Derniers Avis : Mad Max 2 - Page 4

Largement le meilleur des Mad Max du XXe siècle ! Si le premier était réussi, il était une introduction au monde imaginé par George Miller et en particulier au personnage de Max (très bien interprété par Mel Gibson) qui était devenu taiseux, impassible et casi immoral. C'est comme ça qu'on le retrouve dans ce deuxième volet. 1h35 de pure bonheur, George Miller réalise là un film qui était unique avant le grand retour de Max en 2015. Un cinéma sensoriel avec peu de paroles, surtout de la part du héros, mais beaucoup de bruits de flingues, moteurs ou cris de tarés en tout genre. Les personnages sont super réussis et très variés, à peu près tous fous (c'est pas pour rien que le titre de la franchise soit "mad"). Action et suspense rythme une intrigue pourtant très simple. Les 30 dernières minutes sont réjouissantes, mais éclipsées aujourd'hui par le Mad Max: Fury Road qui est à voir si vous avez apprécié ce film. Pour ma part, Mad Max 2 est un de mes films d'action préféré (il se démarque bien des autres cependant), alors que je ne suis vraiment pas fan du genre.

Décors post-apocalyptiques, musique tonitruante, engins incroyables, personnages hauts en couleur, scénario simple et original, cette guerre de l’essence se termine par une ahurissante cascade d’une bonne vingtaine de minutes. Inoubliable.

Suite du 1er volet, on retrouve Max Rockatansky dans un futur où le monde règne dans la terreur et la violence. Max, à la recherche de pétrole, va porter secours à une communauté possédant une raffinerie pris d'assaut par des pirates de la route. Que dire, ce film, est le plus réussi de la trilogie. L'ambiance et la violence sont omniprésents. Les personnages sont forts et particulièrement travaillés. On ne peut que saluer le travail de George Miller qui reprendre la thématique de ce 2ème film pour créer le monstrueux Fury Road plusieurs années plus tard.
Bref : une furie pour une suite violente et puissante.

Une suite encore plus aboutie où l'on retrouve les mêmes ingrédients que le premier épisode, en plus spectaculaire et violent avec des scènes d'action assez folles et un peu d'humanité oui ! 4,25

D'après mes souvenir ce film était un tant sois peu plus fun...mais au vu de sa rediffusion Je révise mon jugement. Ce film est chiant à mourir. Les effets spéciaux et les bruits de moteurs trop dérangeant. Et bien qu'aimant les films vrais et non aseptisés ce film me dérange énormément. Le son du film avec le recul est très dérangeant aussi. Bref ce n'est plus avec plaisir que je le regarde mais avec une envie de dire mon dieu comment j'ai pu l'aimer.

Certains films auront servi de modèles et d'influences principales à une flopée d'avatars allant de l'hommage déférent au plagiat indigent. Des films comme Alien, Star Wars ou Terminator auront nourri à eux-seuls l'imaginaire de plusieurs générations d'artistes et de spectateurs.
Mad Max 2 The Road Warrior est un de ces films séminaux. Le modèle absolu de western post-apocalyptique aussi pertinent sur le fond que sur le forme.
Il n'est pourtant au départ que la suite d'un premier film tout aussi réussi mais très différent dans son traitement narratif et esthétique. Mad Max 2 transcende pourtant son statut de simple séquelle au point de devenir LA référence ultime en la matière.

Mais pour bien comprendre pourquoi, il convient de revenir brièvement sur le premier film.
Dans un futur proche, le tarissement des gisements de pétrole y engendrait une crise économique et sociale sans précédent. La société humaine, au bord du gouffre, était en proie à tous les débordements, engendrant une nouvelle espèce de criminels, des bandes de pillards routiers à l'affût de la moindre goutte d'hydro-carbure. Pour affronter ces sauvages de l'asphalte, il y avait ces policiers de la route, aux effectifs constamment en baisse, tant ils se faisaient décimer par le nombre grandissant de pirates routiers. Max Rockatansky, surnommé Max le fou, était un de ces flics tenaces et implacables jusqu'à ce qu'il choisisse de démissionner, suite à l'attentat dont fut victime son équipier. Parti s'isoler en bord de mer avec sa femme et son jeune fils, loin de toute cette folie humaine, il décidait logiquement de tourner le dos à la déliquescence de son époque pour préserver sa famille. Hélas, en son absence sa femme et son fils furent pris en chasse et écrasés par une bande de motards, brisant ainsi la vie de Max. Ce dernier réussissait en fin de métrage à venger sa famille et son équipier mais s'éclipsait brutalement sans donner le moindre élément de réponse sur sa destinée.
Le réalisateur George Miller optait ainsi audacieusement en 1979 pour le cliffhanger, une fin ouverte à toutes les spéculations quant à la trajectoire dramatique de son protagoniste.

