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    À perdre la raison
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    ericAparis
    ericAparis

    22 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2012
    Un film très dur, on n'en ressort pas indemne. Un film sur la domination, et ses conséquences, terrible et irréparable dans ce cas-là. Une interprétation hors pair, dominée par celle d'Emilie Dequenne, qui culmine dans la scène où elle chante "femmes" de J.Clerc, l'on comprend alors réellement sa douleur. Je vous le conseille, malgré quelques réticences sur la longueur du film, mais sachez qu'il peut faire très mal.
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 023 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2013
    Le film est assez inégal et ceci est avant tout lié au fait que les personnages principaux sont assez inégaux également. Entre celui du médecin interprété par un impeccable Niels Arestrup très bien fouillé qui navigue entre sincérité et machiavélisme et qui du coup de retrouve tout en nuance et celui d Émilie Dequenne excellente elle aussi mais incroyable de passivité ce qui rend son personnage par moment difficilement crédible. Le scénario semble laisser quelques creux et raccourcis ce qui renforce ce sentiment de manque de crédibilité.
    Ciné2909
    Ciné2909

    72 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2013
    Ils nous avaient scotchés avec Un prophète ; Niels Arestrup & Tahar Rahim sont de nouveau réunis à l’écran pour un drame intense. S’il fallait encore vous convaincre de la complicité évidente liant les 2 comédiens, il va sans dire que votre vœu sera exaucé et toujours de belle manière. Cette relation quasi-filiale est au cœur de l’intrigue mais A perdre la raison met aussi en évidence une superbe Emilie Dequenne prise en étau entre les hommes de sa vie. Une prestation intense qui se manifeste jusqu’à son impressionnante transformation physique témoignant du calvaire qu’a pris sa vie ; un film poignant !
    Min S
    Min S

    59 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2018
    Un film terriblement déprimant, réaliste avec des acteurs de qualité, une histoire tragique et triste qui prend au tripes.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 septembre 2012
    Tragédie habilement orchestrée, menée par des acteurs irréprochables, A perdre la raison parvient à monter crescendo, gagnant à mesure qu'il avance, en intensité, pour s'achever dans un finale aussi glaçant que monstrueux
    stillpop
    stillpop

    83 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2012
    L'histoire de la famille, cet hâvre de paix, et d'une mère, si protectrice et aimante.

    Depuis toujours, la famille est le théâtre des pires exactions, bien pire que la rue ou les cités, mais le cinéma commence à s'y intéresser réellement. Ce n'est pas trop tôt, mais c'est encore un peu tiède.

    On ne peut pas dire grand chose sur ce film, la lente décomposition du personnage de “maman” n'est pas forcément subtile ou vraisemblable, ce qui enlève de la force. En un mot, le spectaculaire du propos n'est pas rendu à l'écran.
    Mais l'angoisse, la lente descente psychologique est plutôt bien rendue.

    Par contre, les acteurs sont au dessus de tout soupçon, c'est bien filmé, surtout les extérieurs.
    Et la scène de la fin est hallucinante de puissance sans aucune démonstration, ce qui suppose un beau travail d'écriture.

    Pour autant, on n'est pas persuadé de la transformation, on aurait peut-être aimé plus de détail sur les séances psy. Mais le film, aussi dur qu'il soit, vaut la peine d'y entrer.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2012
    Tout dans ce beau film poignant respire l’intelligence et le talent : un scénario magnifiquement construit (quelle fluidité dans les ellipses), une direction d’acteurs impeccable, une mise en scène aérienne, un habillage musical opportun. Bien évidemment, ce sont les acteurs qui fascinent avant tout. Plus charismatique que Tahar Rahim, tu meurs. Niels Arestrup est impressionnant de retenue et de force. Emilie Dequenne et ses yeux étincelants n’hésite pas à prendre tous les risques quitte à se montrer sous un jour pas forcément à son avantage ; sa composition est magistrale. Toutes les scènes avec les enfants et la famille marocaine témoignent d’une grande sensibilité. Ce n’est pas un mélodrame, ce n’est pas l’illustration basique d’un fait divers sordide : c’est la description fine et pertinente du développement d’une forme d’aliénation.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    31 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2012
    Tandis que la chaleur battait son plein vers la fin du mois d’août, À perdre la raison – en contraste avec les superproductions estivales –, venait secouer le cinéma français (ou plutôt francophone, dans le présent cas) dans la presse comme sur la blogosphère. Deux mois après sa sortie nationale, l’occasion de pouvoir enfin me faire un avis me fut enfin donnée. Pour commencer, si l’infanticide est évoqué directement, dans les premières secondes, ce n’est en aucun cas le thème principal de ce long-métrage, axé sur la dégradation d’un couple. Mounir est un marocain de naissance qui fut adopté par le Docteur Pinget. Murielle est une jeune femme frivole et folle amoureuse du jeune homme. Sans l’ombre d’un doute, les deux amants décident de se marier. Par ailleurs, on pourrait penser que cette soudaine décision serait à l’origine de la tumeur grandissante, à l’intérieur du couple. Cette tumeur qui sera source d’un désastre monstrueux. Une fois que les moments heureux sont passés, la naissance d’une bonne grosse brochette de pleurnichardes étant survenue aussi instantanément que les épousailles, l’atmosphère commence à devenir étouffante. À mesure que le Docteur Pinget se montre ingrat et invraisemblablement possessif, le cercle se referme et empêche Mounir et Murielle de respirer, de s’épanouir, les laissant dans un profond désarroi causé par le stress – trois puis quatre enfants ne faisant pas nécessairement bon ménage avec le travail et la cohabitation légèrement douteuse dont il est ici question. La jeune femme devient alors légèrement bouffie et ne trouve plus la moindre occasion de faire ce dont elle aurait eu envie en tant qu’être humain. Peu à peu, elle devient robot, face à un mari qui ne semble pas vouloir choisir son camp. La tension monte, monte, monte. L’amour devient alors source d’une énorme pression, qui aura vite fait d’envahir tout l’appartement. Chaque personnage laisse entrevoir une sombre facette que l’on n’aurait pas soupçonné une demi-heure auparavant. De fait, Tahar Rahim, Emilie Dequenne et Niels Arestrup peuvent se permettre de sauter sur la moindre occasion d’extérioriser un indéniable talent. Ces derniers passeront donc à plusieurs reprises d’une attitude follement joviale à une crise de nerfs purement excessive. Un trio d’acteurs excellents qui se met alors au service d’un scénario poignant et nettement réussi. Néanmoins, la mise en scène s’avère plutôt molle et, si la montée en puissance du rythme, du ton, est incroyablement bien orchestrée, ce n’est pas sans nous faire regarder l’heure à de nombreuses reprises. En effet, il arrive un moment où certains éléments ne semblent être là qu’afin d’accentuer ce crescendo de pathos et, à l’arrivée, le long-métrage s’avère donc (...) La critique complète est disponible sur http://alex-torrance.over-blog.com/article-a-perdre-la-raison-110633847.html !
    Jean-Claude M
    Jean-Claude M

