Avis : Beetlejuice Beetlejuice - Page 9

Une comédie noire amusante mais pas drôle malgré toutes ses qualités esthétiques, la faute à un scénario paresseux. Néanmoins on retrouve avec plaisir Tim Burton dans son style originel.
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2024/09/beetlejuice-beetlejuice-de-tim-burton.html

On continue dans la vague des suites à effet nostalogique. Mais Tim reprend les renes, recupere une grand part de son casting, son musicien attitré , puis ajoute du sang neuf avec la craquante Mercredi. Beaucoup d'humour, ambiance réussie, histoire manque d'originalité mais captive et respecte le premier film. Un pari réussi pour une suite tant attendue

Je n’ai aucun souvenir de Beetlejuice, je l’ai vu il y a très longtemps et impossible de me rappeler si je l’ai aimé ou pas. Je suis donc allé voir cette suite sans attentes particulières. En salle le voyage macabre vaut le détour visuel, en salon je ne suis pas sûr. Cette œuvre est décousue,,son scénario plutôt succinct et son intérêt réel pose question.

Si la première partie de cette suite du film original de 1988 est un peu poussive et lente à démarrer, la seconde est vraiment sympa et visuellement attrayante. Les personnages, même s’ils sont nombreux et parfois sous-exploités (cf. Dolores), sont hauts en couleur et les péripéties rencontrées font toujours autant sourire. Toutefois, si le charme agit toujours autant, c’est grâce à l’inénarrable Michael Keaton, encore en très grande forme !

Une suite plutôt satisfaisante !
L’histoire est convenable et Michael Keaton reste très bon dans son rôle !
Winona Ryder est toujours aussi sympathique et Jenna Ortega est agréable.
Tous les autres acteurs sont très corrects, le retour de Catherine O’hara fait plaisir et Willem Dafoe est très fun !
Les images sont encore très bonnes et les effets spéciaux sont bien réalisés.
Les décors restent très efficaces et surtout sont toujours aussi bien travaillés.
Les costumes sont encore satisfaisants et l’ambiance reste appréciable.
Les musiques sont entraînantes et les clins d’œil au premier film sont très cool !
Un 2ème volet donc assez réussi, on est content de retrouver le délirant Beetlejuice après toutes ces années !
Le film original sera cependant toujours le meilleur !

Bon généralement les suites qui se passent longtemps après (ici plus de 30 ans!! 36 pour être juste) même si on est content de retrouver les personnages, sont moins bon que le premier. Les gens était impatient de voir Ortega avec Rider et Keaton... perso même si on ajoute Dafoe et Bellucci au casting le film est sympa mais sans plus. Déjà il met des plombes à se mettre en route...les apparitions (sans jeu de mot si si) des deux derniers nommés sont anecdotique par rapport au reste du film, alors soit ils étaient en trop soit sous exploité aux choix. Après on retrouve bien le monde de Burton et je répète le film reste sympathique mais quitte à voir un des deux autant mater le premier. Le film compte sur le trio ancienne génération + nouvelle pour tenir la baraque et c'est moyennement réussi...
NOTE : 5.5/10

Je ne connaissais pas « Beeteljuice », le film de Tim Burton de 1988 qui a contribué à lancer sa carrière. D’après un scénario de l’écrivain américain Michael McDowell décédé en 1999, dont j’ai lu plusieurs romans.

J’ai visionné ce premier film, avant, bien sûr, d’aller voir « Beetlejuice Beetlejuice » de 2024 et je l’ai beaucoup aimé. Il faut absolument l’avoir vu pour pouvoir apprécier la suite.

Ce nouveau chapitre s’ancre dans le passé : le spectateur retrouve plusieurs lieux du 1er film, plusieurs personnages qui ont vieilli et plusieurs allusions aux événements et phénomènes survenus en 1988.

Le film est un feu d’artifices burtonien de décors, de costumes, de maquillages, d’effets spéciaux semblables à ceux de 1988 avec du carton pâte et des scènes sanglantes hilarantes.

Si vous avez aimé la série Netflix « Mercredi », vous retrouverez l’excellente Jenna Ortega. Le reste du casting est de premier choix, Winona Rider, Michael Keaton, Daniel Dafoe, Monica Belluci, Catherine O’Hara…

Cela dit, j’ai été étonnée de voir que ce n’est pas du recuit. Tim Burton n’a pas cédé à la facilité de décliner un scénario qui a déjà fonctionné.

