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Un visiteur
4,0
Publiée le 24 mars 2013
Un bon film français... Tourné avec la pâte des grands du cinéma ... Pas vraiment d action tout en subtilité et en intrigue un peu tiré sur la longueur a coté des films Hollywoodiens toujours plus rapide...
Un Dujardin très attendu depuis son oscar dans un rôle quant à lui inattendu d'agent du FSB ! Le monde du renseignement est décortiqué d'une manière peu commune loin des frasques à la "Flemming" ou de la complexité de "Le Carré", mais de manière très humaine jusqu'à la perte de contrôle des sentiments de l'agent double. Cécile de France et Tim Roth sont également dans le coup, le scénario est quant à lui agréablement surprenant.
Un très très bon film d'espionnage, avec des acteurs splendides ! Ce n'est pas un film d'action il demande un peu de réflexion ! A voir je le recommande !
Rien de bon dans ce pseudo film d’espionnage… pourquoi « pseudo film d’espionnage » ? Tout simplement parce que ce film n’est autre qu’une romance contrariée, une simple romance comme on en voit tant d’autres dans le cinéma. Les scènes de sexes sont omniprésentes et n’apporte rien, Tim roth est sous exploité et l’intrigue pour le moins plate. Un film à éviter donc.
Film très complexe. Jean Dujardin est génial et aide Cécile de France a revenir sur le devant de la scène. Un peu trop de scène coquines a mon goût et le film est a moitié en Russe et en Français (dont 1partie de l'anglais a été doublé) c'est un peu perturbant, mais globalement le scénario est solide et notre attention captivée jusqu'au bout.
Eric Rochant nous livre un film rythmé et prenant qui constitue une heureuse surprise, tant nous sommes habitués à ne pas faire confiance au cinéma français pour produire des thrillers ambitieux et... réussis. Möbius ne prétend pas être un chef-d'oeuvre absolu, mais un film efficace et séducteur. Bien sûr, les esprits chagrins peuvent critiquer le caractère confus de l'intrigue où un Dujardin espion russe au français parfait (il faut un peu de temps pour y croire, avouons-le!) navigue entre CIA, FSB, mafia russe, tycoon russe et voltigeuse de la finance internationale spécialistes du blanchiment, incarnée par une superbe Cécile de France... Il ne faut pas aller chercher trop loin dans l'actualité (regardons Chypre...) pour trouver des situations analogues qui hélas ne sont pas de la pure fiction. Balayées les critiques sur la complexité de l'intrigue et ses quelques invraisemblances, il reste une histoire d'amour intense qui elle s'affranchit de toutes les règles de prudence liées, semble-t-il, à la condition d'espion. Une femme, belle et intelligente, et un homme aux bras protecteurs s'aiment de façon brûlante et ceci suffit à détraquer les plus belles machinations... Belle histoire en vérité qui ramène la passion (quels beaux faux orgasmes d'anthologie à faire pester Alexandra Lamy...) au coeur du cinéma. Ce type de film d'action est devenu au fil du temps une machinerie sur papier glacé qui élimine l'imperfection et le facteur humain. Ici Rochant prend le contre-pied de cette tendance en livrant un film imparfait et séduisant construit autour de deux acteurs qui transgressent les stéréotypes. Remercions toute l'équipe de ce film pour leur courage et encourageons-les dans cette voie inhabituelle mais féconde.
bon bon bon....mi figue mi raisin......ni bon ni mauvais......aurait pu être mieux, aurait pu être pire..que dire?....on s'ennuie quand même pas mal...intrigue abracadabrantesque....Dujardin peu crédible en russe......De France est mimi et simule (?) d'intenses orgasmes réalistes ...à part cela, quid???? un soufflé qui retombe vite...
j’espérai mieux. Un scénario très compliqué, un film d’espionnage avec en toile de fond le milieu de la finance, la CIA, les russes et autant de langues différentes, ou tout ce petit monde essai de contrôler tout le monde. Mais au final, tout ce scénario tarabiscoté pour une amourette entre deux espions de bord différent ...un peu décevant quand même.
Decevant, je crois que c'est le mot qui, pour moi, caractériserait mieux le film. Il est vrai que sachant Jean Dujardin en rôle principal, on s'attend à un nouveau chef-d'oeuvre. J'ai adoré The Artist, par exemple. Mais là, on s'ennuie ferme. On s'attend à un James Bond made in France, avec une superbe histoire d'amour et des scènes d'action époustouflantes, une personnage totalement épique qui survit à tout. Résultat : spoiler: Une seule scène d'action et un seul mort, le garde (qui est d'ailleurs le meilleur personnage du film pour moi) Il faut aussi dire que la scène d'amour guimauve prend vraiment trop le dessus. Pour finir ma critique, je cherche un point positif, mais mis à part la présence de Dujardin, je ne trouve pas.
