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    Night Moves
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    119 critiques spectateurs

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    Jeanluc.M
    Jeanluc.M

    23 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2014
    Bien réalisé, attention d'une lenteur contemplative qui m'a fait bailler de nombreuses fois... Le scénario est simple mais son récit reste "supportable". Il ne plaira pas a tous, notamment pour le ton dépressif présent sur une grande partie du métrage.
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mai 2014
    Quelles sont les solutions pour pallier la destruction de notre planète et comment faire en sorte que les choses avancent en évitant les discours abstraits ? Night Moves nous pose ces questions sans y répondre en présentant trois écologistes radicaux voulant faire exploser un barrage d'hydrocarbure.

    Volontairement très lent, Reichardt ne filme que les détails les plus insignifiants de l'élaboration du plan pour coller au plus près de ces personnages. Mais qui sont ces derniers et que veulent-ils vraiment ? Night Moves met le spectateur à mal avec une morale pessimiste et des intentions peu explicites. Comme ce thème musical lancinant qui se répète sans cesse ou cette fin étirée à son maximum, afin de mettre définitivement le spectateur dans une sensation de mal-être.

    Comme à l'accoutumée, Jesse Eisenberg ne nous déçoit pas dans ce rôle d'environnementaliste taciturne et renfermé sur lui-même. Habitué à le voir dans des rôles d'hyperactifs chez Allen, Letterier ou Fincher, il nous prouve aujourd'hui qu'il est un acteur accompli pouvant faire autre chose que des protagonistes geeks (Bienvenue à Zombieland, c'était aussi lui).

    Là où cette œuvre arrive à nous toucher, c'est par les répercussions de cet acte environnementaliste. Ce dernier ne se passant pas comme prévu, on comprend et ressent la détresse de ces trois criminels en herbe, déroutés par ce qui leur arrive et incapables de prévoir ce qui va se produire. Par sa mise en scène froide et anxiogène, la réalisatrice a t-elle voulu nous montrer la « normalité » de ces êtres perdus dans une société qui ne leur ressemble pas ? Rien n'est moins sûr, nous sommes après cette projection aussi troublés qu'eux.
    Flore A.
    Flore A.

