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RedArrow
1 678 abonnés
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2,0
Publiée le 13 novembre 2014
Un objet filmique très bancal ce "The Longest Week". On pourrait le définir comme une sorte d'enfant illégitime entre un sous-Wes Anderson (pour sa forme : son découpage, son générique d'ouverture, la voix-off du narrateur ou ses décors et costumes rétros) et un sous-Woody Allen (une écriture qui se voudrait subtile avec bons mots et citations littéraires à la clé prononcés par des personnages décalés). Mais ça ne prend quasiment jamais, la personnalité égocentrique et faussement superficielle du personnage principal semble déteindre sur quasiment tout le film empêchant aussi bien de croire à son histoire d'amour (avec Olivia Wilde, absente) qu'à sa quête de rédemption. Alors tout n'est pas à jeter cependant, Jason Batman et Billy Crudup se démènent tant bien que mal pour faite exister leurs personnages, certains dialogues font parfois mouche et, au final, le film est plutôt plaisant à suivre. Mais "The Longest Week" n'arrive jamais à se défaire de son côté artificiel laissant au spectateur le sentiment qu'il a déjà vu plusieurs fois cette histoire racontée de bien meilleure manière et une interrogation en tête : quelle est la raison d'être d'un tel film ?
Rendons d'abord hommage à la photo, aux décors et aux costumes, étonnamment réussis par rapport au niveau 0 (-1000 ?) de tout le reste. Car, en terme de ressenti, regarder "The Longest Week" c'est un peu comme manger le vomi de Woody Allen. Pendant 1h20. Et tu finis bien l'assiette s'il te plait, regarde, il en reste un peu sur le bord.
J'ai rarement vu un film aux dialogues aussi poussifs et pas naturels au point qu'on en est mal à l'aise pour les comédiens. Comédiens qui se noient d'ailleurs littéralement dans la fange qu'est ce film, mais leur jeu d'acteur est tellement exécrable qu'on les soupçonnerait presque d'aimer ça. Saupoudrez le tout d'une la voix off démonstrative insupportable comme si elle s'adressait à des enfants oligophrènes, et vous obtenez cet amas fécalo-filmique que même les vers n'oseraient pourrir.
La vacuité des situations le dispute à la vanité du réalisateur........... Un faux-vrai Woody Allen tout aussi prétentieux et creux que les vrais......... Les producteurs indiens se sont fait arnaqués par hollywood pour un film soporifique où un français ne peut que parler et admirer napoléon, forcément et personne ne leur a dit non plus que l’Amérique wasp n'existe plus........ the longest hours......
Je pensais voir le pourri gâté galérer pendant toute la semaine à trouver des p'tits boulots et se rendre compte de la façon dont vivait les gens normaux, mais non, rien de tout ça malgré la lecture du synopsis. Du coup, j'ai plutôt été déçu par ce film, qui n'est pas mauvais en soit mais qui reste dans des choses qu'on a déjà vu des centaines de fois.
Je ne vais pas dire que c'est un film excluant mais le réalisateur ne fait rien pour qu'on s'attache aux personnages déjà dès le début on nous dresse le portrait de cet homme qui n'a jamais travaillé et il n'a pas l'air de s'en soucier après peut être qu'il a raison je sais pas mais bon lorsqu'il perd tout qu'il a ça ne m'a fait ni chaud ni froid le réalisateur aurait pu s'amuser de cette dégringolade sociale vu qu’apparemment c'est une comédie mais non ce n'est pas le cas. Le reste du film n'est pas terrible non plus avec cette histoire d'amour bateau sans grand intérêt c'est du déjà vu tout ça avec cette ambiance bourgeoise que ça soit dans le choix musical ou cette voix-off qui n'apporte rien non franchement à part le casting il n'y a rien d'intéressant dans ce film.
