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Votre avis sur Michael Kohlhaas ?
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Film francais, a l'ambiance réussie, cependant le manque de musique et les dialogues inaudibles sont un enorme defaut. Dommage.
traversay1
Adapté du court roman de von Kleist, le Michael Kohlhaas d'Arnaud des Pallières semble lui être resté très fidèle, à l'esprit sinon à la lettre, tout en transposant l'action dans les Cévennes. Cette terre, réputée pour son austérité, "colle" parfaitement à la tonalité que le réalisateur a souhaité donner à son récit. Pas de grandes envolées lyriques ou épiques dans ce film contemplatif, bien que parfois bavard, dont l'appellation de western médiéval ne correspond pas véritablement à son contenu. Le personnage incarné avec un charisme impressionnant par Mads Mikkelsen reste énigmatique, muré dans un hiératisme qui le rend sinon antipathique du moins parfois difficile à comprendre. Si ce n'est que le thème est finalement universel et moderne : devant une injustice flagrante, se révolter est une attitude aussi courageuse que suicidaire et Michael Kohlhaas devra payer le prix fort. C'est un beau sujet dont on regrette tout de même que des Pallières l'ait traité avec une telle distance, sans passion, dans une aridité de style exigeante et, autant l'avouer, source d'ennui croissant. Les dernières scènes, superbes, sont source d'émotion. On aurait aimé la trouver davantage dans ce film qui mérite sans doute une deuxième vision.
Cinéaste quasiment méconnu, Arnaud Des Pallières se lance ici dans la libre adaptation du roman d'Heinrich von Kleist et nous livre un film inclassable. En effet, "Michael Kohlhaas" a beau se situer au Moyen-Age, il porte une marque particulière un peu mystique liée aux superbes paysages et se détache volontiers de toute marque "épique" dans le traitement de son scénario et de sa mise en scène. On se retrouve ainsi étrangement hypnotisés devant cette œuvre qui est pourtant loin d'être parfaite, au rythme bien trop lent et aux enjeux traités de manière sobre, comme si le plus important dans tout cela, c'était Kohlhaas lui-même et les sentiments qu'il cache derrière son regard aussi perçant qu'une dague. Et pour ça, Des Pallières a parfaitement bien choisi Mads Mikkelsen qui porte l'ensemble sur ses épaules et qui exprime n'importe quelle émotion sans rien dire. Rien qu'à voir la scène finale en gros plan sur son visage, on en frissonne.
Voilà l'exemple type du film mou et empesé qui n'en finit pas de durer et de nous endormir mollement jusqu'à ce qu'ennui définitif s'ensuive.
En dépit de sa lenteur et de sa mollesse, certaines scènes sont joliment filmées avec des ustensiles d'époques et des décors adhoc, il n'en demeure pas moins que c'était très lent, très long, limite chiant mais c'est tout de même mieux qu'une bonne gastro printanière.
Voilà ;)
En dépit de sa lenteur et de sa mollesse, certaines scènes sont joliment filmées avec des ustensiles d'époques et des décors adhoc, il n'en demeure pas moins que c'était très lent, très long, limite chiant mais c'est tout de même mieux qu'une bonne gastro printanière.
Voilà ;)
Film esthétique et bien joué, mais certaines scènes sont soit mal ficelées, soit bâclées, d'autres manquent, ce qui rend le scénario décousu par moment. Le contraste fort des images est parfois gênant pour les yeux.
Voilà, c'est l'histoire d'un mec qui se fait avoir tout le temps : il commence par se faire avoir par un baron, puis il se fait avoir par la justice, alors il se révolte, et au moment où les choses prennent forme, on ne comprend pas trop pourquoi, il s'arrête. Il se fait avoir par le discours de la religion, puis il se fait avoir par les promesses de la princesse ... et finalement on le retrouve résigné à son sort... mauvais stratège, mauvais karma, attendez-vous à de l'anti-seigneur-des-anneaux !