Sacré nanar, très décevant, mais heureusement pas (trop) ennuyeux. Histoire tordue (c’est normal) mais invraisemblable, raison d’état contre sentiments nunuches, acteurs ridicules (Tim Roth, Aleksey Gorbunov, même Dujardin), accroches putassières (Monaco, la haute finance, les orgasmes sans sexe, les gros plans sur le poil…), rien ne nous est épargné. En vrac, le mafieu russe aussi impressionnant que le Patibulaire de Mickey, le directeur-adjoint d’un “direktorat” du FSB (Dujardin) en déprime amoureuse, un assassinat dans Monaco aussi facile qu’à Ciudad Juarez, et j’en oublie ! Seuls atouts de Rochant, qui nous avait habitués à moins débile, son héroïne, Cécile de France, dont le jeu et le charme sauvent le rôle farfelu qu’on lui a donné, et un certain rythme dans l’action. Bref, encore un film pour faire du fric sur le dos du vrai cinéma. Ce n’est pas avec ce genre de bouillie qu’on va redresser le cinéma français !
Pas grand-chose à dire sur ce film. L'intrigue est pendant une bonne partie tenace, pas très prenante mais solide dans sa construction. Puis tout dérape, après la "révélation" avec le ruban de Möbius ça devient n'importe quoi. On nous vante une "passion" entre Dujardin et Cécile de France... Ce n'est pas en posant la caméra sur les deux personnages une minute trente et les regarder soupirer et se toucher qu'on va trouver cette "passion" hein... Film moyen en somme.
Un film d'espionnage français avec pour star le comique Dujardin et la trop populaire Cécile de France, c'est peu prometteur, surtout en ces années ? Et bien les plus grandes surprises peuvent arriver, surtout quand on a un réalisateur de qualité (Eric Rochant en l'occurrence) maitrisant son sujet et paré d'ambitions généreuses, telles restituer un scénario à la Hitchcock tout en créant un labyrinthe à la Inception. Peut être manque t'il d'ampleur pour égaler l'un des deux. Ou de compréhension de la part des spectateurs, qui l'ont plutôt tièdement accueilli. L'amour peut-il survivre à l'espionnage ? Et l'espionnage survivre à l'amour ? Jouant sur ces questions, Möbius aura avant tout fait parler de lui parce qu'il offre à Dujardin son premier rôle totalement sérieux, d'introverti et de mystérieux rarement éclairé d'un sourire. Notre français préféré déclare s'être inspiré de Ryan Gosling, et il va sans dire que ce rôle est une innovation réussie pour l'acteur. Mais en vérité, ce n'est qu'un détail presque insignifiant dans ce film à l'accueil publique et critique mitigé. J'ai pour ma part passé un moment simplement excellant, plein de grâce et de surprises. Le niveau était aisément supérieur à ce que mes pensées optimistes prévoyaient. Le scénario est d'une richesse et d'une réussite juste assez honorables, on conserve assez de retenue et de crédibilité pour faire un bon thriller français et d'ambition pour un bon thriller américain, le suspense est constant et parfois haletant, les idées pertinentes, le rythme au diapason, la réalisation sans faille et l'histoire d'amour de plus en plus émouvante. Möbius parvient à être à la fois un grand film d'espionnage et un bon film d'amour. Certes il ne révolutionne en rien, sa forme et son fond sont plutôt classique -tout en parvenant cependant à conserver juste assez d'originalité. Mais il est d'une grande finesse, et peut être efficace pour les spectateurs dont j'ai la chance de faire partie, malgré mon extrême exigence. C'est aussi l'occasion de découvrir les qualités du film d'espionnage à la française. Excellent moment en salle donc, un séance quasi-parfaite, je n'arrive pas à comprendre pourquoi. Je pourrais aussi ne pas comprendre pourquoi les "cinéphiles" rabaissent tant Möbius : peut-être parce qu'il a un air trop populiste et un peu téléfilmesque. Mais ça, c'est l'avis de ceux qui manquent de recule.
Inutile de le nier, l'ennui est forcément aux rendez vous quand espionnage et romance à fleur de peau fusionnent ensemble, et on peut pardonner ce défaut si récurrent dans les deux genres car beaucoup de films de cet acabit savent se montrer captivant si on se prend la peine de s'intéresser au scénario. Malheureusement, on y retrouve un conflit américain versus russe rererevu depuis des années et que même James Bond a su bien mieux offrir, avec en plus une trame principale inintéressante, même les scènes de fesses sont soporifiques en plus d'être étranges, un comble pour un univers voulant montrer une réalité proche aux notre. Un navet insupportable, autant revenir vers La Taupe ou encore Bons baiser de Russie pour unscénario d'espionnage bien plus passionnant, et Les Emotifs Anonyme pour une comédie romantique bien une romance bien plus attachante.