Mon compte
    Michael Kohlhaas
    Note moyenne
    2,9
    1469 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Michael Kohlhaas ?

    266 critiques spectateurs

    5
    18 critiques
    4
    58 critiques
    3
    67 critiques
    2
    73 critiques
    1
    31 critiques
    0
    19 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 février 2014
    Mads Mikkelsen est assez énorme, c'est vrai, tout comme la musique, les costumes et la photographie. En bref toutes les nominations au césar sont justifiées. Un seul gros regret, le montage, très imparfait.
    velocio
    velocio

    1 260 abonnés 3 093 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2013
    Présenté en fin de Festival de Cannes 2013, "Michael Kohlhaas" est passé relativement inaperçu, ce qui, dans le cadre d'une sélection officielle 2013 aussi médiocre, est profondément injuste. Certes, ce film n'est pas le chef d'œuvre du siècle, mais il se situait quand même parmi la petite poignée de films vraiment intéressants de cette sélection. Le film d'Arnaud des Pallières est la 4ème adaptation cinématographique de l'œuvre homonyme de l'écrivain allemand Heinrich von Kleist. Parmi les 3 précédentes, la plus connue est celle de Volker Schlöndorff avec David Werner et Anna Karina en têtes d'affiche. Arnaud des Pallières a transposé l'action de ce roman allemand dans notre pays et il a tourné son film dans les Cévennes et dans le Vercors. Quand bien même l'action se passe au 16ème siècle, "Michael Kohlhaas" n'est à proprement parlé ni un film d'époque, ni un film en costumes. La nature est magnifique, les dialogues réduits à ce qui est indispensable. Les thèmes abordés dans le film sont intemporels : il n'est donc pas interdit d'y trouver des échos contemporains. Parmi ces thèmes, on retrouve l'amour, la religion et la vengeance. Toutefois, les questions les plus importantes que pose le film sont les suivantes : jusqu'où peut-on aller pour faire valoir son droit ? Peut-on mettre un pays à feu et à sang, peut-on être à l'origine de nombreux morts, tout cela parce que, au départ, un noble et sa clique n'ont pas traité correctement 2 des montures d'un marchand de chevaux ? Les réponses sont-elles différentes si la corruption et l'injustice règnent dans votre pays ? L'aspect hiératique de Mads Mikkelsen, toujours aussi remarquable, renforce la mise en scène assez abrupte et austère du réalisateur. Dans le rôle de Lisbeth, sa fille, on retrouve Mélusine Mayance, qui jouait Sarah dans "Elle s'appelait Sarah". En fait, on aurait bien vu ce film obtenir le Prix du scénario à Cannes 2013.
    vincenzobino
    vincenzobino

    104 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2013
    Prenez Rob Roy ou Braveheart et l'injustice dont sont victimes les héros susnommés, mélangez le tout a la façon Werner Herzog et vous obtenez un film comportant bon nombre de passages huis-clos servi par un Mads Mikkelsen toujours aussi bon... Très intéressante histoire qui, si elle n'évite pas certaines longueurs, se laisse tout a fait voir...
    QueenMab
    QueenMab

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 août 2013
    Plutôt indigent et indigeste. Un film dont on se demande ce qu'il faisait en sélection à Cannes.
    Frédérik P.
    Frédérik P.

