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DaeHanMinGuk
181 abonnés
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4,5
Publiée le 29 février 2016
Beaucoup de qualités dans ce premier film du réalisateur : écriture, dialogue, casting (Déborah François est extraordinaire de talent et de charme et j’ai découvert avec beaucoup de plaisir un nouvel acteur prometteur Shaun Benson) et musique. Ce qui caractérise le plus ce film, c’est qu’il y a beaucoup de charme et pas seulement celui indéniable de l’actrice principale. Un côté plus beau que la réalité qui rappelle « Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain » et un même sentiment de plénitude en sortant de la séance : le « Feel Good Movie » par excellence ! A noter, un petit clin d’œil sympa dans le championnat du monde de vitesse dactylographique à la Corée du Sud, toujours très bien classée dans les compétitions internationales et très tendance en ce moment ;-)
J'ai vu ce film en avant première. Belle surprise, très beau jeu d'acteurs, film émouvant et parfois drôle !... Jolie réussite. Romain Duris encore et toujours dans toute sa splendeur. Et le rôle de Déborah François lui colle à la peau, du moins elle a su se l'approprier parfaitement ! Merci.
Très bon film français au look rétro avec de très bons acteurs. Très bonne idée de scénario car faire un film sur les compétitions de machines a écrire à la fin des années 50 c'est plutôt bien trouver et c'est vintage. Pratiquement tout est bien dans cette comédie: la mise en scène, le scénario, les décors et les costumes... A peine sortit de The artist, Berenice Béjo vient animer ce film au côté de Romain Duris et Déborah François qui forment un beau couple a l'écran. Bref un très bon film fifties. Que dire d'autre a part aller voir ce film!!!
Super j'ai adoré le film. Déborah François est vraiment extra ordinaire, elle est fraiche, jolie, très bonne actrice; C'est notre Kate Winslet française. Le film est aussi sensuel, romantique, courez y ! un vrai moment de bonheur et de bonne humeur.
Ce film est une vraie merveille ! Il retranscrit assez bien l'époque des années 50-60, la condition des femmes et les relations hommes - femmes. On s'attache très vite aux personnages principaux et on se laisse volontiers emmener dans cette jolie histoire.
Excellent, une magnifique reconstitution, un couple d'acteurs emballants, une mise en scène très soignée (la scène d'amour est superbement filmée), on sort totalement conquis et on vous recommande mille fois de courir le voir.
Personellement, j'ai adoré ce film! Le duo Duris/François joue très juste, la plongée dans cette France de la fin des années 50 donne du relief au film en s'appuyant sur cette histoire décalée de concours dactylographique. Tout le comique réside dans cette obsession de Louis à faire de Rose la championne de la catégorie. Cela me fait penser à ces entraineurs un peu tyranniques qui peuvent imposer des entrainements draconiens aux plus jeunes sportifs, comme au tennis par exemple. L'espèce d'émulation autour d'une simple compétition aussi banale que la dactylo (pour nous, jeunes de 2013), avec ses concours, ses juges sérieux, ses cérémonies, ses groupies, la passion que ça dégage avec ses retransmissions radios et autres est, j'ai trouvé, super drôle. On dirait un match de football aux enjeux énorme! On en vibrerait presque, BO à l'appui car celle-ci est dynamique est agréable. Alors oui, certains détracteurs dénoncent, à juste titre d'ailleurs, un film sans surprise, très convenu. Oui, on s'attend à presque tout hélas, et c'est son point noir. Mais cela, contrairement à d'autres films, ne m'a pas empêché de vraiment entrer dans l'histoire, de l'apprécier et d'en rire. Une bonne comédie française (et c'est plus du luxe.)
