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    À perdre la raison
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    lilybelle91
    lilybelle91

    63 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2012
    Un film magnifique sur un fait d'hiver terrifiant a vous faire froid dans le dos ! Avec une interprétation magistrale de Emilie Dequenne...
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    43 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2012
    Murielle et Mounir s’aiment et font des enfants en profitant des largesses et de l’hébergement d’un vieux médecin dont les intentions sont aussi perverses que nébuleuses. Cette dépendance aura raison du couple et conduira la jeune femme au dérèglement mental jusqu’à la folie meurtrière. Si le sujet est d’une violence psychologique extrême, la réalisation s’interdit toute image sanglante et racoleuse au profit d’une minutieuse gradation du drame à travers un quotidien apparemment banal mais porteur du malheur à venir. On assiste impuissant à l’inéluctable destruction de la famille, thème cher à Joachim Lafosse, portée par une extraordinaire Émile Dequenne totalement habitée par son personnage, un Tahar Rahim sobre dans son inconscience, et bien sûr un Niels Arestrup inquiétant et manipulateur qui confirme sa dimension d’acteur hors norme. Ce cinéma intelligent et dérangeant n’est pas d’un abord facile mais suscite émotion et réflexion au point de marquer durablement le spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 août 2012
    Un thème extrêmement intéressant, issu d'une histoire vraie en plus. Malheureusement, en dehors de la très bonne interprétation de Duquesne et Arelstrup, tout est assez vite lourd. J'ai eu l'impression qu'on me prenait la main dés le début du film pour me faire comprendre la seule souffrance du personnage féminin. Dommage que les autres caractères n'aient pas été plus fouillé, cela aurait donné du relief au film. Au final, cet écueil transforme, à mon sens, ce film en une longue (parfois très longue) narration, sans surprise jusqu'à la fin. En prime, on sort avec un poids sur les épaules difficile à enlever...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 juin 2013
    Attends, attends, qu'est-ce que tu dis là ? Tu fais trois gosses et tu te plains de pas avoir de temps pour toi, fallait réfléchir avant ma grande, et puis regarde-toi là, tu t'es vue là, et pour les gamines c'est pas bon ça. Et enlève cette tenue t'es ridicule, tu ne ressembles à rien. Et puis quoi, j'ai pas tout donné pour vous moi ? Je me suis pas saigné aux quatre veines pour vous moi ? Ah tu me fais chier. Tu m'emmerdes, tu nous emmerdes et on s'emmerde tous là !
    islander29
    islander29

