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    À perdre la raison
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    245 critiques spectateurs

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    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2012
    Subtil par ses ellipses narratives, son récit qui déjoue les attentes, sa psychologie nuancée, et son trio d'acteurs impeccables, voici un autre fleuron du cinéma belge.
    defleppard
    defleppard

    389 abonnés 3 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2012
    L'infanticide d'une mère vis à vis de ses 4 enfants. On retrouve avec plaisir le tandem Arestrup-Rahim.
    Niels qui au passage quel que soit le texte qu'on lui donne fait ressortir immédiatement son caractère soupe au lait poussé à l'extrême. 3 étoiles.
    pierre72
    pierre72

    142 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2012
    Bien qu'il soit bourré de qualités, "A perdre la raison" ne m'a pourtant pas emballé.
    Inspiré librement d'un fait divers sordide, le film relate l'histoire d'un jeune couple qui s'aime, se marie et fait des enfants, quatre au total. Elle, est plutôt intelligente, prof en collège. Lui, d'origine marocaine, travaille comme assistant chez son père adoptif qui est médecin et chez qui toute la petite famille habite, profitant de ses largesses. Cette situation, pas vraiment confortable, va pousser petit à petit la jeune épouse dans une grave dépression et l'amener à commettre un acte abominable.
    La caméra de Joachim Lafosse traque ses personnages en plans serrés, souvent avec une porte ou un bout de mur en amorce, permettant au spectateur de pénétrer dans leur intimité. C'est oppressant à souhait et petit à petit, la tension monte insidieusement. Les acteurs sont tous parfaits. Emilie Dequenne, tout le monde le dit et c'est vrai, est sidérante de justesse dans un rôle pas forcément valorisé et son morceau de bravoure dans la scène accompagnée de la chanson "Femmes, je vous aime" de Julien Clerc restera comme un des plans les plus forts de 2012.
    Le propos sous-jacent du film m'a semblé être une dénonciation de l'emprise du mâle sur la femelle (ici deux mâles contre une malheureuse). Emilie Dequenne est présentée comme une victime des hommes, se laissant inexorablement enfermer dans le désespoir et la négation de soi.
    Seulement, trop, c'est trop ! Jamais elle n'a un moment de révolte contre son mari ni son beau-père. C'est étonnant de la part d'une personne qui a un certain niveau de langage, elle est prof de français ! Non, l'héroïne fait toujours profil bas. Et puis, il y a des détails qui empêchent l'adhésion au propos et notamment les robes de grossesse portées par l'héroïne (un mix gris anthracite entre la burqua et la robe de bonne soeur). Un détail me direz-vous mais, honnêtement qui de nos jours peut enfiler de telles horreurs ? Elle est peut être sous anti-dépresseurs mais, même au fin fond d'une boutique catho intégriste, on ne pourra pas en dégoter de semblables. Sans compter que, sans être enceinte, elle continue à les porter tout le film.
    Dénoncer le machisme, OK, mais pourquoi la femme doit-elle être une gourde intégrale au look de nonne dépressive ?
    La fin sur le blog http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/08/a-perdre-la-raison-de-joachim-lafosse.html
    Maqroll
    Maqroll

