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chrischambers86
13 965 abonnés
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3,5
Publiée le 17 juin 2013
Un championnat règional, puis de France, puis du monde, il faut que ça est de l'ampleur! Et le rèalisateur Regis Roinsard avait dèjà cette ambition là pour tourner ce film original! Avec son ambiance rètro assumèe, on est comme fascinè en dècouvrant cette comèdie romantique enthousiasmante où la camèra virevolte, danse et s'amuse aux sons de machines à ècrire qui font « clac clac clac clac, ding »...Une comèdie qui mise sur le magnifique bonbon sucrèe Dèborah François (avec quand même trois mois d'entraînements intensifs de dactylographie) et sur l'excellente prestation de Romain Duris, un duo de comèdiens èpatants et charmants! Des diffèrentes mèthodes d'entraînement aux enjeux commerciaux qui se cachent derrière les concours de dactylo (une pratique totalement inconnue qui a même failli devenir une discipline olympique), la dècouverte de ce monde impitoyable vaut ègalement le dètour et crèe pas mal de suspense dans sa dernière partie! il en sort une petite rèussite qui a connu un joli succès dans les salles obscures durant les fêtes de fin d'annèe en 2012! Et puis la B.O est très sympathique...
Le film du moment à la promo bien huilée est omniprésente depuis quelques temps dans les médias. L'idée de base semble avoir fait dse émules et combler tout le monde, à savoir des concours de vitesse dactylographique ! Une idée qui a germé après un documentaire ayant montré des images de ce genre de concours dans les années 50, évidemment s'en servir pour un film en 2012 peut avoir de quoi intriguer. Mais très vite le film s'avère aussi classique que toutes les comédies entimentales, et n'a d'originale qu'un seul paramètre, la machine à écrire ; un peu juste. Heureusement "Populaire" porte bien son nom car ce film est aussi la quintessence du film popualire à la française lorsque les ingrédients donnent une sauce succulente. Emmené par un casting riche et investi l'histoire, certe basique, est relevée et pétillante. Romain Duris est à son aise, mais c'est évidemment Déborah François, petite bulle de champagne qui porte le film de son charme délicieux. La reconstitution d'époque est aussi soigné, on reconnait la patte de Cahrlotte David costumière des films "OSS 117..." avec Jean Dujardin. Un côté kitsh assumé, clin d'oeil évident aux Strew Ball comedy américaines. La BO fait aussi son effet, on remarque une recherche thématique avec des titres comme "Dactylo Rock" des Chaussettes Noires ou "Le cha cha de la secrétaire" des Baxter et Jacky Ary... Sans réelle surprise au scénario, au suspense fantoche on se laisse aller à cette romance acidulée sans prétention mais très plaisante qui donne le sourire. C'est déjà ça.
Le film y va à fond dans le vintage mais impossible de lui en vouloir avec cette atmosphère d'apparence innocente, sa très grande élégance et ses femmes qui devait toujours être "comme il faut" et qui commençaient à dire doucement mais sûrement "fuck" à leur seul droit à l'époque à savoir "tu prépares la bouffe, tu t'occupes des enfants et tu fermes ta gueule !", et puis tout simplement qu'est que les femmes étaient superbes... Non, j'ai eu absolument aucune envie de résister à cet attrait... Et puis il y a ce scénario qui rappelle un peu et délicieusement "My Fair Lady". Bref tout est fait pour qu'on plonge dans le charme de la fin des années 50-début 60 et c'est tant mieux... Niveau réalisation, parfois ça manque de rythme mais ça passe, niveau écriture, certains personnages secondaires auraient pu être mieux exploités mais ça passe aussi... Romain Duris, dont je suis très loin habituellement de porter une grande estime à son talent, m'a agréablement surpris en étant convaincant en type tourmenté, un peu fragile qui veut se faire passer pour plus macho qu'il ne l'est. Mais c'est surtout la très mignonne Déborah François, qui a vraiment l'air de sortir tout droit d'une comédie romantique des années 50 et qui bien que blonde rappelle un peu Audrey Hepburn (qui est pour moi le plus beau compliment que l'on puisse faire à une femme !!!), qui monopolise l'attention et injecte une bonne dose de fraîcheur et de piquant à ce film plaisant et populaire dans le meilleur sens du terme.
