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    Le Vent se lève
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    Walter Mouse
    Walter Mouse

    483 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2015
    Le Vent se lève mériterait 5/5 juste pour son affiche. Non mais sérieux quelle affiche! Je pense qu'elle mériterait de figurer dans le top 10 des meilleures affiches de films de ces dernières années! C'est de la poésie à l'était pur là! C'est magnifique! C'est.. ouais enfin bon il vaut mieux attribuer cette note au film plutôt qu'à son poster. Et donc nous y voilà enfin les gens! On y est! Le Vent se lève! Le dernier film de Hayao Miyazaki! La conclusion du maître! Le testament du barbu! La fin de tout un cycle d'animation japonaise unique qui nous a tant bluffé, ému et profondément marqué. J'ai découvert la filmographie du réalisateur très tard (il y a plusieurs mois c'est pour vous dire!) et je pense que j'ai bien fait car c'est de cette manière que j'ai pu contempler le génie du metteur en scène. À l'heure actuelle où je fais cette critique, je n'ai pas encore vu tous ses long-métrages mais j'en ai quand même vu un assez bon nombre pour pouvoir comparer ce dernier film avec les précédents et voir en quoi il n'est pas comme les autres. Mais il faut noter qu'étrangement, Le Vent se lève a malgré tout créé deux catégories chez les fans lors de sa sortie en salles: Ceux le considérant comme un magnifique hommage à toute la carrière de Miyazaki et ceux se plaignant du fait que le film est trop lent et pas intéressant. Cela n'a pas du tout gêné les critiques qui ont vite fait d'acclamer le film qui s'est vite retrouvé aux Oscars mais qui ne l'aura bizarrement pas gagné (Vous voulez que je parle du film qui lui a pris la statuette hein niark niark!). Donc que dire au final sur ce film? Eh bien, je comprends les deux catégories. Car le film est à la fois unique dans la carrière de Miyazaki, mais est aussi imparfait. Et afin de mieux voir en quoi ce film est fidèle à un Miyazaki traditionnel tout en s'en éloignant, étudions un peu la galerie de personnages du film. Et..... étonnamment, les personnages doivent être le seul véritable reproche que je pourrai faire au film. Assez étonnant de la part du réalisateur qui d'habitude nous gâte. Le héros se nomme Jiro, depuis toujours il admire le domaine de l'aviation et souhaite créer lui-même ses propres avions. Et c'est à travers lui que le metteur en scène reprend ce que j'aime appeler "le héros parfait". Tous les héros des Miyazaki sont des personnages avec de bonnes intentions, qui feront toujours les bons choix, qui auront toujours la bonne attitude à avoir etc... mais ce qui rendait ces personnages si bons, c'était qu'ils étaient confrontés à de multiples dangers ou décisions difficiles, on s'attachait à eux car ils étaient nos modèles et lorsqu'ils étaient donc embarqués dans des aventures dangereuses, nous nous identifiions à ces héros. Et c'est étrangement ce que Miyazaki n'arrive pas à faire avec Jiro. Le personnage devra quand même spoiler: attendre les deux dernières minutes du film pour avoir une difficulté à surmonter
    . Ce qui veut donc dire que pendant les deux précédentes heures, Jiro est resté le même et n'a fait que vivre sa vie sans qu'il n'y ait eu de véritable dilemme. Le personnage paraît alors malheureusement bien plat pour porter le film. Surtout si on doit le comparer aux autres héros/héroïnes créé(e)s par le réalisateur. Vu que Le Vent se lève est presque fait telle une chronique, l'aspect de la vie normale d'un être humain normal racontée pendant 2 heures prend tout son sens mais cela fait qu'il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent concernant Jiro. Mais il a heureusement une solution de dernière heure (oui oui heure car là c'est le terme à employer!) pour se montrer un peu plus intéressant, cette solution s'appelle: Nahoko. Elle est la love interest de Jiro et bien qu'elle aussi soit presque unidimensionnelle, elle permet de lancer dans la deuxième heure du film une romance qui spoiler: tournera vite en drame
    et qui relancera notre intérêt pour le héros. Nahoko restera également du début à la fin la fille toute mignonne, toute gentille mais ça jouera à son avantage vu la situation dans laquelle elle va se retrouver. L'émotion finit quand même par gagner. Mais excepté eux, le reste des personnages secondaires est étrangement assez oubliable. Que ce soit du côté d'Honjo qui est très présent mais qui pourtant n'est pas extrêmement utile à l'histoire, Kayo qui n'apparaît que très peu de temps à l'écran ou Kurokawa (même si la scène où il finit par fondre en larmes au "mariage" fait sourire). Caproni autant sera plus mémorable de ce point de vue mais j'en reparlerai plus-bas. Donc oui, il n'y a finalement que du côté des personnages que je saurai trouver de vrais défauts. En ce qui concerne la musique, c'est à nouveau Joe Hisaishi qui est à la baguette. Autant le dire tout de suite, ce compositeur nous a créé durant plus de 20 ans de vraies merveilles musicales (je retiens avant tout et comme beaucoup de monde Princesse Mononoké qui est d'une beauté exceptionnelle) et tout naturellement je l'adore. Pour Le Vent se lève, il a décidé comme Miyazaki de changer d'optique, un nouveau style se dégage des morceaux avec un ton très années 30's et ne faisant par vraiment penser à la culture japonaise, ce qui est une bonne idée. Les mélodies qu'il a composé pour le film sont pour la plupart assez bonnes et se marient bien à l'ambiance plus particulière qu'un Miyazaki normal, mais elles restent beaucoup moins en tête qu'auparavant. Il n'y en aura pas une en particulier qu'on aura retenu une fois le film fini. Mais ça reste du bon boulot. Je ne sais pas