    857 abonnés 2 352 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2012
    Ames sensibles où déprimées s’abstenir…..Joachim Lafosse nous fait un Jacques Audiard…Ce n’est donc pas un hasard s’il a choisi comme acteurs Niels Arestrup et Tahar Rahim, chers à Audiard…Le fait divers est lugubre et Emilie Dequenne est dépressive à souhait dans le film, mis à part le « femmes je vous aime » de julien Clerc un peu trop hyperbolique et exagéré, même si cette chanson en privé peut causer beaucoup de sensations, un peu trop….Le jeu des acteurs est à la mesure du drame et la pâte Audiard Lafosse est palpable pour ceux qui le connaissent……un aspect réaliste indéniable, une bande son trop rare, le film peut prendre aux tripes par sa noirceur, vous êtes avertis…..
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    135 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2012
    J'ai du mal à savoir si j'ai aimé ou détesté... Une fois le film terminé j'étais presque en colère, je ne voyais pas vraiment l'intérêt d'avoir fait un film sur un tel fait divers jusqu'à ce que j'aie une conversation là-dessus ensuite. Voilà, je suis mitigée. D'un côté, je trouve que cette histoire parle déjà bien assez pour elle-même et qu'en faire un film est un peu une sorte de voyeurisme (que le film n'est pas "nécessaire", ne dénonce rien, puisqu'on se doute bien qu'une femme qui en arrive à ce stade ne le fait pas sans raisons, pas besoin d'un film pour le comprendre). Et de l'autre, je me dis, d'une, qu'un film ne doit pas forcément être nécessaire pour avoir le droit d'exister, et de deux, que finalement ce film a, en plus de certaines qualités esthétiques, finalement un fond intéressant et qui "apporte quelque chose". On en ressort troublé par l'horreur de cette descente aux enfers, et surtout, finalement on se pose des questions nouvelles. La fin ouvre des problématiques qui ne m'étaient pas forcément venues quand j'avais entendu parler de faits divers de ce genre (l'idée que l'on puisse désirer se suicider après avoir tué toute sa famille mais que l'on ne réussisse pas à attenter à sa propre vie, se retrouvant piégé dans une situation absolument atroce sans possibilité de marche arrière). En fin de compte il y aurait donc peut-être un intérêt à avoir utilisé ce fait divers comme outil cinématographique. Bon, si on oublie cette petite polémique que je me suis faite avec moi-même, les prestations des acteurs ont plutôt incroyables. J'y allais à la base pour revoir Tahar Rahim et Niels Arestrup jouer ensemble (ils m'avaient clouée au siège tous les deux dans Un prophète), et bien bingo, ça n'a pas loupé. Niels Arestrup a une présence absolument dérangeante et oppressante, mais surtout il a un jeu d'un naturel fascinant. ses mimiques, ses tics de langage, ses intonations, ses yeux qui louchent vers le bas quand il parle à quelqu'un d'un sujet fâcheux.. J'ai rarement un jeu aussi troublant de réalisme. Tahar Rahim est fidèle à lui-même, excellent aussi. Mais j'ai hâte de le voir dans un rôle un peu plus lumineux, avec plus de verve. Là où j'ai été un peu sceptique c'était sur le jeu de Emilie Dequenne. Finalement j'ai du mal à dire si c'est une excellente actrice ou une très mauvaise simulatrice, tant son jeu m'a énervée. Mais je suppose qu'en fin de compte, c'est plus son personnage et l’engrange dans lequel elle se laisse prendre malgré elle qui m'ont horripilée. Pour l'esthétique, ça m'a plutôt plu même si cette tendance à vouloir faire des mises au point avec des obstacles en premier plan m'a parfois parue un peu gratuite et lourde à regarder. La musique, elle, accompagne bien le tragique de cette histoire. Bon je ne suis pas totalement emballée mais A perdre la raison aura eu le mérite de me faire perdre la boule, incapable que je suis à me prononcer en bien ou en mal face à un film au sujet si délicat.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 août 2012
    C'est certainement un des meilleurs films du moment. J'avais adoré "Tu seras mon fils" avec précisément Nills Aresbrup mais là j'ai trouvé un peu moins bien à cause de certaines longueurs comme la scène interminable où Murielle pleure dans la voiture sur une chanson de J Clerc (il faut croire que le metteur en scène doit adorer JC) Mais bon à voir
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 26 août 2012
    Pourquoi ? Pourquoi vouloir faire un mélo français prévisible et empesé ? Pourquoi vouloir prendre un casting de rêve pour leur faire jouer du déjà-vu ? Pourquoi repiquer certaines scènes de manière si évidente (vous pourrez avantageusement partir avant la fin si vous avez déjà vu l'adversaire) qu'on pourrait sans aucune gêne crier au plagiat ? L'art certes est fait de couper-coller mais on est censé y apporter un petit quelque chose quand même...
    Pourquoi encenser (à part télérama et je leurs en suis gré) un tel film qui ne semble fait que pour séduire la critique parisienne en respectant toutes les conventions du film français un peu branchouille : scène de fin au début, plan fixe avec musique de chanteur ringard des années 80, télé omniprésente, chassé croisé des regards (ils regardent l'europe pendant qu'elle regarde le maroc), niels arelstrup en vieux lion loin d'être mort et le finish en voix hors champ mais quand même dedans ?
    Et en relisant ma précédente question je me rends compte que la réponse y est contenu.
    BeatJunky
    BeatJunky