Populaire est une comédie romantique qui porte bien son nom car si le public ne succombe pas à cette friandise acidulée, c'est à n'y rien comprendre. Trois principaux ingrédients, justement dosés, plaident en sa faveur : primo, son écriture qui, tout en empruntant les chemins habituels du genre, le renouvelle par son contexte original, les championnats de vitesse dactylographique. Filmées comme des combats de boxe, ces compétitions accélèrent le film aux bons moments. C'est Dactylo rock ; secundo, sa reconstitution impeccable et vintage de la fin des années 50 avec l'obsession de l'époque d'être "moderne" ; tertio, l'interprétation, avec un Duris toujours au sommet, une Déborah François délicieuse et une palanquée de seconds rôles qui existent vraiment. Bizarrement, les dialogues crépitent moins que les machines à écrire mais le rythme soutenu fait oublier cette petite lacune. Malgré ses couleurs pastel, le film de Régis Roinsard ne tire pas sur le rose bonbon et la romance sentimentale des deux héros est étayée de suffisamment de richesses psychologiques pour qu'elle ne vire jamais au mièvre. Populaire a aussi un côté féministe, léger mais quand même, qui ajoute du piment à ce charmant pugilat amoureux arbitré par une machine à écrire. Allez, retour chariot !
Il fallait quand même le faire : réaliser une comédie attachante sur l'histoire d'une fille dont le seul talent est de taper très vite à la machine. Résultat, son patron décide de la présenter à des concours de dactylographie pour l'emmener jusqu'au championnat du monde. Alors oui forcément c'est rose bonbon comme film mais c'est aussi ce qui fait le charme de "Populaire" qui ne se prend pas la tête et fait d'un sujet ridicule une comédie réussie qui n'évite pas les clichés (oui forcément le patron et sa secrétaire tombent amoureux) mais qui sait être rafraîchissante à grand renfort de dialogues efficaces et d'une mise en scène qui parvient à nous tenir en haleine lors des scènes de concours. Et puis il faut le dire, Déborah François est pleine de charme face à un Romain Duris bourré de charisme. L'alchimie entre les deux acteurs fait mouche et c'est d'ailleurs en grande partie la réussite du film.
La comédie française affectionne décidément les années 50. Comme les OSS17, "Populaire" plante son décor très stylisé à cette époque. Rien ne sera dit des soubresauts de la IVème République finissante, de la guerre d'Algérie ou de l'accession au pouvoir du général de Gaulle. Mais cette histoire de Pygmalion prend pour cadre cet âge d'or où toutes les jeunes filles rêvaient de devenir secrétaires et les jeunes hommes de rouler en Vespa. Pour son premier film, Régis Roinsard louche du côté des screw ball comedies américaines. Romain Duris, le Cary Grant français, cache un lourd secret et devient le Pygmalion d'une jeune ingénue incroyablement douée pour la sténo. Deborah François, joliment nommée Rose Pamphyle, a des faux airs de Audrey Hepburn et des toilettes ravissantes. Le succès, critique et populaire, de cette comédie sans prétention, fait plaisir à voir.
Ce premier film de Roinsard est chic, rétro et glamour. Populaire c'est une comédie romantique autour d'un sport aussi insolite que la vitesse dactylographique dans la France en pleine reconstruction de l'après-guerre. Romain Duris, c'est la classe et le charisme assuré. Déborah François, c'est une fausse naïveté et une maladresse renversante. Le format est néanmoins un peu long et laisse place à quelques longueurs et la reconstitution historique quoi que réussie, est sans risque car peu de plans extérieurs apparaissent. On regrettera également les trop courtes apparitions d'une Miou Miou devenue trop rare.
