Gentil film au charme rétro...les décors, l'environnement....un petit coté "On achève bien les chevaux"...Cela ne prend pas la tête...encore que le cliquetis des machines finit par être agaçant et une fin au championnat de France m'aurait suffit...un peu de nostalgie au début de ma vie professionnelle les dactylos faisaient encore ces concours de vitesse qui leur donnaient droit à des primes de technicité...mais c'est une époque que les moins de ....ans ne peuvent pas connaitre.
Cette comedie nous plonge avec delices dans les annees 50. Pas de politique ou d'etude de moeurs mais simplement le quotidien de cette epoque. Le film est agreable, l'histoire est simple mais servie par un bon jeu d'acteurs.
Plutôt emballé par une bande-annonce haute en couleur et assez enjouée, je me suis mis devant ce film qui avait en outre une critique plutôt flatteuse. Et force m’est d’admettre que l’esthétique rétro années cinquante, l’humour léger et la fraîcheur qui se dégage des personnages rend le début de film plaisant à regarder. On se passionne assez vite pour ce tandem mal assorti que constitue ce trentenaire refoulé et cette jeune secrétaire maladroite qui se lancent ensemble dans cet improbable concourt (vu avec le yeux d’aujourd’hui) de vitesse de frappe à la machine à écrire. La rencontre, l’entraînement, la cohabitation et les premières épreuves du concourt sont vraiment finement contés, le tout culminant avec la fête de Noël où le couple opère malgré lui un rapprochement décisif. Malheureusement la suite fait retomber le soufflé et au lieu de cette comédie rétro et enlevée on bascule dans la forme la plus ronronnante de la comédie romantique. Le film y perd son souffle et les péripéties plaisamment prévisibles du début se transforment en lourds clichés de la comédie romantique américaine, ce qui fait perdre non seulement tout saveur au film, mais provoque chez le spectateur un certain sentiment d’ennui. Le tout se finissant évidemment sur un happy-ending aussi insupportablement inéluctable qu’incroyablement guimauve. Non vraiment, le film aurait mérité de sortir un peu des sentiers battus qui voient toujours les comédies romantiques finir dans « un tout est bien qui finit bien » aussi daté que les références temporelles du film. Reste une prestation du duo Romain Duris – Déborah François vraiment convaincante et qui est pour moitié dans la réussite du film. À voir pour se faire son opinion et voir une comédie romantique qui ne démérite pas complètement.
« Populaire » semble concentrer en une et heure quarante tous les travers du cinéma français commercial récent : la fétichisation d’une époque révolue, "forcément" plus charmante que notre XXIe siècle, la primauté de la décoration sur l’histoire, l’absence dramatique d’humour dans ce qui se veut pourtant une comédie sentimentale, le charisme quasi nul des acteurs, qui incapacite le fonctionnement de l’éternel "boy meets girl", sans parler de ces personnages mal écrits, dont les motivations et le fonctionnement nous restent largement mystérieux (et là, le mystère n’est pas une qualité !). En ce sens, Louis Etchard (Romain Duris), complètement incohérent et à côté de la plaque, est particulièrement pénible, et les contradictions mal maîtrisées de son personnage principal empêche largement « Populaire » de fonctionner, en dépit de notre bonne volonté de spectateur a priori décidé à s’amuser. Reste bien entendu que notre coeur de midinette pourra battre de temps à autre devant les pérégrinations de cette dactylo frénétique sur le chemin de la gloire et de l’amour, situées dans une France assez rance et bien loin de la dure réalité des années post-guerre, au tout début d'une courte période de prospérité économique qui fera long feu. Finalement, la meilleure scène du film, c’est celle qui parle d’autre chose, de l’amour manqué entre Bejo et Duris, un simple face à face où un peu de douleur et de vérité illuminent quelques brèves minutes d’un film par ailleurs condamné à la futilité.
Un petit film, pas des plus mémorables, mais plutôt agréable à regarder. Romain Duris est plutôt crédible dans son rôle de patron tyrannique, Déborah François est plus empruntée dans celui de la secrétaire. L'histoire est originale et le réalisateur semble quelque peu nostalgique de l'époque durant laquelle l'action se déroule. Le rythme de l'ensemble est suffisamment élevé pour tenir éveillé. Mais le tout manque sérieusement d'humour et de fantaisie. Pas mal, sans plus.
Un excellent film! Des personnages droles et attachants, une belle histoire, un excellent scenario. Le sujet (un concours de machines a ecrire) est original et tres reussi. Le duo Romain Duris/ Deborah Francois marche tres bien. A voir!!!
