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    Night Moves
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    119 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 556 abonnés 4 851 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Elle avait revisité le western avec La dernière piste. Dans Night Moves, Kelly Reichardt emprunte les sentiers du thriller mais c'est bien évidemment une fausse piste car son propos est plus large, s'interrogeant sur les limites de l'activisme écologique. Et comme toujours, elle prend son temps, donnant à toute la première partie de son film une atmosphère sourde dans un suspense qui n'abat ses cartes qu'avec parcimonie. Après son point culminant (hors champ bien entendu), Night Moves avance plus rapidement mais, paradoxalement, il y perd quelque peu en intérêt s'enfermant dans un climat paranoïaque qui est moins la tasse de thé de la cinéaste. Au-delà de ses qualités de mise en scène, le film est riche en questionnements induits sur l'attitude et les actes des ses trois personnages principaux : jusqu'où peut aller pour une cause que l'on croit juste ? Où commence la responsabilité et où s'arrête la morale ? Entre autres sujets qui font de Night Moves bien plus qu'un simple thriller.
    John Henry
    John Henry

    103 abonnés 707 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2014
    La réalisatrice, on m'a raconté que c'était la reine du cinéma indé. Tant mieux, tant pis, je sais pas. Quoiqu'il en soit, Night Moves est un film lent, ce n'est pas un jugement, juste un constat. Un rythme lent, ça devrait laisser la place à une ambiance, une atmosphère, une énergie mais je n'ai rien trouvé de ça, on assiste à la mise en place minutieuse d'un attentat et puis on regarde les effets sur les auteurs. Ils deviennent anxieux, rongé par leur acte. Oui. Et ? Pas de surprise jusque là. La reine du cinéma indé a-t-elle autre chose à offrir ? Visiblement non, tout est entendu et joué d'avance dans le film. Dans son déroulement. Au final, pas vraiment d'atmosphère, pas d'ambiance mais alors pourquoi faire un film ? Qu'est-ce qu'on veut me raconter ? Que les intégristes écolos sont des extrémistes qui ne s'assument ? Qu'ils font passer leur conviction potagère avant la vie humaine ? Je ne sais pas. Je n'ai rien trouvé.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    109 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2014
    Sur un thème proche, "The East" l'an dernier était plus convaincant. La réalisation de Kelly Reichardt n'est pas dépourvue de moments de grâce, mais le film est longuet et ce rythme plombant finit par nuire au sujet, surtout que Jesse Eisenberg en rajoute dans le côté introverti (limite autiste) de son personnage. Le rôle de Dakota Fanning est plus nuancé, et l'on sent que le film souhaite aborder le thème des frontières entre l'activisme politique et le terrorisme, mais le récit s'égare dans les méandres d'un récit trop relâché, et on finit par trouver le temps long et le film un peu emmerdifiant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Je me suis laissé tenté par cette histoire d'activistes écolos... De toute évidence, j'ai eu tort. La première partie du film nous apprend minute par minute comment faire exploser un barrage hydraulique. C'est instructif mais on finit par s'ennuyer un petit peu. L'ennui grandit crescendo dans la deuxième partie du film qui se concentre sur la culpabilité de ces jeunes écolos, très surpris d'avoir tué quelqu'un après avoir fait déverser des trombes d'eau dans une vallée remplie de campeurs. Le rythme du film est lent. On pourrait espérer que cette lenteur soit compensée par une réflexion filée sur la légitimité de ce type d'actions coup de poing, mais c'est loin d'être le cas.
    La fin du film est franchement une catastrophe. Au final, j'ai la sensation d'avoir vu un téléfilm sur grand écran.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 mai 2014
    Thriller écolo captivant porté par des acteurs envoutants et un débat sur la conscience, Night Moves ne vous laissera pas de marbre. S’adressant à un public adulte, il saura vous tenir en haleine du début au dénouement. Malgré une fin décevante et peu travaillée, on retiendra surtout son intrigue originale, son atmosphère unique, mais surtout le jeu exceptionnel de Jesse Eisenberg !

