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    La Maison de la radio
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 avril 2013
    Nicolas Philibert nous invite à une promenade documentaire et sensible au cœur de Radio France. Immense planète ronde qui abrite France Inter et ses satellites. Planète de verre qui fait entendre, jusqu’au bout du monde, une « voix de la France »qui ne dort jamais.
    Mais plutôt que de nous donner à voir ce que généralement on entend, il préfère nous rendre sensible l’invisible. Il ne compte rien et ne raconte pas. S’attarde sur les silences plus que sur l’effervescence. Et quand il plonge sa caméra dans « le bocal », le saint des saints de l’Info, ce n’est pas pour nous faire partager la pression journalistique, mais pour s’attarder sur ce qui se passe dans l’ombre, avant : sur les petites mains qui balisent le terrain pour l’aristocratie des gens d’antenne.
    Bien sûr, chacun croise quelques voix familières sur lesquelles mettre un visage. Mais n’est-ce pas aussi bien de nous faire assister aux répétitions du choeur de Radio France, à une lecture savante de France Culture ou un bidouillage sonore pour France Musique. De nous faire partager le trac des candidats du jeu des mille euros, puis filer avec un reporter sportif sur le tansad d’une moto du Tour de France…
    On cotoie Jésus, le livreur de petits déjeuners; et on comprend que ceux qui préparent les émissions sont aussi importants qui les font. On aime bien la petite musique de Nicolas Philibert. Mélodie du sous-sol et du second plan. Sans tapage, ni message. Ou alors juste celui-ci : « voyez comme ils sont gentils ». Bien sûr, on peut penser que ça manque une peu de souffle. Mais c’est une mélodie, pas une symphonie.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 9 avril 2013
    Manquant véritablement d’un fil directeur, ce documentaire n’est rien d’autre qu’une succession de séquences, parfois répétitives, au cœur d’un endroit dont on ne découvre finalement pas grand-chose. On pouvait vraiment espérer mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 avril 2013
    L'une des radios que j'écoute souvent est Europe 1. Question d'habitude, depuis longtemps. Les voix de certains présentateurs de journaux, jadis André Dumas, les causeries de Franck Ferrand sur l'histoire; les jingles, des programmes actuels ou passés, comme par exemple le captivant "Vinyl Fraise" de François Jouffa, qui racontait les sixties.
    Or, ce lundi, je me rendis, en traître, voir " La maison de la radio", narrant sous forme de documentaire l'étrange ambiance animant ce vaste bâtiment circulaire.
    On a quelquefois un peu l'impression d'être au bureau, mais ce sentiment est gommé par l'habile façon dont le réalisateur fait la lumière sous toutes les palettes de sujets et de personnalités qui font finalement tourner France Inter, France bleu, France musique, et j'en oublie, depuis si longtemps.
    Celles et ceux qui officient là-bas semblent aimer ce qu'ils y font. Petit clin d'oeil à cet attachant journaliste à lunettes, spécialiste de musique classique, interrogé dans son bureau ô combien bordélique, dont seule la tête dépasse de piles de CD qui le décrit comme "'l'un des plus beaux endroits du monde"; lui devrait savoir où je peux trouver un disque des petites suites pour orchestres de Rossini que même mon mélomane et B&Oiste de père ne possède pas. Seule manquait pour parfumer un peu plus le film, la voix de Macha Béranger, qui me fit changer d'avis sur Louis de Funès, qui la chérit l'espace d'un temps...
    Laurent C.
    Laurent C.

