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petitbandit
94 abonnés
635 critiques
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2,5
Publiée le 3 décembre 2012
film gentillet et léger, au scénario mince comme une feuille de papier, où les acteurs assez bons distillent une bonne humeur générale dans des décors et costumes sublimes. Pour le reste on sombre assez vite dans l'ennui vu qu'il ne se passe pas grand chose. vu et pas à revoir....
Ici, on fait dans le simplisme. Le personnage principal s'appelle Rose et est donc habillé de cette couleur qui orne également la machine à écrire qu'elle promeut après avoir réussi à percer. Parlons justement de la réussite de ce personnage. Tout le monde semble s'extasier d'une secrétaire qui tape vite à la machine. Alors on est dans les 50's, mais ça ne rend pas les gens plus cons et je pense qu'ils avaient mieux à faire qu'à suivre ce genre de choses. L'intrigue amoureuse, elle, manque cruellement d'intensité et d'intérêt. Duris joue le stéréotype du mec qui refuse le bonheur après avoir vu ses potes mourir à la guerre ! C'en est hilarant de nullité tant ça semble être un cliché... On retrouve les personnages secondaires d'OSS 117 dont on ne comprend pas vraiment leur rôle alors qu'il ne sont que peu exploités. Le film repose en fait sur les épaules de la très belle et sensuelle Déborah François que l'on se plait à admirer. Hélas, ça ne suffit pas à sauver un film sans intrigue ni intensité.
Une comédie romantique made in France, sur fond de concours dactylographique dans le Lisieux des années 50... Autant dire que ça vend du rêve!! Romain Duris y est fidèle à lui-même et, malgré la bonne volonté de Deborah François, la niaiserie du film prend rapidement le dessus.
Film kitch sur la fin des années 50, avec une héroïne (certes très bien interprétée) qui ressemble à Cerise de Groupama. Certes on dénonce jsuqu'à la caricature le machisme de l'époque, certes la compétiton de dactylographie décrite comme une compétition sportive avec entrainement, coach et salle d'affrontement est une assez bonne idée, certes les apparitons d'Eddiy Mitchell, Miou-Miou et Devos sont raffraichissantes, mais au total c'est assez convenu, plein d'anachronsimes (les polos Lacoste; mes livres de la NRF etc...) et un peu ennuyeux pour qui a connu cette époque là qui était assez différente que ce qui est montré.
Bonne petite comédie populaire un petit trop propre. Coup de chapeau quand même pour avoir fait quelque chose qui se regarde aussi facilement sur un sujet on ne peut plus chiant. Il y a quelques bonnes situations vraiment sympas et drôle, mais dans l'ensemble c'est plus le genre de film léger qu'on lance lorsqu'on ne sait pas trop quoi regarder. Ça fait le job pour ce qu'on en attend, sans pour autant marquer les esprits.
ça partait d'un bonne idée : recréer jusqu'à la caricature les années optimistes des fifties. Mais malheureusement, Duris cabotine et le sujet est très vite rattrapé par une basique comédie romantique
Pendant une bonne heure j'ai vomi devant le manque d'intérêt et de profondeur d'un nouveau film Français qui fait ce qu'il peut pour apporter de la saveur à un plat déjà rassit. Heureusement 2 ou 3 séquences bien foutu ont commencé à me faire voire les choses différemment et me faire un peu mieux adhérer au concept du film. Au final je ne reverrai jamais ce film mais je n'en garde pas un mauvais souvenir...c'est déjà ça!
Gentillet voir un peu gnangnan, on ne s'ennuie pas pour autant, meme si le déroulement est attendu du début à la fin et que tout le film se passe sur un meme et seul sujet! donc un peu lassant quand meme! Les années 50/60 sont bien retranscrites, quant aux fameux concours de dactylos existaient-il vraiment à cette époque et d'une telle ampleur??? On a un peu de mal à y croire...Heureusement Déborah Francois joue bien, plus septique quant à Romain Duris que j'aime bien d'habitude mais qui là à un role qui ne lui correspond pas...
Sans mauvais jeu de mot, ce film risque d'être un succès populaire. Film à la sauce ancienne, belles lumières, beau scope, belle et bonne actrice et qq séquences bien foutues (notamment les compétitions)... Mais derrière ça, l'ennui a toujours rôdé pour ma part car les motivations des personnages ne sont pas vraiment bien amenés du point de vue dramaturgique. Si je trouve fun l'idée de compétition de dactylo j'aurais aimé un traitement plus fantaisiste. Ici tout ou presque est très premier degré. Hors il m'est difficile d'accepter que ce concours soit si important pour Duris malgré toutes les explications un peu lourdes qui tentent de nous expliquer le package. Bref, un produit un peu bizarre qui a de la fantaisie mais un traitement trop classique qui fausse parfois le jeu. Duris me semble du coup bien à la peine dans ce film, faute d'un personnage crédible et bien écrit. Son masque figé et souvent laid pour ce mec charismatique m'a par moment exaspéré. Bref, pas mauvais, pas génial... 2,5/5
Invité par UGC pour voir ce film en avant première et décerner ou non le "Label UGC", j'ai eu l'occasion de le voir et j'avoue avoir été un peu déçu. Une comédie française basique assez plate et niaise sans aucune surprise. Mais bon ce "gentil" film plaira à beaucoup et porte bien son nom... Personnellement, j'ai perdu mon temps et je n'ai pas voté "oui" pour le Label mais il l'a eu.
