Mon compte
    The Gambler
    Note moyenne
    2,7
    758 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Gambler ?

    60 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    9 critiques
    3
    20 critiques
    2
    24 critiques
    1
    5 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    bibtar
    bibtar

    31 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 décembre 2015
    Un film sans grande prétention particulière mais qui parvient tout de même à nous emmener vers ce qu'il veut, dans un style bien à lui avec des hauts et des bas particulièrement en ce qui concerne le scénario pas toujours passionnant et ayant tendance à être trop mou dans ce qu'il propose. En effet les tribulations de ce joueur invétéré qui est exposé des les premiers instants n'a absolument rien de novateur, étant présentés de manière basique, avec des effets que l'on peut retrouver de même qualité dans d'autres films et le fait de faire tourner la majeur partie de l'intrigue autour de cela essouffle petit à petit l'intérêt porté, passant des scènes de suspense bien illustrées mais bien trop évidente pour surprendre, parfois même trop exagérées quand il s'agit de l'addiction aux jeu d'argent du héros, cela rendant plus difficile l'assimilation avec le personnage car quand on voit la manière dont est développée l'histoire, on arrive pas à adhérer à façon dont sont traités certains passages autour d'une table de jeu, ou encore dans la tournure pourtant archi bien engagée lors d'une scène monologue plutôt pas mal, que prend l'autre face de la vie du héros car la conclusion en est encore plus attendue une fois les deux parties assemblées, faisant bien moins de place à la surprise côté scénario, sans parler de cette autre passage mettant en scène le flambeur qu'est le héros qui semble assez maladroite étant donné qu'elle prend le même chemin que toutes les autres du même genre, redondance tellement exagérée a certains moments qu'elle en devient lourde, bien que l'idée qui se cache derrière est louable et reflétant bien ce qui est dénoncé à travers ce personnage. Après on ne pas dire que le film sont ennuyant car on accroche plutôt bien, mais essentiellement grâce à des personnages plutôt bien campés et plaisants, que ce soit le prêteur sur gage ou le chef de gang, on parvient à chaque fois à trouver de bonnes qualités à ce qu'ils incarnent dans le film, soit de bonnes répliques sonnant souvent très justes, soit un réalisme de bonne augure, ne tombant pas dans les clichés basiques du genre, puis encore faut il garder à l'esprit que ce su fonctionne le mieux dans ce film c'est ça mise en scène. Là dessus il faut avouer que le travail effectué est plus que satisfaisant, sachant donner du relief à des moments par forcément rythmés comme une partie de Black Jack ou un cours magistral de littérature Shakespearienne, sachant offrir des moments réfléchis dans lesquels chaque mots sont choisis, chaque faisceaux de lumière à leur place, chaque caractères clairement affirmés, M. Walbert étant plus que convaincant ici bien que ce qu'il lui arrive manque cruellement de punch pour être prenant, mais ce dernier fait dégager à son personnage une assurance qui rend plutôt bien lors de certains passages, et même si sa notoriété est bien la seule présente au casting, les autres protagonistes qui interagissent avec lui se défendent tout aussi bien, mais encore une fois grâce à une image très réussie, des plans et éclairage assez sympathiques, des dialogues rudement bien écrit, surtout ceux qui incarne l'état d'esprit du héros qui fonctionne bien tout du long et sans oublier une musique adéquate à souhait. Après il faut reconnaître que ce film n'apporte rien de plus de vraiment passionnant dans son développement des événements, car même si le message transmis semble trouver un peu de force, et sachant même faire passer de l'espoir et une pointe de morale dans cette histoire très sobre et mis à part une réalisation qui vaut le coup d'œil et des interprétations plus qu'appréciables, le scénario ne montre rien d'incroyable et qui plus est semble très prévisible, car même si des effets de surprises sont tentés, le résultat reviens souvent à ce que l'on pouvait imaginer, cela étant récurant sur dès scènes assez identiques on ressent très vite une certaines lassitudes à la énième tentative.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    361 abonnés 1 807 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2021
    Un professeur de littérature accro aux jeux d’argent est la cible d’une horde de gangsters.