C'est finalement en 1982 que sortit la suite tant attendue.
Le récit est introduit par la voix-off solennelle et usée d'un vieil homme restant hors-champs, récapitulant la situation décrite dans le premier volet. Dans un contexte similaire de crise mondiale pétrolière, la société des hommes ne put continuer de fonctionner, le grondement de ses machines s'est tu, la civilisation s'est tout bonnement effondrée. Les quelques repères sociaux et urbains du premier film se sont ici évaporés pour laisser place à des étendues désertiques sans fin, dont les routes sont le théâtre d'un combat permanent entre pillards et autres survivants pour quelques litres de gasoil.
Miller embraye sur la déchéance de l'humanité, jusqu'à supprimer tous repères moraux. Ces pillards à l'attirail SM sont des chiens enragés, soumis et tenus en laisse par leur maître, sans la moindre conscience de la souffrance qu'ils causent à leurs proies, entièrement tournés vers le culte de l'éphémère essence.

C'est dans ce contexte que l'on retrouve Max, voyageur solitaire (quoique flanqué de son chien) et donc taciturne, siphonnant les réservoirs des nombreuses épaves qui jalonnent son chemin. Pas si différent d'un pillard, moralement détruit par la perte de sa famille, sans la moindre destination en tête, il se contente de rouler dans son Interceptor du premier film et de lutter pour sa survie.
Egoïste et désabusé, entièrement tourné vers lui-même, son chemin va d'abord croiser celui d'une grande perche, pilotant un autogire (sorte de petit hélicoptère monoplace), lequel le mène à une micro-société de survivants regroupés dans une raffinerie perdue dans le désert et constamment prise d'assaut par une armée de pillards. Y voyant une occasion de se procurer quelques litres d'essence, Max va à la rencontre de ces survivants encore civilisés, se révélant très vite indispensable à leur survie. Mais l'anti-héros n'a, de toute évidence, d'autre préoccupation que lui-même...

Cohérente dans la trajectoire dramatique de son protagoniste, cette suite propose de reprendre la destinée de Max l'a où elle l'avait laissée à la fin du premier opus.
Max n'est plus qu'un spectre hantant les routes interminables et désolées de ce monde post-apocalyptique.
C'est à travers sa silhouette fantomatique que Miller ouvre et boucle son récit, magnifiant le personnage jusqu'à l'iconiser pour la postérité.
Pourtant Max n'a absolument plus rien d'une figure héroïque. En lui supprimant son propre avenir et ce qu'il avait de plus cher via le meurtre de sa famille, Miller aura délesté le personnage de toute trace d'humanité. Ainsi, le futur que le "héros" arpente dans Mad Max 2, désertique et fantasmagorique, est autant la continuité logique du background du premier opus qu'un miroir de l'état moral de Max.
Ici modèle absolu d'anti-héros, Max ne se préoccupe jamais du sort des autres, jusqu'à la parfaite démonstration de sa passivité lorsqu'il observe sans jamais intervenir le viol et le meurtre d'une jeune femme par des pillards. Son regard, accolé à celui de son sidekick de fortune, le pilote de l'autogire, en vient même à se désintéresser de la scène, contrairement à l'effroi et à l'empathie apparente dudit pilote.
Nihiliste et taciturne, Max en vient bientôt à croiser cette micro-société repliée sur elle-même qui l'assimile dans un premier temps à un simple pillard tant il partage avec les pirates du bitume la même soif d'essence. Contraint de négocier quelques litres de carburants avec les résistants en échange de sa promesse de leur ramener un semi-remorque pour transporter leur citerne d'essence hors de la raffinerie, Max se rabaisse au rang de simple mercenaire sans âme. Il retrouve pourtant une partie de son humanité désavouée au contact de cet enfant sauvage et mutique (sorte de Gaspard Hauser du futur), lequel le prend bientôt comme modèle et l'admire jusqu'à vouloir le suivre partout où il va.
Il faudra pourtant le sacrifice des derniers vestiges de son passé (son chien et sa voiture) pour permettre au personnage de sortir de son égoïsme et de renaître à nouveau comme figure héroïque, via un dernier acte où Max prend l'initiative de convoyer la citerne d'essence hors des murs de la raffinerie et donc accepte de se mettre en porte-à faux en sachant que les pillards le prendront en chasse lui plutôt que tous les autres.