si, apparemment, il a vraiment recopié quelques uns de ses anciens thèmes pour d'autres films vu que je ne les ai pas tous vu mais en tant que pure composition, je trouve ça assez bien foutu. Et du côté de l'animation, on n'a pas à se plaindre! Avec les moyens modernes et un budget aussi énorme que celui du Vent se lève, les images se révèlent vraiment magnifiques. Il n'y a pas de grand décor ou de panorama incroyable comme avant mais en même temps ce n'est pas le but du film, les paysages de forêts ou de villes sont très soignés avec comme toujours un sens du détail qui fait vraiment plaisir. L'utilisation des couleurs est elle aussi splendide, elle semble même plus poussé que dans les anciens Miyazaki, quand on se retrouve face à des décors avec une couleur verte ou bleue dominante, cela donne l'impression d'avoir un tableau en face de soi, ça ne fait qu'aider encore plus notre immersion. De même pour toute la séquence au début du film où spoiler: les japonais fuient le séisme
    , la couleur grise prend le dessus tout en laissant quelques objets ou personnages plus colorés, que dire à part que c'est beau? Et ce que j'adore par dessus tout, le fait que Miyazaki ne se dise jamais que si c'est un film d'animation, il faut laisser plusieurs plans avec le même cadrage. Ici, la plupart des angles sont, encore une fois, faits comme s'il s'agissait d'un film en images réelles. Il en est de même pour le rythme ou la longueur des scènes. Miyazaki ne se donne aucune contrainte car il n'y a pas de raison pour qu'il s'en donne. Il fait son film comme si c'était un long-métrage normal. Mais parlons pour achever cette critique du point qui nous a tous étonner et spécialement pour un film d'Hayao Miyazaki: Le scénario du Vent se Lève. Étonner est vraiment le mot car ici, il n'y a aucun élément fantastique qui est introduit dans l'histoire. Le Vent se lève est presque une biographie animée, d'ailleurs on peut dire qu'il l'est! C'est un genre tout nouveau pour le réalisateur, lui qui nous a habitués à choisir des registres totalement surréalistes avec des univers uniques en leur genre. Le voir décider pour son tout dernier film de s'attaquer à un genre qu'il n'avait jamais fait avant, c'était casse-gueule, et en même temps intriguant. Et c'est sûrement sur ce point que les fans ont été le plus divisés. Certains considèrent qu'il a complètement réussi son passage à l'univers réel et d'autres déplorent le fait qu'il ait abandonné le fantastique pour un film moins créatif et plus long. Une fois de plus, je comprends les deux camps. Car une chose est sûre, il ne faut pas s'attendre à retrouver beaucoup d'éléments vus dans les précédents films du metteur en scène tant Le Vent se lève est différent sur tous les points. Le meilleur exemple étant les séquences rêvées! Si Miyazaki avait créé ce type de scènes dans un film comme par exemple (tout à fait au hasard) Le Château Ambulant, cela aurait débordé de couleurs, de créatures imaginaires et d'inventions très farfelues, mais pas dans Le Vent se lève! Dans le film, spoiler: Jiro se contente de parler avec son idole Caproni sur des avions révolutionnaires mais qui ne sont pas dotés de systèmes bizarroïdes, c'est juste deux personnes la plupart du temps en altitude qui se parlent et partagent leurs passions sur les avions. Ça ne va pas plus loin et pourtant c'est tout ce dont on a besoin. J'en reviens d'ailleurs à ma remarque sur Caproni. La fameuse idée que j'ai trouvé véritablement excellente est que Jiro ne rencontre jamais Caproni dans la réalité, il ne doit en voir que quelques photos et rien de plus. Et pourtant c'est cette sorte de bonne conscience qu'est sa vision de Caproni qui va lui servir de guide et de moralisateur, chose confirmée à la toute fin du film se terminant dans un rêve.
    La romance, il est assez étonnant de voir qu'elle finisse par fonctionner dans la dernière heure alors que pourtant quand on y pense, elle est limite bâclée. spoiler: Jiro et Nahoko se sont échangés quelques conversations plutôt courtes et pourtant sont ensemble très rapidement. Mais je pense encore une fois que c'est grâce aux péripéties qui s'enchaînent par la suite qu'on accepte ça et qu'on s'attache à ce couple. La scène de leur mariage improvisé étant d'ailleurs très belle.
    Et puis, il faut le dire, le film est fait avec passion. Cela se ressent constamment. Énormément de scènes ne font que montrer les ingénieurs dessiner des plans d'avions ou tenter de trouver de nouveaux modèles aptes à la guerre ou aux transports, mais ils sont très honnêtes dans leur description et leur narration. Et si au final, les personnages sont plus faibles que dans les anciens Miyazaki, le tout est néanmoins très bien écrit avec certaines idées juste excellentes et quelques passages très marquants, le tout fait avec bien entendu une honnêteté digne de Miyazaki. En conclusion, Le Vent se lève était un pari très risqué pour Hayao Miyazaki, et encore plus pour un dernier film. Mais il s'en sort au final avec les honneurs. Il explore un nouveau terrain et nous créé donc quelque chose que nous n'avons pas l'habitude de voir dans l'animation. Juste pour dire un grand merci à tous ses fans et les remercier de lui avoir permis d'être ce qu'il est aujourd'hui, il a réalisé avec Le Vent se lève un film que nous ne nous attendions pas à avoir et qui est une conclusion plus que satisfaisante d'un tel génie. Je ne comprends toujours pas le choix des Oscars de ne pas avoir décerné l'Oscar à Miyazaki, ne serait-ce que pour l'ensemble de sa carrière. Mais ce n'est pas si important, le plus important est que nous avons vu le film comme beaucoup de monde et que nous ne sommes pas près de l'oublier. À Hayao Miyazaki, je dis "Bravo et merci pour tout."
    Caine78
    Caine78