    35 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 avril 2014
    De beaux paysages et des acteurs très justes, une réflexion intéressante sur l'activisme mais le tout manque de rythme.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 677 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2014
    Entre thriller et film militant, la réalisatrice dépeint de manière très hitchcockienne le processus de culpabilité qui vous envahit, une fois l’irréversible accompli. Un geste à priori réfléchi aux conséquences dramatiques conduit un trio d’écologistes à arpenter des chemins dangereux. La mise en scène d’une extrême rigueur conduit insidieusement le spectateur à devenir témoin d’un processus criminel, inattendu. Jesse Eisenberg, plus énigmatique que jamais entraîne dans son sillage des comédiens de bonnes compositions dont Dakota Fanning et Peter Sarsgaard, ses deux acolytes.
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 avril 2014
    J'ai retrouvé dans la première partie de Night moves tout ce qui m'agaçait dans les précédents films de Kelly Reichardt (Old Joy, La Dernière piste): un découpage qui privilégie les moments creux, un récit qui avance à une lenteur exaspérante, en refusant tout élément d'explication, des cadrages rigoureux qui inscrivent les personnages dans les paysages, mais ne veulent rien céder à la contemplation, au lyrisme, bref, une caricature de film d'auteur indépendant américain.
    Je me suis donc endormi pendant cinq minutes (dix?) et je me réveille au moment où les trois personnages accomplissent enfin l'attentat dont on nous a minutieusement exposé les préparatifs: ils sont dans un pick-up, il fait nuit, une déflagration se fait entendre. Et c'est tout. Commence alors la deuxième partie de Night moves et je dois dire qu'elle m'a beaucoup plu: d'abord parce qu'en resserrant le récit sur un personnage, Josh (Jesse Eisenberg), Kelly Reichardt creuse la question politique de son film. La communauté écolo pour laquelle Josh a agi ne se reconnaît pas dans son acte, s'en désolidarise: son idéal se résume finalement à vendre des légumes bios sur des marchés. Josh apparaît alors comme un héros sans grandeur: non seulement la valeur de son acte n'est pas reconnue (mais cet acte avait-il un sens?), mais l' acte en question engage aussi sa responsabilité. Bien que le film amène assez lourdement les conséquences de l'attentat (on apprend qu'un campeur est mort après l'effondrement du barrage), Kelly Reichardt parvient à nous faire appréhender, par la bande-son, par la photographie, par des plans de plus en plus subjectifs (jusqu'au dernier où le réel se déforme littéralement dans un miroir), l'envers paranoïaque du gentil petit film militant diffusé dans la première partie. Et elle accepte enfin les lois du thriller, ce qui situe Night moves du côté de Blood simple des frères Coen, ou de certains films de Carpenter. Josh, l'idéaliste un peu terne du début, est devenu un personnage à la fois terrorisé et terrifiant. En se tenant au plus près de cette terreur, Night moves prend alors une tout autre ampleur: de la petite caricature de film indépendant, il ne reste rien à la fin. Un autre film s'est levé et il est beau.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 713 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 novembre 2020
    Il s'agissait en fait d'un thriller à suspense sur la paranoïa qui s'installe après la commission d'un crime majeur. L'aspect environnemental n'était qu'un moyen de faire avancer l'histoire. Bien que l'histoire concerne l'éco sabotage le postulat de base des retombées de la paranoïa aurait pu s'intégrer dans une histoire sur quelque chose de similaire comme un vol qui aurait mal tourné. J'ai été chatouillé de voir la famille hippie de la contre-culture manger du bacon et les écologistes radicaux bien-pensants posséder des camionnettes de grande taille qui consomment beaucoup d'essence. Un des gars malgré son amour déclaré pour la terre traitait sa propriété comme une porcherie. Je ne pense pas que ces petites gâteries et d'autres étaient des accidents. D'un point de vue négatif Night Moves était un peu lent. Pas terriblement lent mais juste un peu lourd. Je pense qu'il y avait un peu trop de plans du personnage principal Jesse Eisenberg regardant dans l'espace et ayant des pensées profondes. Elle aurait certainement pu être retravaillée car elle était plutôt décevante. Malgré ces défauts modérés j'ai apprécié ce film et il vaut la peine de le regarder...
    kleun
    kleun

    11 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2014
    Il s'agit d'un bon film sur l'action terroriste des écologiques. On ne voit pas tout le process qui a déclenché la prise de décision mais juste de la mise en action et des conséquences.
    Il y a très peu de parole, très peu de rebondissement, il y a juste des faits et des actes. On est surtout interloqué de la suite des événements après l'explosion du pont et que débute les suspicions.
    L'acteur Jesse Eisenberg est pratiquement mué pendant tout le film, on ne connait pas son point de vue. On a l'impression qu'il est totalement amorphe alors qu'il est l'acteur principal.
    Du point de vu de la réalisatrice, j'ai l'impression qu'elle dépeint les écologiste comme des gens tous malheureux, mal dans leur peau, gris ... la mise en scène, ni même les décor n'aident pas à rendre les écologistes avenants.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2016
    C’est l’histoire de 3 jeunes écologistes (2 gars et 1 fille) qui décident de passer à l’acte en faisant sauter un barrage hydro-électrique. Le hors-bord, chargé d’explosifs (à base de nitrate d’ammonium) qui leur sert à approcher de nuit le barrage s’appelle « Night moves » que l’on peut traduire par virées nocturnes. spoiler: Malheureusement, la rupture du barrage a entrainé la noyade d’un campeur, troublant nos 3 personnages dont la fille qui le vit très mal…
    le scénario est original et assez précurseur car les préoccupations écologiques vont devenir plus présentes dans la création cinématographique et la préparation du sabotage est bien faite ; malheureusement, la fin laisse à désirer et est un peu bâclée (à cause d’une analyse psychologique trop sommaire des personnages).
    Le Blog Du Cinéma
    Le Blog Du Cinéma