    13 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2016
    Histoire tragique, perturbante, dramatique, remarquablement interprété. Emilie Dequenne est très impressionnante dans ce rôle et Niels Arestrup également. On ne sort pas indemne d'un tel cauchemar, d'autant plus quand on sait que c'est tiré d'une histoire vraie. La bande-son est magnifique, la réalisation est très sobre, très contenue. J'ai beaucoup aimé ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 septembre 2012
    Malgré une caméra voyeuse qui ne plaira pas à tout le monde, et une musique ronflante (quoi qu'indispensable), A Perdre La Raison est une belle réussite. Le trio d'acteurs est excellent, avec mentions spéciales pour Emilie Duquenne, et un Niels Arelstrup glaçant. Tahar Rahim est bon, même si sa partenaire fait la majorité du travail.
    SYLVIE B.
    SYLVIE B.

    28 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2012
    Ouais, bon, pas trop mal sans plus. Très bien interprété bien sûr... mais c'est bien trop long. Filmé en gros plan tout le temps, c'est un peu fatigant.
    Dans le genre drame, préférez "Broken" magistral!
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    122 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2012
    C'est un enferment , une lente descente aux enfers que nous propose le réalisateur au travers de ce portrait de femme amoureuse prise en étau par deux hommes . la caméra est toujours presque trop proche d es visages , pratiquement jamais de plan d'ensemble comme pour souligner le huit clos , le malaise s'installe peu à peu jusqu'à l'angoisse ! ça me rappelle un peu "sept morts sur ordonnance " dans le crescendo et al construction . les comédiens sont bien sûrs excellents surtout Arestrup .aussi c'est à voir un jour de grande pêche quand même
    Ti T
    Ti T

    7 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2013
    A perdre la raison nous offre une sorte de menage a trois terriblement malsain. Ce film brille dans sa capacite a restituer ce climat deletere. L interpretation du trio principal est remarquable.
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2016
    Film inconfortable par nature (vu le sujet très lourd de l’infanticide), A perdre la raison parvient à un équilibre difficile à obtenir, de façon à ne jamais juger les actes des personnages, mais seulement à les montrer. Il introduit surtout au sein de la cellule familiale une notion mercantile liée à une dette incessante qui pèse sur les épaules de cette famille envers leur bienfaiteur. Finalement, le film annonce déjà Les Chevaliers blancs en ce sens qu’il montre les dégâts occasionnés par une personne riche qui pense aider des gens plus défavorisés, mais qui finit par les aliéner totalement en les achetant. Dès lors, le rapport n’est plus celui d’amitié ou d’entraide, mais bien un rapport marchand où une personne en domine d’autres. Cela conduit le personnage féminin à l’aliénation et à l’infanticide. S’il faut un certain temps pour s’adapter à la réalisation de Lafosse (les plans instables obstrués par des objets ou des portes, cela va un peu, mais c’est irritant à la longue), on peut la trouver admirable de pudeur lorsqu’il s’agit d’évoquer le massacre des enfants (en gros tout est hors champ, ce qui ne retire rien à l’horreur de ce qui se passe, loin de là). Les acteurs sont tous excellents et évidemment Emilie Dequenne est impressionnante. Un grand film.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2012
    XX À perdre la raison - Cinéma | 30/08/2012 à 18h46
    Une fois de plus, le synopsis déflore un peu trop le film !
    Avec la première scène, Joachim Lafosse nous annonce la couleur.
    C'est donc que l'intérêt du film réside surtout dans l'évolution personnelle d'Emilie Dequenne (formidable!) qui bascule lentement de radieuse à désespérée.Les responsables sont autour d'elle.
    Le personnage de Nils Arestrup est écrasant; sous sa bienveillance et sa "générosité" (?), il achète TOUT et met une pression malsaine..... Il est victime de ragots mais ses motivations secrètes restent enfouies; bref, il suinte une atmosphère perverse... Arestrup a quelque chose du "colon" qui distribue ses bons points au jeune immigré marocain, trop heureux d'échapper à sa condition.
    Et puis, le personnage de T.Rahim évolue dangereusement; d'amoureux transi, il exerce lui aussi sa "domination" et amène sa femme à abandonner progressivement tout ce qu'elle était en lui "donnant" enfant sur enfant. Elle est broyée, elle n'existe plus.... C'est toujours pesant, parfois un peu lent ?
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