Une grande niaiserie ; les femmes qui tapent, tapent, des têtes et des gestes ... ; les hommes qui mènent les femmes au concours; les parents cucu; la copine ... ; même pas ennuyeux tellement..... ouffff !! Ah j'oubliais, tout le monde fume : on finit par tousser ..... Premier long métrage, faut-il faire un second film ???
Parfois je suis sincèrement étonné de la complaisance de la presse. Populaire dure 1h20 : j’ai l’impression d’avoir passé 3 heures en la salle. Passé l’idée plutôt originale de placer l’histoire au sein de compétitions de dactylo en la filmant comme une compétition de boxes, tout le reste du film est d’un ennui mortel. Du côté du scénario, la petite histoire d’amour est prévisible de bout en bout, la progression d’une linéarité affligeante, c’est répétitif ! Ensuite émergent les pbs de réalisations. Principalement le manque de rythme (pour une histoire de concours de rapidité, qu’est-ce que c’est lent !), et surtout la direction d’acteur. Hormis Duris qui doit savoir à peu près comment jouer même en roue libre, tous les autres sont simplement affligeants avec une palme à partager entre Bérénice Bejo, toujours aussi à côté de la plaque quand il s’agit de dire un mot, et le fils Bedos, absolument insupportable ! A fuir !
J'ai vu le film en avant-première et je me suis ennuyé comme un rat mort alors que le film ne dure pourtant qu'1h20 (1h15 est la durée minimale pour un long métrage). Cela tient au fait que l'histoire est complètement dénuée de la moindre surprise : la fille fait d'abord un concours régional, national puis mondial... et elle gagne à chaque fois, sans qu'il n'y ait vraiment d'obstacle. Ensuite les acteurs ne semblent pas dirigés : le jeu de Bérénice Béjo frise souvent le ridicule et l'héroïne est fade. On ressort du cinéma un peu fâché en se disant : mais pourquoi ce film ? Est-ce là tout ce que la France est capable de présenter ? Pourquoi autant d'argent pour un scénario aussi insignifiant ? Si on veut aller voir une histoire d'amour, autant aller voir Royal Affair et si on veut du grand spectacle le dernier James Bond.
Quelle est gironde la France de Regis Roinsard. Les gisquettes s'émancipent avec une batteuse et les patrons s'improvisent coach sportif. Nous sommes en 1958 et Rose Pamphyle, 21 piges, est résolument "moderne". Loin d'épouser les desseins de son daron qui voudrait la voir rangée, bobonne docile et appliquée, celle-ci voit les choses en grand. Elle sera gratte-papier ou ne sera pas ! Elle fait donc ses valoches pour Lisieux et enquille chez un assureur du coin qui, espère-t-elle, lui filera son premier groupin. Malheureusement, celle-ci, avec ses deux mains gauches, foire son entretien d'empaumage. Sa vitesse de frappe vertigineuse à la batteuse aidant, elle tape néanmoins dans les mirettes du taulier qui, épaté par tant de pétulance, la prend dans son écurie et décide d'en faire une bête de foire. L'histoire s'arrêterait ladé si nous ne vivions pas à cette merveilleuse époque où, Cupidon, pas encore au 35 plombes, avait du temps pour faire chavirer le battant des mignonnes ! Amour impossible entre classe laborieuse et haut du panier ? Que nenni, rien n'est impossible en 58. Le temps pour le réalisateur de nous ficeler l'amourette dans du papier de soie et de barder le bifteck avec quelques rebondissements, l'affaire est dans le sac. Le concours, prétexte s'il en fallait pour nous vendre les clichés surannés de ces annoches d'émancipation féminine, nous rappelle que, bien que nous ayons fait du chemin depuis, les greluses ne sont jamais bien aussi considérées que lorsqu'elles sont drivées par un julot à poigne. Du cinoche pour les mirontons qui se mordent les pouces de ne pas être nés plus tôt où pour les vioques nostalgiques d'une époque qu'ils n'ont pas conobrée, quand bien même l'auraient-ils vécue.
L'impression d'être au théâtre... les textes sont appris par coeur et recités comme à l'école, un scenario dont on se contrefiche... une histoire qui repose sur un cliché, si c'était du second degré c'est raté! Un film très vieille France... il sera surement apprécié des 50 ans et plus, pour les autres, c'est d'un ennui mortel...