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Xavi_de_Paris
300 abonnés
2 854 critiques
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4,0
Publiée le 12 juin 2013
"No" est une brillante évocation de la campagne référendaire sur le sort réservé au Chili, à savoir la fin ou la continuation du règne autoritaire de Augusto Pinochet. Filmé avec un grain très particulier, volontairement vieillot, "No" est une réussite à tous les niveaux. Intéressant du point de vue de la narration, il constitue un bon film documentaire, au plus près de la campagne en faveur du "Non", sans omettre les protagonistes souhaitant la poursuite du régime en place. Jusqu'au bout, le spectateur est transporté par cette vague enthousiasmante, s'identifiant sans problème au héros René Saavedra, interprété avec brio par Gael Garcia Bernal. Même si la situation réelle quotidienne du pays à ce moment là est passée au second plan, le réalisateur préférant un discours plus politique, le film permet d'en savoir plus sur l'une des dictatures sud-américaines les plus sanglantes de la seconde moitié du XXème siècle. Tous les thèmes inhérents à cela sont traversés avec réussite : la censure, l'intimidation, le contrôle des médias,etc. Indispensable.
Super film, avec une belle idee que la creativite peux depenser la haine ou l'envie de vengeance. Histoire aussi interessante de l'envers de la plubicite, en plus de l attrait historique. Ah oui j'oubliais...merveilleusement joué!
Dans ces grains épais et ces trainées de couleur rouge ou verte derrière les personnages (auxquels il faut 5 min pour s'habituer), bref dans cette manière de filmer totalement eighties, No déroule avec un brio rare les bases de l'histoire, de l'Histoire même. Captivant, No trouve le ton juste de bout en bout pour nous parler de la chute très surprenante de Pinochet. Les Américains en auraient fait un pamphlet à la gloire du héros libertarien mais No nous peint le portrait beaucoup plus nuancé de cet homme et de cet événement assez improbables. C'est le cinéma que j'aime.
Un avis partager sur ce film. Le pour: Un sujet d'une très grande intensité, qui met un terme à la "trilogie" de Pablo Larrain qui maîtrise son sujet sans tomber dans le larmoyant ou le mélo-drame. La prestation sur le fil de Gael Garcia Bernal jonglant entre certitude et doute. Une ode à la liberté mais aussi une dénonciation des tortures qu'a subit le Chili durant les années Pinochet. La très grande précision dans les événements qui se sont passée lors de la campagne du "non". Le contre: A trop vouloir se rapprocher des années 80, Larrain en utilisant les caméras d'époque donne le tournis, images satiné, contre-champs aveuglant, le concept était bien mais aurait du ce limiter a quelques plan furtifs. L'absence totale de musique nuisant considérablement au film sans dire de faire appelle a Hans Zimmer, quelques morceau des années 80 aurait été les bienvenus. Enfin ( Opinion personnelle ) une question aurait mérité d'être un peu plus creusé: -Comment et par qui cette campagne fut financé? ( 30 sec d'allusion à cela dans le film c'est beaucoup trop court ). C'est un film a découvrir, à regarder sans doute plus comme un documentaire que comme un film.
Gael Garcia Bernal est vraiment un acteur remarquable! Le film est évidemment contre la dictature Pinochet mais par le personnage principal est loin d'être angélique et manichéen. La scène finale du référendum est d'une belle profondeur, et le filme boucle parfaitement sans vraiment savoir si c'est de l'optimisme ou du cynisme! Maintenant la pellicule propose une image pour faire époque, bon c'est peut être un trip pour les puristes et un coup à faire regretter l'investissement des salles de ciné dans le numérique :), mais point trop n'en faut!
Film extrêmement intéressant sur une histoire du Chili peu connu en europe (et dont j'avoue partager l'ignorance). Des d'acteurs très justes. A voir absolument.
Mise à part la réalisation qui utilise trop les surexpositions, le grain épais et les sauts de caméra , NO est un bon film entre documentaire et fiction. L'angle de la campagne référendaire pour traiter de la dictature Pinochet est très subtil. Très intéressant pour nous rappeler les heures noires de l'histoire chilienne.
Le concept de filmer à l'ancienne pour y intégrer sans transitions des scènes d'archives et génial Je ne connaissais pas cette histoire et réaliser un film sur le sujet est très juste car elle mérite un long métrage
Evoquer la chute de Pinochet et l’éradication d’un dictateur est louable. Avoir réalisé un film aussi laid visuellement à partir de ce sujet, certes, c’est le choix artistique du réalisateur, mais quelle torture pour l’œil ! Format 1:33, le nouveau truc à la mode, images dignes d’une vieille cassette VHS à la netteté discutable (on dirait un film en relief sans les lunettes assorties), bref une vraie horreur. Pour ce qui est du scénario : difficile de s’immerger dans ce récit aussi abstrus dans l’écriture que confus dans la description de ses personnages. Autour de Gael Garcia Bernal, pas très mémorable dans le rôle de ce publicitaire, le bourreau Pablo Larrain a à nouveau fait appel à des acteurs familiers de son « cinéma » : Alfredo Castro (un robot) et Antonia Zegers (un homme).
Il paraît que ce film est un chef-d'oeuvre, un pur joyau du cinéma sud-américain. On ne demande pas mieux que de le croire. Mais qu'est-ce qui fait que l'on s'est copieusement ennuyé à le regarder? Qu'est-ce qui fait que durant la première demi-heure on s'est demandé quand finirait le film? Certes force est de reconnaître l'originalité du thème - du bon usage des méthodes de la publicité au service d'une noble cause politique, à un moment où la dictature Pinochet se donnait des airs de liberté pour mieux étouffer son ennemie jurée, la démocratie. Pablo Larrain va même jusqu'à utiliser de vieilles caméras des années 80 pour donner aux images cette allure vieillotte qui rappelle quantité de films militants des années 70 et 80 où le spectateur devait avaler des images indigestes à la couleur incertaine mais qui sentaient sa cinéphilie pure et dure au service d'un militantisme de bon aloi. Mais nous ne sommes plus dans les années 80 et ce type d'images a de quoi lasser. Heureusement que Gael Garcia Bernal promène sa sympathique petite silhouette pleine d'énergie, même si on le préférait chez Almodovar ou chez Walter Salles. Et puis un film qui prône les vertus de la démocratie face aux dangers d'une extrême-droite toujours agressive, c'est toujours un bon point.