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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2014
    En 1988, Pinochet, dictateur chilien, oppressé par la communauté internationale, doit faire un référendum qui déterminera si il restera au pouvoir ou non. S'en suit une campagne publicitaire intense, car le parti du "No" n'a le droit que 15 mn par jour d'antennes alors que le "Si" (qui soutient la dictature) a toute la journée. Et finalement c'est un très grand pas pour le Chili qui a été fait. Et ce film retrace très bien le film, et la campagne publicitaire. Très fidèle, avec un grain particulier vintage qui fait que les images d'archives se confondent avec les images de 2013. Pas beaucoup d'anachronisme, très fidèle et intéressant avec l'acteur de "la Mauvaise Éducation" qui est toujours aussi bon et sexy. Enfin, la caméra n'est pas très moderne mais rappelle le passé. Enfin
    bref, la démocratie a permis au pays de se libérer, et c'est pour ceci que j'aime ce film.
    blacktide
    blacktide

    58 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2013
    Une histoire passionnante, un acteur extraordinaire, une bonne réalisation... Ce film a tout pour être un bon film et s'en est un!!!!!! Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire, ça parle du référendum de Pinochet en 1988, le président ou plutôt dictateur Chilien ainsi que des campagnes pour le "oui" ou pour le "non"... Ici on s'intéressent principalement au "non" comme le dit le titre du film!!!! Gaël Garcia Bernal, vu dans la science des rêves, montre avec ce film qu'il est un excellent acteur!!!!!! Son personnage est très intéressant et lui correspond bien!!!!! J'ai bien aimé l'aspect un peu VHS de l'image car ça colle bien avec l'époque et les documents d'archives, c'est une bonne idée et ça change!!!! C'est un bon film politique sur la dictature car il parle de la censure, de l'intimidation, des manifestations... C'est aussi un bon film documentaire historique car on apprend pas mal de choses sur le Chili de cette époque ainsi que sur la campagne du Non. Bref No est une réussite totale qu'il ne faut pas louper!!!!!!!!!!!!!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 mars 2014
    Où comment le marketing et la pub ont fait chuter le dictateur Pinochet, le tout en 15 minutes par jour pendant un mois
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2013
    Le sujet du film est suffisamment intéressant pour passer sur les chichis (pas trop nombreux) d'images surexposées, aux couleurs baveuses... Le format 4/3 est en revanche tout à fait justifié puisqu'il s'agit de tourner des clips pour la campagne télé contre Pinochet, et qu'on n'était pas encore au format actuel de 16/9. C'est un plaisir de voir la victoire du non et la défaite du vieux salaud, grand ami de Mme Thatcher!
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    38 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2013
    Vu hier au cinéma des cinéastes. Le parti pris du film (caméra, photo, couleur...) déconcerte au début, donnant une impression brouillonne comme un mauvais documentaire ORTF des années 70 alors que le film est censé se passer en 1988. Très vite, nous sommes emportés par l'histoire de ce jeune publicitaire père de famille, victime de la dicature, mais tourné vers l'avenir et campé avec charme et détermination par Bernal.