Pour son premier long métrage, Régis Roinsard a écrit un scénario qui n'a rien de vraiment neuf et qui s'inspire manifestement des comédies américaines des années 50 et 60, celles de Billy Wilder et de George Cukor. On doit reconnaître toutefois qu'il en a tiré une comédie plutôt agréable, bien interprétée par Romain Duris, Deborah François et Bérénice Bejo; et les autres; on regrettera parfois un certain manque de rythme et quelques longueurs ; on fera remarquer au réalisateur que la région PACA n'a vu le jour qu'en 1970 et n'existait donc pas en 1959 ! Voir critique complète sur www.critique-film.fr
Pour son premier film, Régis Roinsard montre une vraie capacité à raconter une histoire tout à la fois drôle et romantique un peu à la manière de Pierre Salvadori. Le film réunit plusieurs atouts de premier ordre qui additionnés rendent son succès somme toute assez prévisible. Une histoire parfaite pour décliner les différentes phases d’une romance dans le style des comédies américaines des années 40. Un casting de premier choix avec la trouvaille de la lumineuse Deborah François et la présence toujours très charismatique de Romain Duris qui au fil du temps affirme son éclectisme et sa parenté d’acteur avec Cary Grant et James Stewart. Les seconds rôles tous assez courts parfaitement distribués de Miou-Miou à Nicolas Bedos en passant par Feodor Atkine ou Eddy Mitchell. On se prend a regretter la briéveté de leurs apparitions mais Roinsard toujours concentré ne perd jamais de vue son couple d’amoureux qui est l’argument central de son film et il a bien raison car la constance n'est pas la moindre des qualités chez un réalisateur. Enfin il ne faut pas passer sous silence un des atouts majeurs du film, la plongée délicieuse dans les années 50/60 magnifiquement rendue par Guillaume Schiffman le directeur de la photographie déjà efficient sur la même thématique dans la série des OSS 117 de Michel Hazanavicius. On se croirait pas moment dans du Douglas Sirk c’est dire si l’aspect visuel a été particulièrement choyé par Régis Roinsard qui réussit donc un sans-faute pour son premier long métrage. A quand le deuxième essai ?
L'histoire d'amour entre une secrétaire maladroite et un patron solitaire des 50's, sur fond de concours dactylographique. C'est surtout la reconstitution de l'époque assez poussée (costumes, décors, musiques, ambiance, mise scène, etc.) que l'on note, "Populaire" étant un film très prévisible. La romance, les motivations des personnages, ou les péripéties sont ainsi très rose bonbon, en accord avec le style gentiment kitsch dépeignant les 50's. Il s'agit donc d'une comédie romantique bien mis en boîte, agréable (Déborah François donne un charme particulier au film), mais relativement candide.
