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Jean-Luc D
6 abonnés
12 critiques
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5,0
Publiée le 8 avril 2013
Très bon film, très bon scénario, très bons acteurs. Film très intéressant sur le plan historique et sur le plan moral : comment renverser un dictateur par une action pacifique sans répandre le sang et sans répondre à la terreur par la terreur. Cela est réjouissant de voir la production de si bons films. Film rare à voir et à revoir sans modération.
Un peu long et mal foutu ( les images style d'époque) mais passionnant Presqu' un" Z " en plus léger et festif ^Pour une fois que le marketing est retourné contre ce qui le soutient habituellement Instructif et ouvrant nos évidences..
Ce qui est dommage avec "No", c'est que le film tends à ne compter uniquement que sur son sujet, quasiment inattaquable (un peuple qui, par le biais d'un vote, renverse une dictature). Le radical parti pris visuel, à savoir filmer avec des caméras d'époque et en format 4/3 afin de mieux mêler images d'archives et film, fait plutôt office de spoiler: suite sur Plog Magazine, les Critiques des Ours (lien ci-dessous)
L'histoire est fascinante, évidemment, mais c'est tellement mal filmé, que cela devient difficile à regarder. Ce n'est même pas la qualité d'un film vidéo amateur. Pourquoi Larraìn n'a pas confié la caméra à un pro?? Le scénario raccourcit en plus la chute de pinochet à la production d'un clip publicitaire par une bande de copains. C'est un peu court quand même, en plus les personnages du film ne sont pas très crédibles. Dommage, dommage pour cette histoire qui aurait mérité une meilleure réalisation.
Oui No est un film fait d'une main de maître ! Pablo Larrain signe une reconstitution parfaite : on arrive a peine à différencier les images d'archives des images tournéees, et le montage sobre et vif ne laisse pas le temps à l'ennuie. Le film est simplement fait, pas de fioritures, on ne cherche pas l'émotion à tout prix.. Et pourtant il est difficile de ne pas tomber dans le pathos et l'exagération lorsqu'on traite d'une histoire vrai fascinante, Ben Afleck en est le témoin...
NO: No WE CAN! Inspiré d'un fait réel, le film raconte la campagne de pub du référundum qui mit fin à la dictature de Pinochet. Se croyant à l'abri, Chili endormi, Pinochet et sa clique croyait l'emporter. Ils ont laissé un espace de liberté, malgré eux? 15 minutes par jour pendant deux mois? C'est la sortie d'Egypte!!! Point de vue du jeune pubar qui va mettre en place toute la com' de la campagne contre les "apparatchicks, contre son boss passé à l'ennemi (dont il a toujours fait partie). C'est un film passionnant. Voir le langage s'inventer sous nos yeux et voir son impact, changer la face du relief, de son monde... Pour une fois un film politique qui finit bien, où la figure du jeune politique idéaliste qui découvre les miasmes du réel, ici rien de tout ça on est dans l'énergie de la liberté, de celle qui s'invente avec une légerté incandescente, avec un souffle certain, jadis étouffé. La com' mise au service d'une belle idée (c'est rare, raricisme). A l'heure où des ministres crachent sur les entitées sacrées de la république, président et assemblée bafouées! et où des types se réclamant communicants politiques, story teller de mes deux, pour des DSK ou pire Cahuzac, leur intiment de poursuivre le mensonge, que de là où ils sont, ils peuvent tout se permettre, même le pire... Que Les Fouks aillent se faire foutre! Et que leur clients partent en beauté:suicide collectif!
Voilà un film qui redonne goût à la politique. A voir
Cette touchante revendication du plaisir de dire non est une audacieuse reconstitution aussi riche dans son Histoire que dans sa contemporanéité. Un grand chef-d'oeuvre, de bout en bout curieux et attachant.
enfin un film d'histoire sur un sujet encore peu évoqué et aussi une étude marqueting et publicitaire liée à des fins politiques, tout à fait intéressant!
C'est très simple, pendant la séance je n'ai pas vu le temps passer, ni les gens autour de moi d'ailleurs ! Le réalisateur distille habilement tension et humour dans son film qui nous raconte le happy-end de cette triste période chilienne. Un grand oui à No !