    Le film traite avec intelligence, non de la chute de la dicature de Pinochet et de toutes les dictatures à la fin des années 80 (Chili, Afrique du Sud, Europe de l'Est...) mais de l'abandon dans cette même période des utopies alternatives. Finalement, Pinochet, la CIA et les militaires ont gagné : les tenants du no annoncent l'ère du libéralisme économique, de la mondialisation et de la communication, abandonnant tous leurs idéaux révolutionnaires.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2013
    Un angle original pour une histoire unique dans l'Histoire : le renversement d'un dictateur par le biais, en partie, d'une campagne de com' rompue aux techniques les plus vendeuses de la publicité. Ou comment vendre la démocratie comme on vendrait un soda. Le film expose intelligemment, au début, les enjeux et les paradoxes d'une campagne qui va miser moins sur des arguments politiques (dénonciation des enlèvements, des tortures, des atteintes à la liberté d'expression...) que sur un concept publicitaire simple, généraliste, fédérateur. En l'occurrence : l'avènement de la joie, avec ce qu'il faut d'humour, de séduction, de slogans et de jingles impactants.
    Pour coller à l'ambiance de l'époque, pour en restituer l'authenticité, Pablo Larraín a eu la bonne idée de tourner son film avec une caméra des années 1980. Du coup, les prises de vue réelles ont une patine "vintage" qui se marie parfaitement avec des images d'archives intégrées au récit, pour un résultat formel à la fois insolite et cohérent. Le montage est excellent : habile et misant sur un rythme soutenu pour rendre le récit captivant d'un bout à l'autre. Globalement, No est ainsi le film le plus "regardable" du cinéaste, loin d'une certaine complaisance dans le glauque et le sinistre qui caractérise ses premiers films (notamment Tony Manero et Santiago 73), le sujet même réclamant ici, évidemment, une posture plus alerte et "joyeuse".
    Mais la principale réussite du film réside dans ce qu'il dégage en matière de sentiments contradictoires liés à cet épisode de l'histoire chilienne. Au-delà de la dimension galvanisante du récit de la conquête de la liberté et de la mise en scène amusante qui témoigne du pouvoir du langage à donner confiance et courage, il y a là quelque chose de très amer, voire pathétique, dans cette variation sur le combat politique moderne, qui consacre finalement la suprématie d'une stratégie de com' de masse sur le discours idéologique et politique, vaguement impuissant à convaincre les foules. Considération amère également sur la réelle motivation "révolutionnaire" d'un peuple. Il y a enfin beaucoup d'ironie à montrer qu'un système politique ayant introduit l'ultralibéralisme, sous l'influence des États-Unis, est renversé par l'un des vecteurs de promotion de cet ultralibéralisme. Ce sont, au final, autant de tonalités et de noeuds complexes qui font la richesse du film.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    20 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Déçu par la prestation de Garcia Bernal dans son rôle, peu engagé, de publiciste menant la campagne du "NO" contre la permanence de Pinochet au pouvoir. Déçu aussi par la mise en scène et notamment le format faux-vrai documentaire aux couleurs délibérément trafiqués. Néanmoins le film à certainement quelques intérêts, ne serait-ce que le rappel historique de cet épisode de l'histoire chilienne.
    anthony l
    anthony l

