Les Voies du destin
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crachou94
crachou94

25 abonnés 427 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 17 juin 2014
Un beau film sur un sujet terrible, le pardon après les horreurs de la guerre, mais que c'est long, sans rythme et sans relief.
Kilian Dayer
Kilian Dayer

119 abonnés 838 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 17 octobre 2014
Tout le monde connaît le pont sur la rivière Kwai, monument ferroviaire bâti par des prisonniers de guerre alliés et asiatique durant la seconde guerre mondiale, notamment grâce au film éponyme, film de guerre culte de son époque. Ici, nous retrouvons la Thaïlande et la Birmanie mais par le biais d’une approche radicalement différente. Le traumatisme de guerre est au centre du récit, inspiré des écrits d’Eric Lomax, officier britannique ayant été retenu prisonnier en 1942 par les japonais et torturé par le police militaire de l’armée impériale. Les voies du destin revient, signée Jonathan Treplitsky, revient donc sur un trauma, celui d’Eric, à qui l’on offre la possibilité de se confronter à son bourreau de jadis, bien des années plus tard. La victime et le tortionnaire réunis pour, dans l’entremise d’une guérison morale, tirer un trait sur un passé douloureux. Mais l’habilité du scénario pose une véritable question éthique. Qui des deux protagonistes souffre t-il le plus de son passé? La victime ou le bourreau?

Voilà donc une production britannique académique qui permet d’explorer les séquelles mentales d’une grande guerre ayant fait son lot de victimes, mortes ou vivantes. Le rôle de l’épouse, ici Nicole Kidman, dans la démarche de son mari, traumatisé et invivable, est crucial. L’actrice, qui n’en n’est pas à sa première apparition sous les traits d’une femme forte mais blessée, sert de moteur aux interventions d’un excellent Colin Firth, très convaincant malgré l’irritation que pourrait provoquer son tempérament très nombriliste. Le personnage est lunatique, consciencieux et, par-dessus tout, sacrément énigmatique. Passionné qu’il est des voies ferrées et des trains qui s’y déplacent, le bonhomme souffre d’un passé qu’il ne peut pourtant détacher de sa passion de toujours. Notons par ailleurs, le film se déroulant sur deux époques différentes, la guerre et l’après guerre, une bonne vingtaine d’années plus tard, que la corrélation entre Colin Firth et son double jeune, Jeremy Irvine, est excellente.

Malgré ses multiples qualités, auxquelles l’on pourra aisément ajouter la mise en scène léchée de Jonathan Treplitsky, le film peine à convaincre faute d’un manque de rythme évident. Si l’alternance entre présent et passé est judicieuse, l’enchaînement des séquences ne l’est pas toujours, notamment lors des apparitions du vétéran Stellan Skarsgard, personnage ronflant à la tête grosse comme une pastèque, archétype du sérieux militaire à la retraite, revanchard ayant la certitude de vendre du bon sens en poussant une victime à se venger. Mais Eric est bien plus subtil que ça. Le final nous le démontrera.

En somme, un film honnête, parfois lancinant, qui marque une petite page d’histoire inconnue du grand public. On apprend, aux détours de quelques échanges, quelques faits marquants de la conquête nippone des terres asiatiques, notamment sur leurs velléités de développer les axes ferroviaires entre l’Indochine et les Indes. Par ailleurs, bon nombre de séquences illustrant les conditions de vies des prisonniers de guerre sont très imaginatives, voire ingénieuses. Bon film, globalement, qui ne restera pourtant pas dans les annales. Mais c’est déjà ça de pris. 12/20
LeMagduCiné
LeMagduCiné

68 abonnés 626 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 2 avril 2016
Une incroyable histoire vraie traitée de manière académique

La Seconde Guerre Mondiale recèle encore bien des parts d’ombres. Un constat somme toute surprenant à l’heure où nous fêtons le 70ème anniversaire du D-Day, tant Hollywood a réussi à bâtir sa renommée sur ce genre de films avec une frénésie telle que l’on pensait la moindre parcelle de ce conflit éludé. Pourtant il arrive que parfois, des histoires resurgissent du passé ou jouissent d’une publicité inespérée, permettant alors de voir ces faits divers de nouveau sur les feux de la rampe.

