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    À perdre la raison
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    245 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 mars 2013
    Se saisir d'un fait divers si terrible et essayer de l'expliquer avec un film , franchement c'est casse gueule, et Lafosse s'en tire honnêtement mais sans plus . Dequenne est incroyable . Son immense prestation permet de relever le film . Mais je trouve dans l'ensemble , la fiction qu'en fait Lafosse , un peu caricatural.
    calliphilus
    calliphilus

    8 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2012
    Voilà encore un de ces non-films à prises de vues hideuses. Le caméraman n’a même pas la délicatesse de retenir son souffle lorsqu’il tient la caméra à l’épaule comme on l’apprend dans n’importe quel manuel : cela nous vaut une image qui tremble sans arrêt de haut en bas au grès de la respiration de ce rustre. Les acteurs, comme il se doit aujourd’hui pour faire soi-disant réaliste, n’articulent pas, on ne comprend rien à ce qu’ils disent. Le cinéma c’est de la fiction donc de la convention. Si vous voulez des tranches de vie regardez « reportage » sur TF1 le samedi. C’est bien mieux que ces films prétendument réalistes. Les dialogues se révèlent d’une platitude insondable. La narration est d’une médiocrité crasse, l’histoire sordide, l’éclairage miteux. Non, vraiment, il y en a marre de ces torchons bâclés à la Dardenne! Si vous aimez le cinéma, le vrai n’allez pas voir ce résidu de cloaque.
    bsalvert
    bsalvert

    404 abonnés 3 576 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 octobre 2016
    Au-delà du jeu remarquable des acteurs, on ne pourra qu'être surpris du rapport journalistique entretenu par le réalisateur sur ce fait divers macabre. on n'en saura pas plus qu'à la lecture d'un journal. Pas convaincu du coup.
    PLV : le trio d'acteurs principaux passe par toutes les palettes avec facilité
    Gonnard
    Gonnard

    240 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2015
    Film qui vaut surtout par sa distribution. Le scénario lasse par sa linéarité, les dialogues par leur classicisme et la bande originale par sa monotonie. On retiendra surtout la tonalité macabre et la causticité du film qui ne laisseront personne indifférent.
    elbandito
    elbandito

    343 abonnés 963 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2012
    Par sa transformation physique et l’évolution mentale de son personnage, Emilie Dequenne accomplit une performance d’actrice mémorable. On peut toutefois ne pas comprendre sa totale passivité devant la pression affective exercée par Tahar Rahim (insignifiant) et Niels Arestrup (brillant), la facilité invraisemblable avec laquelle elle perd pied face à ses dettes morales et commet in fine l’impensable. Le cinéaste belge fait l’effort de filmer cette famille qui se désagrège avec une certaine pudeur et de ne jamais juger ses protagonistes. De plus, il nous offre une scène mémorable qui résume habilement l’évolution de l’état d’esprit de Murielle, lorsqu’elle chante «Femmes... je vous aime» de Julien Clerc, seule dans la voiture et atteint ici son point de rupture.
    shmifmuf
    shmifmuf

    178 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2013
    Ce film est l'étude clinique d'un drame atroce et les scalpels sont les trois acteurs principaux.
    La force de "A perdre la raison" est aussi sa limite. On est impressionné par le jeu des comédiens mais le sujet de ce film est tellement lourd qu'il a été difficile pour moi d'éprouver du plaisir en le visionnant.
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 septembre 2012
    ... alors... par où commencer ? Par la réalisation ? Juste incompréhensible et désagréable, avec ces premiers plans flous quasi systématiques qui donnent une dérangeante impression de voyeurisme à la Voici et autres Gala ou VSD, bien loin de l’atmosphère "psychologique" défendue par l'auteur dont le travail avoué était ici de comprendre comment quelqu'un peut en arriver a pareille extrémité. Par le scénario ? Lent et chiant, où il ne se passe rien pendant une heure, a tel point qu'on ne comprend pas très bien, d'une scène à l'autre, pourquoi tout le monde s’énerve et devient parfois odieux. Le but de ce quotidien aurait été de montrer par petites touches comment cette femme s'enferme. Ici le quotidien n'est que... du quotidien. Ni plus ni moins. Des choses de tous les jours. Heureusement il y a le travail des acteurs, impeccable à défaut d'être compréhensible (encore une fois, les personnages réagissent tous de manière bizarre) et une dernière scène plutôt élégante qui tranche avec le coté voyeuriste du reste du film. Pour moi un film inutile et raté.
    Black-Night
    Black-Night