Une comédie de moeurs teintée de romance sur un fil rouge de film "sportif", voilà ce que propose ce Populaire. En reproduisant à merveille l'ambiance des années 50 avec son charme et son élégance par une direction artistique de grande classe, le film montre que le France est capable de produite des long-métrages qui sortent de l'ordinaire. Alors, bien sur, le scénario est un peu attendu avec cette histoire d'amour qui va naitre entre la jeune secrétaire promise à devenir une championne et son patron avec son classique " je t'aime moi non plus " et son happy end mais l'ensemble est tellement bien mis en image que le plaisir l'emporte. Pour son premier film, Regis Roinsard fait preuve d'une maitrise de sa narration qui fait plaisir à voir. Tout les aspects sont maitrisés que ce soit la direction artistique, la direction d'acteur et le rythme du récit notamment le suspens de la compétition et bien sur la romance avec ses joies et ses déceptions. Le couple Deborah Francois - Romain Duris fonctionne très bien, même si, encore une fois, tous les rebondissements classiques de la comédie romantique sont présents, ce qui constitue le seul défaut du film à mes yeux. Une très bonne surprise !
Si la génération Y ignore ce que fut une machine à écrire, dont l'usage nécessitait adresse physique et travail musculaire, Populaire comble ce vide. La machine à écrire et les dactylos sont les héroïnes de cette superbe mise en image des années cinquante et de la modernisation du travail de bureau. Ainsi c'est un film qui doit se lire à plusieurs niveaux. Derrière l'intrigue issue des romans photos de l'époque, toute mince et facilement décryptable, il y a une analyse intéressante du statut de la femme à la fin des années cinquante. La relation entre Rose, certes initialement gauche mais déterminée, et Marie Taylor, déjà moderne, est une facette intéressante du film. Marie est mariée à un "américain", symbole de la modernité et du progrès à cette époque dans une France encore rurale et coincée, symbolisée par le père de Rose épicier dans une bourgade qui n'a pas encore connu la grande distribution. Rose et Marie, personnages antagonistes mais unies par leur rapport amoureux à Louis Echard (Romain Duris), vont se rapprocher rapidement. Marie détecte chez Rose énergie et ténacité et décide de la soutenir. Rose, grâce à son coach, mais surtout grâce à son ambition naissante de réussite, devient un star internationale dans sa discipline. Aussi derrière "la petite dactylo amoureuse de son patron", se détache une femme libre et moderne, qui assume son parcours et se débarrasse de ses inhibitions. Superbement mis en image, servi par des costumes impeccables et un défilé de Frégate, Traction en Panhard PL17 qui ravira les amateurs, ce film enlevé, léger mais sérieux, est une belle réussite d'une comédie française qui se donne la peine de trouver un bon sujet et de le mettre en scène avec talent. Pour un premier film, c'est réconfortant pour l'avenir du cinéma français... PS : Il faut savoir que les concours de dactylographie existent encore aux Etats-Unis, mais ce sont des hommes qui gagnent. Autre temps !
Une comédie romantique qui traite de la fin des années 1950 et de compétition. De différence de classe sociale, le tout est situé surtout sur deux personnages mais avec un cadre spécifique bien reproduit à travers les autres personnages. Dans les limites du film il y a un vrai rendu de l'époque, de ses aspirations, son atmosphère et plus encore, les rapports hommes femmes, les mentalités et les préjugés. L'ensemble reste juste et léger tout en ne trichant pas ou peu sur le différentiel d'époque. C'est une romance avec des aspects historiques nuancés pratiquement plus authentiques que un bon nombre des films de l'époque qui pouvaient être des films d'auteur et ou idéologiques.
