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Un visiteur
4,5
Publiée le 1 septembre 2013
"No" raconte l'histoire d'une campagne tv qui a contribué à changer la vie du Chili. Les partis pris sont forts, la réalisation poussée (le film est notamment tourné avec des caméras de l'époque), les acteurs sont touchants. Un film pudique et sincère sur une révolution en douceur.
Ce très bon film, mêlant adroitement réalité et fiction, nous offre une approche nuancée de l’ultime épisode de la dictature chilienne, au travers du regard somme toute assez cynique de deux publicitaires rivaux et néanmoins associés, s’affrontant à l’occasion du référendum organisé pour poser au peuple chilien la question du maintien au pouvoir du général Pinochet. Car la morale du film est claire : que ce soit le « Oui » ou le « Non » qui l'emporte, c'est leur agence qui en sortira gagnante... Sous Pinochet, les affaires marchaient déjà très bien. Après Pinochet, les affaires continuent... La liberté en plus. Ce qui n'est pas rien...
Un film qui retrace avec intérêt un événement historique majeur. Mais un film lent, sans grands rebondissements, assez linéaire finalement. Il y a peu d'émotion, peu d'humour,bref, un film qui tombera vite aux oubliettes. Points positifs : on en ressort enrichi sur l'événement en question, le sujet est original et l'acteur principal, Gabriel Garcia Bernal, est convaincant. En revanche, le gros gros gros bémol, c'est la qualité de l'image. J'avoue que là, j'ai pas compris comment on pouvait nous vendre ça à l'heure de la HD. Finalement, un film parmi d'autre qui se laisse regarder un peu comme un documentaire. Je n'y vois pas de grand intérêt artistique et j'avoue ne pas comprendre l'enthousiasme que ce film a suscité dans la notation.
Cette touchante revendication du plaisir de dire non est une audacieuse reconstitution aussi riche dans son Histoire que dans sa contemporanéité. Un grand chef-d'oeuvre, de bout en bout curieux et attachant.
4ème long métrage de Pablo Larrain et, on peut le dire,ce dernier est le troisième d'une trilogie sur le thème de la dictature Pinochet après "Tony Manero" (2008) et "Santiago73, post-mortem" (2010) ; Donc après la violence de la dictature, les origines de la dictature voilà la fin... Le film raconte le referendum inédit qui vit la défaite démocratique du dictateur au Chili en 1988. Pablo Larrain pousse la fidélité jusqu'à tourner avec des caméras des années 1980 pour retrouver un grain spécial d'une pellicule qui nous plonge dans un docu-fiction intéressant à défaut d'être passionnant. Finalement le sujet est hyper intéressant mais ne traite jamais le fond du problème. On suit juste un homme et son idée de montrer le bonheur du peuple et son espoir plutôt que de frapper fort avec des images chocs. Mais les vraies tenants et abutissants restent trop en retraits et ce, jusqu'à la fin du film où le résultat est annoncé comme une chose peu enthousiaste et sans conséquences inouïes. Un bon film, dont la portée n'est malheureusement pas assez approfondie et qui troune souvent en rond.
Je suis assez surpris qu'un film sur un tel moment "dramatique" de l'histoire du Chili ne puisse pas transmettre la nécessité du changement, de l'empathie et de l'anxiété au sujet de ce qui peut arriver à ceux qui sont impliqués ou le lien réel entre la campagne et le résultat. Et malgré sa grande renommée et le sujet intéressant, je n'ai pas été impressionné par la qualité de l'image ou le travail de caméra et la lumière qui n' affecte pas les acteurs qui semblaient sans rapport et sans émotion.1.5/5
C'est un film politique intéressant et bien construit qui rappelle les œuvres de Costa Gavras des années 70 par exemple. C'est aussi un beau portrait social d'un homme qui vit avec ses contradictions. C'est même un film parfois drôle, contestant une dictature avec un sens de l'humour, c'est presque du Capra.