Le synopsis et le casting de "Populaire" ne m'inspiraient pas vraiment et c'est avec sans grande conviction que j'y suis allé. Mais, bizarrement, même si c'est pas le genre qui me satisfait, on devine tout de suite la grosse production française et l'habileté du scénario qui va permettre d'exporter le film à l'étranger jusqu'aux Etats-Unis. La romance, le film d'époque et l'intrusion des Etats-Unis dans l'histoire sont les ingrédients essentiels pour que les américains en soient friands! Tout droit sortie d'un petit village de province, une jeune fille de commerçant rêve d'une vie meilleure et veut suivre la grande mode d'être secrétaire. Mais pour ce faire, son patron l'engage à condition de participer à un concours de dactylographie car selon lui, elle possède un don unique : celui de taper très vite à la machine. La romance est ultra-prévisible et les personnages peu originaux, mise à part les "mon choux" à tout va de Duris et les têtes de victime de Déborah François. Les seconds rôles manquent d'approfondissement, comme celui de Bérénice Bejo qui ne m'a pas convaincu malgré une touche d'émotion. Eddy Mitchell et Miou-Miou sont dans un back-round le plus total et leur présence ne sert strictement à rien, si ce n'est à mettre des noms de "stars" dans le générique. Mais cela dit, j'ai adoré le rôle de rivale de Mélanie Bernier : elle est très drôle en peste. La comédie sentimentale classique entre le patron pas très sympathique mais charmeur et l'employée empotée mais pétillante fait penser au vieux films des années 1950 et 1960. Au début se refusant tous sentiments, le patron propose un entrainement intensif quotidien pour qu'elle monte les échelons jusqu'au championnat du monde. Inutile de douter de sa réussite vu le degré de déjà-vu au sein du film : un conte de fée qui relève de l'impossible. Surtout dans la scène finale ou un imprévu, qui aurait tout fait capoté dans la réalité, ne sert qu'à créer un suspense dérisoire pour le spectateur. Mais bon, c'est du cinéma! La mise en scène reste efficace, parsemée de touche d'humour tout en finesse, jamais grossier ou à prendre au premier degré. La comédie et les acteurs sont attachants, la reconstitution de l'époque est impressionnante et pointue. Je ne dirais pas que c'est un grand film, ni même qu'il mérite des Césars mais cela reste un bon divertissement.
Un film très original et parfaitement traité. Un ensemble vraiment rafraîchissant dans la fin des années 50 représentées de manière très réaliste. L'idée était culottée mais le pari est relevé. Bravo
Avec "Populaire", Régis Roinsard dépoussière quelque peu la comédie romantique. Il s'appuye notamment sur un duo charmant et à l'alchimie naturelle, avec un Romain Duris toujours aussi bon et une Déborah François absolument délicieuse. Cette dernière convainc le spectateur par la fraicheur qu'elle amène, à travers un personnage maladroit et faussement innocent. Un autre point positif est à souligner, car il demeure très important pour ce genre si particulier: l'écriture. On savoure, en effet, des dialogues simples et élégants, mis aussi à la disposition de seconds rôles réjouissants, tels Eddy Mitchell, Miou-Miou ou encore Bérénice Béjo. Quelques baisses de rythme peuvent tout de même être regrettées, mais n'altèrent en rien l'esprit sympathique d'un film qui peut enfin être apprécié pour ses décors de qualité. En bref, un engouement populaire entièrement justifié.
Changer l'art dactylographique en concours équestre où chaque participante se mue en poulain sur lequel parier est LA bonne idée de Populaire, le fil rouge qui brosse tant bien que mal - compte tenu de la longueur générale et des longueurs çà et là - le portrait d'une époque alors en transition sociale et culturelle, qui tisse une réflexion filée intéressante à défaut d'être pleinement convaincante sur l'illusion féministe puisque essentiellement encadrée sinon générée par des hommes. Alors la mise en scène tourne autour des personnages comme défilent les aiguilles d'un chronomètre, se borne à opposer compétitivité et sincérité amoureuse pour finalement faire triompher cette dernière. Peu de surprise au sein d'un postulat initial lui surprenant, empruntant ses couleurs et son atmosphère délicieusement désuète à deux œuvres majeures du cinéma populaire français dont le présent film est le contemporain : OSS 117 et Potiche, sans pour autant parvenir à les égaler. Manque une intelligence de chaque instant, manque une écriture légère qui aurait permis aux dialogues - surtout au début - de gagner en authenticité. Reste fort heureusement le duo principal, charmant, à la relation sadomasochiste bienvenue avec, comme intermédiaire fétichiste, la machine à écrire. Reste la composition musicale, entraînante et mémorable, qui restitue parfaitement l'esprit des années 50. On a l'impression, en considérant le film, d'assister au songe d'un Phantom Thread avant l'heure, version populaire. Comparaison révélatrice de ses grandes qualités.