Et l’année 2014 propose ainsi à travers 2 longs-métrages radicalement différents dans leurs constructions, de nouveaux faits sur ce conflit que l’on pensait depuis longtemps, qu’il n’avait plus rien à nous apprendre !

D’abord, la course aux œuvres d’arts à laquelle s’est adonnée la brigade des Monuments Men, brigade formée de chercheurs, de savants et d’artistes pour protéger le patrimoine culturel européen de la sauvagerie et de la soif démesurée de culture d’Hitler ; film ayant relativement déçu de par le traitement donné par le réalisateur George Clooney, qui a opté pour un buddy movie et a remplacé le suspense par un humour lourdingue made in USA.
CH1218
CH1218

222 abonnés 2 944 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 2 mars 2015
Commençant comme une banale romance, « Les Voies du Destin » raconte la vie d’Eric Lomax, ancien officier de l’armée britannique durant la seconde Guerre Mondiale, traumatisé par son passé de prisonnier dévoué à la construction d’une ligne ferroviaire, dans un camp japonais. Abordant les thèmes peu exploités au cinéma de la compassion et du pardon, ce film est une belle découverte. Certes, la mise en scène n’est pas très avenante, surtout lors des séquences "actuelles" mais elle transmet néanmoins de belles émotions grâce aux qualités d’interprétation de Colin Firth, Nicole Kidman, Jeremy Irving et d’Hiroyuki Sanada. Un drame poignant et humain.
Critik D
Critik D

158 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 septembre 2014
Un très beau film ! Je dirais même magnifique, qui explique non seulement la guerre, ses prisonniers et ses dérives mais également l'après guerre et comment chaque membre de l'armée envoyé au front vit au quotidien après de tels événements. D'ailleurs on nous démontre plusieurs étapes, on a l'impression de découvrir, comme Patricia, et de se prendre une claque lorsque Lomax commence à partir en vrille et à se replier sur lui même. Parce que s'il y a une chose que l'on sait, c'est que les soldats n'exprime jamais leur expérience mais surtout leur vie au sein d'une guerre. Des images qu'ils aimeraient effacés à jamais mais dont ils sont incapables.Et ce film représente tout cet aspect à merveille. Colin Firth et Nicole Kidman forment un très beau duo autant par leur image que par leur prestation.Et les "retrouvailles" entre Lomax et Nagase sont poignantes, lourde de sens et de regards. Cela ne dure que très peu, comparé au film mais c'est un des moments où il faut être le plus attentif possible ! C'est là que tout se joue et que l'on comprend aussi bien le passé que le présent. D'ailleurs les flashbacks, sans être les mieux introduits, sont intéressants et utile à l'histoire. On ne sait jamais trop quand ils vont apparaître, ni quand ils vont s'arrêter. La réalisation est superbe, nous offrant de belles séquences et quelques plans plus parlant que n'importe quel dialogue. L'histoire est captivante, il me semble pourtant avoir sentie une petite longueur mais qui comme vous le constatez ne marque pas les esprits. Un très beau film que je vous recommande (et vous savez que je suis fan des biopics et de cette période de l'histoire).
Raphaël O
Raphaël O

155 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 décembre 2014
Basé sur une histoire vraie, ce drame dispose d'un remarquable scénario mettant en scène les cicatrices de la guerre et la quête du pardon, une fidèle reconstitution des décors et costumes, de superbes paysages et est interprété par un excellent casting.
Bouleversant.
Flore A.
Flore A.