    6 079 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2014
    Dernier tour de piste pour Hayao Miyazaki, « Le Vent se lève » n'est clairement pas le film le plus représentatif du génie japonais, ni même celui sur lequel on le rêvait de voir conclure. Si l'on suit au départ avec délice la vie du futur inventeur du Zero, j'avoue que l'action m'a paru nettement plus statique par la suite, l'ennui n'étant parfois pas loin. Cela a beau être très mignon, l'impression de répétition est ainsi palpable, chose rare chez le réalisateur. Malgré tout, difficile d'être insensible à la douce poésie animant nos deux héros et même plusieurs personnages secondaires, l'auteur du « Voyage de Chihiro » réussissant là où beaucoup échouent systématiquement : l'harmonie entre le fond et la forme. Proposant à la fois une œuvre extrêmement soignée dans les décors, les couleurs, les détails, l'œuvre offre également un riche aperçu du milieu aéronautique, accompagné d'une dimension humaine très forte, concernant aussi bien la famille, l'amour, l'amitié, le tout avec beaucoup d'élégance et de pudeur. Reste ce choix discutable de faire totalement abstraction de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, qui se justifie toutefois par l'aspect lunaire et presque innocent de Jiro, illustré par les quelques très belles scènes de rêve ponctuant le récit. Malgré quelques regrets, l'habileté avec laquelle le grand Hayao assimile la petite histoire à la grande a donc de quoi séduire et charmer : au revoir M. Miyazaki, et merci.
    Dex et le cinéma
    Dex et le cinéma

