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    À perdre la raison
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    245 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 novembre 2012
    "A Perdre La Raison" est un film assez sombre de bout en bout, où la déprime joue avec les nerfs du spectateur ! Joachim Lafosse y maitrise plutôt bien la mécanique de la dépression à travers son personnage principal, admirablement joué par Emilie Dequenne, comédienne qui confirme sa belle performance dans "J'ai Oublié De Te Dire" (2008). Le bémol de ce type d'histoire réside dans le style, avec un univers si "gris" que l'on est content d'en sortir à la fin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 novembre 2012
    excellent film, plein de bonheur, de couleurs, de soleil et d'enfants, mais ou sourdre une angoisse profonde qui peu à peu prend le pas sur tout le reste. Niels Arestrup comme d'habitude est parfait en gentil "parrain" qui dégage une peur, peut être, mais aussi une emprise maléfiquement bon enfant sur tout son entourage, Emilie Duquesne mérite son prix d'interprètation on la voit dépérir, s'étioler et s'éteindre au fil du film, et l'on sait d'avance qu'il n'y a pas d'issue.Film sobre et parfait.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 novembre 2012
    Un film extrêmement maîtrisé. Dur certes. Presque gênant par instants. Mais des comédiens magistraux et une manière très habile de nous plonger dans la perversité humaine sans grandiloquence. Jusqu'à nous faire glisser comme rarement dans la peau de cette mère perdue. Très fort.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 novembre 2012
    Un sujet difficile à traiter sans tomber dans le patho et le mièvre. Pari réussi pourtant et haut la main. Beau, émouvant, extrêmement bien joué: E. Duquesne est éblouissante, T. Rahim confirme son talent.
    missalila
    missalila

    8 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2012
    C'est pas la joie tout le long du film c'est sûr, mais quel film. Beau sujet très difficile, très bien filmé, les acteurs sont tout en justesse et Emilie Duquesnes est fabuleuse.
    Il faut le voir, mais pas en période down bien sûr :-)
    Emmanuelle Halimi
    Emmanuelle Halimi

    16 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 novembre 2012
    Terrifiant et magnifique.Emilie Dequenne est formidable.Tout est juste , on y croit et on est happé dans cette " famille" tellement étouffante et exempte de vie ..........Grosse claque !
    domido60
    domido60

    10 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2012
    Bon disons-le , le film n'est pas d'une folle gaité.
    Si vous avez le moral un peu plombé, cette longue descente aux enfers d'une mère fragile et débordée, va vous finir.
    C'est quand même un film troublant et terrible, filmé au plus prés , l'extrême lenteur de cette fiction rend la tension et la violence , palpable, pesante à vous étouffer.
    aymericl
    aymericl

    17 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2012
    Un magnifique film !! Les acteurs sont touchants... La relation entre niels arestrup , tahar rahim et Émilie duquenne est malsaine. Ce film est dérangeant et ne peut laisser personne indifférent . Une grosse claque
    Seemleo
    Seemleo