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 avril 2014
    J'ai retrouvé dans la première partie de Night moves tout ce qui m'agaçait dans les précédents films de Kelly Reichardt (Old Joy, La Dernière piste): un découpage qui privilégie les moments creux, un récit qui avance à une lenteur exaspérante, en refusant tout élément d'explication, des cadrages rigoureux qui inscrivent les personnages dans les paysages, mais ne veulent rien céder à la contemplation, au lyrisme, bref, une caricature de film d'auteur indépendant américain.
    Je me suis donc endormi pendant cinq minutes (dix?) et je me réveille au moment où les trois personnages accomplissent enfin l'attentat dont on nous a minutieusement exposé les préparatifs: ils sont dans un pick-up, il fait nuit, une déflagration se fait entendre. Et c'est tout. Commence alors la deuxième partie de Night moves et je dois dire qu'elle m'a beaucoup plu: d'abord parce qu'en resserrant le récit sur un personnage, Josh (Jesse Eisenberg), Kelly Reichardt creuse la question politique de son film. La communauté écolo pour laquelle Josh a agi ne se reconnaît pas dans son acte, s'en désolidarise: son idéal se résume finalement à vendre des légumes bios sur des marchés. Josh apparaît alors comme un héros sans grandeur: non seulement la valeur de son acte n'est pas reconnue (mais cet acte avait-il un sens?), mais l' acte en question engage aussi sa responsabilité. Bien que le film amène assez lourdement les conséquences de l'attentat (on apprend qu'un campeur est mort après l'effondrement du barrage), Kelly Reichardt parvient à nous faire appréhender, par la bande-son, par la photographie, par des plans de plus en plus subjectifs (jusqu'au dernier où le réel se déforme littéralement dans un miroir), l'envers paranoïaque du gentil petit film militant diffusé dans la première partie. Et elle accepte enfin les lois du thriller, ce qui situe Night moves du côté de Blood simple des frères Coen, ou de certains films de Carpenter. Josh, l'idéaliste un peu terne du début, est devenu un personnage à la fois terrorisé et terrifiant. En se tenant au plus près de cette terreur, Night moves prend alors une tout autre ampleur: de la petite caricature de film indépendant, il ne reste rien à la fin. Un autre film s'est levé et il est beau.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2014
    Hmmmm! Que voila un film à mon goût. Y a pas à dire, les problèmes de société tels que les empoigne le cinéma américain me passionnent plus que les ménopausées dépressives du 19eme arrondissement.... Oui, ce thriller m'a passionnée, même si on peut regretter qu'il se termine en eau de boudin.

    Ca se passe, donc, chez les écolos. Mais les vrais de vrais. Ceux là, on ne les connait pas, en France. EELV les a rejeté dans l'ombre. EELV, mélange de gauchisme parisianiste et de terreur du nucléaire, qui a autant à voir avec l'écologie qu'un chihuahua avec un loup des Carpates. La nature et les animaux, ils s'en contrefichent, mais ceux que Kelly Reichardt nous présente, ce sont des purs et durs. Devant un barrage, ils constatent, effondrés: y a même pas d'échelle à poissons.... Tiens, demandez à Jean-Vincent Placé ce que c'est, une échelle à poissons, vous verrez sa tête.....

    Josh (Jesse Eisenberg, oui, Mark Zuckerberg , celui là même... ce jeune acteur va se faire une spécialité des mutiques monomaniaques!!!) vit en Oregon dans un espèce de tipi au sein d'une communauté qui pratique l'agriculture biologique. Peu causant, peu communicatif, il est ami avec Dena (Dakota Fanning) qui vit dans le même village sans appartenir à la communauté; elle s'occupe d'un complexe de thermes japonais (à mourir! on rêve d'aller y faire un petit séjour), sans doute des eaux chaudes naturelles. Ce ne sont pas que des rêveurs: ce sont des activistes. Ils ont déjà fait un certain nombre de choses, mais là, ils voient très grand: rien moins que faire sauter un barrage. Tous ces gens là détestent les barrages, qui pourrissent la vie des poissons, et en 2050, pour Dena, il est scientifiquement prouvé qu'il n'y aura plus en seul poisson, ni dans la mer, ni dans les rivières..... Pour ce gros coup, il faut être trois, le troisième est Harmon (Peter Sarsgaard) une relation de Josh, assez douteuse (il a fait de la prison, et ses motivations sont plus floues

    Tout est vaseux dans leur entreprise, même si Harmon leur a assuré de super fausses identités, comme on le constate dans la première moitié du film, consacrée à la préparation de l'attentat. Ils ont acquis un bateau, sans se cacher le moins du monde (ils se croient à l'abri parce qu'ils l'ont payé en cash...) La quantité de nitrate d'ammonium est insuffisante. Dena va l'acheter, avec de grandes difficultés, puisque la vente de cet engrais est très contrôlée, en se faisant passer pour une agricultrice. Enfin, alors qu'ils ont décidé d'aborder le lac du barrage par un parc naturel, ils constatent qu'en automne, il y a encore plein de campeurs, alors que ce parc devait, d'après eux, être vide.... On se dit (mais ce n'est pas le sujet du film) que la police n'aura pas, ultérieurement, un grand mal à les retrouver!