35 abonnés 518 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 3 juillet 2014
Ce drame historique qui bénéficie de superbes paysages et de la présence de Colin Firth, irréprochable, aurait pu être plus fort encore en évitant l'écueil du pathos un peu mièvre.
Myene
Myene

20 abonnés 373 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 21 septembre 2014
Certes un peu convenu et porteur de message humain qu'il est de bon ton de qualifier de "rabâché" , mais c"est un peu plus qu'un bon film familial car l’ambiguïté des protagonistes dont celle du héros spoiler: quasi obsessionnel
n'est pas ignorée...
virnoni
virnoni

104 abonnés 578 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 12 juin 2014
Histoire certes poignante et bien interprétée mais il manque un souffle certain de l'ensemble. Une approche moins larmoyante (effet réussi sur moi sans honte!) aurait été préférable au sujet également. Pour moi déjà erreur de casting, si le héros est censé avoir 23 ans pendant la guerre en 1942, il devrait donc avoir 61 ans en 1980 quand l'histoire est relatée... tout à fait l'âge de Colin Firth ?? Et surtout quand on voit les autres membres des "anciens" de la division, qui eux font vraiment vieillards! Bref...je pinaille! Parlons positif : l'histoire même et vraie donc (sinon j'aurai vraiment dit qu'elle était exagérée et romanesque tant elle est presque trop "belle" à la fin). C'est une formidable leçon de pardon et d'expiation, de destins pris dans une Histoire et un conflit qui les dépassent (jolie critique au passage de la guerre). Colin et Nicole sont tt simplement justes et si émouvants. Le jeune acteur qui interprète également Colin/Erick jeune est aussi sensationnel (scènes difficiles pour lui). Mais, une fois encore, trop de lenteurs, d'effets de caméra (regards sur la mer, plans larges inutiles), musiques abrutissantes et formatées qui semble dire "pleurer", "stressez" etc. Et une confrontation entre la victime et son soi-disant bourreau pas si forte qu'on nous la vend pendant le film (mais très bien interprétée). Autre gros pb pour moi : ai-je mal vu le film où on ne voit JAMAIS le soldat japonais justement torturer Erick ?? Oui il est là, il le questionne violemment mais les coups ne sont-ils pas portés que pas d'autres tortionnaires (alors que c'est LE sujet du film et que seul lui est vu comme son tortionnaire ?? Pas compris cette fixette sur un seul alors?). Je pense que le film ne (dé)montre pas assez. On attend bcp de la révélation (mais que c'est-il passé dans la salle au fond de la cour?) pour au final une torture certes très violente mais pas au niveau (à mes yeux) du traumatisme du héros. Ce qui en rajoute dans mon idée que le film est bien édulcoré par rapport à la réalité qu'a subit le vrai Erick. Et ceci fait perdre en crédibilité en en faisant un film plus manichéen que véridique et crédible. Je pense même qu'il aurait été judicieux de laisser le spectateur dans l'ignorance de ces tortures dans cette salle. Pas besoin d'en montrer plus que ce qui est montré au départ (les coups et l'interrogatoire, bien assez probants!). Reste un beau film d'amour (formidable épouse et scène finale entre eux dans la jungle : enfin il donne à son épouse en partageant ce bout de vie qui l'a transformé à jamais) qui montre effectivement qu'il amène à tout, surtout à (re)vivre et s'ouvrir au pardon.
Chris Art
Chris Art