    652 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2014
    Un champ du cygne en demi teinte. Tel est mon ressentit alors que j'écris ses lignes quelques dizaines de minutes après avoir vu "le vent de lève". Bien que la réalisation de Miyazaki reste sublime, tandis que l'animation est incroyable, atteignant la quintessence de l'animation 2D, il n'en est pas de même pour l'écriture. Le film est peu passionnant, manque réellement de rythme, et surtout possède des sortes de chapitres à l'intérieur même du scénario, qui entre en contradiction avec le chapitre précédent. Par exemple, pendant 30min, le film se concentre uniquement sur la construction d'avions, puis les 30min suivantes, on ne parlera que de l'histoire d'amour du personnage. Et enfin, l'absence totale de poésie et de lyrisme dans le film, n'étant vraiment pas aidée par la musique assez plate du film. Une déception, mais un bon film tout de même. L'adieu de Miyazaki, mais certainement pas son "champs du cygne".
    Guillaume182
    Guillaume182

    123 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 janvier 2014
    Il y a des films de certains réalisateurs que je note sur un calendrier et le dernier film de Miyazaki était inscrit en rouge.

    Je suis allé le voir en salle l'esprit libre sans n'avoir lu aucune critique et j'en suis très content.

    Que dire, quand un film est si beau?

    Je ne connais pas la vie des ingénieurs que Miyazaki à pris comme héros pour son film, mais quelle belle histoire.

    Dans un monde ou la crise et la guerre règne, voici, l'histoire de Jirô Horikoshi un jeune homme qui rêve de construire des avions.

    Son obstination dans le travail est énorme si bien qu'il n'a que cela dans sa vie.

    L'amour il va heureusement le trouver et cette partie est touchante.

    Miyazaki réussit une nouvelle fois un beau film, touchant et très émouvant, une leçon de vie et d'histoire.

    Une mise en scène magnifique, l'animation et les dessins sont incroyables.

    Moins fantastique que ses films précédents, mais tout aussi poétique.

    On à du mal à croire qu'il s'agit de son dernier film.

    Le pique artistique ne dure que 10 ans selon Giovanni Caproni, peut être qu'il y a une nouvelle décennie pour Miyazaki Le vent se lève est sorti au cinéma 14 ans après "Princesse Mononoké", probablement ses deux plus grands films.
    Bref, quand les films sont si beaux il faut se taire.

