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Un visiteur
4,0
Publiée le 6 mars 2017
20 ans plus tard, Mark rentre chez lui. Les retrouvailles, d'abord joyeuses, laissent vite place à la rancœur qui n'a pas quitté ses trois amis depuis qu'il est parti avec leur argent. Les envies de vengeance, les regrets aussi font rejaillir les souvenirs... Les personnages du premier opus n'ont pas changé, ils ont juste un peu vieilli, et c'est un plaisir de les retrouver. Même s'il n'est pas aussi percutant que Trainspotting, Danny Boyle nous offre un film emprunt d'une douce nostalgie, et les portraits de ces quatre hommes sont vraiment touchants. Malgré ce qu'ils pensaient à l'époque, ils ont tous choisi la vie, et les épreuves qu'elle nous impose. Une fois n'est pas coutume, cette suite est fidèle au ton et à la mise en scène du film original.
une suite inutile qui ne fait que nuire à l excellence du premier. long à démarrer, long à terminer, et franchement plat au milieu. on reprend les bons vieux clichés du premier, flashbacks et arrêts surimage à outrance sans logique aucune... j'aurais mis une 2 eme étoile s'il y avait eu un réel scénario, plutôt qu'une suite de situations soit disant cocasses mais surtout plus invraisemblables que drôles...
Trainspoting 2 est très décevant. Il est trop dramatique, trop normal. C'est un film comme les autres, banale, avec des personnages devenus tous très normaux. Un film politiquement correct dont on ne retiendra rien...parce qu'il ne s'y passe rien.
20 ans plus tard rien n'a vraiment changé nos 4 compères sont toujours déjantés un max. superbe bande son et suite géniale dans la lignée du premier film. du grand délire comme on aime.
Les mauvais garcons d'Edimbourg sont de retour et ont toujours aussi peu de gout pour la vie rangée. Ils n'ont pas vraiment changé. Ca brille plus par la forme que par le fonds mais Danny Boyle a su saisir quelque chose de cette jeunesse des années 90 à travers cette imagerie pop qui fait sa marque, cette jeunesse plus attirée par une forme de vie adulescente. Drôle et méchant, touchant et amer, fidélité et trahison se rencontrent. le film dégage beaucoup d'énergie mais se perd parfois sur le chemin dans lequel il veut nous amener. B.O. excellente, bien sur et les quatre acteurs cabotinent avec génie, de l'entourloupeur Ewan Mc Greggor au planeur Ewen Brenmer en passant par les irrécupérables Robert Carlyle et Johnny Lee miller
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3,5
Publiée le 18 septembre 2018
Rent-boy...Sick Boy...Spud...Begbie...ils reviennent!!! il y a une mortalitè imminente qu'ils ignoraient complètement dans le "Trainspotting" de 1996 parce qu'ils ètaient jeunes! C'est vrai quoi, on ne pense jamais au temps! C'est peut-être pour ça que Danny Boyle a attendu vingt ans pour que ces personnages cultes du siècle dernier arrivent à cette ètape! Tout cet argent qui provoque la fin du premier film et tout le but du dèbut du second film! Les morts rôdent dans cette suite! Pas seulement Tommy, le bèbè ou la mère de Renton! Leurs hèros ègalement! Personne ne peut remplacer des mecs comme Lou Reed, David Bowie ou Joe Strummer! Même si Renton a tout le côtè cool, tout le dialogue, les gens aiment Spud et Boyle ne l'oublie pas! il est impossible aussi pour Boyle de sèparer "T2 Trainspotting" de son processus de crèation! Pour le meilleur et pour le pire, tous les gens impliquès sont aussi rèunis! On peut s'y identifier, mais on ne peut pas nier que ce sentiment s'est aussi infiltrè dans cette suite! Retrouvailles, pulsions suicidaires, mauvais coups et souvenirs forts! Mais aussi et surtout de la fraîcheur et beaucoup de nostalgie! Et si on se donnait rendez-vous dans vingt ans histoire de boucler la boucle...
(...) Ne pas attendre de revivre les mêmes choses, le cinéma a connu bien des révolutions depuis (visuelles, « financières », narratives) comme différentes « vagues ». Et un film culte est uniquement culte de par son époque. (...) Le temps a passé et, dans une approche parfois méta voulu du film, on s’aperçoit que chacun, nous compris, avons traversé 20 ans sans s’en apercevoir. Plein d’énergie, de saveurs diverses (visuelles, narratives, de thèmes, comme l’amitié principalement) « Trainspotting 2 » transmet un peu de tout ça. Retour gagnant, en toute simplicité et efficacité, le film réussi là où certaines suites échouent souvent, avec certes moins d’ambitions narratives mais un charme intact.
TRAINSPOTTING 2 : 20 ans après, joli retour de toute l’équipe qui avait réussi à toucher toute une génération et rendre un film culte. On retrouve l’essentiel de la recette de l’époque intelligemment mise au goût du jour, le film séduit pleinement. Petit bémol cependant pour la jeune génération qui aura peut-être un plaisir moindre tant le film joue sur les références, clins d’œil et mise surtout sur l’aspect nostalgique du premier chapitre. Pour les autres, un rapide et agréable retour vers le passé est au rendez-vous.