    184 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2016
    À Perdre La Raison est un bon film. Un drame bien mené, librement inspiré d'un fait divers sur le quintuple infanticide en Belgique de Geneviève Lhermitte et qui nous donne un certain malaise réussi tout au long du métrage. Un jeune couple amoureux vit sous la dépendance d’un docteur. Peu à peu, les tensions naissent et le couple finit par se déchirer. On nous raconte le lent délitement d’une famille, intense de bout en bout. Présenté dans la sélection Un certain regard au 65ème Festival De Cannes en 2012 où il remportera le Prix d’interprétation féminine pour Émilie Dequenne amplement mérité.
    Le film incite le spectateur à réfléchir sur ce qu'on qualifie trop souvent d'inexplicable. Il est centré sur la descente aux enfers du personnage principal Murielle interprété par Émilie Dequenne, qui devient peu à peu le souffre-douleur et l'esclave de la maison. Le film prend le parti de son héroïne sans occulter ses faiblesses. Il nous immerge dans une cellule familiale à la dérive, lentement empoisonnée par une confusion et une promiscuité entretenues par le docteur, figure particulièrement réussie du bienfaiteur toxique, avec la complicité passive d'un jeune couple inexpérimenté. Corps enchevêtrés, plans serrés et entachés d'ombres, couleurs à l'unisson tirant vers le gris grâce à une mise en scène sobre et stylisée, ce film, au bord du thriller psychologique, émeut et oppresse du début à la fin mémorable.
    La musique baroque et classique qui accompagne le métrage est parfaite car elle nous embarque au-delà de la psychologie. A noter également un passage dur avec la musique de Julien Clerc et son titre Femmes je vous aime.
    Le réalisateur Joachim Fosse signe ici son 5ème long métrage avec une bonne réussite, bien aimé sa réalisation qui nous plonge directement dans l’effroi dans son introduction extra mais difficile puis ensuite dans le doute de ce couple car oui c’est un film à l’envers mais maîtrisé. Solaire puis hagarde, Émilie Dequenne impressionne par les multiples nuances de son jeu, face aux excellents Tahar Rahim et Niels Arestrup.
    Un film qui réussit le pari de nous faire perdre la raison au sein de ce couple.
    Ma note : 7/10 !
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    271 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 mars 2016
    On accordera un tant soit peu de crédit pour les acteurs qui font ici leur métier du mieux qu'ils peuvent. Mais pour le reste... Le scénario construit par ellipses et bonds temporels fait que le spectateur n'a pas le temps d'appréhender ce qui se passe ni de voir le lien entre les différentes scènes. Tout ceci apparaît terriblement décousu: on est d'abord aiguillé vers la question de la mixité et puis non, ensuite on s'attend à l'envahissement de la vie du couple et puis non, finalement à l'examen des rapports homme-femme dans le couple et puis non... En fait, tout n'est qu'effleuré, comme si le réalisateur passait 1h50 à hésiter pour trouver son angle d'attaque, si bien que le film s'achève sans que l'on ait saisi les enjeux de l'histoire. Par ailleurs tout se déroule sur un rythme très lénifiant, avec peu de tension, peu de musique de fond, c'est filmé presque comme un documentaire et mauvais en plus. Un film sérieusement raté qui bénéficiait pourtant d'un casting plus qu'alléchant.
    ArnoRuoms
    ArnoRuoms

    20 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2016
    Le retour grandiose d’Emilie Dequenne. Complètement transfigurée physiquement et moralement, elle porte à elle seule ce film monstrueux. Ça fait très mal et hante longtemps après la projection.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2013
    ce film est étouffant... étouffant de sincérité et de vérité. ce film représente l'arbre qui cache la forêt. dénonce une certaine "gaieté malhonnête" de "semi-bourgeois". bouleversant, un trio formidable (Dequenne et le duo déjà héroïque dans "Un prophète" : Rahim et Arestrup). tout les personnages sont surprenant de justesse. je vais noter quand même un point négatif : le "j'accuse" à certains moment me dérange. un film qui fait réfléchir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 août 2012
    L'adaptation d'un fait divers au cinéma a deux gros avantages pour un réalisateur : celui de fournir une histoire toute faite, avec un début et une fin ; celui d'être sûr de toucher un large public, friand de ce genre d'histoires tristement ordinaires et plus ou moins sordides qu'il parcourt avec plaisir dans les rubriques ou les magazines spécialisés. Avec l'affaire Geneviève Lhermitte, le réalisateur belge Joachim Lefosse fait fort : un quintuple infanticide, modestement réduit ici à un enfant mort en moins, sans doute histoire d'alléger le récit.

    D'entrée de jeu, dans « A perdre la raison », Lafosse cherche à prendre ses spectateurs par les entrailles en filmant 4 petits cercueils hissés dans un avion à destination du Maroc. Le film prend ensuite la forme d'un immense flash-back, avec pour objectif de trouver une réponse à la question fatidique : que s'est-il passé ? Le cinéaste bruxellois prend 1h50 de notre temps pour exposer l'affaire dans ses moindres détails, et fait de son film l'équivalent cinématographique d'un article du « Nouveau Détective ». L'accent est tout d'abord mis sur un étrange médecin, père adoptif de Mounir et mari de la soeur de ce dernier (afin de lui faire acquérir un passeport belge : ça n'a aucun intérêt mais il s'agit d'être exhaustif), hébergeant sous son toit Mounir et Murielle. Cette dernière se transforme en poule pondeuse, mais finit par craquer moralement après le 4ème enfant (dont elle aurait voulu avorter : attention, c'est un signe avant-coureur de l'infanticide à venir). Assez curieusement et de façon assez malsaine, on finit par adopter totalement le point de vue de Murielle (Arestrup et Rahim, dans les rôles du beau-père et du mari, sont à peine présents dans le dernier quart du film) et Lafosse lui cherche, sinon des excuses, au moins des facteurs atténuants : entre le mari trop absent, le beau-père trop présent, la belle-famille qui veut des papiers belges et la soeur un peu garce, Murielle a de quoi faire une dépression, de quoi « perdre la raison ».