    Le vent se lève, il faut tenter de vivre.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 835 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2014
    Le dernier Miyazaki, je l'attendais autant que je le redoutais. Récemment je me suis rendu compte que tous les réal que j'aimais étant plus jeune c'était un peu des imposteurs. Il y a forcément la peur d'être déçu, la peur de me rendre compte que ce mec n'est pas si bon que ça. Mais aussi simplement la peur que ce film ne soit juste pas à la hauteur des espérances ou que j'accroche moins. En effet je préfère ses films pour 3-6 ans genre Totoro, Kiki, Ponyo... Même si mes préférés restent Mononoké ou Laputa. Mais le voir sur un sujet réaliste, voir un biopic, ça me disait rien.

    Le film s'ouvre sur une citation de Paul Valéry, ce qui est plutôt cool. En fait je pense que Miyazaki marche si bien de par le monde c'est qu'il ne fait pas du cinéma centré sur le Japon, Ponyo c'était la petite sirène, Kiki, c'était une sorcière comme on se la visualise en occident... Ce qui le rend tout de suite plus accessible à un large public mondial. ça et la qualité de ses films.

    Ce film a beau être réaliste il parle du rêve et là je veux répondre tout de suite aux petits malins qui s'amusent à se plaindre d'un film qui ferait l'apologie de ce qu'a fait l'aviation japonaise durant la seconde guerre mondiale. Ce film parle de ce rêve qu'est l'aviation, conquérir le ciel et même moi qui en ait rien à foutre des avions il a réussi à m'y intéresser. Certes il y a un contexte politique, social, très bien retranscrit d'ailleurs, mais ce qui compte c'est ce rêve, voler.

    Et à cette quête qui était déjà celle d'Icare, s'ajoute une belle histoire d'amour qui arrive à être vraiment émouvante, comme toujours avec Miyazaki. Je trouve ça très beau, très pur dans cette approche, là où ça aurait pu être lourdingue Miyazaki arrive à le sublimer et c'est ça qui est beau arriver à faire de l'émotion avec tous les canons du mélo sans jamais être écœuré de guimauve. Savoir où est la limite du grotesque et ne jamais la dépasser.

    C'est vraiment un beau film, long, jamais chiant, qui réussit à ne pas tomber dans le piège de raconter la grande histoire par le petit bout de la lorgnette. Ce qui m'insupporte.

    Après c'est sans doute idéalisé, ce héros rêveur, altruiste, bon, amoureux... Franchement ça m'a touché et d'une façon plus mature, moins naïve que les autres Miyazaki.

    Et c'est très triste, mais pas triste comme pouvait l'être le tombeau de lucioles, un peu mélancolique avec beaucoup d'amour.

    Du coup on a sans doute le film le plus singulier de la filmographie de son auteur, mais le moins intéressant et porté par un vent nouveau, même si on le sent éminemment personnel. Et outre ça, il y a toujours la triste idée que ce monsieur décide maintenant d'arrêter le cinéma.

    Foutrement envoûtant ! C'est beau réussir à faire en sorte que tout soit dans cette harmonie, la musique, la mise en scène, le scénario, les personnes, la totale !
    fandecaoch
    fandecaoch