Le film y va à fond dans le vintage mais impossible de lui en vouloir avec cette atmosphère d'apparence innocente, sa très grande élégance et ses femmes qui devait toujours être "comme il faut" et qui commençaient à dire doucement mais sûrement "fuck" à leur seul droit à l'époque à savoir "tu prépares la bouffe, tu t'occupes des enfants et tu fermes ta gueule !", et puis tout simplement qu'est que les femmes étaient superbes... Non, j'ai eu absolument aucune envie de résister à cet attrait... Et puis il y a ce scénario qui rappelle un peu et délicieusement "My Fair Lady". Bref tout est fait pour qu'on plonge dans le charme de la fin des années 50-début 60 et c'est tant mieux... Niveau réalisation, parfois ça manque de rythme mais ça passe, niveau écriture, certains personnages secondaires auraient pu être mieux exploités mais ça passe aussi... Romain Duris, dont je suis très loin habituellement de porter une grande estime à son talent, m'a agréablement surpris en étant convaincant en type tourmenté, un peu fragile qui veut se faire passer pour plus macho qu'il ne l'est. Mais c'est surtout la très mignonne Déborah François, qui a vraiment l'air de sortir tout droit d'une comédie romantique des années 50 et qui bien que blonde rappelle un peu Audrey Hepburn (qui est pour moi le plus beau compliment que l'on puisse faire à une femme !!!), qui monopolise l'attention et injecte une bonne dose de fraîcheur et de piquant à ce film plaisant et populaire dans le meilleur sens du terme.
Populaire fait à mon sens parti des meilleurs comédies romantiques françaises, ce qui est rare ! Tout simplement car l'amour n'est ni à l'eau de rose et l'humour n'est ni bof, ce qui change des films français qui savent si bien faire ce genre de film. L'univers de ce long métrage nous emporte entièrement dans les années 60, avec des costumes et des décors splendides, sans parler de la musique qui correspond à cette univers. De plus le casting dès plus chic et fun du cinéma français avec notamment Romain Duris, Déborah François et Bérénice Bejo est parfaits, dynamiques, attachants et totalement en accords avec leurs personnages. Un gros coup de coeur donc pour ce film dont l'histoire change au fur à mesure que le temps passe, on peu trouver quelques longueurs au niveau du rythme mais pour tout les fans de cette époque : a voir !
Un petit bijoux dans le genre ! On retrouve parfaitement bien le style des années 60, aussi bien dans les décors, costumes que dans le scénario ! Mais ce serait très réducteur de ne garder que cet aspect du film en tête, en effet cette comédie romantique surprend ! Pas grâce à la fin, qui est très prévisible, comme la plupart des comédie romantique, mais de part l'évolution de la relation entre les personnages, tout en finesse et en retenue, sans oublier un humour fin qui rythme très agréablement ce film. Oh et puis...les acteurs sont tous parfaitement à l'aise dans leur rôle respectif. Romain Duris que nous avions déjà vu dans ce registre dans "L'arnacoeur", Déborah François est à croquer dans son rôle de dactylo maladroite et puis on peut aussi saluer la performance de la sublime Bérénice Bejo ! En bref ce film que je voulais voir depuis un petit moment ne m'a pas déçu, ce sera peut être pour vous une très bonne surprise, en tout cas...je vous le conseil vivement ! Car pour moi c'est un véritable coup de cœur et je compte bien le revoir prochainement !
Comprends pas cet engouement général...Je me suis fait ièche pendant une bonne vingtaine de minutes suite à quoi je suis passée à autre chose. Aucun intérêt.
Au final, Populaire apparait bien loin de la multitude de comédies franchouillardes qui inondent l’hexagone à intervalles plus ou moins réguliers. Première réalisation de Regis Roinsard, le film ne reprend pas un précédent long métrage ou une bande dessinée à grand tirage, mais propose une histoire originale sur fond de dactylographie et de championnat du monde. L’histoire est certes légère, pour ne pas dire un peu facile (la secrétaire et son boss…) et rose-bonbon, il n’empêche que cela donne une vraie bouffée d’air frais et suscite tout de suite la curiosité du spectateur. Mais plus encore, la vraie surprise de Populaire tient dans son casting : passé un Romain Duris qui se force dans son rôle de patron autoritaire, le film nous révèle deux nouveaux talents : Shaun « Bob » Taylor et surtout Déborah François, pleine de fraicheur et de spontanéité. Et même si les autres éléments restent classiques, telle la BO (qui nous propose néanmoins quelques trouvailles oubliées de l’après-guerre) ou la réalisation (avec cependant plusieurs plans soignés et un montage qui se montre captivant même dans les moments prévisibles de compétition), Populaire reste dans l’ensemble une plongée plus qu’agréable dans les années ’50. Si le film est à ranger dans la catégorie des films du dimanche soir, il est un vrai bon film du dimanche soir, et certainement l’une des meilleures comédies françaises de 2012…