Apparemment pas sortie en salles dans quelque pays que ce soit, cette comédie mi-dramatique, mi-romantique, est un long-métrage un peu étrange dont l’histoire est peu prenante, même si par moments elle ne manque pas de charme et de drôlerie. On suit un quasi-quadragénaire qui n’a jamais travaillé de sa vie et vit sur les subsides fournis par ses parents. Ces derniers étant en instance de divorce, aucun ne veut plus subvenir aux besoins de ce Tanguy. Conrad Valmont passe donc du statut de riche oisif vivant dans un hôtel à SDF sans le sous et sans envie de travailler. Le film louche beaucoup vers Woody Allen avec ce New-yorkais en psychanalyse, grand séducteur et pas très en phase avec la vie. Mais le long-métrage patine un peu dans son intrigue romantique et au début comique où le personnage de Conrad nous est présenté, succède une longue séquence romantique qui bien qu’agréable n’est pas non plus super-passionnante. En fait, le film, découpé en sept jours, ne parvient jamais à faire décoller son intrigue qui reste scotchée dans ce paradigme de riche oisif un brin cynique tentant de trouver le grand amour, alors qu’il idéalise la femme parfaite. Jason Bateman est très crédible dans ce rôle, mais il ne peut rien au côté un peu creux de ce dans quoi il joue. Un film pas forcément désagréable, mais qui n’offre pas vraiment une histoire très intéressante qui parfois déride, mais sans plus. Pas vraiment indispensable.
4 713 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 12 septembre 2020
Une semaine ordinaire est une leçon montrant qu'il est possible d'avoir des idées, une bonne distribution, un bon scénario puis de tout mettre à l'écran et de tout rater terriblement. Le film s'accompagne d'une bonne dose de frustration alors que nous plongeons dans le monde incroyablement narcissique dans lequel vivent nos trois principaux protagonistes. Il emprunte aux films sur New York de Woody Allen. Mais il est trop amoureux du monde qu'il veut nous montrer et nous nous désintéressons des personnages et nous nous endormons simplement. Ce film est un gâchis il a l'air génial et le jeu des acteurs est très bon. Mais la narration constante est ennuyeuse mais plus que cela c'est un vaste sentiment d'aliénation entre l'écran et le spectateur. Car c'est un abîme infranchissable causé par un sentiment palpable d'ennui...
Un film sympathique avec un personnage principal attachant malgré tous ses défauts. Un scénario agréable et de supers acteurs, un film à regarder par temps pluvieux, un dimanche après-midi.
Je ne m'attendais vraiment pas à ça au vu de l'affiche et du casting. C'est pompeux, ça se prend pour Woody Allen sans en avoir le quart du talent. Tout, de la musique à la voix-off en passant par les personnages, rappelle les films du maître new-yorkais. Mais déjà dans ce cas, pourquoi Jason Bateman et Olivia Wilde ? Ce premier interprétant Conrad Valmont (faites au moins un effort), un intellectuel de la haute société abandonné par ses parents dans un grand manoir avec toutes les filles qu'il veut et qui se prend pour un romancier, et la seconde une fan de musique classique "qui ne devait pas avoir plus de 19 ans" (j'ai pouffé de rire) parce qu'elle lit du Jane Austen… Les dialogues s'éternisent tellement et sont tellement bateaux qu'on a envie de rentrer dans le film et crier "COUPEZ". Franchement, le premier quart d'heure donne le ton de ce qui vous attend, une semaine extraordinairement autosexuelle.
J'aime bien Jason Bateman, c'est lui qui a permis à ma note de rester positive. L'histoire manque totalement de charme. On le regarde une fois mais cela nous suffit.
Comédie romantique sans prétention qui se veut faire dans le réalisme mais qui nous fait croire qu'Olivia Wilde (sublime cela dit) dort avec trois kilos de maquillage sur chaque œil. Film aussitôt vu, aussitôt oublié.
Malgré un grain certain et un côté Woody Allen appréciable, je n'ai pas été convaincu par ce film. Jason Bateman dans un registre différents qui lui sied bien.
Je suis très cinéma et je l'ai trouvée vraiment agréable. Un mensonge qui tient simplement la route. C'est vrai qu'on aimerai le voir vivre dans une ruelle sordide, travailler dans un snack café, faire la plonge, bien rire de ses déboire. Mais il faut arrêter c'est tous simplement la réalité, les personnes d'une certaine classe social ONT des amis d'enfance dans le monde entier, donc je suis désolé ce film est réaliste, agréable et drôle. L’enchaînement de discutions platonique mais avec un humour plein de sous entendu ( dévoiler juste après par la voix off) est tou simplement drole parce qu'on sait ce qui va se passer et que ça va être hilarant (pas avec elle!!!). On se voit passer du célibataire heureux au célibataire pervers pour au final partir en recherche de la femme de ça vie. Ce mélange d' humour psychanalytique qui au final nous fait bien rire parce qu'on s'y remet nous même, nous fait aimer la ligne de ce film et nous apprend à nouer des liens sur chaque personnage, et à apprendre un peu plus d'eux. Le personnage principal nous rappel notre petite vingtaine ou on ne sait absolument pas quoi faire de notre vie. Et biens sur, on écrit tous un livre.