Si vous avez aimé le premier avec sa bande son légendaire, nul doute que vous aimerez ce deuxième opus. Dans la même veine, le film reprend tous les codes du premiers: superbe réalisation, bande son excellente ( un poil en dessous du premier), les mêmes acteurs toujours aussi charismatiques mais une trame légèrement plus lente. L'histoire est étonnamment toujours aussi intéressante, ce qui est rare dans les "suites", mais il faut bien comprendre que 20 ans sont passés, c'est moins drôle, plus dramatique que jamais, on est moins dans la détente. Forcement, ces retrouvailles sont quelques peu tendues ....cela reste une excellente suite !
J'ai vu un film... qui m'a enchanté et finalement beaucoup touché, plus de 20 après le 1er opus, avec une vraie histoire touchante et prenante de ces loosers de "d'jeunes" qui ont bien vieillis, mais qui ne se sont pas tellement assagis... C'est un film profondément nostalgique, avec de grands moments d'émotions. La réalisation est vraiment très soignée et la dynamique entre les personnages est resté magique. On suit le parcours de ces "ratés" qui malgré tout essaient de vivre et d'avancer. Pour un film de vieux, il y a une énergie débordante, beaucoup de cynisme et une grande dose de violence, sans doute le reflet de cette grande frustration. Certains de ces personnages sont devenus vraiment attachants malgré leurs bosses et leurs cabosses (notamment Spud qui est héroïque)... certaines scènes sont carrément hilarantes et jubilatoire... Bilan : vivement le 3ème épisode, même s'il faut attendre encore 20 ans :) !
Quel shoot ! Après 20ans, le kiff est énorme, une trace parfaite, de la pure cam, que c'était bon de voir ce film bordel. Oh lala, quand t'es addicte à Trainspotting, t'es pas déçu par cette suite, oh que non. Les acteurs sont toujours au top, et la réal, bordel, mais quelle réal de dingue, moderne, intelligente, puissante, belle.... et la musique, toujours cette musique. A voir, revoir, revoir le 1er, puis le 2, et tout revoir encore...
Dumas avait bien fait Vingt ans après. C'est le droit de Danny Boyle de revenir sur les lieux de son crime au bon goût, dans la bonne ville d'Edimbourg, avec ses mousquetaires dopés à l'adrénaline et à la rage, et toujours infantiles. On a beau ne pas aimer les suites en général, celle de Trainspotting rend curieux, au moins ceux qui ont pris l'original en pleine face, sous les auspices de 1996, exactement. D'abord, il y a cet accent écossais, toujours aussi invraisemblable, et les rues de la vieille ville d'Edimbourg, photogéniques à en mourir. Et nos potes, donc, éternels losers, plus ou moins en désintoxiqués de toute substance illicite, mais le moins a son importance. T2 Trainspotting ne possède pas de scénario, enfin à peine l'ébauche d'un. En revanche, il a un rythme, une gueule d'atmosphère et une mise en scène qui hésite entre le tape à l'oeil et l'expressionnisme, c'est selon. Et une B.O infernale qui compile les Clash, Blondie, Wolf Alice et Frankie goes to vous savez où. Le film peut sembler vidé de sa substance provocatrice de l'époque mais il distille en contrepartie une bonne dose de nostalgie (Ah les images dingues du premier Trainspotting !) et une tristesse sourde qui passe par l'anéantissement des rêves et conduit droit au caveau. Pas gaie, cette affaire, mais contrebalancée par une énergie quasi constante alimentée par des interprètes qui se la jouent au premier degré à commencer par Ewan McGregor et surtout l'immense Robert Carlyle. Maintenant, on n'ose penser à un T3 en 2037, mis à part un film de spectres, on ne voit pas trop à quoi le projet pourrait ressembler.
Choisir la vie, choisir le cinéma, choisir une carrière, choisir de retrouver des personnages que tu as croisé il y a ving et un ans, choisir de donner une suite à Trainspotting en sachant très bien que tout le monde t'attendra au tournant...Danny Boyle a choisi la vie, il savait donc que filmer les retrouvailles de Renton, Sick Boy, Spud et Begbie n'aura rien du parcours de santé. Pour ce genre de suite, les risques sont élevés. Le cynisme ou la nostalgie encombrante sont des obstacles que la majorité ne parvient pas à franchir. D'où le parti pris d'en éviter un pour accepter l'autre. Boyle fait même le choix osé de faire du premier film un élément à part entière de ce T2. Comme ses personnages qui n'arrivent pas à avancer sans que le passé les rattrape, le réalisateur fait du spectateur un miroir de ses 4 anti-héros, pris dans une réflexion méta où le plaisir côtoiera l'amertume. Des références à Trainspotting, vous en retrouverez plein. Mais il ne s'agit pas d'en faire l'éloge, juste un repère pour rappeler à tous que les choses ont changé. Aussitôt que la nostalgie s'invite dans le film, Boyle la coupe dans son élan, comme pour ramener tout le monde à la réalité. Évidemment, c'est une vraie joie de retrouver Ewan McGregor, Jonny Lee Miller, Ewen Bremner ou Robert Carlyle, d'autant plus qu'ils sont en grande forme. Et la mise en scène de Danny Boyle donne de l'allure à ce grand retour. Intelligemment, elle intègre l'expérience acquise par son metteur en scène aux mésaventures de ces 4 hommes cabossés par le temps et les regrets. De la même façon, la bande originale (par ailleurs, excellente) "réactualise" certains titres cultes du premier tels "Lust for Life" ou "Born slippy". Mais à l'image de son sujet, le film souffre de son parti pris. Tellement obnubilé par l'entrechoquement entre le passé et le présent, j'ai trouve que T2 peinait à proposer réellement une nouvelle voie. De fait, si le final boucle la boucle naturellement, j'ai surtout eu l'impression qu'il cherchait à clore pour de bon une histoire qui s'était déjà terminée en 1996.