    102 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2013
    Il faudra évidemment se faire au rythme lent de Michael Kohlhaas mais son combat mené par un Mads Mikkelsen au charisme imperturbable au milieu d’une époque froide et rugueuse décrite par Arnaud Des Pallières est passionnant de bout en bout.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 120 abonnés 12 302 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 octobre 2014
    Bien difficile de savoir comment aborder ce cinquième long-mètrage de Arnaud des Pallières, adaptè d'une nouvelle de Heinrich von Kleist, qui bouscule les conventions du film en costumes! En honnête marchand de chevaux allemand, Mads Mikkelsen se pose ici en successeur de grands du 7ème art, au charme envoûtant et au regard d'acier, un personnage particulièrement difficile à cerner! En assumant dans tous les sens du terme cette histoire de vengeance qui se dèroule au XVIe siècle, quelque part dans les Cèvennes, Arnaud des Pallières lui donne une grâce et un impact d'autant plus mystèrieux et mutique qu'il ècrase le mètrage par sa seule prèsence! Sans grande violence, sans gratuitè, il filme avec l'ambiguïtè qui sièe au sujet! Malheureusement, ce film multiplie les pistes, se perd en chemin et n'aboutit nulle part, si ce n'est un retournement final qui pose question! C'est dommage car il y a une superbe photo, une atmosphère austère bien à sa place et quelques passages rèussis qui reposent uniquement sur le souffle du vent! Mais c'est loin d'être suffisant - d'autant que l'interprètation est bien inégale (Mads Mikkelsen très convaincant, Bruno Ganz absent, Sergi Lopez inutile). Ça manque aussi de rythme, de souffle (un comble avec le vent des Cèvennes) de pure tension mais le film aurait alors ètè sans doute fort diffèrent, mais pas nècessairement meilleur! Je sors de ce "Michael Kohlhaas" dèçu, avec l'envie tout de même de redonner une nouvelle chance à cette èpopèe mèdièvale lors d'un èventuel passage tèlè...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 août 2013
    J'ai eu l'occasion de voir Michael Kohlhaas en avant-première. C'était le film qui m'avait le plus tapé dans l'oeil lors du dernier Festival de Cannes, et que je plaçais comme mon favori pour la Palme d'Or. Il n'a rien obtenu. Etand donné la présence de Denis Lavant et Bruno Ganz, deux de mes acteurs préférés, et de la réputation d'exigence du cinéma d'Arnaud des Paillères, c'était un film pour moi. J'avais peur d'être déçu, mais je ne l'ai pas été.

    Librement inspiré du court roman d'Heinrich von Kleist, classique absolu de la littérature allemande, il met en scène une histoire splendide, retranscrite dans la France du XVIème siècle, à cheval entre le monde médiéval et la Renaissance. Michael Kohlhaas subit une injustice, et il refuse de se laisser faire, veut absolument que justice soit faite, quitte à l'exiger par la force. Il entraîne une révolte populaire jusqu'à obtenir réparation.

    La première chose qui frappe, c'est la puissance de jeu de Mads Mikkelsen. Il n'a pas eu de prix à Cannes cette année pour ce jeu, pour la simple raison qu'il l'avait déjà eu pour La Chasse de Vinterberg. Mais, ici, il le méritait amplement. Pour la petite histoire, Michael Kohlhaas a été tourné avant La Chasse, même s'il le premier est sorti un an après le second, pour des raisons de production ; c'est donc bien avec le personnage de Kohlhaas que Mikkelsen a atteint le point culminant de ses capacités d'acteur. Mention spéciale pour le fait qu'il a dû apprendre le français pour faire ce film, alors qu'il n'était pas du tout francophone avant. D'ailleurs, la nullissime critique du Figaro ne s'arrête qu'à l'accent du danois, sans comprendre que cet accent est un élément fondamental pour montrer la marginalité de Kohlhaas dans son siècle ; cela appuie sa révolte et son protestantisme, au-milieu d'une société d'ordre catholique. Autre remarque sur l'acteur : son incroyable force dans la scène de l'accouchement de la jument : c'est lui qui met au monde le poulain, et il doit le faire comme s'il faisait cela tous les jours, alors que c'est bien évidemment la première fois, et qu'une seule prise pouvait être faite. Chapeau bas, donc.

    L'esthétique d'Arnaud des Pallières se retrouve dans sa façon de filmer la nature et les corps. La première scène, montrant un grand paysage de lande, tournée dans le Vercors, est très caractéristique : le vent, les cigales, les mouches. Puis, les visages filmés de très près, et les dialogues qui ne sont pas compressés, mais mis au même niveau que les éléments naturels. C'est filmé comme dans la vie, de manière dépouillée pour ce côté-ci, ce qui rapproche plutôt d'un cinéaste comme Tarkovski. Même si c'est un film historique, ce n'est pas le côté historique du film qui marque le plus, mais plutôt ce qu'il a d'universel dans son humanité, comme le Andréï Roublev du maître russe.

    Par rapport au livre, le réalisateur agrandit grandement le personnage de Lisbeth, la fille de Kohlhaas, interprétée par Mélusine Mayance. Le film se centre donc autour de la relation père-fille qui s'instaure après la mort de la mère. Les scènes ensemble sont d'une très grande intensité, gonflé d'un silence pas du tout pesant, mais qui montre l'incapacité qu'ont les deux personnages d'exprimer ce qu'ils ressentent ; ils ne peuvent dont que le faire sentir, faire sentir leurs intuitions, jusqu'à la rupture finale, qui constitue un échec étant donné que Lisbeth ne peut prononcer qu'un "Tu me fais mal aux mains" déchirant.

