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    À perdre la raison
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    245 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 octobre 2012
    "A perdre la raison " transcende , bouleverse et émeut . Le cinéma francais , par ce film , devient encore plus riche . Le talent de Niels Arestrup et Tahar Rahim est indiscutable mais c'est surtout Emilie Dequenne qui éblouit l'écran , qui dégage un semblant d'humanité pendant tout le film avec un basculement de situation à l'arrivée . "A perdre la raison " est un de ces rare films dont on se souviendra toujours : dérangeant et intelligent , un film inévitable et inoubliable .
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 octobre 2012
    Dans le genre évocation de crimes sordides, Claude Chabrol avait réalisé « Violette Nozière » avec le talent qu'on lui connait. Un obscur Lafosse s'est cru obligé de l'imiter avec une affaire de quintuple infanticides. Mais n'est pas Chabrol qui veut. Je me demande comment ce Lafosse a pu obtenir les fonds pour réaliser un tel déchet ! Et je me demande aussi comment une bonne partie de la critique cinématographique peut louanger un machin pareil. C'est donc ça le cinéma d'aujourd'hui, des images floues, des couleurs dégueulasses, des acteurs qui ne prennent même pas la peine de se rendre audibles ? A ce thème qui me répugne ( je suis mère de famille) le réalisateur (?) ajoute donc une mise en image bâclée et un traitement pernicieux car voyeur. Un spectateur parle d'ailleurs de procédé « putassier ». Je suis entièrement d'accord avec lui. Je rajouterais que ce « machin » (je n'ose pas écrire :ce film) est tout simplement nauséabond.
    calliphilus
    calliphilus

    8 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2012
    Voilà encore un de ces non-films à prises de vues hideuses. Le caméraman n’a même pas la délicatesse de retenir son souffle lorsqu’il tient la caméra à l’épaule comme on l’apprend dans n’importe quel manuel : cela nous vaut une image qui tremble sans arrêt de haut en bas au grès de la respiration de ce rustre. Les acteurs, comme il se doit aujourd’hui pour faire soi-disant réaliste, n’articulent pas, on ne comprend rien à ce qu’ils disent. Le cinéma c’est de la fiction donc de la convention. Si vous voulez des tranches de vie regardez « reportage » sur TF1 le samedi. C’est bien mieux que ces films prétendument réalistes. Les dialogues se révèlent d’une platitude insondable. La narration est d’une médiocrité crasse, l’histoire sordide, l’éclairage miteux. Non, vraiment, il y en a marre de ces torchons bâclés à la Dardenne! Si vous aimez le cinéma, le vrai n’allez pas voir ce résidu de cloaque.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 septembre 2012
    De la belle merde à l'image de Lafosse qui devrait definitivement changer de metier!