    962 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2014
    Le Vent se lève : Et voila, Hayao Miyazaki tire sa révérence et nous livre son ultime œuvre. Il prend sa retraite bien mérité d’une merveilleuse façon. Car, il dit au revoir à son art, sa créativité et imagination et d’une bien belle manière. Parce que, il nous prouve une dernière fois sa maitrise et son talent unique. Ce film est une déclaration d’amour à l’aviation et surtout aux rêves que peut avoir un enfant jusqu'à son âge adulte : ne jamais cessais d’y croire. Mais, c’est aussi une sincère et touchante histoire d’amour entre l’ingénieur d’avion et son amour d’enfance. Et la fin est très émouvante et conclu avec brio les sujets du film : l’amour et les rêves. Et puis, les personnages sont attachants car on aimées les suives dans leur aventure. Et bien sur, il y a toujours le petit message de fonds (comme dans tous les Miyazaki) : je vous laisse le découvrir car chacun y trouve son message. Mais, cette histoire est encore une fois très mature pour un dessin animé. Ce dernier, je le conseil plus que les autres aux enfants mais ça reste assez différents des Disney, Pixar, Dreamworks… Cela fait vraiment histoire de film plutôt que histoire de dessin animé mais c’est ça la grande force des Miyazaki. Tous comme sa mise en scène qui est sublime : précise, minutieuse, maitrisée et l’animation est de toute beauté (avec les reflets, les couleurs utilisés, la poésie des tableaux que nous donne ce film…) : du grand art. Donc voila, à l’espoir de revoir Hayao Miyazaki changé d’avis pour qui nous offre encore une nouvelle perle pour laisser place à ces rêves…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Onzième film de Hayao Miyazaki, et onzième chef d'oeuvre. Cependant, ce nouvel opus résonne différemment dans nos coeurs que ses précédents films. Annoncé comme l'ultime merveille de Miyazaki, ce "Vent se lève", qui respecte toutes les attentes qui flottaient dans nos esprits de fans impatients, est non seulement le film le plus réaliste et le plus mélancolique de la filmographie parfaite du réalisateur japonais, mais aussi, et surtout, celui qui annonce la fin de notre enfance. Miyazaki sensei abandonne le merveilleux de ses films pour un réalisme d'une grande beauté. En nous racontant la vie Jiro Horikoshi, Miyazaki nous parle de sa vie et de sa relation au rêve : comme le concepteur des avions Zero, Miyazaki s'est focalisé sur son art, ce qui a fragilisé sa relation avec son fils Goro, relation aujourd'hui très complexe. Jiro Horikoshi a passé sa vie à dessiner les plans de ces avions qui ont fait tant de mort pendant la Seconde Guerre Mondiale. S'il savait que son avion allait faire des victimes inutiles, son ambition n'était pas politique : seulement artistique. "Ce que nous voulons faire, c'est des beaux avions." Un des plus grands intérêts de cette nouvelle pépite miyazakienne (le meilleur film du maître de l'animation depuis 2001) reste la relation amoureuse entre ce grand enfant égoïste qu'est Jiro Horikoshi, mais qui n'en demeure pas moins très attachant (c'est un euphémisme !) et sa femme Naoko, sublime et adorable jeune femme atteinte de la tuberculose. Je ne remercierai jamais assez le créateur des studios Ghibli pour ce chef d'oeuvre absolu, que j'ai pu voir en avant première, avec un concert génial du Neko Light Orchestra. ありがとうございました
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    « Le Vent se Lève » est sans aucun doute le plus noir des films de Miyazaki car traitant de sujets comme la Seconde Guerre Mondiale, les tremblements de terre, la maladie… On s’éloigne donc beaucoup de la fantaisie dont il nous avait donné l’habitude de voir.

    La première partie du film est ennuyeuse du fait du peu de choses qui s’y passent à part bien sûr une catastrophe naturelle qui y met un peu de rythme.
    Car le problème est bien là, « Le Vent se Lève » relate des événements de l’histoire japonaise, ce qui est donc clairement pas adapté au public occidental qui a dû mal à se projeter dans le film.
    La deuxième partie, est en revanche plus intéressante et plus intense en émotion car l’on suit la belle histoire d’amour entre le héros Jiro et la belle Nahoko, avec des scènes adorable. La plus belle réussite du film.

    Parlons maintenant des personnages auxquels le spectateur à bien du mal à s’attacher car ils sont beaucoup trop lisses et surtout, il leur manque de la personnalité. Les personnages traversent l’histoire sans trop se poser de questions.
    Nahoko est peut-être le personnage le plus intéressant, elle porte en elle-même toute l’émotion du film et elle saura à coup sûr toucher le public.

    La technique d’animation y est splendide tant pour les décors que pour les personnages principaux. Les nombreux modèles d’avions présenté dans ce film sont tout autant réaliste et détaillé.
    Par contre, pour ce qui est des bruitages (tremblements de terre, bruits des avions…) le résultat est vraiment bizarre car fait uniquement avec des voix humaines.
    La musique est quant à elle très poétique et nous reste en tête après le film.