    En réalité, aucun de ses facteurs n'explique qu'une femme égorge ses enfants. L'insistance portée sur le personnage du beau-père s'avère du coup vaine et perverse : on l'imagine, un temps, capable de faire du mal aux enfants. Il n'en est rien : ce n'est qu'un vieil homme qui croit qu'il peut s'acheter une famille avec de l'argent. Lafosse fait preuve d'un mauvais goût assez épouvantable en montant ainsi une fausse piste, mais celle-ci lui permet bien sûr de faire accroître la tension qui se dégage de son film. Les trois premiers quarts du film ne servent qu'à meubler, à nous faire patienter et à aiguiser notre curiosité en attendant le moment que l'on attend tous : la mort des enfants.

    De la chute de la fille aînée dans les escaliers à la crise de nerfs de Murielle sur fond de Julien Clerc en passant par les colères de Mounir, « A perdre la raison » enchaîne les scènes affligeantes et entendues, mais la palme revient donc très certainement à la séquence finale. Murielle, hors-champ, appelle un à un ses enfants avachis sur le canapé devant la télé. Les gamins, ne se doutant de rien, rejoignent leur mère et prennent l'allure de petits anges condamnés à mort : Lafosse afficherait un carton « Spectateurs, veuillez prendre vos mouchoirs » que ça serait à peine moins subtil. On ne verra évidemment pas les mises à mort des chérubins (il s'agit de faire pleurer le chaland, pas de faire un film d'horreur), mais cette fausse pudeur s'avère finalement aussi vomitive que s'il avait tout montré (tout le monde sait que le hors-champ et la suggestion impressionnent plus qu'une scène gore). Le summum de l'immondice est atteinte au plan suivant, le dernier : un plan fixe sur la maison où vient de se dérouler le crime, un peu comme une photographie du « Nouveau Détective » (on y revient mais la similitude est flagrante : on s'attendrait presque à voir apparaître des vignettes avec les visages des victimes et une phrase choc en travers de l'écran), avec, en voix-off, Murielle appelant la police pour signaler son crime. Lafosse vient lui aussi de signer son forfait : en s'appropriant un fait divers bien sale, contre l'approbation des individus sur lesquels sont basés les personnages et qui n'avaient peut-être pas besoin qu'on en rajoute (mais, après tout, on peut bien enfoncer un peu plus deux ou trois personnes pour assurer sa propre promotion et attirer des milliers de spectateurs), il ne fait que jouer au voyeur et entraîne le spectateur à ses côtés. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la quasi-totalité des plans présentent une amorce très présente (pan de mur, encadrement de porte, personnage de dos), comme si la caméra se cachait pour mieux filmer ce qu'elle ne devrait pas voir, ce que le spectateur ne pourrait pas voir sans elle. C'est finalement bien le même principe putassier qu'un magazine de faits divers : montrer ce qui se cache vraiment derrière la façade d'une maison anonyme.
    manuinho
    manuinho

    4 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 septembre 2012
    Cher Mr Lafosse , avec un casting aussi Grand , il aurait fallu à mon sens bossé sur les dialogues , ils sont plats , sans interet et avec une declamation souvent imparfaite ( là c'est votre travail d'aider les acteurs ). . Avoir attendu deux heures de voir un semblant d'effet d'Art Dramatique qui ne viendra jamais , je vous raye dorenavant de ma liste cinemathique , n
    'est pas Mr Audiard qui veut !!!!!!! Quand au choix des deux musiques choisies , elles sont insupportables , surtout la scène avec Julien Clerc , ce n'est pas possible !!!!!! C'est mauvais .
    lilyzab
    lilyzab

    24 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 octobre 2013
    Beurk Ce film est peut etre tout ce que disent les critiques : belle interprétation d'Emilie , retenue dans les séquences mais beurk pourquoi vouloir montrer encore une fois tout ce qu'on voit tous les jours aux infos.. Mieux vaut encore faire un film gore ou à suspens.. Ici on connait la fin ..... Que reste t-il au spectateur? en sortant juste envie d'aller se bourrer la gueule combien la vie est trop glauque sur ce plan là Arestrup joue bien son rôle..J'ai jamais vu un film ou il était drole!!!Non et non pas envie de voir ce genre de film..
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 19 juin 2013
    J'aurais du me méfier, 5 étoiles des inrock's et de télérama, en général ça ne trompe pas: film intello et chiant assuré !
    Quelle tristesse ce film où les personnage ne parlent que pour s'engueuler, aucune tendresse, aucun amour, et cette femme qui s'effondre totalement, jusqu'à cette fin brutale et atroce !
    Chercher systématiquement à donner une solution logique à des actes abhérents n'est pas forcément la meilleure des choses.
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