Après une journée à me battre pour essayer de faire fonctionner une carte Arduino sur Mac, et sans succès d'ailleurs, il fallait un élan pour sortir le nez dehors, et c'est Populaire qui a été choisi à l'unanimité, même du numéro 2, 19 ans et du numéro 3, 12 au compteur.
Le choix a été le bon, ce film est une petite merveille, mais pourquoi "petite" ? Une pure merveille, je m'explique : sur le fond, le fait que "the scene takes place" dans les années 50 est déjà un excellent socle, avec son enthousiasme naturel plein de rêves, éventuellement Américains. Là d'sus prend place une histoire de dactylo, ce qui n'est pas forcément vendeur je le reconnais, mais le duo d'acteur fourni une performance de très haute volée, animant les deux personnages que beaucoup oppose, et c'est un doux euphémisme, avec un talent fou. Le rôle que tient R Duris est à lui seul une leçon de cinéma, à la fois emporté et réfréné, solaire et ordure, il est tout simplement parfait. D François est juste, généreuse et tendre, même si le rôle est moins complexe, et parmi les acteurs périphériques, une mention toute particulière à B Béjo qui est particulièrement jolie dans cette livrée !
Sur la forme, les fringues, les intérieurs, les bagnoles, tout est bon, rien à jeter, comme dans l'....., on y est.
Alors allez-y, presque deux heures de dépaysement au royaume de la machine à écrire "à toute berzingue", comme il dit l'gâ' Duris, çà faisait bien longtemps que je ne l'avais pas entendue celle-là !