    248 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2013
    Un joli film qui nous emporte dans les coulisses de France Inter. On regrette l'absence d'émissions mythiques. Souvent on est touché et ému par ces morceaux de voix et de journalisme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 avril 2013
    Par petits flashs rythmés et quelques personnages repères qui servent de micros conducteurs, les antennes de Radio France comme on ne les entend jamais. Pour les amoureux de la radio exclusivement, et surtout de la radio bien faite, du service public, des infos, des merveilles qui sortent en général de la maison ronde, et plus particulièrement de France Inter.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 avril 2013
    Je m'attendais à rien, mais au moins dans le contexte actuel de bashing anti-presse une plongée à l'intérieur de Radio France avait de l'allure. Consternation... N. Philibert nous fait faire un tour du propriétaire dans un joyeux méli-mélo de plans vide de toute ambition. Du tourisme, ni plus ni moins. . Est-il possible, envisageable m^me, qu'un documentariste filmant dans la plus grosse fabrique d'info de France ne soit pas obsédé par l'envie de montrer le fonctionnement de l'info ? Il est très symbolique de voir que la seule fonction journalistique abordée est celle rattachée aux faits divers. On ne voit que ça en boucle. Quant à la conférence de rédaction, l'endroit où se déterminent les angles éditoriaux des grands sujets politiques ou autres, elle est réduite à une sorte de farce d'une minute avec des gens qui cabotinent autour d'une table. Le décalage entre un témoignage citoyen et les platitudes qui se succèdent à l'écran est tel qu'on se demande si il y a eu quelqu'un derrière la caméra. Alors de deux choses l'une : ou N.P. n'a capté que ça à travers ses heures et ses heures de tournage, auquel cas il lui reste à s'essayer à la poésie, ou, plus probable, a-t-il expurgé jusqu'à l'absurde toute la réalité du traitement de l'information sachant que c'était un sujet brûlant. Du coup, ce plan de la fin, quand le très people Patrick Cohen suggère vers cinq heures du matin de parler de tel fait divers bidon dans la matinale de France Inter, qu'on lui répond "nan, le type s'exprime trop mal", et qu'il parait dépité, en devient presque ironique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 avril 2013
    Essai sympa mais frustrant, surtout pour les auditeurs habituels, qui cherchent à mettre des noms sur les intervenants (tous ne sont pas d'illustres Patrick Cohen) , et absence assez lamentable des "piliers " d'Inter : ni et "Le Masque", ni , ni , à peine Clark, Patricia Martin..
    jack56500
    jack56500

    4 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2013
    J'avais déjà vu il y a quelques années un très bon documentaire de Serge Moati tourné pour l'anniversaire de la maison de la radio que j'avais bien apprécié. Je suis un auditeur régulier de France Inter, France Culture et France Info et il est intéressant de voir ce monde que l'on écoute au quotidien prendre vie en image.
    Ce film de Nicolas Philibert est tout aussi plaisant avec beaucoup de découvertes et une part d'humour.
    pierre72
    pierre72

    131 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2013
    "Elle est là, immobile, elle raisonne,
    Sa présence me rassure et me plaît
    Quand j'entends défiler les personnes,
    Des mots, des airs, des histoires,
    A la radio. "
    On aurait pu entendre cette chanson de la Grande Sophie au générique de ce documentaire de Nicolas Philibert. Trop facile bien sûr, mais tellement vraie.
    En plantant sa caméra dans la vénérable maison ronde de l'avenue du Président Kennedy, le réalisateur avoue n'avoir eu aucune idée de ce que serait son film au final. Et nous assistons à une ronde de séquences d'un matin banal au matin banal suivant, sans souci de chronologie événementielle. Cela donne une mise en images des voix, des sons, sans que cela ressemble à une compilation d'animateurs ou de genre musicaux. Nous entrons ainsi de plain-pied dans cette institution, sans guide, au gré du bon plaisir d'une caméra qui sait bien saisir les visages et le voix. On y croise des personnages que l'on prend plaisir à retrouver tout le long de la projection, la sensible réalisatrice de pièces radiophoniques, Marguerite Gâteau ou la pétulante ordonnatrice d'infos, Marie-Claude Pincon-Rabot. Mais, sauf, si l'on est un auditeur assidu des programmes de Radio-France, on risque de se sentir perdu dans cet assemblage un peu hétéroclite de séquences. Toutefois, certaines scènes attirent notre attention, notamment celle de cette émission littéraire pointue, où une écrivaine, un peu perdue, fait face à un animateur compassionnel et dont l'échange de regards en dit long sur le monde qui les sépare ou celle où le journaliste Hervé Pochon dialogue avec un chasseur d'orages.
    La fin sur le blog
    Cinephille
    Cinephille

    147 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 avril 2013
    Grande fidèle de France Culture c'est avec gourmandise que je partis pour voir cette Maison de la radio. Las ! il n'est question que de France Inter, manifestement la station favorite de Nicolas Philibert. Les autres stations font l'objet de rares séquences, un peu comme des feuilles de salade autour d'un rosbeef.
    Et le rosbeef lui-même n'est pas bien fameux. Tout est filmé en plan serré. On suffoque d'avoir le nez sur ces visages, dont certains qui viennent et reviennent on ne sait pourquoi. Des séquences courtes qui s'enchainent sans aucun construction, sans aucune vie. Des gens qui se savent évidemment filmés et cabotinent comme cette insupportable séquence (deux fois) d'une femme qui "apprend le métier à un ptit jeune". Rien ne s'installe, on ne vit avec personne, on ne sait quasiment rien de la fabrication des émissions, des coulisses de celles-ci. Cette Maison de la radio est un poisson mort et c'est bien regrettable.
    jean-charles E.
    jean-charles E.