79 abonnés 398 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 30 juin 2014
(...) De fait, l’histoire de ce lieutenant parait relativement intéressante, tant pour le conflit qu’elle cherche à éluder, à savoir la Seconde Guerre Mondiale, que pour sa propension à traiter les atrocités commises sur le continent asiatique, continent relativement oublié dans le traitement cinématographique de ce conflit, écrasé par la suprématie de l’Allemagne et de la France comme dans Les 12 Salopards ou encore Il Faut Sauver le Soldat nt, le réalisateur, inconscient de la pépite qu’il a entre les mains, enterre tous les espoirs de voir une œuvre forte, mettant en avant le pardon, la dignité humaine et le sacrifice, et en livrant une œuvre purement académique (...)
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 14 juin 2014
Quand il s’agît d’un film britannique , et qu’en plus Colin Firth est au casting de ce dernier , on est généralement tous aux aboies.
Et bien vraisemblablement , pas ici …
Le film est sorti en Janvier en Angleterre , et n’à pas spécialement connu un succès transcendent puisque très peu de personnes en ont parlé.
Voilà qu’il débarque cette semaine chez nous , et même si quelques-uns n’ont pas hésité à exprimer leur surprise , il en va de tout autre pour beaucoup , dont moi.
L’histoire est vraie et tirée du roman « The Railway Man » , traitant d’un ancien marine cherchant à se venger , bien des années plus tard , de l’homme qui l’à torturé durant ses années dans l’armée.
Une idée vraiment bonne pour un film , qui pouvait transmettre beaucoup d’émotions;
D’autant plus , que la femme du personnage joué par Colin Firth , est tout de même incarnée par la délicieuse Nicole Kidman (qui seront tous les deux d’ailleurs à l’affche de Paddington , en fin d’année).
Donc , me direz-vous : un duo d’acteurs d’exception , des paysages britanniques/japonais à couper le souffle , une belle musique , une bande-annonce qui donne plus qu’envie et une histoire taillée pour le cinéma … ça devrait marcher pourtant ?
Le gros problème vient de la réalisation : la structure du film est totalement ratée.
Le réalisateur Jonathan Teplitzky , utilise à foison des flashbacks sans aucune explications , donc le spectateur se perd très rapidement et ne voit pas du tout quelle tournure le réalisateur veut prendre.
Il y’en à beaucoup trop qu’on ne peut même pas prendre le temps de s’attarder un moment sur la psychologie des personnages actuels (Colin Firth donc).
Alors , les flashbacks en soi ne sont pas mauvais , la ressemblance de Jeremy Irvine (révélé dans Cheval de Guerre) avec Colin Firth est très crédible , celle de Tanroh Ishida avec Hiroyuji Sanada pour le bourreau , l’est beaucoup moins en revanche.
Ce qui est le plus dommage c’est de voir la toute fin du film , qui est vraiment excellente en tout point et très imprévisible pour le coup , gachée par le fait que nous ne puissions pas ressentir une seule once d’émotion ou d’empathie pour les personnages puisque les flashbacks foutent tout en l’air et sont mal placés.
Il est rare qu’un seul détail puisse nuire à un film , mais c’est malheureusement le cas ici et on n’en est que plus désolé tant les idées étaient bonnes au départ.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 24 juin 2014
Voilà, un très bon film qui vous narre la vie tragique d'un homme. Au travers de son histoire, on prend conscience de l'histoire sordide des camps de concentration japonais. Moins connus que ceux des nazis, ces derniers apportent aussi un lot continu d'atrocités. Cette reconstitution se veut au plus proche de la réalité. Colin Firth porte sur ses épaules le film qu'il interprète tout en finesse, sobriété, et respect du personnage qu'il incarne. Nicole Kidman quant à elle est décevante et fait de la figuration, dans un jeu larmoyant et répétitif. On regrettera sans doute une réalisation trop classique, et parfois un peu paresseuse dans le déroulement du récit. Mais là où le film marque des points c'est dans la confrontation des deux antagonistes.
Frédéric F.
Frédéric F.

5 abonnés 3 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 15 juin 2014
Un bon moment de cinéma. Il n'a cependant pas la dimension d'un grand film. Mais on vit à quelques occasions des moments très émouvants.
Sally Ecran et toile
Sally Ecran et toile

68 abonnés 304 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 15 septembre 2014
Eric Lomax… ce nom ne vous dit peut-être rien ? Héros du film « The railway man » (« Les voies du destin » en français), ce personnage, auteur d’une autobiographie intitulée « Les larmes du boureau » a réellement existé. C’est en effet l’histoire vraie de cet ingénieur et soldat britannique que nous conte Jonathan Teplitzky

