Un grand film composé de petits détails qui le rendent amusant, touchant, intelligent. Le personnage principal, campé à la perfection par un Ricardo Garin au top de sa forme, est un quincaillier grincheux qui possède un certain nombre de tics : ils compte le nombre de vis dans les boîtes pour vérifier qu'il correspond à celui inscris, il attend que son réveil marque 23h pour éteindre la lumière et dormir, et surtout il collectionne les histoires insolites dans les journaux. Tous ces détails, ainsi que ses différentes habitudes de vie et la manière qu'il a d'interagir avec ses clients ou ses amis nous dressent un portrait impressionniste, par petites touches, de cet homme complexe, blessé, seul. El Chino n'est pas une simple comédie, ce film parle d'amour, de la vie, du hasard, de l'absurde, de la guerre, des convictions, de l'amitié, des a priori, etc. C'est un film très riche, que l'on découvre progressivement, comme chacun des personnages. Après Dans ses yeux, Carancho et maintenant El Chino, je ne comprends pas que Ricardo Darin ne soit pas inondé par les propositions de films de toutes nationalités... Bientôt, peut-être ! En attendant, découvrez-le dans ce beau film.
Source : Plog Magazine, les critiques des ours
http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/02/el-chino.html