Mad Max 2 est donc l'histoire de la rédemption d'un héros déchu, dans la parfaite continuité du premier film. Il partage avec celui-ci la même irrésolution quant à la destinée du personnage, ce dernier disparaissant du récit peu après le climax. La voix-off du vieillard se fait alors à nouveau entendre et, tout en nous faisant comprendre qu'elle est celle du petit garçon mutique arrivé au crépuscule de sa vie, conclut par cette phrase légendaire prononcée alors même que la silhouette fantomatique de Max se dilue dans l'ultime plan :
"Et le guerrier de la route... Je ne l'ai plus jamais revu. Aujourd'hui, il vit toujours... dans mon souvenir."

Mythique et inégalable, Mad Max 2 donnera lieu à un troisième film bien en deçà des espérances mais pourtant tout aussi cohérent dans le parcours personnel du personnage-titre, puisqu'il le présentera comme la figure salvatrice d'une communauté d'enfants perdus et donc d'un avenir pas si désespéré. En attendant l'autre résurrection du héros, cette fois sous les traits de Tom Hardy.

Avec ce 2eme volet on entre vraiment dans le post-apo.
Et globalement ça fonctionne bien.
Je trouve ça juste dommage les quelques scènes très grotesques dignes de film pour enfants comme toutes les scènes de l'enfant de Ceomagnon. C'est nul ça sert à rien et ça aurait dû être coupé au montage.

Mad Max 2 : The Road Warrior tient la promesse que chaque suite devrait tenir, il fait tout 2 fois mieux que le 1. Après une guerre destructrice, le monde n'est plus qu'un désert géant ou chacun essaie d'y survivre a sa manière. On y retrouve Max, ancien policier qui décide de venir en aide a un groupe d'honnête gens se faisant attaquer par des "punk maléfiques". Le pitch de base est très intéressant même s'il nous éloigne beaucoup du 1. Il est d'ailleurs bien développé au fur et a mesure des films. Ici, on a l'exemple d'un groupe d'honnêtes gens qui se sont regroupés pour devenir une famille et de bandits s'étant mis ensemble pour semer le chaos et "s'amuser", mais tout ça sont 2 techniques bien distinctes pour survivre et récupérer du pétrole, essentiel pour les voitures. Le scénario est assez simple, mais est plutot agréable a suivre. Max cette fois ci est plus taiseux mais il n'est cette fois ci pas décrit par ses paroles mais bien par son attitude et ses mouvements. Et Mel Gibson est donc parfait. Le conducteur du Gyro apporte une touche assez comique et est bien joué par Bruce Spence. Les personnages du camp sont parfois stéréotypés mais certains sont intéressants comme le petit garçon qui décide le premier de voir un héros en Max. Le méchant est lui par contre trop peu présent. Sa bande est maintenant un peu ridicule parfois. En effet certains côtés du film ont vieillis comme les méchants (toujours un peu ridicules avec leurs coupes et certaines de leurs voitures). Le fait que Max parle assez peu, le film paraît raconté du point de vue des honnêtes gens et plus particulièrement du petit garçon (ce qui rajoute un côté cowboy solitaire a max).Le film nous propose d'ailleurs un bon parcours du héros pour Max. Effectivement, Max passe dans ce film de personne antipathique et solitaire a personne généreuse, héroïque mais toujours solitaire. Les courses poursuites sont toujours très impressionnante et époustouflantes (heureusement, le budget a augmenté drastiquement depuis le premier). La musique de Brian May accompagne bien le film sans être incroyable pour autant. Les décors intérieurs comme extérieurs sont très bien travaillés (les scènes dans le désert sont magnifiques.). Bref, que vous soyez un fan de Mad Max ou quelqu'un qui découvre cette saga, cet épisode est celui a ne pas manquer !

