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Un visiteur
0,5
Publiée le 21 octobre 2013
"Voy a decir que no… a este película". Pablo Larrain revient sur l'Histoire du Chili, plus particulièrement sur le référendum qui doit décider de la réélection du dictateur Pinochet. La campagne du "no" est confiée à René Saavedra, interprété par Gael Garcia Bernal, et qui va user de méthodes publicitaires pour promouvoir son partie.
Dès le début du film, on comprend que le réalisateur a voulu jouer à fond la carte du vintage, voir du documentaire, en présentant des images dignes des téléviseurs des années 80. Résultats : une esthétique intéressante mais qui finit par lasser le spectateur et lui donner le mal de crâne !
Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, le film reste un véritable témoignage de l'époque et nous renvoie à des questionnements qui restent toujours d'actualité. En effet, le film occasionne une critique de notre politique contemporaine et l'illusion de la démocratie dans laquelle nous nous trouvons encore aujourd'hui. Le film montre bien les dangers de la publicité -dont le but premier est de vendre un produit- associée aux idées politiques…
Le jeu d'acteur de Gael Garcia Bernal reste très convaincant. Le film est ponctué de passages emprunt de cynisme qui font sourire le spectateur, sans pour autant le faire rire aux éclats.
Mais le film dure, le spectateur décroche (sans doute à cause de la distance instaurée par l'esthétique de la photographie) et attend en vain une fin dont il connait déjà l'issue. Un film prometteur qui c'est pourtant avéré très décevant… La "alegria" se sera pour plus tard !
Un très bon film sur la fin de la dictature chilienne de Pinochet. Un événement vraiment intéressant à suivre avec cet campagne électorale et surtout publicitaire du référendum. Le film comme son nom l’indique se concentre sur le camp du nom à travers le publicitaire René Saavedra qui a joué un rôle crucial dans cette campagne. On suit alors la formation des pubs, les réunions développant les idées des clips de campagnes. Le film utilise de nombreuses images d’archives qui doivent former environ la moitié du film. Et puis la façon de filmé est très étrange puisque filmé avec une vieille caméra afin que les différences avec les images d’archives ne soient pas trop accentués. A noter que Pinochet n’a pas trop chercher à contester la victoire/sa défaite en fait même s’il transmettait à la télévision chilienne des résultats erronés pour décourager les électeurs ! Côté acteurs un seul important réellement Gael Garcia Bernal qui joue très bien. Un film vraiment plaisant à voir même si l’image peut choquer au départ (on a limite l’impression que ça va être un film en 3D au début ^^).
Gael Garcia que l'on retrouve ici dans un rôle historique , après le Che on le retrouve dans No . Malgrès un début assez long , je trouve ce film excellent . Bien sûr adepte de la culture hispanique et autres ; il faut connaitre le contexte pour comprendre ce film .
Je suis ressorti un peu déçu mais globalement satisfait. L'atmosphère de l'époque est assez fidèlement reproduite et on entre assez bien dans le film, qui retient l'attention du spectateur pendant toute sa durée. Le traitement de l'image joue à cette fin, même si, à l'ère de l'image numérique haute définition, le format caméscope années 80 agace à la longue. Les acteurs sont plutôt bons, sans plus.
Une très belle réussite, aussi bien dans la réalisation que dans son approche de la chute de Pinochet. Un seul regret : l'impression de la victoire de la com' sur les idées! Mais peut-être est-ce aussi l'objet lointain de la dénonciation du film...
Histoire très intéressante mais, même si c'est un effet de style, le fait que les images soient de cette qualités gênent un peu. Comme si on voyait un film en 3D sans les lunettes. De plus, un peu trop long à mon goût mais bravo pour le réalisateur d'avoir choisit ce sujet !
Le sujet est passionnant mais l'image façon 70's est désagréable et le rythme n'y est pas. La relation amoureuse du personnage n'apporte rien et j'aurais préféré que le film aille plus loin dans le parallèle dictature politique et dictature de la publicité.
Le film est un peu bordélique et a quelques longueurs mais il a beaucoup de charme et le sujet est passionnant. Gaël G. Bernal est comme toujours super. Le parti pris de mise en scène est intéressant.
Ce film prouve qu'on ne construit pas l'avenir avec un rétroviseur dans la tête. La meilleure façon de se débarrasser de Pinochet, alors au pouvoir, était de parier sur l'inconnu. Cette campagne, à l'image du soda Free au début du film, était dans l'air du temps, ce qui nous laisse pantois. Mais le but premier était d'ignorer la peur d'éventuelles représailles. En fait, ignorer son ennemi pour ce qu'il est permet de "désarmer" son adversaire en de multiples occasions. L'intérêt du film réside surtout dans l'idée assez folle d'un référendum lancée par Pinochet lui-même, et aussi du fait que la Renault Fuego était une voiture assez prisée par les publicitaires de l'époque...
