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rogerwaters
141 abonnés
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3,5
Publiée le 30 octobre 2015
Parfois maladroit dans son traitement (un péché mignon du réalisateur de La Vague), ce film allemand passé totalement inaperçu et qui n’a eu droit qu’à un passage en vidéo alors qu’il méritait largement une sortie en salles, a le mérite de dénoncer l’état déplorable de la Russie des années 2000 qui subit de plein fouet l’infâme dictature de Poutine et de toute sa clique. Il dénonce notamment l’instrumentalisation du terrorisme afin de faire passer des lois liberticides, ainsi que les méthodes douteuses employées pour faire plier les espaces dissidents (ici la Tchétchénie, mais c’est la même chose pour l’Ukraine). Le but avoué de Poutine étant de reconstituer la Grande Russie. Certes, les auteurs ont soin de maquiller les événements, mais tous ceux qui sont un peu au courant de ce qui se passe en Russie depuis plus de quinze ans y verront clairement des références à des événements s’étant réellement déroulés. On peut regretter que le cinéaste utilise une forme de divertissement pour faire passer son message, mais le film est plutôt efficace et tendu comme il faut. La fin, totalement incongrue paraît bien artificielle (celle alternative présente sur le blu-ray est bien plus logique, et on se demande pourquoi le réalisateur l’a écartée) et gâche une partie du plaisir ressenti durant la projection de ce thriller paranoïaque, malheureusement encore en-deçà de la triste réalité russe.
Un film qui traite un sujet intéressant c'est bien fait certains passages auraient pu être plus développer, ça manque aussi de suspens et de rebondissement mais ça reste un bon film.
Ce film ne peut pas mieux tomber avec l'actualité de l'Ukraine où la Russie impose sa loi et manipule le peuple russe. Malgré que ce soit une fiction, on n'a pas trop à forcer pour se rapprocher de la réalité. Un thriller palpitant où les coalitions des hommes du pouvoir servent l'intérêt du gouvernement. Une phrase du film le résume rapidement: le pouvoir nécessite la terreur pour s'imposer. Très bon film qui nous rappelle un peu comment notre monde fonctionne, on en ressort un peu moins naïf.
Le titre nous fait évidemment penser au film éponyme de Serge Leroy (1985) avec Philippe Noiret, sur le même thème de la force des médias. Dans ce film-ci, réalisé par le réalisateur allemand de "La vague" (2008) et de "Nous sommes la nuit" (2010) le quatrième pouvoir n'est que trop peu exploité. Le personnage principal est un journaliste allemand qui part bosser en Russie, la censure étant plus forte qu'en Allemagne. Mais le journalisme et sa force de frappe reste effleurée, on a la sensation que ce quatrième pouvoir n'est qu'un simpel prétexte pour un scénario qui n'est, au final, qu'un simple thriller plus ou moins politique. Entre manipulations et complots le film reste assez bien construit pour qu'on s'y plonge. Les acteurs, en premier lieu Moritz Bleibtreu, n'y est pas pour rien ; pour une fois le "héros" n'est pas un guerrier hyper courageux, son passage en prison est magnifiquement joué, entre peur et fragilité. Oui il n'y a pas de liberté de presse en Russie, oui l'assassinat politique existe,... etc... Mais au final on suit le thriller comme un de plus, le quatrième pouvoir n'est pas assez approfondi pour mériter ce titre. La faute à l'intrigue de l'attentat qui focalise l'intérêt et qui, en plus, donne un dénouement pas des plus solides. Pour un film allemand ça reste un bon petit film mais on est pas loin du hors-sujet.