« Beetlejuice Beetlejuice » est un film vraiment très drôle, avec des dialogues savoureux et des idées originales, un scénario à plusieurs péripéties spoiler: dont une histoire touchante entre Lydia et sa fille Astrid
. L’ambiance macabre est très kitsch et fait penser à ces moments passés dans une fête foraine au détour d’un train fantôme ou d’une maison hantée.

Un excellent divertissement qui permet de mesurer tout le talent de Tim Burton.

Mon blog : larroseurarrose.com

Pas mal c'est étrangement regardable, les effets spéciaux néanmoins semble être resté à l'ancien temps (peut être pour être plus fidèle aux anciens volets?)

Un film d'horreur où un puissant fantôme apparait au cas où on cite 3 fois son nom. Bon on débranche le cerveau et on essaie de profiter du moment. Le scènario est inexistant, les effets spéciaux de même, et le film est trop décalé à mon goût bref il n a pas trop d'intérêt

Je ne m'attendais pas à aimer ce film car je n'ai pas vu les films précédents de Tim Burton.
Je me suis amusée du début à la fin. j'ai trouvé les trouvailles originales, les différents personnages réussis et la musique enlevée ! Mention spéciale pour le SOUL TRAIN !

Tim Burton fait revivre un de ses premiers films, pour le plus grand plaisir des fans très certainement...
On retrouve dans ce 2e opus l'humour déjanté et cynique, l'ambiance macabre, certains des personnages principaux du premier film, qui semblent s'amuser autant que le réalisateur.
Mais je trouve malheureusement que le film pêche un peu par manque d'écriture et de réels enjeux.
Les thèmes abordés ne le sont que de manière fragile et rapide, les relations filiales, par exemple, ou encore le besoin d'exposition, d'argent... et cela laisse parfois poindre des personnages plutôt antipathiques auxquels on n'a pas envie de s'attacher...
Plusieurs arcs narratifs ne servent pas à grand chose, si ce n'est certainement proposer des rôles à l'entourage -très- proche du réalisateur, et allongent inutilement le film pour des résolutions au final anecdotiques.
Les numéros de comédie musicale parfois trop étirés, semblent un vague souvenir des scènes cultes du 1.
Bref ce Beetlejuice Beetlejuice manque de folie, d'audace, pas d'envie, non je ne crois pas. Mais plus de moyens (techniques et financiers) semblent avoir ici un peu freiné la créativité de Tim Burton et du coup le charme qui se dégage de son film...

Beetlejuice Beetlejuice est à l’image de Las Vegas, soit un temple du vice et du factice où toutes les postures, tous les décors et tous les êtres qui y déambulent sont faux. Tim Burton inverse la logique de transition qui était celle du premier opus : le générique d’ouverture part de plans zénithaux captés dans une small town pour soudain les redoubler par la maquette au sein de laquelle vit spoiler: le démon
, avant de retrouver la prise de vue réelle ; un tel balbutiement, de la réalité à la réalité en empruntant le chemin de la fiction, définit son geste comme empêché, écartelé entre l’irrévérence crasseuse de son trublion et le cahier-décharge publique de la maison Warner Bros. En résulte un film tour à tour commercial et indépendant où le bizarre côtoie le convenu, où la bizarrerie facile fréquente un convenu exhibé dans ses apparences trompeuses – spoiler: la chute de vélo, la cabane où se cache l’adolescent en marge de la société et de ses parents
… ridicule puis ridiculisé !
Car Burton prend un plaisir cynique à se jouer des attentes et conventions des productions contemporaines, perturbe la linéarité de son récit par une écrite de la saynète – mal gérée, d’ailleurs, occasionnant un montage qui jamais ne signifie, mais peut-être est-ce concerté ? – pour mieux rendre hommage au cinéma bis, de Mario Bava aux polars musclés. Il exacerbe l’opposition entre la réalité woke et arty, composée de performances, de sneakers Veja, de véhicules électriques et de vinyles chinés dans des brocantes et non commandés sur internet, et la fantaisie d’un artiste aussi proche de l’expressionnisme que de la Trauma, cultive le mauvais goût et accepte les fausses notes, les écarts de conduite, cède même aux diktats du catalogue Warner qui, depuis quelques années maintenant, conçoit ses productions comme autant de supports publicitaires (Rebel Without a Cause, Bonnie and Clyde et d’autres sont évoqués explicitement).
Reconnaître donc en Beetlejuice 2 une œuvre de qualité serait adhérer au groupe d’influenceurs qui, aveuglés par leur écran respectif, finissent par s’y réincarner ; cette suite est un trompe-l’œil auquel se leurrera un public incapable de mobiliser son esprit critique et ignorant les règles de l’industrie hollywoodienne. Soit un luxueux navet, sans âme ni émotion, gouverné par l’argent – dixit Rory, le fiancé vénal –, concession et génuflexion d’un artiste devant un maître qu’il mine de l’intérieur et dont il extrait des entrailles spoiler: une progéniture cannibale
, mais sans intelligence aucune, de sorte à ne surtout pas ajouter de plus-value. Autrement dit, une entreprise baroque de sabotage volontaire suscitant déception et divertissement sadique.