Pinochet, tout le monde connaît. Général devenu dirigeant du Chili en 1973, Pinochet fut le dictateur militaire à l'origine de milliers de morts et de disparus, quelques unes des heures les plus sombres du pays sud-américain. Ce que l'on connaît moins, c'est la façon dont le dictateur a perdu le pouvoir en 1988. Et ce n'est pas un coup d'état qui fit tomber le général mais un coup de pub gigantesque. Un jeune prodige de la publicité, biberonné à la société de consommation et incarné à merveille par Gael Garcia Bernal, va faire tomber le régime de Pinochet en l'attaquant de front sur le domaine de la com. Intelligent et mesuré, le personnage joué par Bernal supporte de toutes ses épaules le poids d'une tâche trop grande pour lui. L'acteur distille à la fois une confiance et une inquiétude intériorisées qui fonctionnent à merveille. Face à un résultat qui va ébranler toutes les strates de son pays, le jeune publicitaire avance dans un univers dont il ne fait pas parti. Le décalage entre le personnage principal et les seconds couteaux est flagrant, le premier ayant toujours un train d'avance sur les autres. Autre point fort du film de Pablo Larrain, c'est son choix de revenir à un format cinématographique d'antan, que l'on est plus habitué à voir à la TV. Si l'immersion se fait plus facilement grâce à cette option, le rythme en prend un coup et le côté purement cinématographique du film aussi. N'empêche, les rouages de la publicité et de ses cibles aura rarement été aussi clair que dans "No". Un bon film qui nous éclaire sur une page méconnue d'histoire et qui a le mérite d'être très ludique à défaut d'être palpitant.
Très bon film, très bon scénario, très bons acteurs. Film très intéressant sur le plan historique et sur le plan moral : comment renverser un dictateur par une action pacifique sans répandre le sang et sans répondre à la terreur par la terreur. Cela est réjouissant de voir la production de si bons films. Film rare à voir et à revoir sans modération.
Voici une période de notre histoire que je connais très mal. Bien sur, tout petit, le nom de Pinochet était prononcé dans les journaux, mais sans trop comprendre pourquoi. Certes plus grand j'ai su alors que c'était un dictateur mais sans finalement en savoir beaucoup plus.
"No" est donc une bonne solution pour comprendre un peu mieux qui était cet homme et surtout ce qu'était la situation au Chili sous son "règne". Le parti pris de parler du référendum qui fait basculer le pays, est très intelligent. Déjà car on nous montre clairement la pression du régime à ce moment là et surtout qu'il s'agit de la période charnière de ce pays. Tout tourne sur le problème de la communication et qu'en se montrant plus malin on peut arriver à sortir son épingle du jeu.
Tout le long du film on a vraiment cette sensation de David qui lutte contre Goliath et même si on connaît l'histoire on se demande comment ils vont s'en sortir. A l'image de Titanic c'est jamais évident de tenir en haleine des spectateurs quand ces derniers connaissent la fin, mais "No" y arrive sans soucis.
Autre point fort du film, sa réalisation. Quoi qu'à défaut de parler de point fort, mieux vaudrait parler de "particularité". En effet filmer pour donner un rendu années 80 est très malin car les images d'archives s'intègrent très bien dans l'ensemble, on reste donc bien dans l’ambiance du film. Mais...il s'agit d'images des années 80 justement, et de reportages plus que de films, autant dire que des fois ça pique vraiment les yeux, notamment les reflets du soleil rend l'image dégueulasse. C'est un parti pris que j'ai trouvé audacieux et bien vu mais qui peut bloquer certaines personnes.
Le film n'échappe pas malheureusement à quelques longueurs, certaines scènes assez molles, d'autant plus que l'histoire globale est prenante et qu'on veut en savoir plus, nous faisant perdre patience sur certaines scènes secondaires et maladroites.
Un bon film historique malgré tout, qui donne à réfléchir sur l'image et la manipulation des foules.
NO: No WE CAN! Inspiré d'un fait réel, le film raconte la campagne de pub du référundum qui mit fin à la dictature de Pinochet. Se croyant à l'abri, Chili endormi, Pinochet et sa clique croyait l'emporter. Ils ont laissé un espace de liberté, malgré eux? 15 minutes par jour pendant deux mois? C'est la sortie d'Egypte!!! Point de vue du jeune pubar qui va mettre en place toute la com' de la campagne contre les "apparatchicks, contre son boss passé à l'ennemi (dont il a toujours fait partie). C'est un film passionnant. Voir le langage s'inventer sous nos yeux et voir son impact, changer la face du relief, de son monde... Pour une fois un film politique qui finit bien, où la figure du jeune politique idéaliste qui découvre les miasmes du réel, ici rien de tout ça on est dans l'énergie de la liberté, de celle qui s'invente avec une légerté incandescente, avec un souffle certain, jadis étouffé. La com' mise au service d'une belle idée (c'est rare, raricisme). A l'heure où des ministres crachent sur les entitées sacrées de la république, président et assemblée bafouées! et où des types se réclamant communicants politiques, story teller de mes deux, pour des DSK ou pire Cahuzac, leur intiment de poursuivre le mensonge, que de là où ils sont, ils peuvent tout se permettre, même le pire... Que Les Fouks aillent se faire foutre! Et que leur clients partent en beauté:suicide collectif!
Voilà un film qui redonne goût à la politique. A voir
Comment peut-on s'extasier devant ce film? L'histoire est certes très intéressante, peu connue et méritait qu'on s'y attarde mais comment dire, pas de cette manière! Je ne connaissais pas Pablo Larrain avant ce film mais comment peut-il saccager une telle histoire? Même le scénario est décevant, foutraque et pas fini. Il s'éparpille de un grand nombre de directions différentes sans finir les intrigues qu'il a commencé à tisser. Et puis la réalisation en elle même: un scandale! Le parti pris de réaliser le film en 4/3 avec une image un peu sale pour donner un effet est à mon avis pas très bon mais reste discutable. A l'inverse que dire des nombreuses scènes en surexposition, des nombreux faux raccords parfois affligeants et des erreurs de que tout réalisateur amateur ne ferait pas comme la transgression de l'axe des 180°? Un seul mot m'est venu en sortant de la salle: dommage.