    Au moment X, voilà qu'un automobiliste tombe en panne sur la route qui passe sur le barrage. Ils cherchent à désamorcer leur engin; il est clair que ces zozos n'ont pas une âme de tueurs, et qu'ils sont persuadés que leur grande œuvre doit se faire sans victime. Finalement, tout se passe comme prévu.

    Sauf que le lendemain, ils apprendront qu'un campeur qui se trouvait en aval a disparu... Evidemment, je ne vais pas vous raconter la suite, mais la deuxième partie du film, tout aussi passionnante que la première, va suivre l'évolution psychologique des trois protagonistes.

    Le film analyse avec une grande finesse la mentalité des activistes écolos. Fanatiques, comme tous les croyants; persuadés de détenir la vérité, et d'agir pour le bien de la planète, et donc de nous tous..... C'est un film à voir absolument. Et l'Oregon en automne, c'est sublime!
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 669 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2014
    Entre thriller et film militant, la réalisatrice dépeint de manière très hitchcockienne le processus de culpabilité qui vous envahit, une fois l’irréversible accompli. Un geste à priori réfléchi aux conséquences dramatiques conduit un trio d’écologistes à arpenter des chemins dangereux. La mise en scène d’une extrême rigueur conduit insidieusement le spectateur à devenir témoin d’un processus criminel, inattendu. Jesse Eisenberg, plus énigmatique que jamais entraîne dans son sillage des comédiens de bonnes compositions dont Dakota Fanning et Peter Sarsgaard, ses deux acolytes.
    Pour en savoir plus
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2014
    Il faut le dire et le répéter, il existe un cinéma indépendant aux Etats-Unis, un cinéma qui ne sacrifie pas aux modes, qui ne cherche à plaire ni par de l'esbroufe ni par des effets spéciaux à foison. Kelly Reichardt fait partie de ces cinéastes qui creusent leur sillon et marquent de leur empreinte chacun de leurs films. Après avoir évoqué la vie de colons traversant, en 1845, le désert de l'Oregon dans « La Dernière Piste », la réalisatrice s'empare d'un sujet bien contemporain dans ce nouvel opus, mais en restant fidèle à son style, un style qui ne cède jamais au sensationnalisme.
    Ce que Kelly Reichardt s'attachait surtout à montrer dans « La Dernière Piste », c'était les gestes quotidiens, les tâches à accomplir et la monotonie des jours qui passent. Ici, alors qu'il est question d'un événement rare, la destruction d'un barrage hydroélectrique, elle choisit de ne montrer que l'avant et l'après de la catastrophe sans rien filmer ni de l'explosion ni de ses conséquences directes.
    Ce qui intéresse la cinéaste, ce ne sont pas les scènes à sensation, mais les personnages, leur motivation et leur évolution. Dans « Night moves », nous avons affaire à un groupe de trois activistes écolos bien déterminés à employer les grands moyens pour se faire entendre. Ils fomentent donc un attentat visant un des barrages de l'Oregon. Pour parvenir à leurs fins, il leur faut un bateau bourré d'explosifs et des véhicules pour prendre la fuite. La réalisatrice suit de près les préparatifs, les tractations nécessaires pour acquérir ce dont ont besoin les personnages et ainsi nous les faisant découvrir avec de plus en plus de précision : Josh (Jesse Eisenberg), le plus introverti et le plus énigmatique du trio, Dena (Dakota Fanning) et Harmon (Peter Sarsgaard).
    Leur forfait accompli, tous trois ont décidé de se séparer et de ne plus communiquer entre eux afin de ne pas attirer les soupçons. Mais sait-on d'avance ce que l'explosion d'un barrage peut occasionner, quels dommages, quels drames peuvent en découler ? Les trois terroristes écolos risquent fort de se trouver pris à leur propre piège et entraînés sur des chemins qu'ils n'imaginaient pas. Si Harmon semble rester déterminé et impavide, il n'en est pas de même pour Dena, déstabilisée par les conséquences tragiques de l'acte accompli. Quant à Josh, malgré son air impénétrable et son apparente froideur, la réalisatrice réussit à nous suggérer à quel point ce qui s'est passé le trouble de plus en plus, installe en lui la peur et lui fait commettre une nouvelle fois l'irréparable.
    En fin de compte, une nouvelle fois, comme dans chacun de ses films, Kelly Reichardt, maîtrisant parfaitement l'art de la mise en scène, réussit à passionner le spectateur sans jamais lui imposer les scènes que beaucoup d'autres cinéastes considéreraient comme le fleuron obligatoire de leur film. Inutile de montrer l'explosion d'un barrage et des torrents submergeant les terres, il suffit de scruter les gestes et de sonder les visages, même les plus fermés comme celui de Josh, et l'on est captivé ! 7,5/10
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 avril 2014
    Le film dans l'ensemble est très bien: les acteurs sont dedans (surtout et encore Eisenberg), la mise en scène n'est pas vraiment originale, beaucoup de réalisateurs font la même chose mais ça n'empêche pas que ce soit sublime, la bande originale est vraiment dantesque, l'histoire est prenante, très noire, cruelle!
    Mais, et j'insiste sur le mais, parler d'écologie (c'est pas vraiment le but majeur du film mais ça reste le sujet principal) seulement quand ça arrange ça va un moment!
    Dès le début, le film perd à mes yeux toute sa crédibilité: le personnage principal conduit un bon gros pickup Ford... sérieux! L'ensemble des personnages de l'histoire sont tous des écologistes et Eisenberg conduit un pickup!
    Moi j'appelle ça du grand n'importe quoi!