    Apres Eleve libre qui etait deja un sacré gros flop il continue dans le melo drame à deux balles,pfff
    pathetique!
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2012
    Inspiré d’un fait divers belge ; Geneviève Lhermitte exécute ces enfants avant de tenter se donner la mort. Les cercueils sont présents dès le début du film. Flash back de 10 ans ; l’objectif de ce film quasi naturaliste est de nous montrer le cheminement de cette mère jusqu’à cet horrible après midi.
    L’histoire d’amour entre elle et son mari Mounir est sincère et partagée. Mais ces jeunes gens sont dépendants du Docteur Pinget financièrement. Pour Mounir, l’emprise du Docteur est encore plus grande ; père adoptif, il se sent entièrement redevable de l’avoir sorti de sa misère marocaine dès le plus jeune âge. Et cette dette deviendra plus grande pour lui que l’amour porté vis à vis de sa femme et de ses enfants. Le couple, déjà deux enfants, bientôt 3 puis 4, devient indépendant financièrement ; tous deux travaillent. Sans relais extérieur, coupée de son travail et de sa famille, Murielle semble déjà étouffée par cette petite vie étriquée entre le Docteur omniprésent et un mari devenant absent voire légèrement violent. Elle sent qu’il est le moment de prendre son envol, son mari refuse d’abandonner son protecteur. Déjà présent à leur voyage de noce ; on sent très tôt l’emprise malsaine de ce beau père, pervers narcissique, sur le couple. Là, Murielle entre en survie. Plus de relais familial, professionnel (arrêt de son emploi), psychologique (le Docteur coupe le lien avec son thérapeute) ; elle devient la bonne de la maison, son mari la délaisse (difficile d’avoir des moments à 2 dans ce contexte), elle perd le contact avec ces enfants au profit d’un beau père omniprésent…
    Plan après plan, scène après scène ; on sent l’emmurement de Murielle. Ce film condamne le poids délétère des dettes morales et matérielles jusqu’à une privation de liberté. Elle ne subit que très peu de violence physique ; mais elle est dépossédée petit à petit de sa vie. Aracée par les tâches ménagères, même ces enfants se détournent d’elle au profit de ce beau père très présent et aimant. L’amour, Murielle n’y a pas accès ; mais l’affection toujours présente entre les autres membres de la famille dont elle est exclue se transforme en soumission.
    La seule solution qu’elle trouve pour s’en sortir… c’est le meurtre de ses enfants. Dans ce crescendo, on ne peut s’empêcher de rester sans voix devant ce geste extrême. La passivité de Murielle pour faire bouger sa vie n’explique pas ce final. Ce film aide à comprendre même si le geste reste incompréhensible.
    Notons l’implication quasi physique d’Emilie Dequenne, magnifique actrice ; la scène du retour au domicile sur fond de « Femmes je vous aime » en long plan fixe est poignante et témoigne de son talent. Arestrup en pervers manipulateur sirupeux est exceptionnel d’antipathie légère.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2012
    Tandis que la chaleur battait son plein vers la fin du mois d’août, À perdre la raison – en contraste avec les superproductions estivales –, venait secouer le cinéma français (ou plutôt francophone, dans le présent cas) dans la presse comme sur la blogosphère. Deux mois après sa sortie nationale, l’occasion de pouvoir enfin me faire un avis me fut enfin donnée. Pour commencer, si l’infanticide est évoqué directement, dans les premières secondes, ce n’est en aucun cas le thème principal de ce long-métrage, axé sur la dégradation d’un couple. Mounir est un marocain de naissance qui fut adopté par le Docteur Pinget. Murielle est une jeune femme frivole et folle amoureuse du jeune homme. Sans l’ombre d’un doute, les deux amants décident de se marier. Par ailleurs, on pourrait penser que cette soudaine décision serait à l’origine de la tumeur grandissante, à l’intérieur du couple. Cette tumeur qui sera source d’un désastre monstrueux. Une fois que les moments heureux sont passés, la naissance d’une bonne grosse brochette de pleurnichardes étant survenue aussi instantanément que les épousailles, l’atmosphère commence à devenir étouffante. À mesure que le Docteur Pinget se montre ingrat et invraisemblablement possessif, le cercle se referme et empêche Mounir et Murielle de respirer, de s’épanouir, les laissant dans un profond désarroi causé par le stress – trois puis quatre enfants ne faisant pas nécessairement bon ménage avec le travail et la cohabitation légèrement douteuse dont il est ici question. La jeune femme devient alors légèrement bouffie et ne trouve plus la moindre occasion de faire ce dont elle aurait eu envie en tant qu’être humain. Peu à peu, elle devient robot, face à un mari qui ne semble pas vouloir choisir son camp. La tension monte, monte, monte. L’amour devient alors source d’une énorme pression, qui aura vite fait d’envahir tout l’appartement. Chaque personnage laisse entrevoir une sombre facette que l’on n’aurait pas soupçonné une demi-heure auparavant. De fait, Tahar Rahim, Emilie Dequenne et Niels Arestrup peuvent se permettre de sauter sur la moindre occasion d’extérioriser un indéniable talent. Ces derniers passeront donc à plusieurs reprises d’une attitude follement joviale à une crise de nerfs purement excessive. Un trio d’acteurs excellents qui se met alors au service d’un scénario poignant et nettement réussi. Néanmoins, la mise en scène s’avère plutôt molle et, si la montée en puissance du rythme, du ton, est incroyablement bien orchestrée, ce n’est pas sans nous faire regarder l’heure à de nombreuses reprises. En effet, il arrive un moment où certains éléments ne semblent être là qu’afin d’accentuer ce crescendo de pathos et, à l’arrivée, le long-métrage s’avère donc (...) La critique complète est disponible sur http://alex-torrance.over-blog.com/article-a-perdre-la-raison-110633847.html !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 septembre 2012
    Le film fonctionne incontestablement car l angoisse monte progressivement, à tel point qu'une naissance finit par porter le germe d'un dénouement dramatique.
    Les enfants, que l on voit grandir (les personnages bien sur), sont remarquablement filmés et distiller leur présence sans qu' ils soient les personnages principaux est en soi un exploit.
    le plan final de la maison est également une réussite (les statistiques montrent effectivement que les burn out criminels sont majoritairement en habitations individuelles, et en Europe et plus encore aux Etats Unis)
    Un film à juger dans quelques années, lorsqu'il sera à l abri du fait divers qui l inspire.