La vie d’Eric Lomax n’est plus qu’un champ de ruines depuis son retour de Singapour où il a servi dans l’armée britannique durant la deuxième guerre mondiale. Le ciel gris qui pèse sur lui comme une chape de plomb, se colore d’espoir lorsqu’il rencontre, Patti (interprétée par Nicole Kidman). Fraîchement marié, ce n’est pas une lune de miel qui l’attend mais un voyage intérieur où les peurs et les souvenirs de ses souffrances passées prennent le dessus et l’empêche de vivre pleinement son nouveau bonheur. Inquiète de voir son mari incapable de survivre à son passé, Patti cherche à comprendre l’enfer qu’était le sien jadis, en rencontrant un autre vétéran de cette guerre. Le mur du silence s’ébrèche petit à petit et ouvre une porte à une vengeance que pourra prendre Lomax. En effet, son tortionnaire vit toujours et est revenu sur les lieux de ses sévices. Notre héros parviendra-t-il à le rencontrer ? Quelle tournure pourrait prendre cette confrontation ? Se libéra-t-il enfin du poids de son passé ? Et si la victime devenait à son tour bourreau ? Ce sont réponses que l’on vient chercher en se rendant dans nos salles obscures où vous attend un film poignant et une interprétation de haute voltige !

De prime abord, on pourrait penser que ce film nous sert un remake « du Pont de la Rivière Kwaï », sorti en 1957. Mais détrompez-vous car même si le contexte historique est brièvement mis en avant, ce n’est pas le sujet principal du film. Au contraire, ce sont les Hommes plus que les faits qui font l’objet du film de Jonathan Teplitzky.

Colin Firth incarne de façon époustouflante Eric Lomax, des années après sa libération mais toujours en proie à des crises d’angoisse, séquelles de son abominable incarcération dans le camp de Singapour. Il est difficile d’imaginer que Colin Firth n’a pas lui-même vécu ces atroces souffrances tellement ses larmes, ses peurs, son jeu sont convaincants et semblent être le reflet d’un passé douloureux qu’il n’a pourtant pas connu.

Et que dire de son jeune pendant, Jeremy Irvine (vu dans « Cheval de Guerre » de Spielberg) qui est tout aussi crédible dans le rôle de Lomax jeune et avec lequel nous tremblons lors des séquences rétrospectives ?

Nicole Kidman, seul personnage féminin du casting, joue une épouse désemparée, prête à tout pour que son époux trouve enfin une relative sérénité. L’actrice (de 47 ans) continue à nous faire vibrer et garde un talent de simplicité et de conviction que d’autres peuvent lui envier.

Le Suédois Stellan Skarsgard est lui aussi de la partie et interprète un ami de Lomax, autre participant de cette guerre et le témoin privilégié de ce qu’a vécu le héros du film. Au contraire de son camarade, il reste enfermé dans sa solitude et n’a pour liens sociaux que les réunions de vétéran et les confidences faites à Patti. Comme souvent, son jeu d’acteur persuasif dessert à merveille le film et fera de lui, un des éléments déclencheurs de la seconde partie du film.

Autre perle du casting, l’acteur peu connu Hiroyuki Sanada (aperçu dans « Wolverine- le combat de l’immortel » ou encore dans « 47 ronin »), qui tient le délicat rôle de tortionnaire « à la retraite ». Retrouvé par Lomax dans le lieu même où se sont déroulés les évènements atroces de sa captivité, il devra répondre de ses actes et faire face à une confrontation musclée.

Vous l’aurez compris, le casting complet, sa crédibilité, la magnifique interprétation des personnages font de ce film un petit bijou que l’on dépose dans un écrin d’émotions que l’on est venu chercher en poussant la porte du ciné. « The Railway man » est un film qui ne pourra que vous troubler et vous faire réfléchir à votre capacité de pardonner ce qui peut paraître impardonnable.
cinoque
cinoque

11 abonnés 56 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 24 juin 2014
Déraillage total pour ce "Railman" mal écrit, mal joué par des acteurs qu'on a vu plus justes ailleurs. Pesant pensum sur le pardon, récit ennuyeux et prévisible, filmage télévisuel ( gros plans champ/contrechamp), bref rien à espérer de ce tortillard, mis à part la jolie rencontre ferroviaire du début où Miss Kidman nous montre qu'elle sait encore jouer la comédie.
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