"No" est un film de petit malin qui se prête à plusieurs lectures. Au premier degré c'est la chronique jubilatoire d'une victoire annoncée : en 1988, Augusto Pinochet organise un referendum pour conforter son pouvoir et le perd à la surprise générale. Au second degré, c'est la dénonciation beaucoup plus amère des méthodes libérales de la publicité sans laquelle cette victoire n'aurait pas été possible. Le film de Pablo Larrain a en effet pour héros un Séguéla chilien, un jeune publicitaire brillant qui va mettre au service de l'opposition à Pinochet les mêmes recettes que celles qui lui permettent de vendre avec succès des boissons gazeuses et des fours micro-ondes. L'excellente idée du film est d'avoir confié ce rôle à Gael Garcia Bernal, dont la figure familière et souriante met immédiatement le spectateur en confiance. Pourtant, ce héros est beaucoup moins sympathique qu'il n'en a l'air. Il s'accommode sans difficulté de la dictature pinochiste sous laquelle il travaille et prospère. S'il accepte de prendre la tête de la communication de l'Opposition, c'est moins par conviction idéologique que par opportunisme (vis-à-vis de son patron et de son ex-épouse). Et les méthodes qu'ils proposent font fi des souffrances et de l'histoire de la Résistance. spoiler: La conclusion du film est d'un cynisme mordant : le Non l'emporte largement mais notre héros ne partage pas la liesse générale. Sa vie ne changera guère et il continuera à pratiquer son métier comme avant, la dernière scène reproduisant à l'identique la première.
Doté d'un scénario intéressant adapté de l'Histoire du Chili, "No" entraîne le spectateur dans une histoire bien écrite mais pas assez entraînante. Par ailleurs, la réalisation montre un travail juste en reflétant l'époque mais la mise en scène n'est pas assez exceptionnelle. D'autre part, les acteurs jouent correctement. Ainsi, le film est quelque peu divertissant mais sans plus car on a beaucoup de mal à être captivé et ne pas ressentir de l'ennui.
Grâce à sa mise en scène d'époque , No captive le spectateur , l'aspect docu fiction est formidablement exploité. Mais vraiment le film n'est pas manichéen grâce à son personnage et c'est vraiment intéressant.
Une petite mise en lumière sur la chute de Pinochet intéressante, à prendre cependant avec des pincettes. en effet le réalisateur met en avant le travail des publicitaires pour finalement arriver à la conclusion que la victoire de la démocratie n'a été qu'une affaire de publicitaire plus ou moins bon. Evidemment après vérification du curriculum du réalisateur on s'aperçoit qu'il est lui-même publicitaire et on connait la tendance à l'autosatisfaction de ces parasites. Le film en lui-même ne permet pas de se faire une véritable idée car le montage est trop parcellaire par contre il met en évidence le poids de ces communicants sur les gouvernements et leurs échecs.
Une histoire passionnante, un acteur extraordinaire, une bonne réalisation... Ce film a tout pour être un bon film et s'en est un!!!!!! Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire, ça parle du référendum de Pinochet en 1988, le président ou plutôt dictateur Chilien ainsi que des campagnes pour le "oui" ou pour le "non"... Ici on s'intéressent principalement au "non" comme le dit le titre du film!!!! Gaël Garcia Bernal, vu dans la science des rêves, montre avec ce film qu'il est un excellent acteur!!!!!! Son personnage est très intéressant et lui correspond bien!!!!! J'ai bien aimé l'aspect un peu VHS de l'image car ça colle bien avec l'époque et les documents d'archives, c'est une bonne idée et ça change!!!! C'est un bon film politique sur la dictature car il parle de la censure, de l'intimidation, des manifestations... C'est aussi un bon film documentaire historique car on apprend pas mal de choses sur le Chili de cette époque ainsi que sur la campagne du Non. Bref No est une réussite totale qu'il ne faut pas louper!!!!!!!!!!!!!!!!
Une oeuvre douce pour montrer la fin du règne d'un tyran. Un concentré de sentiments déborde de ce film : joie, amertume, rancœur, espoir, avec un personnage principal qui reflète parfaitement ce cocktail taciturne mais conscient.