    64 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2012
    L'illustration réaliste d'une décente en enfer d'une femme au foyer désespérée. Sans humour, mais avec grâce, compréhension et compassion. La mise en scène souligne le confinement psychologique et moral de la victime, le casting est particulièrement bien choisi et la bande son scande subtilement chaque étape. On ressort de ce film avec une conscience élargie.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Le film s'ouvre par un plan serré sur Murielle en larmes dans un lit d'hôpital, qui répète encore et encore : "Faut les enterrer au Maroc !". Puis un autre plan fixe, large (un des rares du film, avec le dernier plan), pris de loin comme une image de paparazzo, sur un tapis roulant qui monte quatre boîtes blanches dans un avion de Royal Air Maroc. Pas d'autres choix possible, pas de suspens : d'emblée, on sait comment se terminera le récit, et le film ne se présente que comme un long flash back sur le lent cheminement vers cette issue annoncée. Joachim Lafosse a décidé d'écrire ce film sur le quintuple infanticide commis à Nivelles par Geneviève Lhermitte le 28 février 2007, ou plus exactement, sur comment "le récit médiatqiue était en train de construire un monstre".
    Il précise ainsi son intention : "J’ai pensé tout de suite que cela renvoyait à la tragédie antique, et que ce fait divers m’offrait la possibilité d’approfondir ce dont je parlais dans mes films précédents : le trop-plein d’amour, ses conséquences, la dette, le lien pervers, les dysfonctionnements familiaux, la question des limites…"Dans leur présentation lors de sa projection à Cannes dans la section Un Certain Regard, les critiques français ont donné l'impression qu'il s'agissait d'une interprétation très libre du fait divers, que celui-ci n'était juste qu'un point de départ. Pourtant, une rapide recherche sur l'affaire Geneviève Lhermitte, passée relativement inaperçue en France, nous montre que c'est l'ensemble des paramètres de ce fait divers qui ont été repris par Joachim Lafosse : le rôle joué par le médecin qui avait quasiment adopté le mari de la mère infanticide, la cohabitation dans la grande maison, la dépendance financière du couple par rapport au médecin, l'isolement progressif de la mère, l'absence de prise en compte de ses appels au secours par le psychiatre...
    Du coup, le réel donnait déjà une matière riche à l'interprétation, et l'ambition énoncée par le réalisateur de traiter ses thématiques au travers de l'histoire de cette Médée moderne explique l'échec partiel du film. En effet, celui-ci nous raconte plusieurs histoires : celle de Mounir et de sa famille, prise sous la coupe d'André, le médecin qui l'a fait venir enfant du Maroc, puis qui a fait un mariage blanc avec sa soeur pour lui permettre de s'installer en Belgique ; celle du lien pervers que tisse André avec Murielle, et qui vise à rabaisser constamment la jeune femme à ses yeux et ceux de son mari ; celle de la difficulté pour Mounir et Murielle de se définir une identité dans le cadre de cette métaphore de la relation néocoloniale qu'entretient André.
    On le voit, la plupart de ces thèmes tournent autour de la personnalité et de la perversité d'André, joué par un Niels Arestrup comme d'habitude formidable. Le jour où Mounir lui présente Murielle, et où celle-ci lui a préparé des lasagnes, soi-disant son plat favori, André réussit tout en gardant sa bonhommie à discréditer Mounir ("C'est son plat favori à lui !") et à prétexter une urgence pour déjà placer le jeune couple dans la dépendance et la frustration. Parler de perversion semble justifié, tant son comportement évoque celui des pervers narcissiques qui pour rendre dépendantes leurs victimes s'ingénient à détruire consciencieusement chez elles toute estime de soi.
    Du coup, le sujet essentiel du film, à savoir ce qui peut amener une mère aimante à tuer ses enfants, semble vampirisé par les autres thèmes. Certes, on voit le processus qui amène Murielle à perdre le fil avec la réalité, avec sa famille (le personnage de sa soeur est bien trop caricatural), avec son métier d'enseignante ; la mise en scène montre bien comment elle est d'abord réduite à sa fonction maternelle, puis progressivement niée même dans cette relation, renvoyée à des états inférieurs de bonniche puis de malade. Mais même si Emilie Dequenne, qui incarne une nouvelle fois après "La Fille du R.E.R. " (autre film tiré d'un fait divers qui avait fait la une) un personnage que je qualifiais alors de "remarquable d'intensité dans l'absence", rend son personnage pathètique et crédible, le refus de juger les personnages laisse par moment une impression elliptique, voire légèrement manipulatrice.
    Reste une réalisation brillante ; la mise en scène a choisi le parti pris du huis clos, celui de cette relation étouffante à trois : la caméra serre en permanence ses personnages, laissant toujours un pan de mur ou un objet en amorce, jouant sur la profondeur de champ et le flou du décor pour renforcer cette impression d'enfermement, et la photographie très contrastée donne dès le début la tonalité du drame à l'histoire. La musique de Domenico Scarlatti vient ponctuer les scènes principales, ce que le réalisateur justifie ainsi : " Filmer le lien pervers, c'est filmer ce qui se cache. La musique peut servir à le faire voir sans le dire. J'utilise la musique chaque fois qu'il se produit une transgression. Scarlatti souligne ce lien. La musique baroque est parfaite car elle nous embarque au-delà de la psychologie." C'est sans doute dans ce propos même du film, montrer l'effacement progressif de la personnalité de Murielle, que se situe sa limite narrative, et je m'interroge même, morale : le brio de la mise en scène ne sert-il pas en définitive qu'à dissimuler sous couvert d'absence de jugement une forme de prétention roublarde face à la récupération de l'indicible ?
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    -Vinz-
    -Vinz-

    38 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    Un trio d'acteur excellent qui donne une authenticité prenante.
    XIV
    XIV

    1 abonné 223 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2012
    une descente aux enfers complètement folles au on accompage en spectateurs impuissants. un film fort assurément !
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2012
    L'histoire de la famille, cet hâvre de paix, et d'une mère, si protectrice et aimante.

    Depuis toujours, la famille est le théâtre des pires exactions, bien pire que la rue ou les cités, mais le cinéma commence à s'y intéresser réellement. Ce n'est pas trop tôt, mais c'est encore un peu tiède.

    On ne peut pas dire grand chose sur ce film, la lente décomposition du personnage de “maman” n'est pas forcément subtile ou vraisemblable, ce qui enlève de la force. En un mot, le spectaculaire du propos n'est pas rendu à l'écran.
    Mais l'angoisse, la lente descente psychologique est plutôt bien rendue.

    Par contre, les acteurs sont au dessus de tout soupçon, c'est bien filmé, surtout les extérieurs.
    Et la scène de la fin est hallucinante de puissance sans aucune démonstration, ce qui suppose un beau travail d'écriture.

    Pour autant, on n'est pas persuadé de la transformation, on aurait peut-être aimé plus de détail sur les séances psy. Mais le film, aussi dur qu'il soit, vaut la peine d'y entrer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 octobre 2012
    Bouleversant. Le drame est latent et malgré tout l'ambiance n'est pas lourde. Cette violence qui s'installe de façon insidieuse est qui nous prend aux tripes. Emilie Dequenne est sublime, lumineuse.
    J'ai été profondément par bouleversée par cet "enfermement". A voir vraiment
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 octobre 2012
    Film subtil et intelligent, très bon jjeu d acteurs et principalement d'Emilie Dequenne. Abordant la dépression, l interdépendance financière et affective. L esprit dominateur et l emprise d un homme sur son entourage . Des non dits et la fin progressive d une femme.
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