    15 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2013
    Ou comment le Chili après des années d'obscurités dictatoriale, a su grace, à sa population et une poussée libertaire extradordinaire, se sortir des griffes d'un tyran militaire.
    Une première offensive pour la liberté d'expression, un premier chapitre pour combattre l'oppression par la voix de la rue, de la presse et de l'esprit. Le peuple du Chili, cette année là, a fait un premier pas pour bouter la dictature militaire et reprendre en main son avenir et sa Culture, trop longtemps opprimée.

    "No" retrace les premiers soubresauts difficiles de cette lutte, et jusqu'à la première vicoire.
    Filmé un peu comme un documentaire, beaucoup avec mémoire, cela donne de l'espoir et incite à ne pas oublier "qu'hier la bas" est le "aujourd'hui dans beaucoup de pays".
    Demain est aussi une route arc en ciel vers le soleil pour les peuples asservis.

    Merci Mr Larrain.
    dimah
    dimah

    15 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2013
    Très intéressant, la psychologie des personnages est bien vue , ce qui détermine l'engagement, l'action, le ralliement, les interrogations non dites sur le futur. Très bien dirigé, très bien joué. Très réaliste sans en rajouter. Très émouvant
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2013
    "No" est un film de petit malin qui se prête à plusieurs lectures.
    Au premier degré c'est la chronique jubilatoire d'une victoire annoncée : en 1988, Augusto Pinochet organise un referendum pour conforter son pouvoir et le perd à la surprise générale.
    Au second degré, c'est la dénonciation beaucoup plus amère des méthodes libérales de la publicité sans laquelle cette victoire n'aurait pas été possible.
    Le film de Pablo Larrain a en effet pour héros un Séguéla chilien, un jeune publicitaire brillant qui va mettre au service de l'opposition à Pinochet les mêmes recettes que celles qui lui permettent de vendre avec succès des boissons gazeuses et des fours micro-ondes.
    L'excellente idée du film est d'avoir confié ce rôle à Gael Garcia Bernal, dont la figure familière et souriante met immédiatement le spectateur en confiance. Pourtant, ce héros est beaucoup moins sympathique qu'il n'en a l'air. Il s'accommode sans difficulté de la dictature pinochiste sous laquelle il travaille et prospère. S'il accepte de prendre la tête de la communication de l'Opposition, c'est moins par conviction idéologique que par opportunisme (vis-à-vis de son patron et de son ex-épouse). Et les méthodes qu'ils proposent font fi des souffrances et de l'histoire de la Résistance.
    spoiler: La conclusion du film est d'un cynisme mordant : le Non l'emporte largement mais notre héros ne partage pas la liesse générale. Sa vie ne changera guère et il continuera à pratiquer son métier comme avant, la dernière scène reproduisant à l'identique la première.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 mars 2013
    Un choix esthétique discutable et un propos qui manque parfois un peu de fond ne permettent pas à No d’atteindre ce à quoi il pourrait prétendre : être un long métrage réellement passionnant. Personnellement, j’ai beaucoup trop décroché pour que ça me plaise vraiment.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 541 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 décembre 2020
    Ce film n'était certainement pas horrible mais c'est une histoire fascinante détruite par un aspect bon marché. À aucun moment je n'ai eu envie de l'arrêter mais je ne me suis pas senti si engagé non plus. Je suis sûr que c'est un excellent film pour les gens qui vivent au Chili qui sont familiers avec ce qui se passait et qui ont la nostalgie de cet événement mais pour moi c'était juste un film très sec, très fade, basique, qui a été tourné d'une manière qui le faisait ressembler à un documentaire qu'on regarde à l'école primaire. On est heureux de voir un film au lieu de faire ses devoirs mais ce n'est vraiment rien d'excitant. Il y a eu quelques moments où j'ai laissé échapper un ou deux rires mais c'était surtout pendant les sous-intrigues qui n'étaient pas vraiment liées à l'histoire. Pourquoi se concentrer autant sur son expérience en marketing ?. Pourquoi se concentrer autant sur son absence de vie amoureuse ?. L'actrice qui jouait son (ex ? ) femme changeait constamment d'attitude et de niveau émotionnel à son égard. Je ne sais pas si c'était le résultat d'un mauvais jeu d'acteurs ou d'une mauvaise écriture...
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Oui à Auguste Pinochet et à sa ré-investiture. Non au Commandant ayant fait des milliers de victimes et de disparitions dans son pays. Non aux crimes et aux violations des droits de l’homme. 1988, Chili. L’homme d’État chilien est contraint de faire un référendum pour que son peuple décide s’il reste au pouvoir. Les deux clans ont le droit à quinze minutes d’audience chacun par jour pour convaincre la population. Que la partie commence.

    Oui au réalisme cinématographique. Faisons basculer les codes formels du septième art pour les réinventer. Pourquoi ne pas utiliser le format 4/3 si celui-ci se prête le mieux au sujet que nous voulons présenter ? C’est ce qu’a fait Pablo Larraín en utilisant volontairement des caméras des années 1980 pour donner une esthétique rétro à l’ensemble de son film, et coller au plus près la période visée. La mise en scène, parfaitement rodée, semble être réduite au minimum pour donner l’impression d’assister à un documentaire et de viser un pur réalisme.

    Oui aux convictions politiques. Ce n’est pas la première fois que le cinéaste installe son récit dans le Chili de Pinochet. Grâce au cinéma, il tente de comprendre et d’analyser comment sa société s’est transformée jusqu’à ce fameux référendum historique. Mais il parle peut-être même plus de stratégie communicative que de politique, ce qui rend No encore plus percutant. Son personnage principal, symbole d’un Chili en devenir, est tout sauf un politicien. Mais il comprend ce que les gens veulent qu’on leur dise, et grâce à une trame narrative limpide, le spectateur saisit tous les enjeux tactiques et sociaux qu’il y a derrière.