Il est une injustice dans le cinéma mondial qui veut qu’un mauvais film américain trouvera toujours le moyen de se voir attribuer une sortie en salle quand un bon film d’une autre nationalité devra se contenter de sortir directement en DVD. C’est ici le cas de « Le quatrième pouvoir », film allemand qui s’il avait été américain, et quant bien même il n’aurait que des seconds couteaux à l’affiche, aurait probablement eu une sortie en salle. Malheureusement un film outre-Rhin n’a pas cette chance et comme il ne bénéficie pas de l’attractivité d’un réalisateur ou de têtes d’affiches célèbres peu importe son sujet, il tombe directement dans les bacs ! Bon ce n’est pas que le film soit incroyablement bon, mais il n’est pas plus mauvais que bien des thrillers américains. Ici un journaliste allemand recruté par un magazine people russe est témoin d’un meurtre en pleine rue et se retrouve rapidement accusé de terrorisme. Si la première heure et demie de film fonctionne plutôt bien : on se laisse porter par l’ambiance festive d’une découverte du Moscou by night suivie d’une descente en enfer dans les prisons russes, après la sortie de prison les évènements s’enchaînent de façon un peu trop évidente voire capillotractée pour que ne se pose pas des questions de crédibilité. Le tout se doublant de réflexions superficielles et clichées sur la raison d’état et l’éthique journalistique qui achève de rendre la fin un peu lourde. On peut néanmoins se désoler qu’un thriller somme toute de bonne facture sur un sujet tel que l’absence de liberté de la presse en Russie et la collusion des milieux politiques avec les services secrets, même traité de façon superficielle, ne soit pas jugé assez porteur pour être montré au public français. Dommage le film, qui ne démérite pas, avec un Moritz Bleibtreu vraiment bon, aurait pu plaire à beaucoup. À voir pour ceux qui sont curieux et qui ont la chance de mettre la main sur le DVD du film.
Journaliste allemand, Paul quitte Berlin pour travailler dans un magazine people à Moscou. Mais la rencontre avec une jeune femme Russe va le faire plonger dans les luttes de pouvoir... Oubliez le titre du film, car "Die Vierte Macht" est loin d'être une réflexion sur le pouvoir de la presse. Il s'agit plutôt d'un thriller politique très anti-russe et très primaire, au scénario qui contient par ailleurs plusieurs failles. C'est dommage car il y a aussi du bon : l'interprétation convaincante de Moritz Bleibtreu, l'idée d'avoir un héros qui ne comprend pas la langue qui l'entoure, ou encore le passage en prison où notre protagoniste va toucher le fond. Le tout appuyé par une réalisation tout à fait correcte (quoique le montage soit un peu limite dans les scènes de bagarre).
Film assez prenant mais pas autant que je ne l'espérais, Je m'attendais à plus dénonciateur. C'est tout simplement un thriller avec un fond politique (complots, trahisons etc...) plutôt bien interprété et mis en scène, le film se regarde facilement et n'est pas dur à suivre, le scénario étant finalement assez simple pour un film de ce genre et dans un pays dont je connais assez peu le système. Intéressant de voir la Russie de ce point de vue. Un bon thriller politique qui manque quand même d'un peu de profondeur.
A prendre pour ce qu'il est et pour lequel il remplit bien son rôle, à l'heure où Depardieu fait son cirque médiatique.... Un suspense qui tient en haleine, dénonçant à juste titre une Russie qui méprise la démocratie, muselle la presse, manipule et torture le peuple tchétchène....
Après la bonne critique dans l'émission Direct To DVD d'Allociné je me suis laissé tenté par ce film et ben je regrette une fois de plus ce film n'a rien d'extraordinaire , le personnage qui n'a rien de charismatique , ennuyeux et mou comme pas possible une fois dans la prison . Bref un film pas spécialement mauvais mais loin d’être bon quand même .
Beaucoup moins surprenant que "La Vague " ;Le quatrieme pouvoir est un bon thriller surtout pour un film Direct To DVD avec des passages qui sont maîtrisé d'une main de maître que se soit derrière que devant la camera la performance lors que des scènes de prison sont remarquable ont ressent toutes les émotions du personnage seul ombre au tableau j'aurais préféré un film un peut plus long pour ajouter plus de profondeur au personnage et sur la "moral" du film
Honorable polar soutenu par de bons comédiens et de beaux décors. On regrettera toutefois de ne voir de la nouvelle société russe que quelques clichés. Le scénario ne bouleverse pas le genre et il comporte un certain nombre d'assez grosses invraisemblances, mais ça se laisse voir assez agréablement. Ca ne vaut tout de même pas, et de très loin, Un nouveau russe de Pavel Lungin, qui lui sait de quoi il parle.