    « Le Vent se Lève » est donc un film d’animation difficile d’accès car les évènements qui s’y passe n’implique pas le spectateur occidental et, noir, par la gravité des sujets dont il traite. Une histoire longue, qui s’essouffle, des personnages trop lisses. Dommage que Miyazaki nous ai pas emporté dans son film comme il l’a fait depuis toujours.
    On retiendra seulement l’histoire d’amour des deux héros toute en émotion qu’ils nous font partager.
    Nous reste donc plus qu’à revoir les chefs-d’œuvre précédant et de féliciter ce grand maitre de l’animation pour sa magnifique carrière.
    romano31
    romano31

    247 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2014
    Pour son dernier film (en théorie), Hayao Miyazaki nous livre une œuvre pleine de poésie et d'amour sur fond de Seconde Guerre mondiale et de course à l'armement. Inspiré de la vie de Jiro Horikoshi, concepteur des chasseurs bombardiers japonais, Le Vent se lève nous transporte au cœur du Japon où un homme rêve de concevoir de « beaux avions » et non des appareils à utiliser pendant la guerre. Il sera malheureusement rattrapé par cette dernière. De plus, le film nous offre une magnifique histoire d'amour entre Jiro et Naoko. Une relation si belle et si pure qui va jusqu'à nous offrir une scène finale des plus émouvantes et des plus poignantes. Le dernier film de Hayao Miyazaki est un véritable chef-d'œuvre, plus ancré dans la réalité que ses précédentes réalisations, mais qui dégage une telle force et une telle beauté visuelle (sans oublier la sublime musique de Joe Hisaishi) que l'on ne peut qu'être conquis, une nouvelle fois, par la maestria du maître. Avec Le Vent se lève, Hayao Miyazaki sort par la grande porte et aura marqué à jamais le cinéma d'animation japonais de son empreinte indélébile. Merci Monsieur Miyazaki.
    Videorama
    Videorama

    22 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2014
    Que dire excepté que c'est un chef d’œuvre! Miyazaki exerce sa magie encore une fois et nous donne une leçon sur la vie. La musique est elle aussi juste magnifique. Il ne faut vraiment pas qu'il arrête le cinéma, cet homme est un poète, un génie...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Le Vent se lève est un chef d'oeuvre bouleversant et étonnant, une perle de vérité. Un film incontournable qui clot la filmographie du maître dans une modernité éclatante.
    cylon86
    cylon86

    2 277 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Pour ce qui a été annoncé comme son dernier film, Hayao Miyazaki réalise un véritable petit bijou. Avec "Le vent se lève", le cinéaste signe son film le plus ambitieux et le plus mature. S'il ne renonce pas à son univers poétique, il inscrit ici son histoire dans un contexte bien précis (le Japon d'après la Dépression jusqu'à la seconde Guerre Mondiale) ce qui rend d'emblée son histoire moins accessible à un jeune public. Mais cela ne veut pas dire que ma magie n'est pas là, au contraire ! En abordant des thèmes qui lui sont chers et en se centrant sur l'ingénieur d'aviation Jiro Horikoshi, il nous raconte une histoire pleine d'émotions, de passion et de rêve. Même si Jiro construit des avions pour l'armée, le film ne le juge pas pour ça et délivre même un message profondément pacifiste. Malgré sa trame qui s'étend sur plus de vingt ans, le scénario reste dans la simplicité, celle des sentiments des personnages qui semblent tous gentils. Sublimé par une des plus belles partitions de Joe Hisaishi, le film conclut en beauté, et non sans émotions, la carrière du maître de l'animation japonaise.
    alain-92
    alain-92

    307 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 janvier 2014
    Véritable choc. Difficile d'en expliquer les raisons.

    Je reste dans le bleu de ce ciel au milieu de ces magnifiques nuages blancs.

    Cette fresque historique couvre des années difficiles pour le Japon avec la Grande Dépression, une pauvreté grandissante, un tremblement de terre dévastateur et la maladie aussi.