L'action commence par la prière de Kohlass dans la bande annonce "je prie dieu de ne jamais me pardonner comme nous allons pardonner aux chiens du seigneur", mais je ne m'attendais pas à ce que les 2h du film tourne autour des principes bibliques du pardon et de la mort. D'ailleurs aucune de ces questions n'est traitée en profondeur, laissant une impression désagréable d'inabouti, de vide, ce que certaines personnes ont ressenti peut-être comme de "l'épure". C'est au moins un bon résumé de ce qu'il ne faut pas faire pour réussir une quête ou une révolte, et avec de belles images. Ce film ne laissera pas un souvenir impérissable, et c'est dommage car je pense qu'il y avait matière à faire un très beau film. 2h d'épure, en somme.
Voilà, c'est l'histoire d'un mec qui se fait avoir tout le temps : il commence par se faire avoir par un baron, puis il se fait avoir par la justice, alors il se révolte, et au moment où les choses prennent forme, on ne comprend pas trop pourquoi, il s'arrête. Il se fait avoir par le discours de la religion, puis il se fait avoir par les promesses de la princesse ... et finalement on le retrouve résigné à son sort... mauvais stratège, mauvais karma, attendez-vous à de l'anti-seigneur-des-anneaux !
L'action commence par la prière de Kohlass dans la bande annonce "je prie dieu de ne jamais me pardonner comme nous allons pardonner aux chiens du seigneur", mais je ne m'attendais pas à ce que les 2h du film tourne autour des principes bibliques du pardon et de la mort. D'ailleurs aucune de ces questions n'est traitée en profondeur, laissant une impression désagréable d'inabouti, de vide, ce que certaines personnes ont ressenti peut-être comme de "l'épure". C'est au moins un bon résumé de ce qu'il ne faut pas faire pour réussir une quête ou une révolte, et avec de belles images. Ce film ne laissera pas un souvenir impérissable, et c'est dommage car je pense qu'il y avait matière à faire un très beau film. 2h d'épure, en somme.
On pourrait définir ce film comme l’antithèse de "Braveheart", ressemblance dans le genre et le thème mais traité de façon radicalement différente.
Ici tout est filmé de façon très lente et anti spectaculaire, qui demande toute l'attention du spectateur car le réalisateur n'est pas un modèle de narration, on a l'impression qu'il raconte son histoire sans se soucier du spectateur.
Le film manque aussi cruellement d’émotion, on ne se sent pas impliqué dans la croisade de cet homme réclamant justice mais qui est quand même habité par la présence de Mads Mikkelsen toujours parfait.
Ici tout est filmé de façon très lente et anti spectaculaire, qui demande toute l'attention du spectateur car le réalisateur n'est pas un modèle de narration, on a l'impression qu'il raconte son histoire sans se soucier du spectateur.
Le film manque aussi cruellement d’émotion, on ne se sent pas impliqué dans la croisade de cet homme réclamant justice mais qui est quand même habité par la présence de Mads Mikkelsen toujours parfait.
Ok, Arnaud des Pallières filme très bien une nature très belle. Excellent filmeur qui nous réserve des moments de grâce : le soleil dans les cheveux des amants, une armée galopant sur une colline à l'aube en plan zénithal, une belle scène de sexe. A tout point de vue l'image de "Kohlaas" est réussie, encore qu'un peu trop appuyée, ce qui peut être agaçant. Mais ce qui me gêne avec cette adaptation du roman éponyme de Kleist, que personne n'a jamais lu d'ailleurs, c'est son côté austère pour ne pas dire protestant (cf "Meaning of life " des Monty Pythons) : lenteur des mouvements, primat désuet de l'Ethique avec un grand E (en gros Kohlhass fait-il bien de se révolter suite à l'assassinat vraiment pas gentil de sa femme ?), rusticité surlignée au stabilo du décor (le bois c'est lourd, le cheval accouche du poulain), etc. Bref, un petit côté: Bela Tarr, en moins bien. Dans "La Cité de Dieu", Saint Augustin légitime la révolte contre le pouvoir politique si celui-ci déroge à l'éthique divine cad au décalogue qui dit que tuer c'est méchant. Ainsi, 1/ Kohlaas a le droit de se révolter aussi con soit-il (dsl Mikkelsen) 2/ Fallait-il en tirer un film, certes chiadé, mais ô combien inutile? Avec "Kohlhaas", des Pallières nous montre en fait qu'il est très sensible et qu'il aime l'art. du coup, il fait de l'art arrogant et pompier. C'est le problème d'une certaine radicalité au cinéma qui s'oblige à en faire des caisses pour exister et laisse peu de place au spectateur, à force de lui montrer à chaque plan qu'il est en train de voir le film de l'année.