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 avril 2013
    Excellent si on aime la radio. On aimerait que ça dure plus longtemps !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 avril 2013
    Le nom de Nicolas Philibert (Etre et avoir", 2002) ne doit pas vous induire en erreur. Ce nouveau "documentaire" (qui n'en est en fait pas un) est un magnifique ratage ! Il y a quelques années, j'avais vu "La Danse, le ballet de l'Opéra de Paris" qui présentait les mêmes défauts. Ici également, aucune pédagogie, aucune tentative d'expliquer quoi que ce soit, ni qui est qui (pas d'identification des protagonistes), ni qui fait quoi (pas d'identification des fonctions), ni à quel niveau... Et évidemment, aucun commentaire pour tenter de nous éclairer. Bref, on n'apprend rien sur la Maison de la radio (surnommée à sa construction "le palais gruyère" par le Canard enchaîné) en regardant ce film qui aligne pèle-mèle des séquences sans lien entre elles, un peu comme des tranches de saucisson qui seraient tombées par terre et qu'on aurait ramassées à la hâte... Ce n'est pas drôle, c'est brouillon et maladroit, même si quelques brèves séquences étonnent ou émeuvent (la speakerine aveugle m'a beaucoup impressionné) -- mais cela ne suffit pas à sauver l'ensemble). A éviter selon moi, sauf si on aime regarder des trucs auxquels on ne comprend rien.
    dominique P.
    dominique P.

    823 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 avril 2013
    Documentaire à la fois très intéressant par moments mais aussi très ennuyeux à d'autres moments.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 avril 2013
    Cette plongée au coeur de ce Ministère qu'est la Maison de la Radio prends toute son ampleur dans sa première demie heure. On découvre, petit à petit, les couches et sous-couches du bâtiment, de ses employés, de ses services, au cours d'une journée, à travers une spoiler: suite sur Plog Magazine, les Critiques des Ours (lien ci-dessous)
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    86 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 avril 2013
    Comment transposer à l’écran l’univers de la radio, donc du son sous toutes ses facettes, c’est apparemment une gageure que le documentariste français Nicolas Philibert ne parvient pas complètement à relever. À l’issue de la projection, au-delà du plaisir simple qui consiste à jouer à mettre des visages sur des voix reconnues, c’est surtout la frustration qui nous saisit. Celle d’avoir vu une succession de vignettes parcellaires et subjectives censées représenter le monde de La Maison de la radio, soit ce bâtiment circulaire – parabole évidente d’un monde clos, sinon refermé sur lui-même – où se nichent les différentes antennes du groupe, les studios, les auditoriums, les bureaux. Sans voix off ni interviews, hormis celle de Frédéric Lodéon retranché derrière ses piles de disques, le réalisateur de Retour en Normandie tente de cerner l’activité foisonnante et éclectique d’un média à peu près unique sur la planète (peut-être la BBC) qui continue à faire la part belle à la recherche, à la création et au défrichage.

    Loin des projecteurs et de la personnalisation à outrance, du fait même que ses intervenants travaillent dans l’invisibilité, la radio demeure ce territoire privilégié où l’auditeur peut rêver et imaginer sans limites, notamment parce que la voix est le vecteur idéal à l’évasion. Le documentaire montre également combien, débarrassée du décorum et devant faire avec l’exigüité des lieux et la modestie des moyens, la radio est aussi le média de la proximité : celle des animateurs interviewant leurs invités dans une intimité spatiale prompte à la confidence – l’émission d’Alain Veinstein en est à cet égard la parfaite illustration – celle des reporters, sportifs ou autres, auprès des anonymes, celle encore des producteurs (les fictions, les concerts) auprès des artistes. Un monde que l’on pressent foisonnant et passionnant, mais qu’on aurait aimé pénétrer davantage en en comprenant mieux les rouages et les modes de fonctionnement. Les longues séquences musicales apparaissent ainsi comme hors-sujet et on regrette aussi que Nicolas Philibert se soit surtout concentré sur l’antenne de France Inter. Les auditeurs attentifs et fidèles des chaines du service public y apprendront peu et souriront à l’occasion (Jean Bernard Pouy épluchant ses patates, laissé seul devant un micro par Rebecca Manzoni, est un instant de pure jubilation), tandis que les autres s’y ennuieront, si tant est d’ailleurs qu’ils envisagent de voir le film.
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