Un film qui annonce clairement la couleur: Populaire, romantique, les français sont les meilleurs, etc. Vous savez quoi? ça fonctionne du tonnerre de Zeus! on accroche et on ne lâche plus jusqu'à la fin. Un plus que très bon moment seul ou encore mieux à deux.
J'ai adoré cette petite Rose Pamphyle. Jeune femme incroyablement moderne pour l'époque. On est alors au début des années 60 en plein pendant les Trente Glorieuses. Période de prospérité pour la France. Elle a du caractère et non pas un sale caractère. La nuance est importante. Elle tient tête aux hommes et en particulier à son patron alors qu'elle n'est qu'à l'essai. Elle brave l'autorité de son père qui veut la voir épouser un autre. Elle est fraîche. Naturelle. Volontaire. Et sa naïveté la rend touchante. Craquante. L'homme pour qui elle travaille va d'emblée détecter son potentiel et la coacher pour qu'elle devienne une championne de dactylo. Romain Duris est très intéressant dans la peau de cet assureur encore marqué par les ravages de la guerre se sentant incapable de donner sa confiance à une femme. Et comme un ancien amour d'enfance tourne toujours autour de lui, c'est encore plus compliqué de prendre une décision. Du coup, on ne sait plus trop qui rend meilleur l'autre. Finalement, ce sont les deux. Et c'est ce qui fait que c'est une belle histoire pleine de charme. Et avec une excellente reconstitution.
Très bonne surprise et épatant scénario. Les années 50 sont rayonnantes et les acteurs très élégants dans leurs costumes. J'ai beaucoup aimé l'implication et l'enthousiasme de Romain Duris, le meilleur acteur du film, selon moi. Il utilise ses talents de danseurs et se montre autant convainquant que Déborah François quant à la romance du film. Très bon !
"Populaire" ! Tout est résumé dans le titre. C'est un film populaire dans tous les bons sens du terme, un film simple, que l'on prend plaisir à regarder et dont on ressort de bonne humeur. Autour d'un thème classique de la comédie sentimentale : il est célibataire, pas très sympa mais avec un charme certain, elle est jolie, pétillante, pas cruche et pas facile, ils vont petit à petit se découvrir des sentiments l'un pour l'autre, "Populaire" est une jolie friandise à déguster les yeux fermés (heu, gardez les yeux ouverts, c'est du cinéma quand même !). Situé à la fin des années 50, ce premier film de Régis Roinsard est un joli hommage au cinéma de cette époque, Stanley Donen, Billy Wilder, Blake Edwards et même Alfred Hitchcock, avec des couleurs à la Jacques Demy. Son couple vedette est parfait. Romain Duris, très à l'aise dans le rôle du patron célibataire, plus obsédé par les compétences dactylographiques de sa secrétaire que par son physique, prouve qu'il a du flair pour dégotter les bonnes comédies (comme "L'arnacoeur") et qu'il se pose désormais comme une sorte de Cary Grant français. Déborah François, à la fois piquante et gaffeuse, est étonnante de fraîcheur et de charme. Découverte par les frères Dardenne, elle explose ici dans un genre où l'on ne l'avait pas encore vraiment vu. On suit cette aventure vintage au pays des championnats de frappe à la machine à écrire avec un plaisir évident. Le scénario, classique mais efficace, qui n'oublie pas de prévoir des seconds rôles intéressants, n'est jamais trahi par la mise en scène, rythmée et bondissante. Un peu plus sur le blog http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/11/populaire-de-regis-roinsard.html
Une comédie franchement réussit, drôle, originale, légère et touchante, au charme désuet assumé et maîtrisé. L'idée de départ - point fort du film - est franchement amusante, l'histoire oscillant entre Rocky et Cendrillon (avec un soupçon de la Belle et La Bête) et surtout, tient toute ses promesses d'un bout à l'autre. Certes le scénario pourra sembler convenu et prévisible, mais le film est porté avec une telle énergie, un tel enthousiasme, une telle justesse, qu'on a juste envie d'applaudir à la fin. Précipitez vous, c'est juste LA comédie française de l'année.