Un conte médiéval autour d’un personnage iconique en quête de justice, à la mise en scène séduisante, mais plombé par un manque de rythme et d’émotions, en dépit d’un excellent Mads Mikkelsen.
Malgré un excellent Mads Mikkelsen entouré de très bons comédiens, d'une problématique intéressante et d'une réalisation honnête, "Mickael Kohlaas" reste un film ennuyeux, lent, truffé d'incohérences où les dialogues frisent le néant. N'ayant pas lu le livre, je ne peux me livrer au jeu des comparaisons mais je pense que le roman doit être difficile à porter à l'écran. Les scènes de "combat" auraient mérité aussi un peu plus d'entrain pour mettre un peu de rythme.
Une déception pour un film que je pensais bien meilleur.
Une déception pour un film que je pensais bien meilleur.
Film long , lent , peu d'action , peu de dialogue , des scènes qui durent... dommage car le sujet aurait pu donner un bon film et l'acteur principal est vraiment interressant.
trop long, trop sombre, trop bruité, pas assez de dialogue! Heureusement qu'il y a un bon casting et notamment le beau et bon Mads Mikkelsen, avec son beau balayage et sa barbe de 5 jours, toujours nickel. Vu l'époque...,meme si agréable à regarder, c'est peu crédible. La barbarie de cette époque, suivi d'une vengeance, qui au bout des longues minutes de ce film, ne nous amène pas à rentrer dans l'histoire, ni trouver une réelle compréhenssion à ce personnage. Dommage, ca aurait pu etre un bon film guerrier francais...
J'avais vu des supers critiques, donc je suis déçu... Beaux décors, belle interprétation, et évidemment, belles histoire sur ce gros thème de la justice. Même si ce film à une poésie, une profondeur évidente par rapport à des films américain à la Braveheart ou Robin des bois, j'ai eu du mal à me faire à l’extrême lenteur et froideur des dialogues et des actions...
Petit western post médiéval qui decolle dans le troisième tiers avec l'interprétation de Denis de nouveau à la sueur et à la crasse,si ce n'est le souffle des chevaux et le vol des mouches en stéré avec des dialogues incompréhensibles parfois et des images volontairement obscures sans contre,les amoureux des chevaux se régaleront.
Vraiment une caricature du cinéma d'auteur à la française qui fait clairement penser au sketch des inconnus. Heureusement que le charisme de Mads capte le spectateur et compense un peu cette réalisation lente et contemplative, à la limite du supportable voir du ridicule.
Et apparemment tout le budget a du passer dans son cachet car ils n'avaient même pas de bougies pour éclairer les scènes d'intérieur.
Bon au final y'a tout de même quelques bons passages à se mettre sous la dent mais il faut s'accrocher pour arriver jusqu'au dénouement.
Et apparemment tout le budget a du passer dans son cachet car ils n'avaient même pas de bougies pour éclairer les scènes d'intérieur.
Bon au final y'a tout de même quelques bons passages à se mettre sous la dent mais il faut s'accrocher pour arriver jusqu'au dénouement.
Plutôt indigent et indigeste. Un film dont on se demande ce qu'il faisait en sélection à Cannes.
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