    La violence est présente dans le film, violence de la société médiévale se "civilisant" mais bientôt en proie aux guerres de religion. Il y a d'abord la scène de la vengeance de Kohlhaas, qui détruit le château du baron ayant causé la mort de sa femme, dans laquelle le marchand tue un homme à mains nues d'un coup sec, et qui m'a fait craindre un simple film de vengeance, à l'américaine ; mais heureusement le film est ensuite très rapidement reparti de l'avant. Et puis il y a la scène de la pendaison, filmé avec une grande lenteur et une grande précision, si bien qu'elle reste humaine ; elle est coupée par l'apparition de Luther, joué par Denis Lavant ; c'était sympathique de le revoir, même s'il est loin du niveau qu'il atteint d'habitude avec Leos Carax, notamment dans Holy Motors, qu'il tournait au même moment.

    Le film sort demain. J'irai sans doute le revoir. Pour moi, il est pour l'instant le film de l'année, celui qui sort de l'ordinaire, qui touche à des problématiques esthétiques fascinantes, tout comme Holy Motors l'année dernière. Je vous le conseille chaudement.
    Piwi47
    Piwi47

    33 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juin 2013
    « Michael Kohlhaas » est le troisième long métrage du réalisateur français Arnaud des Pallières. Présenté en sélection officielle au 66ème Festival de Cannes, le film a hélas bénéficié des critiques presses les moins enthousiastes de toute la compétition.

    Synopsis Allociné : Au XVIè siècle dans les Cévennes, le marchand de chevaux Michael Kohlhaas mène une vie familiale prospère et heureuse. Victime de l’injustice d’un seigneur, cet homme pieux et intègre lève une armée et met le pays à feu et à sang pour rétablir son droit.

    Porté par une ambition à la « Braveheart », on peut dire qu’Arnaud des Pallières a osé mettre en boîte un projet couillu et risqué, à tel point qu’on se demande parfois où et comment le metteur en scène français a trouvé créanciers pour financer son film.
    Mais l’audace, la démesure et la surprise de ce long métrage sont malheureusement ses seuls saluts.

    Car si « Michael Kohlhaas » est un film aride, rude, sec, et brillamment mis en scène – des panoramiques somptueux, quelques plans gracieux avec un cadrage au plus près des personnages pour laisser le spectateur imaginer ce qu’il se passe hors champs, une très bonne spatialisation géographique, un éclairage judicieux – il n’en demeure pas moins qu’un long et poussiéreux pensif sur la justice au sens noble du terme. Beaucoup de litanie pour pas grand-chose, en somme.

    Mads Mikkelsen est comme à son habitude impérial en marchand de chevaux vengeur. La barrière des langues théorique ne l’empêche à aucun moment de porter « Michael Kohlhaas » sur ses épaules. L’acteur danois révélé au monde grâce à « Casino Royale » excelle une fois de plus, en livrant une prestation remarquable et émouvante. Dans « Michael Kohlhaas », la caméra de Arnaud des Pallières épouse en effet à merveille les contours de l’imposante stature de son comédien.

    Bilan : « Michael Kohlhaas » est un film courageux et intelligent, porté par un Mads Mikkelsen au sommet, qui arbore des thèmes saisissants comme la désobéissance à la hiérarchie pour faire valoir ce que de droit, mais qui se montre un peu frigide dans le traitement du message véhiculé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 juin 2013
    Si on regrette une mise en scène extrêmement sévère et rugueuse, presque assommante, on finit par se passionner pour les dilemmes philosophiques exigeants et essentiels que pose le film. Mads Mikkelsen est fascinant, il touche la grâce dans un dernier plan extraordinaire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 mai 2013
    Vu à Cannes.
    Un film un peu lent, vraiment sauvé par la partition de Mads Mikkelsen.
    Arnaud des Pallières, par moments, filme de très belles séquences.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 mai 2013
    J aime bien cet acteur depuis l avoir découvert dans pusher mais la l histoire de ce film est un plagiat d un western que j 'ai vu y a une dizaine de jours.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top