Tim Burton est de retour avec une suite qui n'aurait pas dû exister... Beetlejuice 2 est une suite plus que correct. Malgré un scénario passable, même mauvais par moment, le reste du film est globalement satisfaisant ! Le film est tres genereux ! On sent toute l'équipe derrière le film s'amuser, ce qui marche vu l'univers du film. Cela reste une déception

Plus de 30 ans après un premier volet qui fut, par la même occasion, l'un de ses premiers films, Burton ou le maître incontesté du gothisme comique renoue avec son premier amour, son premier casting et donc, ses premières bestioles. Un titre qui n'à pas franchement convaincue vu sa simplicité mais c'est une autre façon de dire, 2ème volet. Une qualité visuelle ou le retour des maquettes, animatroniques et autres prothèses si chère à mon cœur pour un respect complet des effets spéciaux originels comme il ne s'en fait plus aujourd'hui, décors burlesque et totalement loufoques, bande-son qui, spoiler: dès le démarrage, prouve l'éternelle folie créative douce de Tim par un Danny Elfman visiblement en forme. La forme par contre du côté cast, un peu moins, la mise en place du show accompagnées de bonnes longueurs entrecoupées accessoirement par des allés retour dans l'au-delà macabre pour assez peu d'entrain. Jenna Ortega reste néanmoins bien meilleure que "Mercredi Adams" et sa macabre humeur mais il manqua un cruel dynamisme. Pareil pour Winona Rider qui respecte beaucoup trop son rôle funeste et s'étend à rester du côté des morts plutôt que des vivants. Le seul moment ou elle devient quelque peu joyeuse étant son talk-show paranormal.
Quant à Michael Keaton, son enthousiasme, sa folie digne d'une cabaret comique lui fait honneur et son répertoire macabre laisse place à des scènes assez savoureuses. Du côté "Guest", spoiler: notre bouffon vert national Willem Dafoe joue à fond la carte satirique, policier à la "double face" ou ancien acteur d'action, ses mimiques lui fond tout aussi honneur et son lointain alter ego ne sera réellement jamais très loin. Monica, nouvelle conquête du fou furieux ne rempli pas franchement le contrat. Plus présent à titre d'invitation que pour performer, elle ne marquera pas le récit.
Le récit justement reste assez facile et c'est bien dommage, quand une œuvre met autant de décennies à voir le jour, mieux construire un scénario solide en plus évidement du visuel. Là, très manquant. Je sais dors et déjà à titre officieux pour qu'elle raison aucun film de Burton ne m'à passionner bien qu'il soit un virtuose, les longueurs verbales sont le frein N°1 de ses récits, et bien qu'il choisisse les meilleurs superviseurs VFX, il ne sera vraisemblablement jamais un cinéaste d'action mais bien d'auteur fantastique. Combien d'années avant un 3 ? La réponse, la même.

Fidèle au premier film, "Beetlejuice Beetlejuice" est une suite amusante et divertissante mais qui j'ai trouvé, manque d'un peu de surprise. Tim Burton fait ce qu'il sait faire sans prendre de risque et rend hommage au métrage de 1988, préfèrent rester sur des effets spéciaux et des décors réels plutôt que d'abuser d'effets numériques et de synthèse. Les acteurs s'amusent et ont l'air dans leur élément mais certains personnages comme celui de Monica Bellucci ou de Willem Dafoe ne servent pas tellement à grand-chose. Le film se perd d'ailleurs pas mal entre plusieurs intrigues qui n'ont pour certaines, pas vraiment d'importance. J'ai aussi été un peu dérangé par le décalage de traitement entre le monde des vivants et celui des morts comme si ce dernier ne se prêtait pas à ce que l'on voyait dans le film et paraissait un peu forcé. La photographie est cependant assez belle et la mise en scène efficace. Globalement, cette proposition est donc plutôt correct mais manque quand même de véritable intérêt pour le spectateur.