Frais. On est dans la fin des années 1950 et Rose n’a qu’une envie c’est de quitter sa Normandie natale pour faire sa vie à la ville. Elle parvient à se faire embaucher chez un assureur et celui-ci va vite percevoir le potentiel de la miss en tant que dactylo. Il va l’inscrire à des compétitions de dactylo. En voilà une vraie belle comédie romantique ! C’est un genre un peu ingrat car tout a été fait mais Roinsard (dont c’est le premier long) parvient à créer une ambiance assez unique en reconstituant des 50’s idéales et totalement en contraste avec le monde d’aujourd’hui. Du coup, sans en avoir l’air, on parle de la condition des femmes, des stéréotypes et du sexisme dans deux sociétés qui semble dialoguer. Mais les grandes qualités du film sont ailleurs. Le récit parvient à maintenir son intrigue jusqu’à la dernière minute, un vrai suspens. L’interprétation est pile dans le ton. Duris campe parfaitement le rôle du séducteur malgré lui et de son côté, Déborah François est parfaite, sa beauté réaliste attendrit autant qu’elle séduit. Et puis c’est drôle pour de vrai et le film n’oublie jamais d’aller chercher le sourire du spectateur, même quand il centre son histoire sur l’aspect romantique de l’histoire. En bref, une comédie rare et une très belle surprise !
Cette première réalisation est une comédie romantique, une bouffée de fraîcheur, un bijou. C’est kitsch, charmant. L’action de Populaire se passe en 1958. Les décors, les costumes, l’ambiance du film sont parfaits, et nous transporte dans le temps. L’histoire de cette Cendrillon des années 60 est simple mais tellement réjouissante. Le réalisateur a choisi le métier de dactylo comme sujet, il présente ce métier comme un sport puisqu’il s’agit de concours : entrainement, préparation physique et mentale, compétition acharnée, coups bas, méchancetés, triches et stratégies.
Le casting est un sans faute. Déborah François est ravissante et craquante. Elle incarne cette jeune femme naïve, maladroite mais dotée d’un caractère bien trempée. Auprès d’elle, l’excellent Romain Duris en patron dur, limite odieux, ancien sportif. Le duo est formidable. Bérénice Béjo en « meilleure amie » est adorable et son personnage est un des plus réussis. Miou-Miou et Eddy Mitchell apparaissent dans une scène familiale cocasse.
Populaire est un premier film très réussi servi par un duo d’acteurs au top. Déborah François est craquante. Un pur moment de fraîcheur. A voir sans faute http://framboisemood.wordpress.com/2012/12/02/cinema-populaire/
Ce film sera pour Deborah François, ce que "la princesse de Montpensier" a été pour Melany Thierry : le film de la consécration !... Cette jeune actrice est parfaite dans son rôle de jeune fille de province, un peu dégourdie, qui vit une grande aventure d'émancipation avec un concours international de machine à écrire. L'autre grand atout de ce film est la reconstitution superbe ( quoiqu'un peu idyllique ) des années 50, avec une débauche de couleurs, de robes, de vieilles voitures, sans oublier la bande son délicieusement rétro. De plus, les sentiments qui animent les personnages, sont simples et transparents, dépourvus de tout ce cynisme et ce désenchantement qui sont un peu trop le reflet de notre époque. Voilà sans doute la raison pour laquelle ce film nous fait du bien, et qu'il nous donne une pêche formidable. Les acteurs sont épatants, Deborah François bien sûr, mais aussi Romain Duris qui fait une belle prestation en garçon manipulateur qui essaye de fuir les ombres du passé. Sans oublier Berenice Bejo à qui la coupe de cheveux des années 50 va comme un gant. J'ai adoré la scène de la réunion de famille, avec le pas de danse amorcé entre les deux protagonistes sur un tcha tcha envoutant. Enfin, j'ai été très séduit par la sensualité de quelques scènes où le prétexte du coaching de la jeune surdouée occasionne des effleurements émoustillants. Bravo ! Voilà du bon cinéma populaire comme on en redemande. Cela fleure bon le cinéma d'autrefois, quand Spencer Tracy et Catherine Hepburn s'adonnait à des face à face détonants. D'ailleurs, je suis prêt à parier que "Populaire" fera l'objet d'un remake aux Etats Unis. Une nouvelle preuve que notre cinéma national est en pleine forme...
Un joli petit film, original et bien interprété. C'est frais, mignon et agréable sans tomber dans le gnan-gnan. Parfois surjoué, souvent convenu d'avance, avec ses années 50 en carton pâte, le film reste toujours agréable à suivre. Avec ses faux-airs d'Audrey Hepburn, Déborah François est superbe et son interprétation est très bonne. Une sucrerie cinématographique. A voir.
Grande réussite dans le genre hommage aux comédies américaines des années 60 : décors, costumes, ambiance, musique, histoire, jeu des acteurs... Tout est réussi. Y compris l’humour et l’émotion. C’est rapide, bien fichu, atypique, gonflé, pas niais. On en sort requinqué. Pour un premier film, c’est surprenant de maîtrise et de talents. Je suis impressionnée.