Quelle est gironde la France de Regis Roinsard. Les gisquettes s'émancipent avec une batteuse et les patrons s'improvisent coach sportif. Nous sommes en 1958 et Rose Pamphyle, 21 piges, est résolument "moderne". Loin d'épouser les desseins de son daron qui voudrait la voir rangée, bobonne docile et appliquée, celle-ci voit les choses en grand. Elle sera gratte-papier ou ne sera pas ! Elle fait donc ses valoches pour Lisieux et enquille chez un assureur du coin qui, espère-t-elle, lui filera son premier groupin. Malheureusement, celle-ci, avec ses deux mains gauches, foire son entretien d'empaumage. Sa vitesse de frappe vertigineuse à la batteuse aidant, elle tape néanmoins dans les mirettes du taulier qui, épaté par tant de pétulance, la prend dans son écurie et décide d'en faire une bête de foire. L'histoire s'arrêterait ladé si nous ne vivions pas à cette merveilleuse époque où, Cupidon, pas encore au 35 plombes, avait du temps pour faire chavirer le battant des mignonnes ! Amour impossible entre classe laborieuse et haut du panier ? Que nenni, rien n'est impossible en 58. Le temps pour le réalisateur de nous ficeler l'amourette dans du papier de soie et de barder le bifteck avec quelques rebondissements, l'affaire est dans le sac. Le concours, prétexte s'il en fallait pour nous vendre les clichés surannés de ces annoches d'émancipation féminine, nous rappelle que, bien que nous ayons fait du chemin depuis, les greluses ne sont jamais bien aussi considérées que lorsqu'elles sont drivées par un julot à poigne. Du cinoche pour les mirontons qui se mordent les pouces de ne pas être nés plus tôt où pour les vioques nostalgiques d'une époque qu'ils n'ont pas conobrée, quand bien même l'auraient-ils vécue.
Il se passe quelque chose d'intéressant dans ce créneau de la comédie française depuis quelques années avec des films comme Oss 117, Potiche ou Populaire, qui jouent à fond la carte de la reconstitution jusque dans le grain de l'image. Tous amènent de la fraîcheur en allant puiser dans l'esthétique, le langage, les codes et les moeurs des 50's-60's et tous sont pour moi des réussites. Des films qui font plaisir et qui donnent le sourire. Je mets 4/5 à cette comédie malgré certains défauts, évoqués par certains allocinéens que je cautionne, mais qui ne m'ont pas perturbé plus que ça et ne m'ont pas empêché d'avoir le sourire du début à la fin. C'est plutôt drôle, tout mimi, très bien interprété par Romain Duris qui fait des choses que je ne l'ai jamais vu faire et la sublime Déborah François qui est toujours juste, touchante et super sexy. J'ai beaucoup aimé aussi les personnages du village d'enfance de l'héroïne. Un très bon premier film et un très bon film tout court.
Changer l'art dactylographique en concours équestre où chaque participante se mue en poulain sur lequel parier est LA bonne idée de Populaire, le fil rouge qui brosse tant bien que mal - compte tenu de la longueur générale et des longueurs çà et là - le portrait d'une époque alors en transition sociale et culturelle, qui tisse une réflexion filée intéressante à défaut d'être pleinement convaincante sur l'illusion féministe puisque essentiellement encadrée sinon générée par des hommes. Alors la mise en scène tourne autour des personnages comme défilent les aiguilles d'un chronomètre, se borne à opposer compétitivité et sincérité amoureuse pour finalement faire triompher cette dernière. Peu de surprise au sein d'un postulat initial lui surprenant, empruntant ses couleurs et son atmosphère délicieusement désuète à deux œuvres majeures du cinéma populaire français dont le présent film est le contemporain : OSS 117 et Potiche, sans pour autant parvenir à les égaler. Manque une intelligence de chaque instant, manque une écriture légère qui aurait permis aux dialogues - surtout au début - de gagner en authenticité. Reste fort heureusement le duo principal, charmant, à la relation sadomasochiste bienvenue avec, comme intermédiaire fétichiste, la machine à écrire. Reste la composition musicale, entraînante et mémorable, qui restitue parfaitement l'esprit des années 50. On a l'impression, en considérant le film, d'assister au songe d'un Phantom Thread avant l'heure, version populaire. Comparaison révélatrice de ses grandes qualités.
Vraiment pas mal du tout, cette petite comédie pétillante d'idées et de malice. Les acteurs jouent tous très bien, le couple Romain Duris/Déborah Français fait des étincelles à l'écran, l'ambiance des année 60 est parfaitement respectée (notamment dans les costumes, les décors et la musique), avec un petit côté kitsch désuet et une touche de fantaisie qui fait tout le charme du film. "Populaire" de Régis Roinsard est une comédie agréable à regarder, et où l'on ressort de la salle de ciné le sourire aux lèvres et le cœur remplie de bon sentiments.