4ème long métrage de Pablo Larrain et, on peut le dire,ce dernier est le troisième d'une trilogie sur le thème de la dictature Pinochet après "Tony Manero" (2008) et "Santiago73, post-mortem" (2010) ; Donc après la violence de la dictature, les origines de la dictature voilà la fin... Le film raconte le referendum inédit qui vit la défaite démocratique du dictateur au Chili en 1988. Pablo Larrain pousse la fidélité jusqu'à tourner avec des caméras des années 1980 pour retrouver un grain spécial d'une pellicule qui nous plonge dans un docu-fiction intéressant à défaut d'être passionnant. Finalement le sujet est hyper intéressant mais ne traite jamais le fond du problème. On suit juste un homme et son idée de montrer le bonheur du peuple et son espoir plutôt que de frapper fort avec des images chocs. Mais les vraies tenants et abutissants restent trop en retraits et ce, jusqu'à la fin du film où le résultat est annoncé comme une chose peu enthousiaste et sans conséquences inouïes. Un bon film, dont la portée n'est malheureusement pas assez approfondie et qui troune souvent en rond.
Nommé en meilleur film étranger aux récents Oscar, No est le nouveau film du réalisateur chilien des très remarqués Tony Manero et Santiago 73, post mortem (pas vu), Pablo Lorrain. Cette trilogie sur la période Pinochet prend donc fin ici avec la chute du dictateur due à une campagne de pub innovante et bien orchestrée. Fait unique dans l'histoire de l'humanité. Il faut quelques minutes pour entrer dans le film. La forme est quelque peu désarçonnante. Format carré, caméras d'époque qui donnent un grain très particulier, très vintage. Du coup, esthétiquement, ce n'est vraiment pas très beau...
Pour ce 3ème volet d'une trilogie consacrée à la période de 16 ans pendant laquelle la dictature militaire conduite par le général Augusto Pinochet gouverna le Chili, le réalisateur chilien Pablo Larrain s'intéresse aux campagnes « publicitaires » des partisans du Non et des partisans du Oui qui précédèrent la référendum plébiscitaire du 5 octobre 1988. Ce vote, annoncé dans la constitution de 1980, devait décider si, oui ou non, le candidat présenté par la junte militaire pour succéder à Pinochet était accepté par la population chilienne. Ce candidat, c'était Pinochet lui-même. En face, les partis politiques (à l'exception du Parti Communiste) avaient retrouvé en 1987 le droit de réunion et 17 d'entre eux sont arrivés à s'entendre en faveur du « No ». La campagne électorale a commencé le 5 septembre 1988 et chaque camp a eu droit chaque jour à 15 minutes de spots télévisés. Larrain a eu 2 idées fortes qui font de son film une œuvre politique distillant 2 niveaux de lecture : il a créé de toute pièce un personnage emblématique, René Saavedra, jeune publicitaire de talent, qui fait probablement la synthèse de personnages bien réels ; il a tourné son film avec du matériel d'époque qui éloigne le film des standards HD qu'on recherche le plus souvent actuellement mais qui donne un ton de vérité aux images et qui permet de glisser sans hiatus des images d'archive, politiques ou publicitaires. La façon dont le spectateur est plongé dans cette bataille de clips et de slogans est donc très crédible, René Saavedra ayant amené le camp du « No » à utiliser pour gagner les moyens de l'époque pour vendre des savonnettes ou des boissons. Cela amène au 2ème niveau de lecture : pour gagner, le camp du « No » a utilisé les outils idéologiques de ses adversaires, les ultra-libéraux des Chicago Boys et a ancré, sans doute pour toujours, le Chili dans l'économie de marché.
Un choix esthétique façon VHS des années 80 couplé avec des images d'époque immerge le spectateur de façon assez spectaculaire comme si nous vivions les événements de l'intérieur. Cette période historique pour le Chili est passionnante, cette guerre médiatique propagandiste tant du côté des "Si" que des "No" est aussi très intéressante. Pourquoi pas 5 étoiles alors? Et bien parce qu'il fait tout de même un minimum de volonté et d'intérêt pour le sujet pour supporter la lenteur et la mollesse de la réalisation.