    Hayao Miyazaki souligne également les relations de son pays avec l'Allemagne et les difficiles prémices, d'une collaboration, qui deviendra pourtant fructueuse, avec les concepteurs de l'aviation allemande.

    Le côté antimilitariste du réalisateur est parfaitement mis en évidence et le place ainsi parmi les grands humanistes.

    En dépit de ces évènements peu réjouissants, les images nous entraînent aussi dans un Japon sauvage, non dépourvu d'une belle pureté.

    Entre un retard industriel impressionnant, bien vu et magnifiquement mis en images, le réalisateur s'attarde aussi sur la préservation des us et coutumes, fondations qui paraissent inébranlables. Perdues au milieu d'une foule habillée à l'occidentale, les femmes en kimonos magnifiques semblent s'accrocher à un passé résolument disparu.

    Une histoire d'amitié, une autre d'amour, s'invitent dans ce long-métrage. Doux moments de poésie pure et d'une extrême beauté.

    Un très beau moment de cinéma.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    166 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2014
    Pour son ultime long-métrage, Hayao Miyazaki anime avec passion un biopic sur l'ingénieur aéronautique Jiro Horikoshi. Au même niveau que ses précédents films, l'histoire est captivante, pleine de rebondissements, de personnages incongrus et attachants. La belle histoire d'amour nous émeut. À l'heure de l'animation 3D, Miyazaki prouve que le crayon et le papier peuvent encore surprendre, transporter, émerveiller. Dans les passages rêvés, les enchaînements des séquences sont somptueux. Le montage, surtout de la séquence du premier vol du premier avion de Jiro, est excellent. Le thème des deux personnages principaux est de toute beauté.
    Marceau G.
    Marceau G.

    361 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2014
    Miyazaki signe ici son dernier film... Il tire sa révérence avec ce "Le Vent se lève", magnifique mais inégal, moralisateur mais creux... Alors, dans la forme, ce film est un chef d'oeuvre, visuellement sans précédent, à part les chefs d'oeuvres du maître de l'animation Japonaise, comme "Princesse Mononoké", "Le Voyage de Chihiro", "Le Château Ambulant"... Mais après ces sublimes fables qui nous ont transportés, fait rêver et éblouis, ont s'attendait tous à une révérence grandiose de la part du maître. Or, ont est déçu par ce film ; le scénario n'équilibre pas assez bien l'aéronautique et la vie privée et amoureuse du personnage principal, Miyazaki prend ça trop à la légère, et au lieu d'être prenant et poignant, le film est creux. Bien sûr, c'est un réquisitoire contre la guerre, et le maître souligne bien le fait que le héros met son génie au service de la destruction et de la douleur, au service de la guerre... C'est le côté le plus intéressant du film ; cet ingénieur génial, qui voulait juste "créer de beaux avions", finit par créer des machines de guerres, et sacrifier sa vie privée pour son travail ! Donc dans le fond, cette histoire est, certes intéressante, mais légèrement creuse, et son histoire d'amour est montré de manière désinvolte alors qu'elle aurait pu, dû se révéler poignante !!! Du côté de l'aéronautique, c'est assez bien expliqué et se pencher un peu plus sur le sujet aurait peut être été captivant... De plus, le scénario fait preuve de quelques faiblesses, c'est par moment peu clair au niveau du cadre spatio-temporel et du lieu d'évolution du personnage principal ; on ne sait ni où il se trouve, ni quand cela se passe, une voix-off aurait été un moyen narratif très intéressant pour ce genre d'histoire... Mais n'oublions pas que c'est une histoire vraie ! Miyazaki arrive néanmoins très bien à faire ressortir le côté "authentique" de son récit, avec son point de vue anti-guerre, sa manière de montrer la grande dépression au Japon, très politique, très juste... Et comme d'habitude, le film de Miyazaki montre une clique de personnage excentriques mais attachant !!! Un beau film malheureusement inégal.
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