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Fbienne D
16 abonnés
95 critiques
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3,5
Publiée le 5 janvier 2013
Ils sont dingues ces norvégiens ! Le (fou) rire est au rendez-vous, même si l'humour n'est pas particulièrement léger. Dommage que le rythme ne soit pas toujours maîtrisé car les personnages et les décors (kitchissimes) valent le déplacement.
Du pur humour absurde scandinave bien déjanté et parfaitement kitch, cette comédie décalée a le mérite de rendre hommage à un sport tout aussi débile et bien peu cinégénique, le curling. La bande de têtes cassées qui compose le casting sait rendre leurs rôles étonnants et en faire un reflet caricatural de la population scandinave enfermée dans ses obsessions perfectionnistes. Le récit n’est fait que de gags manquant bien souvent de subtilité, il est donc inutile d’y chercher une quelconque trame romanesque ou un réel mais bien un divertissement burlesque.
Je n'ai pas adhéré à l'humour de ce film sans pour autant que celui-ci me fut pénible à regarder. "Le roi du curling" peut faire penser à "Semi-pro" ou encore "Les rois du patin" avec Will Ferrell. Même lourdeur dans les gags pour un rendu rarement marrant...
S’il est un film qui peut se targuer d’originalité c’est bien ce film : il est norvégien et son thème c’est la passion du curling ! Je crois d’ailleurs n’avoir jamais regardé autant de curling de ma vie même durant les Jeux Olympiques d’hivers… Du reste du film est aussi barré que ce sport, qui, il faut le rappeler, consiste à faire glisser des pierres sur la glace et à modifier leur trajectoire et leur vitesse en balayant devant ! Les personnages sont tous fous et évoluent dans une esthétique digne des Deschiens., c’est-à-dire avec des gueules et des costumes improbables, des décors loufoques, le tout dans une intrigue nourrie de péripéties saugrenues. Malgré tout le film arrive à ne jamais être vulgaire ni ridicule et on se prend d’affection Truls, ce personnage effacé qui se transforme sur une piste ( ?) de curling en maniaque de la précision que toute saleté sur la glace rend fou. Si vous avez la chance de la voir en V.O.S.T., ne la ratez pas tant la sonorité du norvégien ajoute au côté frappadingue et exotique du film. Une œuvre sans équivalent (bien meilleure que les comédies parodies américaines sur le sport) qui permet de faire la connaissance d’un cinéma norvégien inédit sous nos latitudes. Un vrai bol d’air frais venu du Nord. À voir sans hésitation.
Il faut que je me confesse : j'ai toujours été fasciné par le curling. Non pas par le sport en soi, je dois comme tout le monde n'en regarder qu'une partie tous les quatre ans un soir d'insomnie olympique, mais bien par le concept même de ce jeu, par son origine improbable : dans quel recoin d'Ecosse (ou de Norvège ?) un groupe de grands gaillards bourrés au whisky (ou à l'aquavit) a eu l'idée saugrenue de balancer une pierre ou marmite sur un loch (ou un fjord) gelé et de le faire avancer en chauffant la glace à coup de balais ? Au palmarès olympique du curling, la Norvège est troisième derrière le Canada et la Suisse, et on peut comparer sa place dans la pays avec celle que prend en France son équivalent hexagonal et estival, la pétanque.
Il s'agit donc du deuxième film norvégien de ces critiques, après " Oslo, 31 août", avec lequel il ne partage que la nationalité, tant il s'agit de deux univers opposés. Il faut plutôt aller chercher du côté des références américaines revendiqués par Ole Endersen : les frères Farelly, Steve Carell ou les frères Coen, et particulièrement "The Big Lebowski", auquel on pense par la façon de filmer le curling comme les Coen filment le bowling, avec notamment le personnage de l'adversaire, un sosie de Robert Herbin prenant la place de Jesus Quintana, alias John Turturro, même combinaison violette, et même danse ridicule.
La suite sur les Critiques Clunysiennes http://www.critiquesclunysiennes.com/
Du sport et de la comédie. Les américains se sont faits une spécialité du genre, avec des cocktails qui fleurent bon le mauvais goût. Dédié aux frères Farrelly et Coen, Le roi du curling est une tentative méritoire mais bien laborieuse d'adapter la recette façon omelette norvégienne. L'absurde et le burlesque sont au rendes-vous mais risquent fort de laisser de marbre tant l'humour est décalé qu'il sort carrément de la piste. Les compétitions de curling, cette curieuse pétanque sur glace, sont encore ce qu'il y a de mieux dans le premier film d'Ole Endresen qui juxtapose des bribes de dialogues lunaires dans des scènes qui ont du mal à se raccrocher les unes aux autres pour former un tout homogène. Le film a obtenu le "prix du peuple" au festival du film grolandais 2012 et il est présenté comme "la comédie sportive pour se remettre du jour de l'an." Effectivement, ce sont des arguments contre lesquels il est difficile de lutter.