    Oui à la prise de risque et à un cinéma novateur. No est l’un des films évènements de 2013 pour des raisons simples. Le choix du sujet est d’une part excellent et peut renvoyer à différents thèmes d’aujourd’hui (l’image de la politique donnée au peuple). Dotée d’autre part d’une vraie fraîcheur et d’un réel dynamisme, cette œuvre arrive à saisir les enjeux sociaux d’une époque déterminante pour l’avenir d’un pays. Un État qui, rappelons-le, a élu une femme socialiste au poste de Président de la République depuis bientôt huit ans. Une belle évolution.
    Supernono74
    Supernono74

    15 abonnés 470 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2013
    Voici une période de notre histoire que je connais très mal.
    Bien sur, tout petit, le nom de Pinochet était prononcé dans les journaux, mais sans trop comprendre pourquoi. Certes plus grand j'ai su alors que c'était un dictateur mais sans finalement en savoir beaucoup plus.

    "No" est donc une bonne solution pour comprendre un peu mieux qui était cet homme et surtout ce qu'était la situation au Chili sous son "règne".
    Le parti pris de parler du référendum qui fait basculer le pays, est très intelligent. Déjà car on nous montre clairement la pression du régime à ce moment là et surtout qu'il s'agit de la période charnière de ce pays.
    Tout tourne sur le problème de la communication et qu'en se montrant plus malin on peut arriver à sortir son épingle du jeu.

    Tout le long du film on a vraiment cette sensation de David qui lutte contre Goliath et même si on connaît l'histoire on se demande comment ils vont s'en sortir. A l'image de Titanic c'est jamais évident de tenir en haleine des spectateurs quand ces derniers connaissent la fin, mais "No" y arrive sans soucis.

    Autre point fort du film, sa réalisation. Quoi qu'à défaut de parler de point fort, mieux vaudrait parler de "particularité".
    En effet filmer pour donner un rendu années 80 est très malin car les images d'archives s'intègrent très bien dans l'ensemble, on reste donc bien dans l’ambiance du film.
    Mais...il s'agit d'images des années 80 justement, et de reportages plus que de films, autant dire que des fois ça pique vraiment les yeux, notamment les reflets du soleil rend l'image dégueulasse. C'est un parti pris que j'ai trouvé audacieux et bien vu mais qui peut bloquer certaines personnes.

    Le film n'échappe pas malheureusement à quelques longueurs, certaines scènes assez molles, d'autant plus que l'histoire globale est prenante et qu'on veut en savoir plus, nous faisant perdre patience sur certaines scènes secondaires et maladroites.

    Un bon film historique malgré tout, qui donne à réfléchir sur l'image et la manipulation des foules.
    Florent Blenck
    Florent Blenck

    13 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2014
    Un film qui interroge très bien le rapport du Chili a son passé, en décrivant toutes les ambiguïtés de la chute de Pinochet. Le dictateur chilien, arrivé au pouvoir en 1973, perd en effet à la surprise générale un référendum portant sur son maintien ou non au pouvoir. Pablo Larrain a choisi le point de vue du publicitaire chargé de défendre le "Non" pour montrer finalement que si Pinochet a perdu, c'est grâce à une campagne de pub lambda, qui chante des lendemains meilleurs avec des slogans très publicitaires mais qui a surtout eu pour "mérite" aux yeux des Chiliens de ne pas parler des atrocités passées du régime. Cette victoire du "Non" est une défaite de la mémoire, comme l'ont rapidement senti les responsables communistes, qui ont souffert au premier titre de la dictature de Pinochet, et qui dans le film refusent de s'identifier à cette campagne de com' oublieuse du passé. A la fin du film, une image d'archive montre le nouveau président du Chili aux cotés de Pinochet pour la passation de pouvoir, signe pour Larrain que le Chili n'a pas complétement exorcisé ses démons.
    Mon seul regret sur ce film porte sur l'emploi d'une caméra d'époque (avec une image très années 80) qui, si il a le mérite d’être original, occasionne aussi par moment quelques contrechamps bien aveuglants et dispensables.
    Mais clairement, No est un film intelligent sur le rapport d'un pays a son passé et sur l'importance du travail mémoriel, plus intéressant que "Les enfants des mille jours" par exemple.
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