Que s'est-il passé en 20 ans ? Entre le moment où Renton a quitté sa bande d'amis toxicomanes et/ou délinquants et celui où il décide de revenir à Edimbourg ? C'est ce que décide d'exploiter "T2 Trainspotting".
Ce n'est donc pas juste une suite de "Trainspotting", c'est un geste artistique : ne pas omettre que tant de temps s'est écoulé entre les 2 films et, au contraire, jouer avec. Les acteurs ont vieilli, les préoccupations de la société occidentale aussi. Soit, changeons aussi alors. Proposons autre chose au spectateur, sans trahir l'univers et les personnages.
C'est ainsi que la maturité gagne certains, la vieillesse d'autres, et que certains personnages s'entêtent dans leurs erreurs. Quel magnifique matériau que celui dont dispose Danny Boyle pour son film. Je sais qu'il a été aidé par le fait qu'il adapte le livre d'Irvine Welsh, "Porno", mais il a su se l'approprier. Dans le livre, ce sont "seulement" 10 ans qui séparent les événements des deux livres et ce n'est pas le milieu de la prostitution qui est exploité mais celui du porno.
Danny Boyle et ses auteurs prennent donc quelques libertés avec le livre pour construire une mythologie cinématographique cohérente. Il aurait été difficile pour le spectateur d'imaginer que seulement 10 ans se soient écoulés dans le film quand les acteurs ont pris 20 ans. C'est donc un très bon choix.
Et cela permet aussi de se renouveler. Le ton est beaucoup moins sombre. On sent que les personnages ont commencé à s'en sortir tous un petit peu (à une exception près). Mais surtout, ils vivent avec leur temps : leurs préoccupations sont celles des occidentaux de la fin des années 2010. Cela permet de taper encore une fois sur les travers de notre monde, tout en gardant un ton moderne.
Le tout accompagnant une histoire très intéressante et des performances d'acteurs à souligner. Notamment, Ewen Bremner a reçu le BAFTA Scotland 2017 du meilleur acteur et c'est mérité. Leurs performances combinées à un montage dynamique et une musique géniale aboutissent à ce que la suite, loin d'être une machine à fric (le succès a d'ailleurs été modeste), apportent en réalité quelque chose. Danny Boyle n'a pas fait une suite pour faire une suite. Il l'a fait parce qu'il avait quelque chose à dire. Cela paraît tellement basique qu'il n'y aurait pas besoin de le signaler, pourtant c'est loin d'être le cas dans l'industrie cinématographique actuelle.
En jouant énormément sur la dimension mémorielle, Danny Boyle crée la mélancolie, la nostalgie, le regret, les souvenirs d'une épopée révolue. T2 revient aux sources, nous rappelle les folies des années 1990, mais parvient également à renouveler son sujet. Le temps passe, le monde change, pas les personnages, la pop culture se mord la queue, la société de masses prend le dessus, et les protagonistes sont perdus dans un moule conformiste dans lequel ils sont dépassés. T2 vaut le coup d'œil et finit par être touchant, ou le spectateur se complet dans une nostalgie douce et amère.
20 ans se sont écoulés et on retrouve les personnages qui ont fait le succès de « Trainspotting » comme s'ils avaient vieilli en même temps que nous. Le cinéaste Danny Boyle reste donc aux commandes de son œuvre en nous présentant un second épisode, beaucoup moins irrévérencieux mais qui ne manque pas d'originalité pour autant. Nos chers « héros » ont maintenant une quarantaine d'années mais comme tous les acteurs ont accepté de « ressigner », il n'y a pas vraiment de temps d'adaptation. On découvre les adultes qu'ils sont devenus avec un plaisir intact et pas mal de surprises... Évidemment, la drogue reste au centre des débats, même si le problème est traité cette fois sur un ton beaucoup plus mature et sérieux. L'ensemble reste cependant d'une étonnante homogénéité et ne trahit en aucune façon son glorieux prédécesseur. La folie n'est plus vraiment au rendez-vous mais ce n'est en aucun cas rédhibitoire, c'est juste... différent !