    109 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2014
    « NIGHT MOVES est un film hermétique mais façonné par une mise en scène qui cherche à stimuler l’intelligence du spectateur. » Georgeslechameau
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Foyer d’une certaine contre-culture aux États-Unis qui de Seattle à Portland nous a notamment légué Nirvana et Gus Van Sant, le Northwest américain est logiquement le théâtre du dernier film de la jusque-là discrète Kelly Reichardt. Si Night Moves n’est certes pas vraiment, ou pas complètement, un film militant, on y retrouve néanmoins un certain engagement dans la forme, qui dit aussi quelque chose sur la face alternative de l’oncle Sam.

    J’aurais aimé que Night Moves ne dure qu’une heure, ça m’aurait permis d’écrire une critique parfaitement élogieuse et sans aucune ambiguïté, ce qui aurait été cool parce que les ambiguïtés compliquent tout, même mon travail. Tant pis.

    Pendant une heure durant donc, jusqu’au fameux attentat (ça n’est pas vraiment un spoiler puisqu’on comprend tout cela au bout de 2 minutes, je ne suis pas vicieux à ce point), Night Moves est en effet d’une maîtrise assez impressionnante, et plus important encore d’une étonnante cohérence entre sa forme et le discours porté à l’écran.

    Faussement simple, faussement lent, l’œuvre de Kelly Reichardt est en réalité très habilement réalisée et parfaitement rythmée, le séquençage du film nous emmenant inexorablement vers la violence de l’issue finale tout comme ses héros semblent pris au piège de leur propre projet, incapables de freiner sous peine d’exploser en vol. Il y a dans cette économie de moyens complètement réfléchie au fond quelque chose de l’écologie de combat de ces trois activistes, l’absence d’artifices, d’une musique trop présente ou de dialogues trop verbeux laissant toute la place à l’événement central, seul sujet du film : l’attentat.

    La réussite de Night Moves est alors de parvenir à complètement se centrer sur la tension menant à l’explosion finale, autant perceptible dans la crispation physique de ses anti-héros que dans le refus de s’attarder en route cinématographiquement parlant, Kelly Reichardt évitant à peu près toute digression ou scène à rallonge, soulignant ainsi la fatalité des événements. Ce suspense au sens littéral du terme, qui force le spectateur à constamment réfléchir à ce qui va arriver après alors qu’il est encore dans le pendant, est aussi rendu possible par une direction d’acteurs très intelligente, aucune « performance » gratuite ne venant se mettre en travers de l’unique objectif enjeu du film : contempler le calme avant l’explosion. Le thriller à l’état pur, là encore au sens littéral du terme.

    C’est aussi parce que Night Moves est pendant une heure d’une intransigeance formelle totale qu’il captive autant, le regard pénétrant d’un Jess Eisenberg décidément au-dessus du lot dans l’industrie actuelle n’étant pas non plus pour rien dans ce tour de force. Complètement en accord avec les actes de ses héros, la réalisation de Kelly Reichardt semble en cela presque épouser leur cause, parvenant progressivement à hypnotiser le spectateur qui finit par se persuader qu’il va lui aussi aller faire sauter des barrages dans l’arrière-pays de l’Oregon et sauver les saumons de l’exploitation capitaliste.

    Il aurait finalement été formidable que Night Moves se clôture quelques instants seulement après le grand fracas, et peu importe d’ailleurs avec quelle morale ou tentative de morale. Mais pas la peine de le déplorer plus longuement puisque Kelly Reichardt était de toute façon enchaînée à un texte, celui du livre The Monkey Wrench Gang ayant inspiré son film.