    149 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2012
    je connaissais pas le cinéma de Lafosse et je suis sur le cul!!! que celui ci est prenant, j'ai été trimballé tout le long du film sans trop savoir où j'allais, mené par trois acteurs magistrales, surtout Dequesnnes évidemment qui porte le film à elle toute seule. Le suspens est, malgré la lenteur du récit, hyper intense et on ne décroche pas une seconde et même longtemps après la projection, il va me rester en tête bien longtemps, le genre de films auquel je vais songer de par la puissance qu'il dégage, notamment grâce à cette fin qui vous cloue au siège! à voir absolument, au minimum pour ;le jeu d'acteurs éblouissant de bout en bout!
    Jean Francois L
    Jean Francois L

    14 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2012
    Quel film poignant! On commence par la fin du film sans savoir vraiment comment ca va se passer... 3 personnages qui profitent les uns des autres, qui se manipulent ou qui sont manipulés, tout ca par amour, mais aussi par interet et par faiblesse... Chaque personnage est tellement bien amené qu'on a du mal à prendre parti pour l'un ou pour l' autre... Un jeu excellent d' Emilie Dequenne. Le déroulement lent mais complet de chaque situation nous projette au coeur de cette famille comme si nous étions dans la vraie vie. Un drame saisissant qui nous donne une sacrée lecon, celle d'etre attentif et présent envers un proche qui se trouve dans un état de mal etre...Un film qui laisse des traces bien apres le générique de fin...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 août 2012
    J'ai fait tout mon possible pour ne pas quitter la salle avant la fin, j'attendais que le film décolle enfin. Il n'en es rien, c'est terriblement plat et sans aucun intérêt. Je le déconseille très fortement
    SYLVIE B.
    SYLVIE B.

    27 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2012
    Ouais, bon, pas trop mal sans plus. Très bien interprété bien sûr... mais c'est bien trop long. Filmé en gros plan tout le temps, c'est un peu fatigant.
    Dans le genre drame, préférez "Broken" magistral!
    lionelb30
    lionelb30

    435 abonnés 2 590 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 août 2012
    Certes les comediens sont plutot bien mais que c'est long.Le quotidien d'un couple sur plusieurs annees , rien de passionnant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 août 2012
    Émilie Dequenne est une très grande actrice. Probablement la meilleure de sa génération et c'est dommage qu'on ne la voit pas plus souvent contrairement à Cotillard par exemple. Courrez voir ce film si vous voulez voir de grands comédiens (le trio Dequenne-Rahim-Arestrup fonctionne à merveille). Quant aux commentaires racistes sur l'interdiction des mariages mixtes je me demande pourquoi Allociné les laisse passer
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 août 2012
    L'adaptation d'un fait divers au cinéma a deux gros avantages pour un réalisateur : celui de fournir une histoire toute faite, avec un début et une fin ; celui d'être sûr de toucher un large public, friand de ce genre d'histoires tristement ordinaires et plus ou moins sordides qu'il parcourt avec plaisir dans les rubriques ou les magazines spécialisés. Avec l'affaire Geneviève Lhermitte, le réalisateur belge Joachim Lefosse fait fort : un quintuple infanticide, modestement réduit ici à un enfant mort en moins, sans doute histoire d'alléger le récit.