(...)Populaire embarque, passionne et réjouit. Son sujet incongru (les championnats de dactylographie sur machine a écrire, appareil bien oublié, sauf des nostalgiques, depuis l’apparition des ordinateurs) devient incroyablement rassembleur de par son positivisme et son côté enchanteur. Déroulant parfaitement les codes de la compétition sportive, il prend le risque de se placer du côté de la condition féminine, milieu ô combien plus concurrentiel et cruel. La jeune Rose Pamphyle, tout droit débarquée de sa province, dotée d’une maladresse a en faire fuir plus d’un, a une volonté à toute épreuve et un talent inné pour le taper à la machine. Son nouvel employeur Louis Echard ne manque pas de le remarquer et l’inscrit aux concours régionaux et nationaux. Son ambition est à la mesure de sa déception de ne pas avoir été lui même un champion sportif. Entre les entrainements intensifs et les cours de piano se dessine inéluctablement une romance que la finesse de l’écriture parvient à garder en retrait une bonne partie du film. Celui-ci nous laisse suivre avec envie les progrès de Rose et ses succès. Mais le portrait de Rose est aussi le portrait d’une époque, celle de la libération de la femme. « Je suis une femme moderne », ne cesse t-elle de se répéter, elle qui a tant voulu quitter son village natal et le poids des traditions qui lui pesaient. Les femmes dominent à tout point de vue et sont les championnes du film. Sans se perdre dans un féminisme ridicule, Populaire questionne les rôles et les ambitions. Les dangers du succès, les vautours du business, l’amour toujours vainqueur sont autant de thèmes qui se multiplient avec une cohérence surpassant de très loin la désagréable impression de déjà vu. Si le scénario est efficace, il ne manque pas de reprendre toutes les ficelles de la comédie romantique traditionnelle à la française. Qu’importe, on en redemanderait !(...)
Une très bonne surprise. Populaire est un film très plaisant à regarder car plein de joie de vivre. Les acteurs sont excellents et la réalisation réussit un petit exploit : rendre passionnant un concours de dactylographie. Le seul point décevant est que le récit ne s'arrête pas après le championnat de France : pourquoi créer un suspense un peu artificiel dont nous connaissons par avance la fin car tellement de fois vu. Malgré ce petit bémol, ce film reste un excellent divertissement qui nous fait ressortir avec le sourire. C'est déjà beaucoup.
"Populaire", c'est l'histoire d'un conte de fée, l'histoire atypique d'une candide provinciale qui part conquérir la France puis le monde et devient Miss Univers ... C'est un résumé assez court mais réaliste de l'intrigue. Malheureusement, il ne s'agit pas de concours de beauté, mais - moins glamour - de concours de vitesse dactylographique. Premier film de Régis Roinsard, cette comédie vintage est un petit bijou bourré de charme, de légèreté, et surtout d'originalité. Le pitch ? Dans les années 50, Louis Echard (alias Romain Duris), patron d'un petit cabinet d'assurances à Lisieux, est à la recherche d'une secrétaire. Rose (alias Déborah François), piètre secrétaire, postule dans le seul but d'échapper à la vie que son père lui réserve (à savoir un mariage forcé et une vie professionnelle peu jouissive). Malgré le fiasco de l'entretien d'embauche, il lui offre le poste à la seule condition qu'elle s'implique dans les championnats de dactylographie. Elle accepte ... Sous couvert de la machine à écrire, "Populaire" est une comédie romantique tout ce qu'il y a de plus banale, respectant les codes du genre mais qui parvient cependant à rendre passionnants les enjeux autour d'une "discipline" qui ressemble en tous points à un sport de haut niveau : c'est l'aspect le plus intriguant de ce long-métrage. La mise en scène, rythmée et bien maitrisée, permet au film d'étaler ses qualités. Visuellement très réussi, "Populaire" s'applique dans la reconstitution kitsch comme dans la prestation de ses acteurs (avec des personnages étoffés), mais souffre d'une intrigue amoureuse beaucoup trop faible, notamment dans sa deuxième partie où le film se repose trop sur l'alchimie (évidente) entre Romain Duris (un acteur que je n'apprécie pourtant pas vraiment) et la pétillante Déborah François (excellente) car si le petit couple a beau être crédible et les deux acteurs assez brillants dans leurs rôles, on commence à s'ennuyer quand les stéréotypes et les codes classiques de la comédie romantique prennent le dessus sur le chouette vernis des années 50. Une bien belle surprise néanmoins, ne serait-ce que pour l'originalité du sujet ...
Une petite merveille ! Un vrai régal tant cinématographique que de l'histoire . Traité autant comme un thriller tant tout y est calculé au plus près . Une belle histoire fraîche comme la rose du matin . Un film sur les années 50 mais d'une grande modernité dans la façon de filmer ces années là ! Roman Duris excellent et D François d'une beauté d'une fraîcheur à tomber . Un très bon moment emplie de cette candeur qui ravive les cœurs !