Je suis assez déçu de ce film, je m'attendais à une sorte de "Dodgeball ! Même pas mal !", mais on en est assez loin. Le film ma paru interminable, alors qu'il dure 1 heures 20. En effet le rythme est lent, l'humour trop peu présent, pas de bonnes idées. Après c'est vrai qu'il y a quelques bonnes scènes et qu'au final sa reste original, c'est pour ça que je met tout de même 2 étoiles.
Comédie nordique, norvégienne. Un champion de curling devient fou. Après quelques semaines de soin, il promet à sa psychiatre de ne plus pratiquer ce sport. Or un de ses amis, grand fumeur, a absolument besoin d'un poumon de remplacement, donc le champion de curling va se relancer dans un championnat de curling pour gagner l'argent qui sauvera son ami.
Comédie à la norvégienne. C'est parfois très drôle, pas toujours. Les gags sont souvent répétitifs, le scénario est simpliste, c'est quelquefois long et sans intérêt. Mais dans l'ensemble, on s'amuse bien, et c'est assez bien filmé : les personnages sont originaux (les femmes surtout), les décors très colorés) et le curling est rare au cinéma.
Et encore... c'est en lisant les critiques éplorées, affligées de ceux qui ont détesté que je rigole le plus... Décidément, on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde, n'est-ce pas Mr Desproges?!
Le film pêche parfois par sa qualité....A force d'être déjanté, il n'en devient pas drôle......Son fil rouge semble être l'étude de la psychose en milieu norvégien..... Notre héros en effet se bourre de médicaments pour chasser des psychoses qui vont jusqu'à des visions obsessionnelles et des comportements névrotiques majeurs..... De plus c'est un champion du curling mais il "bande mou"....Le film comporte un certain nombre d'allusions sexuelles, pêche par son manque indéniable de romantisme mais excelle dans la description des divagations névrotiques.... Le rythme élevé des qui proquos, l'histoire simple et le scénario aiguisé, les bouilles d'acteurs et d'actrices, sa durée 80 minutes sont des atouts de ce film curieux dans son genre, mais que l'on subit avec plaisir.....En tout cas il chasse l'ennui et établit un lien somme toute poétique entre curling et psychose......Ceux qui aiment le genre "rumba" , un peu "tati" même seront servis....J'ai aimé...
Thème pourri, scénario pourri mais très réussi ! Complètement décalé ce film est une sinécure face à toute la bouse bien pensante que l'on nous offre habituellement. Le curling, sport le plus improbable de cette planète est ici au coeur d'un ovni nous venant de Norvège : c'est très drôle, pas prétentieux et la mise en scène est très agréable. Chapeau bas.
Non, c’est trop court ! La Norvège nous fait découvrir un sport méconnu à travers une comédie hilarante. Précis dans la mise en scène, les décors et les costumes Ole Endresen nous propose également une palette d’acteurs généreux et non prétentieux. Aux allures de beauf, Le Roi du Curling se révèle être une comédie profonde traitant des liens forts du sport et l’amitié. Le Roi du Curling ne dure qu’1h20, manque peut-être de détail, mais celle-ci apporte beaucoup de chaleur et d’originalité. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Merci à tous ceux qui ont fait une critique enthousiaste de ce film, et grâce auxquels je suis allé le voir. LA comédie de l'année 2013 à ce jour ! Excellente, poilante, d'un humour (curlant) quasi-omniprésent, quand ce n'est pas l'émotion. La comédie norvégienne de l'année certainement. A voir absolument si on veut rigoler. Et pas seulement sourire.
Ole Endresen emprunte beaucoup à Wes Anderson, que ce soit dans la composition du cadre, les couleurs utilisées dans les décors ou le caractère des personnages ; cependant, il est loin de posséder le même talent. Sans réelle drôlerie malgré l'aspect inhabituel de l'histoire et des situations et personnages insensés, "Le Roi du Curling" échoue à renouveler le genre de la comédie sportive. Son côté sympathique et sa brièveté pourront néanmoins faire passer un moment agréable à certains, mais ils l'oublieront sans doute peu après...