    D'entrée de jeu, dans « A perdre la raison », Lafosse cherche à prendre ses spectateurs par les entrailles en filmant 4 petits cercueils hissés dans un avion à destination du Maroc. Le film prend ensuite la forme d'un immense flash-back, avec pour objectif de trouver une réponse à la question fatidique : que s'est-il passé ? Le cinéaste bruxellois prend 1h50 de notre temps pour exposer l'affaire dans ses moindres détails, et fait de son film l'équivalent cinématographique d'un article du « Nouveau Détective ». L'accent est tout d'abord mis sur un étrange médecin, père adoptif de Mounir et mari de la soeur de ce dernier (afin de lui faire acquérir un passeport belge : ça n'a aucun intérêt mais il s'agit d'être exhaustif), hébergeant sous son toit Mounir et Murielle. Cette dernière se transforme en poule pondeuse, mais finit par craquer moralement après le 4ème enfant (dont elle aurait voulu avorter : attention, c'est un signe avant-coureur de l'infanticide à venir). Assez curieusement et de façon assez malsaine, on finit par adopter totalement le point de vue de Murielle (Arestrup et Rahim, dans les rôles du beau-père et du mari, sont à peine présents dans le dernier quart du film) et Lafosse lui cherche, sinon des excuses, au moins des facteurs atténuants : entre le mari trop absent, le beau-père trop présent, la belle-famille qui veut des papiers belges et la soeur un peu garce, Murielle a de quoi faire une dépression, de quoi « perdre la raison ».

    En réalité, aucun de ses facteurs n'explique qu'une femme égorge ses enfants. L'insistance portée sur le personnage du beau-père s'avère du coup vaine et perverse : on l'imagine, un temps, capable de faire du mal aux enfants. Il n'en est rien : ce n'est qu'un vieil homme qui croit qu'il peut s'acheter une famille avec de l'argent. Lafosse fait preuve d'un mauvais goût assez épouvantable en montant ainsi une fausse piste, mais celle-ci lui permet bien sûr de faire accroître la tension qui se dégage de son film. Les trois premiers quarts du film ne servent qu'à meubler, à nous faire patienter et à aiguiser notre curiosité en attendant le moment que l'on attend tous : la mort des enfants.

    De la chute de la fille aînée dans les escaliers à la crise de nerfs de Murielle sur fond de Julien Clerc en passant par les colères de Mounir, « A perdre la raison » enchaîne les scènes affligeantes et entendues, mais la palme revient donc très certainement à la séquence finale. Murielle, hors-champ, appelle un à un ses enfants avachis sur le canapé devant la télé. Les gamins, ne se doutant de rien, rejoignent leur mère et prennent l'allure de petits anges condamnés à mort : Lafosse afficherait un carton « Spectateurs, veuillez prendre vos mouchoirs » que ça serait à peine moins subtil. On ne verra évidemment pas les mises à mort des chérubins (il s'agit de faire pleurer le chaland, pas de faire un film d'horreur), mais cette fausse pudeur s'avère finalement aussi vomitive que s'il avait tout montré (tout le monde sait que le hors-champ et la suggestion impressionnent plus qu'une scène gore). Le summum de l'immondice est atteinte au plan suivant, le dernier : un plan fixe sur la maison où vient de se dérouler le crime, un peu comme une photographie du « Nouveau Détective » (on y revient mais la similitude est flagrante : on s'attendrait presque à voir apparaître des vignettes avec les visages des victimes et une phrase choc en travers de l'écran), avec, en voix-off, Murielle appelant la police pour signaler son crime. Lafosse vient lui aussi de signer son forfait : en s'appropriant un fait divers bien sale, contre l'approbation des individus sur lesquels sont basés les personnages et qui n'avaient peut-être pas besoin qu'on en rajoute (mais, après tout, on peut bien enfoncer un peu plus deux ou trois personnes pour assurer sa propre promotion et attirer des milliers de spectateurs), il ne fait que jouer au voyeur et entraîne le spectateur à ses côtés. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la quasi-totalité des plans présentent une amorce très présente (pan de mur, encadrement de porte, personnage de dos), comme si la caméra se cachait pour mieux filmer ce qu'elle ne devrait pas voir, ce que le spectateur ne pourrait pas voir sans elle. C'est finalement bien le même principe putassier qu'un magazine de faits divers : montrer ce qui se cache vraiment derrière la façade d'une maison anonyme.
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