Mad Max 2. Une très bonne suite au premier. Un univers punk post-apocalyptique sans foi ni loi que George Miller déploie sans limites. Mel gibson y incarne le personnage de Max dans une parfaite continuité. Une réalisation de bonne facture, une très bonne photo, des personnages attachants, notamment Gyro superbement interprété par le filiforme Bruce Spence bien que doublé par Jacques Balutin. L'enfant sauvage interprété par Emil Minty. Magnifique photo. Magnifiques paysages australiens. De l'action, pas de longueurs, C'est brut, simple, efficace.
Un très bon film d'anticipation des années 80 qui n'a pas si mal vieilli.

Réalisé en 1981, soit deux ans après le premier opus, on peut dire que la déception est grande. George Miller, en tant que réalisateur, est toujours aux commandes. Mais cette fois-ci, seules les courses-poursuites en voiture (parfaitement réalisées en l’occurrence) occupent le devant de la scène. Le scenario est faible et les personnages stéréotypés et taiseux. A tel point que Mel Gibson doit prononcer au maximum dix mots dans le film ! Au final, on a juste l’impression que ce Mad Max a été réalisé pour profiter du succès du premier épisode. Bref, non indispensable.

Bien meilleur que le premier opus, on est clairement la dans le film apocalyptique punk des années 80. On voit bien que ce film a lancé une mode et un style de cinéma. Il a au moins ce mérite parce que point de vue scénario c'est tre très basique... La dernière scene d'action est extra et les gueules assez fandars ! C'est un bon film d'action et pourmoi le meilleur de la saga.

Plus sauvage et brutal que le 1, ce Mad Max est absolument vrombissant de toute part, il déchaîne les cieux, fait tomber la foudre, c'est un vrai régal. A regarder en sirotant son baril de pétrole.

Sorti seulement deux ans après le premier opus, Mad Max 2 Le Défi est en tout point supérieur à son aîné. L'histoire est cette fois ci beaucoup plus consistante et c'est un plaisir de vivre cette aventure perdu au milieu de nul part. Durant une heure trente on est plongé dans un univers hostile ou différents groupent survivent à la recherche de pétrole dans un univers post-apocalyptique. Et que dire si ce n'est que cet univers est magnifiquement représenté avec des véhicules qui en jettent et des costumes ultra stylé. Le look qui se dégage est tellement classe et badass avec des personnages rempli de charisme avec a sa tête Max. Mel Gibson en impose sacrément et est parfait dans son rôle. Les autres acteurs qui l'entourent sont tout aussi convaincants et chacun se démarque vraiment. Les personnages marquants sont nombreux que ce soit l'aviateur, le gamin, Pappagallo, Wez, le seigneur Humungus, les nombreuses femmes ou encore le chien. On s'attache à certains et malheureusement beaucoup vont périr. Car oui, ce que j'ai apprécié c'est qu'il y a pleins d'obstacles, les péripéties sont nombreuses et tout ne se déroule pas sans accroc. Les courses poursuites sont superbes, les cascades tout aussi et il y a une bonne dose de violence. Tout ceci est mit en valeur par une réalisation grandiose servit par une photographie magnifique dans un décor avec des paysages qui ne demandait que ça. En plus de cela la b.o. qui accompagne l'action qui est très présente avec un rythme parfait, est de qualité même si c'est dommage car ça manque d'un thème épique. A cela s'ajoute quelques répliques bien senti qui font sourire. La fin pour sa part est une réussite avec la petite révélation sympa. Ce Mad Max 2 fait clairement mieux que le premier sur tous les points et apporte une dimension à cet univers si particulier. Je ne peut que vous le conseiller tant c'est maîtrisé.

Supplantant aisément le 1er du nom, "Mad Max: Le Défi" nous sert sur un plateau d'argent une vision apocalyptique sur son lit d'action survoltée.

Après un mad Max 1 qui m'a plutôt déplu, ce second opus a pour moi relevé la barre. en effet, nous basculons enfin dans le côté post apocalyptique. La mise en scène se fait plus sèche, les scènes d'action mieux maîtrisées le rythme plus important. L'univers commence enfin à se mettre en place et m'a mieux tenu en haleine. Si l'histoire n'a rien de très recherchée, elle se suit sans ennui contrairement au premier. Le film conserve malgré tout quelques défauts du premier opus, à savoir un côté assez kitsch, des acteurs en surjeu. Malgré tout, un film qui donne envie de découvrir le 3e de la série.