    Peu importe que le film respecte le livre, ça n’est pas le sujet et je m’en fiche de toute façon éperdument puisque je n’ai pas lu le livre, mais forcé de constater, c’est mon sentiment en tout cas, que Night Moves finit par traîner en longueur dans une dernière partie qui n’est certes pas totalement inintéressante mais bien moins captivante, voire presque prévisible. Le retour à une classique étude des sentiments n’apporte en effet pas grand-chose à un film qui avait déjà largement trouvé sa raison d’être dans sa première partie, et finit par diluer toute l’audace de ses débuts dans un récit et une réalisation plus convenues. Si aucune faute de goût n’est proprement à déplorer, il ne s’agit pas là de parler de raté, quelque chose de la subtilité semée pendant une heure s’égare un peu en chemin et laisse finalement une impression mitigée une fois le véritable dénouement intervenu, ce qui est aussi dommage qu’injuste pour une œuvre qui ne mérite quand même pas cette forme de cruauté.

    Mais Night Moves aurait pu être un des chefs d’œuvre de l’année et n’est sans doute au final qu’un assez bon film, et c’est là son plus grand crime, qui prouve décidément que tout est relatif et que l’on n’est jamais aussi dur qu’avec les gens qu’on a le plus aimé.
    mic404
    mic404

    12 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2014
    Des écolos naïf vont faire un gros coup afin d'alerter l'opinion, cela va mal tourner... Un bon film mais peu loquace et lent. Les amateurs de sensations fortes : s'abstenir...
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    205 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Meilleur film américain vu depuis très longtemps. Meilleure réalisatrice de sa génération sans contestation possible. Les comédiens sont tous parfaits. Le scénario est troublant, tendu, ultra contemporain et montre une autre Amérique. Le film est tellement beau et captivant qu'il est impossible de s'en déprendre. Film de sensations, film magique, magnétique, abstrait, énigmatique, film sensoriel qui rebat toutes les cartes du cinéma.
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    26 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Est-ce vraiment crédible qu'un activiste écolo puisse se transformer en un tueur psychopathe ? C'est le parcours de Jesse Einsenberg, par ailleurs impressionnant dans ce rôle, mais il y a une confusion assez manichéenne dans ce film, car qui tue la planète actuellement ? Parmi les exemples concernant le sujet de l'eau: la barrière de corail est menacée par la température de l'eau. La pêche excessive conduit à un épuisement total des stocks de poissons (extinction massive de la biodiversité). Qui est coupable ? Les activistes ? C'est en fait un thriller "écologique" contre l'écologie, qui fait passer des activistes pour des terroristes, alors que l'actualité nous montre des images édifiantes sur le terrorisme actuel qui n'a rien à voir avec ça. Je préfère nettement le film de Zal Batmanglij, The East, avec Brit Marling, qui parle aussi des dérives d'un groupuscule écolo, mais où tout le monde à sa part de responsabilité, où personne n'est innocent, où les personnages ont des sentiments.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 janvier 2015
    J'aurais préféré "inspiré de faits réels". Car j'aurais mieux digéré la balourdise de ces éco-terroristes quant aux conséquences prévisibles de faire péter un barrage dans une vallée touristique... J. EISENBERG fait sacrément-tout-le-temps la gueule; du coup j'avais l'étrange impression de revoir le fondateur de Facebook qui aurait tout plaqué pour se reconvertir en ouvrier agricole bio.
    Il y a de la profondeur dans ce pessimisme Gus-Van-Santien, mais c'est un peu trop mou -cqfd- et le dernier tiers laisse... perplexe.
    raz98
    raz98

    10 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 mai 2014
    Ce film est vraiment mal realise. L'idee est bonne mais on nous donne aucune info sur les personnages ( qu'est ce qui ils pensent) pourquoi ils font ca, on ne sait rien sur les personnages du debut a la fin. Tout ce qui est bien dans ce film ce sont les paysages, a part ca il y a rien. Une perte de temps.
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