    164 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2012
    Encore un film qui a suscité des réactions extrêmes, tantôt haï, tantôt adoré. Comme toujours dans ce cas, je ne peux que constater que les deux sont exagérées. C’est l’histoire d’une lente mais sûre descente aux enfers causée par le quotidien et un ensemble de petits riens qui peu à peu entraîne la souriante jeune femme pleine de confiance en l’avenir du début vers la désolation et l’horreur finale. En tant que spécialiste de ces choses-là (quand même !) je tiens à dire que les portraits psychologiques tiennent remarquablement le coup de même que les situations (l’histoire est tirés d’un fait divers, rappelons-le). Ce qui est plus contestable, c’est ce parti pris de montrer justement cette horreur. Il est clair que les dithyrambes sont pour, probablement excités par l’odeur du sang (qu’on ne renifle pourtant ici qu’en imaginaire) et que les autres sont contre, probablement horrifiés par la vision finale des « enfants innocents » allant au supplice en toute insouciance… Je dirais que je me situe entre les deux : certes pas horrifié par cette vision pessimiste (et terriblement belge !) de l’humanité mais pas emballé non plus qu’on ait eu l’idée d’en faire un film… En conclusion, à vous de voir. Trois étoiles tout de même pour le savoir faire incontestable et le jeu des comédiens, très bien dirigés.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 juin 2013
    Attends, attends, qu'est-ce que tu dis là ? Tu fais trois gosses et tu te plains de pas avoir de temps pour toi, fallait réfléchir avant ma grande, et puis regarde-toi là, tu t'es vue là, et pour les gamines c'est pas bon ça. Et enlève cette tenue t'es ridicule, tu ne ressembles à rien. Et puis quoi, j'ai pas tout donné pour vous moi ? Je me suis pas saigné aux quatre veines pour vous moi ? Ah tu me fais chier. Tu m'emmerdes, tu nous emmerdes et on s'emmerde tous là !
    Nelly M.
    Nelly M.

    99 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2012
    C'est corrosif dans le sommeil qui suit la séance. Pourquoi 4 petits en territoire médical contemporain, on se croirait dans les années cinquante. Murielle, à peine la robe de noce pliée, sent son mari après 2 bébés s'échapper vers ses origines marocaines, constate "un retard" telle une vierge. Le beau-père médecin lui mentionne l'existence de l'IVG, vite balayée par le mari au prétexte de l'enfant mâle après ces 3 fillettes successives. Troublant couple que celui d'Emilie Dequenne et Niels Arestrup ! Pourtant c'est difficile de faire porter au "bienfaiteur" tout le poids des événements tel qu'expliqué... Elle est bien trop cultivée pour tomber aussi bas (trop loin du fait divers où 5 enfants furent sacrifiés). La prise en charge des jeunes hommes par des béquilles d'office condamnables (la soeur très FN !) caricaturent de manière à favoriser l'enfer, cette préméditation venant au secours de l'imagination déjà en alerte. Excusable est Joachim Lafosse grâce à son génie de la mise en scène (l'ombre de la moitié de l'écran sur le bébé, la musique qui vient régulièrement dramatiser les scènes les plus anodines). Son film est servi par des dialogues efficaces et vaut de l'or rien que par la métamorphose de son actrice principale. Comme pour le dardennesque "Nue Propriété" ou le pervers "Elève Libre", il excelle dans les étaux mettant le spectateur au supplice. Et bien que pleurer sur "femmes je vous aime" puisse faire défaut quand elles sont à ce point passives !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 août 2012
    Ce film, paraît-il tiré d'une histoire vraie qui s'est déroulée en Belgique il y a quelques années, est un vrai coup de poing dans la gueule, pour parler vulgairement. C'est la descente aux enfers d'une jeune femme (Murielle, magnifiquement jouée par Emilie Dequenne), mariée à Mounir (Tahar Rahim, un peu en retrait je trouve) et devenue mère de 4 enfants assez rapprochés. Débordée par ses tâches de mère et peu ou pas secondée par son mari, elle est de plus victime du père adoptif de Mounir (André -- Niels Arestrup, excellent -- inquiétant, fourbe et manipulateur) chez qui ils vivent et qui leur impose de manière insidieuse, en même temps que sa présence, sa volonté. Aucune violence au début, tout passe -- ou presque -- par les mots ou les allusions, mais ce "ménage à trois" ne peut pas tenir : il se délite et Murielle craque lentement mais surement : elle finira par tuer ses 4 enfants et tentera de se suicider. C'est d'une grande sobriété et on aimerait aider cette jeune femme à se sortir du tourbillon qui l'entraîne inexorablement vers le fond. Seule lueur positive dans ce drame : la relation d'affection muette (elles ne parlent pas la même langue) qui s'établit trop brièvement entre Murielle et la mère de Mounir. Ce film pourrait sembler être un réquisitoire contre les mariages mixtes ou la tentation du "mariage blanc". A mon avis, c'est plus simplement un plaidoyer fort contre l'épouvantable isolement de la mère de famille au sien d'une cellule familiale dominée par des machos.
    Seemleo
    Seemleo