    PS: J ai toujours pensé qu écouter julien clerc était le fait de femmes dépressives, ce n est pas ce film qui va m en dissuader!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    le drame est là, lanscinant et puissant. nous sommes témoins inquiets d'une spirale insidieuse et discrète. le film ne succombe pas à la tentation de montrer la violence physique, tant la pression psychologique anéantit le tout.
    elbandito
    elbandito

    343 abonnés 963 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2012
    Par sa transformation physique et l’évolution mentale de son personnage, Emilie Dequenne accomplit une performance d’actrice mémorable. On peut toutefois ne pas comprendre sa totale passivité devant la pression affective exercée par Tahar Rahim (insignifiant) et Niels Arestrup (brillant), la facilité invraisemblable avec laquelle elle perd pied face à ses dettes morales et commet in fine l’impensable. Le cinéaste belge fait l’effort de filmer cette famille qui se désagrège avec une certaine pudeur et de ne jamais juger ses protagonistes. De plus, il nous offre une scène mémorable qui résume habilement l’évolution de l’état d’esprit de Murielle, lorsqu’elle chante «Femmes... je vous aime» de Julien Clerc, seule dans la voiture et atteint ici son point de rupture.
    catherine n.
    catherine n.

    8 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2012
    « A perdre la raison » ou comment, en ayant toujours pensé faire ce qu’il y avait de mieux pour ceux qu’on aime, on peut être pris dans un engrenage irréversible; comment au fil des jours et de la vie on passe du bonheur à l’horreur ?
    Servi par une excellente interprétation (Emilie Dequenne, Niels Arestrup et Tahar Rahim) « A perdre la raison » est un film grave dont le réalisme finit par déranger; les sentiments de tension et d’oppression ne nous lâchent pas une seconde, sans doute du fait d’une succession de gros plans et plans moyens…Jamais le réalisateur ne laisse au spectateur la possibilité de prendre du recul…Enfin dans ce film, rien n’a besoin d’être dit, tout est ressenti.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2012
    Même si les acteurs ne sont pas très connu j'ai passé un très bon moment. On est pris par l'histoire et le bon jeu des acteurs a en avoir plusieurs fois des frissons.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2012
    Ce film est saisissant !! À voir , les acteurs sont extraordinaires ! Je suis sortie bouleversée. Une intrigue psychologique passionnante sur un thème bien d'actualité
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2012
    La descente aux enfers d'une femme très fragile... l'amour, la bienveillance puis l'étouffement d'un entourage nocif. Rien n'excuse un quadruple infanticide et ce n'est pas le propos du film, ce film essai de démontrer comment et jusque où peut mener une lourde psychose... On sait peut de chose du passé de Muriel incarnée à merveille par Emilie Dequenne, mais ce mariage et cette vie de famille vont l'enfermer dans son mal être et elle ne trouvera aucune main tendue autour d'elle, ce qui lui aurait peut-être permis de sortir de ses idées noires qu'elle finira par exécuter...

    Ma scène préférée : la scène de la voiture avec la chanson de Julien Clerc est particulièrement forte et résume parfaitement l'état et la vie de Muriel, au début presque enjoué de chanter et elle prends alors conscience des paroles de cette chanson et elle sombre dans la tristesse pour finir en sanglots...
    manuinho
    manuinho

    4 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 septembre 2012
    Cher Mr Lafosse , avec un casting aussi Grand , il aurait fallu à mon sens bossé sur les dialogues , ils sont plats , sans interet et avec une declamation souvent imparfaite ( là c'est votre travail d'aider les acteurs ). . Avoir attendu deux heures de voir un semblant d'effet d'Art Dramatique qui ne viendra jamais , je vous raye dorenavant de ma liste cinemathique , n
    'est pas Mr Audiard qui veut !!!!!!! Quand au choix des deux musiques choisies , elles sont insupportables , surtout la scène avec Julien Clerc , ce n'est pas possible !!!!!! C'est mauvais .
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 septembre 2012
    ... alors... par où commencer ? Par la réalisation ? Juste incompréhensible et désagréable, avec ces premiers plans flous quasi systématiques qui donnent une dérangeante impression de voyeurisme à la Voici et autres Gala ou VSD, bien loin de l’atmosphère "psychologique" défendue par l'auteur dont le travail avoué était ici de comprendre comment quelqu'un peut en arriver a pareille extrémité. Par le scénario ? Lent et chiant, où il ne se passe rien pendant une heure, a tel point qu'on ne comprend pas très bien, d'une scène à l'autre, pourquoi tout le monde s’énerve et devient parfois odieux. Le but de ce quotidien aurait été de montrer par petites touches comment cette femme s'enferme. Ici le quotidien n'est que... du quotidien. Ni plus ni moins. Des choses de tous les jours. Heureusement il y a le travail des acteurs, impeccable à défaut d'être compréhensible (encore une fois, les personnages réagissent tous de manière bizarre) et une dernière scène plutôt élégante qui tranche avec le coté voyeuriste du reste du film. Pour moi un film inutile et raté.
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