Un joli exercice de style sur les années 50 qui rappelle un peu le soin qu'avait mis Ozon dans Potiche à reconstituer l'époque 70, une idée originale de "championne de dactylo", mais tout ça reste assez convenu et classique comme traitement. Il manque un brin de folie, la réputation de ce film me paraît flatteuse. Content quand même d'avoir revu Miou Miou sur la toile, même pour une apparition.
L'action du film se déroule en 1958. Déborah incarne Rose Pamphyle, une jeune campagnarde qui veut monter à la ville pour y devenir secrétaire. Elle décroche un job chez un jeune agent d'assurances à Lisieux (Romain Duris). Elle y accumule les maladresses, mais détient quand même un atout: elle tape à la machine à une vitesse vertigineuse... Ce qui incite son patron à l'inscrire au concours régional de vitesse dactylographique. C'est le début d'une série de concours de plus en plus prestigieux et de plus en plus stressants pour la jeune fille.
Déborah François accomplit un très joli travail dans "Populaire". Sa Rose Pampyle est à la fois ingénue et déterminée, et cadre très bien avec l'univers du film. Si sa prestation est enthousiasmante, le film l’est hélas beaucoup moins. "Populaire" s'inscrit dans cette veine du cinéma français "boîte à biscuit rose bonbon", veine très explorée depuis le triomphe d’"Amélie Poulain" de Jean-Pierre Jeunet.
On est ici devant une histoire avec un enjeu très mince et un suspense inexistant, tout est cousu de fil blanc... Attention, il n'est pas interdit d'écrire des scénarios ultra-prévisibles, l'âge d'or de la comédie américaine en compte des tonnes. Mais alors, il faut que les dialogues soient étincelants de drôlerie et le rythme trépidant. Or, dans "Populaire", rien de tout cela: le réalisateur Régis Roinsard semble être tombé amoureux de ses décors et de sa reconstitution des années 50. Résultat, il oublie de couper ses plans au montage, cette comédie dure 1H50, soit facilement 25 minutes de trop... Dommage pour Déborah François qui n'a pas démérité et prouve qu'elle peut se faire une place dans le cinéma français.
Vers la fin des années 50, Rose Pamphyle mène une vie d’arriérée dans sa campagne normande. Destinée à épouser le fils du garagiste, celle-ci se contente de fantasmer une vie à la ville. La machine à écrire débarque dans la boutique du père et c’est le coup de foudre : Rose deviendra secrétaire. La voici donc partie pour le cabinet de Louis Echard, futur mentor pour la compétition de la meilleure dactylo du coin, du pays, du monde… En tout cas, ce sera la condition pour décrocher le boulot dont elle rêve tant, et plus si affinité… Annoncé quasi-unanimement comme l’un des meilleurs films français de l’année – ne serait-ce point Holy Motors ? – Populaire avait suscité ma curiosité du temps où Studio Ciné Live lui avait consacré un dossier. Les diverses affiches et photographies mettaient en avant un aspect coloré et grandement stylisé pour ce premier long-métrage signé Régis Roinsard. Effectivement, les couleurs sont indéniablement au rendez-vous, mais qu’en est-il du style ? Retour sur un des phénomènes de l’année, peut-être un tantinet surestimé… Non pas que le long-métrage soit une de ces médiocres créations made in France comme on en voit de plus en plus souvent, mais c’est ce statut trop « populaire » qui tend à ne pas pousser dans l’extravagance et l’humour décalé que le film semble pourtant prôner par-ci, par-là. En résulte un certain conformisme qui nous amène finalement à supporter la banalité et la prévisibilité d’un tel scénario. L’histoire d’amour manque cruellement de saveur et ce n’est que par ses innombrables détours que Populaire parvient à nous soutirer quelques sourires de tout le film. Les compétitions de machines à écrire, bien entendu, ne s’avèrent gère exaltantes et – me direz-vous – ce n’est probablement pas le but d’un tel long-métrage… Quel serait alors « le but d’un tel long-métrage » ? Divertir ? Beaucoup ont fait mieux avec un esprit similaire… Le fait est que la jeune Rose Pamphyle ne parvient pas à s’extirper de son corps de godiche tandis que le personnage de Romain Duris – proche d’avoir la peau sur les os – va encore plus loin dans le stéréotype, avec ce sempiternel rôle du sadique au grand cœur, possessif et mauvais menteur. Enfin, l’autre échec de Populaire réside en son incapacité à coller au mouvement 60’s que devrait véhiculer le film. En dehors des décors et costumes bien kitsch comme il faut – rien à redire de ce côté-là – Roinsard insuffle à son long-métrage une sorte de couleur fadasse qui se voudrait probablement proche de la Technicolor sans jamais atteindre un centième d’une telle qualité. La photographie demeure globalement assez laide en dépit de ce qui aurait pu être réalisé. Populaire est vite oublié. Son potentiel est gâché. Le travail est là, mais mal exploité. Un semblant de charme se dégage de cette aventure où l’on aurait sans doute voulu des personnages à forte identité. Des personnages attachants qui nous emmèneraient avec eux à travers les épreuves. À travers cette génération excentrique risiblement poussée à l’outrance…
Ce n'est pas le meilleur film que j'ai vu. Avec un casting de grands acteurs comme cela, on pourrait penser que quelque chose d interessant aurait lieu. Malheureusement, il n'y a pas grand chose. Une trame courue d'avance , c'est très chic et charmant , pour lui il possede une elle mise en scene mais dommage le resultat ne vaut pas les moyens (je suppose consequant) engagé dans cette production