    67 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2012
    L'illustration réaliste d'une décente en enfer d'une femme au foyer désespérée. Sans humour, mais avec grâce, compréhension et compassion. La mise en scène souligne le confinement psychologique et moral de la victime, le casting est particulièrement bien choisi et la bande son scande subtilement chaque étape. On ressort de ce film avec une conscience élargie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 juillet 2014
    Mais quel film que je viens de voir! Tiré d'un fait divers que je ne connaissais pas! (Bah oui...) où l'on est pris au tripe à observer cette descente aux enfers, cette situation étrange où une femme, se retrouve prise au piège dans un triangle affectif et culturel très malsain. Entre ce mécène qui contrôle la vie d'une famille qu'il finance "gracieusement" en instrumentalisant son mari. Mais quelle tragédie! Une puissance oppressante dû en grande partie à une réalisation intelligente! Avec ses plans en amorce porte/Mur/ etc qui isolent les personnages et créent cette masse émotionnelle étouffante qui grimpe par crescendo jusqu'à un final véritablement choquant! Comme il y a eu aucune erreur de casting... j'ai encore ces petits bouts de choux en tête! J'applaudis la démarche de ne pas rentrer dans le sensationnelle même si cela reste une fiction.
    xavierch
    xavierch

    49 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2015
    Le sujet de ce film est absolument terrifiant, les acteurs sont très bons, mais voilà, je n'ai pas plus accroché que cela, malgré une descente aux enfers absolument saisissante d'Emilie Dequenne, un Niels Arestrup surprotecteur et donc étouffant, mais trop de longueurs m'ont détourné de l'intérêt réel de ce film. Dommage.
    -Vinz-
    -Vinz-

    38 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    Un trio d'acteur excellent qui donne une authenticité prenante.
    Jérémy J
    Jérémy J

