Vraiment un bon film qui m'a bien surpris, assez psychologique et assez émouvant, à voir et à revoir. Les acteurs jouent biens - même si l'interprète de Pierrot fait trop de tronches tristes pendant 3/4 du film et qu'à un moment il devient tête à claque, surtout au passage ou il craque et frappe son camarade après s'être fait insulter. Diffusion le samedi à 22h30 sur France 3.
J'ai rarement vu une plaie comme ce téléfilm...Je me suis mis devant, intrigué à l'idée de voir un jeune garçon mal dans sa peau être victime de harcèlement à l'école et bien j'ai vite regretté !! Il ne se passe rien du tout...et par dessus le marché, rarement un acteur ne m'a autant tapé sur les nerfs !! Le jeune Pierrot tire une tête de déterré tout le long, prononce en tout et pour tout 10 pauvres phrases dans tout le film et moi cela m'a désespéré...c'est long, c'est creux, pas réaliste deux secondes (les scènes de rébellion des gamins sont à mourir de rire) et les acteurs sont mauvais...bref une soirée cauchemardesque à vite oublier !! J'en ai encore des douleurs...
Mon ami Pierrot est un téléfilm dramatique par Orso Miret, avec Liam Honoré, Arly Jover, Nina Meurisse, etc... Synopsis du film : Pierrot, 13 ans, vit seul avec son père depuis le décès de sa mère, survenu dix ans plus tôt. Solitaire et taciturne, il subit sans broncher les moqueries de ses camarades de collège et des petits garçons et des petites filles d'école primaire sur son père, nettoyeur de rues. L'équilibre fragile de son quotidien est bientôt rompu par un événement : pris à partie par un automobiliste excédé, le père de Pierrot se fait agresser et humilier sous le regard de son fils. Bouleversé, incapable de mettre des mots sur son malaise, l'adolescent perd pied et se laisse entraîner dans les mauvais coups. Les premières images du téléfilm ne laissent aucun doute sur la triste issue du parcours de Pierrot, gamin désarmé face à la dureté du monde. Epaules rentrées, regard buté, le jeune Valentin Tinchant incarne avec sobriété cet adolescent qui ressemble tour à tour à un fantôme tourmenté et aux enfants maléfiques des films d'horreur. L'ambiguïté est la marque du cinéma d'Orso Miret (Le Silence, De l'histoire ancienne). Il traque ici les ravages intérieurs du choc : peu de dialogues, encore moins d'explication psychologique, tout tient dans l'intensité du regard porté sur cette énigme tragique qu'est devenu Pierrot. Elégante et maîtrisée, la réalisation saisit ces moments au bord du gouffre. Le monde s'ouvre sur un néant terrifiant, où plus rien ne touche, ni ne sauve : Mon ami Pierrot assume une noirceur radicale et épurée, à distance de ses personnages, jusqu'à la froideur. 3.5/5