    3/5 pour la qualité du film dans l'ensemble mais après quand on veux parler d'un sujet tel que l'écologie on le fait jusqu'au bout et pas à moitié en se ridiculisant au passage!
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2014
    Je trouve que c'est un très bon thriller psychologique.
    Assez dur dans l'ensemble mais intéressant.
    C'est un film très bien réalisé et interprété avec un grand suspens, une grande tension tout le long.
    Il y a clairement deux parties distinctes : la préparation de l'attentat et l'attentat lui-même puis en seconde partie la façon dont vont se comporter les jours suivants les trois personnages.
    C'est la seconde partie qui est très dure, très angoissante.
    Enfin, comme certains autres spectateurs l'ont écrit, c'est vrai que la fin est un peu déroutante.
    Thierry M
    Thierry M

    158 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 avril 2014
    C'est long , c'est d'une platitude assez désagréable et c'est un peu toujours la même chose pendant toute la durée du film.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2014
    Depuis l'excellent "Wendy et Lucy", c'est toujours avec impatience qu'on attend chaque nouveau film de Kelly Reichardt. Il y a 4 ans, "La dernière piste" n'avait pas déçu les adeptes de son cinéma toujours très modeste, juste et sans esbroufe. C'est de nouveau dans l'Orégon qu'elle est allée tourner "Night Moves", un film dont elle a écrit le scénario, de nouveau en collaboration avec Jonathan Raymond. Il s'agit cette fois d'une histoire liée à l'écologie, 2 jeunes militants écolo et un personnage plus flou décidant de se lancer dans l'éco-terrorisme en faisant sauter un barrage. Deux parties distinctes dans le film : la préparation du "coup", la gestion de ses conséquences, plus graves que ce qu'ils avaient anticipé. Entre ces deux parties, la scène que n'importe quel tâcheron du cinéma aurait aimé mettre à son actif est complètement escamotée, heureusement, intelligemment : on ne voit rien du barrage qui saute, on entend juste l'explosion lorsque le trio repart dans son pick-up. Dans les deux parties, le spectateur ressent une tension extrême, il a, comme on dit, les tripes nouées. On se demande par quel miracle cela est possible dans la mesure où il ne se passe pas grand chose d'extraordinaire, dans la mesure où les dialogues sont réduits au minimum tout en étant d'une grande justesse. En fait, Kelly Reichardt est toujours aussi impressionnante par sa façon de caresser les scènes avec une caméra qui ne bouge pas ou si peu, une caméra qui, sans arrêt, effleure les personnages avec une grande douceur. Ces êtres humains, c'est ce qui intéresse avant tout la réalisatrice. Certes, on sent qu'elle comprend le besoin d'une lutte contre les dégâts causés par notre société envers la nature, mais on sent aussi qu'elle n'a pas de solution toute faite. C'est pourquoi elle s'attarde sur les doutes des deux écolos, aussi bien avant et après l'explosion du barrage et sur leurs difficultés, in fine, à encaisser les conséquences de leur acte. Les 3 comédiens principaux, Jesse Eisenberg, Dakota Fanning et Peter Sarsgaard, sont absolument remarquables. Il est heureux que le cinéma américain, si décevant ces derniers temps, ait encore quelques réalisateurs/trices de la trempe de Kelly Reichardt à nous proposer. On notera que "Night Moves" a obtenu en septembre dernier le Grand Prix du Festival du Cinéma Américain de Deauville.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 avril 2014
    Encore un film minimaliste et lentissime où les acteurs pensent qu'il suffit de faire la gueule pour être crédible... En plus, comme son l'indique, l'histoire se passe la plupart du temps la nuit et on ne profite même pas des paysages superbes de l'Orégon... Quant à la fin, on dirait que c'est la mode de couper en plein milieu. Bref, pour les accros au coitus interruptus, mais sans coït.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 avril 2014
    c'est long, c'est lourd, c'est un peu tout le temps la même chose, et au bout du compte j'ai pas compris le pourquoi...
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