    30 abonnés 653 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2017
    Film très bien tournée, les deux acteurs principaux sont vraiment très bon. Le personnage de Niels est légèrement en dessous. La folie est bien amené. Pas trop dégouttant, et avec de la violence suggéré, qui rend le film tout aussi angoissant. Un bon film. Malgré des petites longueurs et du manque de développement de personnages.
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2012
    Un fait divers à première vue monstrueux vécu de l’intérieur. Voici ce que nous propose le réalisateur belge Joaquim Lafosse. Il nous fait ainsi suivre le parcours de Murielle, magistralement interprété par Emilie Dequenne, qui va évoluer du statut de jeune fille naïve à celui d’une femme acariâtre que l’étouffement sous l’étau phallocratique de son mari algérien et de son faux beau-père va pousser vers l’irréparable. Les relations entre chacun des membre de ce ménage à trois, aussi bien le lien entre le mari, Mounir, et son ami patriarche, André, (respectivement Tahar Rahim et Niels Arestrup, le duo déjà électrisant du "Prophète") qui semble être hérité d’une mentalité colonialiste, celui entre Murielle et Mounir fragilisé par leur différence de culture, ainsi que celui entre Murielle et André dont le besoin de domination va rapidement faire passer d’un altruiste généreux en un manipulateur méprisant, ne semblent pas assez creusées. Le scénario se veut explicatif mais reste à la surface des choses, mais il est dur de savoir s’il s’agit là d’un choix fait pour éviter tout jugement moral ou d’un manque à gagner terriblement regrettable. Quand à la mise en scène, elle est dominée par ce besoin compulsif du réalisateur à mettre la plupart de ses plans en amorce, quitte à flouter sans justification un bord du cadre, mais à force d’user de ce système censé nous aider à nous impliquant dans l’action, il devient vite pesant. L’intensité dramatique du film souffre du fait qu’il se termine brutalement par cet acte inhumain annoncé dès la scène d’ouverture sans se soucier de ses conséquences émotionnelles sur les protagonistes.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    637 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2012
    Déconcertant. Le sujet, adapté d'un fait-divers, est poignant et pourtant universel. Il raconte comment une jeune mère de famille perd la raison jusqu'à commettre l'impossible : le meurtre de ses quatre enfants. La mise en scène de Joachim Lafosse est très réaliste, bien que ce ne soit pas l'histoire de la véritable mère dont est adaptée le film, et fait réfléchir autour d'un acte irréparable qui parait si inconcevable. On suit les personnages de leur union faite dans l'euphorie, l'amour profond et l'insouciance, à cette fin tragique et inattendue. Entre temps, le jeune couple s'est mariée ; entre la culture marocaine du mari adopté par un médecin en Belgique (Arestrup) qui les accueille aussitôt chez lui jusqu'à les "coller" jusqu'au bout et les grossesses qui s’enchaînent rapidement, faisant déchanter la vitalité épanouie de la jeune femme. Emilie Dequenne signe une prestation remarquable (forte ressemblance de Marion Cotillard, est-ce un présage ?) ; un sans fautes émotionnel d'une justesse et d'une force incroyable. Récompensée à Cannes, elle sera sans aucun doute nommée aux prochains César car l'émotion que suscite le personnage est virulente et d'une complexité rare. A ses côtés, on retrouve le binôme de Niels Arestrup et de Tahar Rahim (précédemment vu dans "Un prophète") comme bourreau machiavélique de la jeune femme, l'anéantissant à petit feu sans s'en rendre compte. Arestrup joue un homme seul très exigeant qui ne vit que pour son fils adoptif et sa petite famille qui s'agrandit tandis que Tahar Rahim, parfait dans le rôle de père, dont l'amour du début s'efface sous un masque préoccupé et peu attentif vis-à-vis de sa femme. Les premières images disent tout et d'une façon radicale : ça va très mal se terminer. Ce qui rend tout ce qui suit effrayant car tout à fait banal et quotidien pour n'importe quel spectateur. On a parfois tendance à trouver le temps long mais le jeu des acteurs est tellement appliqué qu'on en garde que le meilleur. A l'image d'un mythe antique, on est autant fasciné que désolé de la tournure de la situation. Le film essaye justement de rendre, par ces longueurs quotidiennes, compréhensible et imaginable l'acte de l'infanticide. Le choc est certes puissant, le final invisible est des plus horribles dans l'acte qui se cache derrière la voix douce de la mère. La jeune femme est prise au piège dès le début et ne peut bientôt plus s'en rendre compte en perdant psychologiquement le contrôle. Ce qui est horrible, c'est de savoir combien l'acte est quotidien et universel. L'esprit de famille devient une ronce tortueuse emportant jusqu'au bout le soupir de la mère dévastée. Tout aussi horrible et percutant qu'il puisse être, "A perdre la raison" s'enfonce dans une perte de vitalité inquiétante. Une dévastation des sentiments, une couche épaisse d'émotions fortes, des angoisses quotidiennes menées par une actrice glaçante de profondeur.
    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2012
    Un pitch plutot interessant, qui dés le début nous amène peu à peu dans le creux de l'histoire. Certes, on peut entrevoir quelques longueures (mais avec une prod française et des acteurs de la même trempe). L'histoire est originale, mais ne pourra (enfin je pense) plaire à tout le monde ; et je le comprends. Entre deux longueures, quelques petits rebondissements font leur apparition. Cela pourrait s'avérer crédible, donnant à la réalisation quelques choses en plus. Mais cela ne fait pas tout, et je dois reconnaitre que je n'ais pas spécialement accroché, mais il en ressort tout de même de bonne chose.
    Pas d'excentricité, ni de situations ou blagues en dessous de la ceinture. On assiste une nouvelle fois, à un film. O va dire que cela change des blockbusters habituels (même cela ne fait bien évidemment 2 fois plus).............
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