    C'est Rupert Wyatt, réalisateur de La Planète des singes : les origines (2011), qui a fait le remake du film Flambeur (1974) de Karel Reisz, adapté du roman Le Joueur de Fiodor Dostoïevski. Le scénario a été écrit par William Monahan (Les Infiltrés).

    Comment ne pas être ravi de voir à l'écran Mark Wahlberg, et Brie Larson en actrice secondaire. C'est un casting de choix pour ce drame.

    Ce duo est fantastique. Ils n'ont pas beaucoup de scènes ensemble, mais j'ai profité de chaque minute. Une belle alchimie passe entre eux. Déjà, Mark Wahlberg est comme souvent impressionnant. Il y a un charisme naturel qui ressort de lui. Quand il parle, ses mots se boivent. On aura toujours la petite phrase bien placée avec une pointe d'arrogance. Il est parfaitement choisi pour l'interpréter.

    Le casting secondaire est tout aussi merveilleux avec en tête Brie Larson. A l'époque, elle continuait de monter en puissance un an avant son Oscar de la Meilleure actrice pour Room.

    Il ne faut surtout pas oublier dans la peau des bad boys le charismatique John Goodman et le fougueux Michael K. Williams qui apportent leurs forces.

    L'histoire va être prenante avec ce personnage fort de caractère. Ce n’est pas tous les jours qu'on croise un prof d'université accro aux jeux. J'aime voir sa capacité à flamber l'argent sur un coup de tête. Cela donne des passages tendus où on retient notre souffle. Surtout que s'il ne gagne pas, des gangsters lui tombent dessus. Le fait d'en avoir mis deux distincts, met une petite dynamique.

    Cette partie remboursement de dette va être un peu plus classique et ne va être qu'une trame de fond pour explorer son mal-être.

    Vous l'aurez compris, ce personnage est la force de ce film. Cependant, au bout d'un moment, il va être un peu handicapant par son aspect lyrique trop appuyé. J'appréciais le voir enchainer de grande tirade au début, mais j'avoue que sur la fin c'était un peu pesant. C'est dommage que ce soit mal ajusté car j'étais totalement conquis jusque-là. Dans le sprint final où on a besoin d’énergie, cela rajoute de la lourdeur.

    Le scénario va suivre la même ligne avec une histoire de pari qui se mêle à ça, sans que finalement on comprenne vraiment l'intérêt de la mettre.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    279 abonnés 2 883 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 avril 2018
    Sujet intéressant mais abordé de façon trop caricaturale, ce Gambler déçoit fortement en tentant d'instaurer un climat mélancolique et angoissant, mais en n'y parvenant pas vraiment. Mark Wahlberg est plutôt un bon acteur en règle générale, mais il s'est rendu coupable par le passé de quelques choix hasardeux et de quelques prestations douteuses, et ce rôle de prof de littérature moderne obsédé par le jeu va rentrer de plain pied dans cette catégorie. En l'occurrence, il est au choix monocorde ou agaçant, mais n'est pas aidé par la manière globale du film, les interventions de John Goodman ou Jessica Lange (pour ne citer qu'eux) donnant aussi dans le cliché. Bien dommage d'ailleurs d'avoir bénéficié d'un tel casting pour l’utiliser de cette façon. Avec son faux rythme, son histoire peu passionnante et ses dialogues pompeux, The Gambler n'a que peu d'atouts dans sa manche.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    205 abonnés 1 915 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2015
    La présence de Mark Wahlberg, de belles images, une bande son agréable et quelques scènes très réussies, comme celle de la banque, sauvent ce film de la médiocrité. Mais on a l'impression d'avoir vu cent fois les séquences de jeu et c'est si bavard qu'on a parfois l'impression d'être tombé sur un film de Woody Allen. Référence à Dostoïevski ? On en est tout de même très, très loin. Le ou les scénaristes ne se sont pas vraiment fatigués...
    Y Leca
    Y Leca

    31 abonnés 995 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juin 2022
    La premiere version de 74, avec James Caan, sans être parfaite, est meilleure, notamment pour sa fin bien moins hollywoodienne. Mark Wahlberg, tout aussi peu crédible en prof de littérature, en fait trop en détaché suicidaire qui ne montre aucune passion du jeu. Prétentieux et souffrant d'une bande son vulgaire. Mieux vaut relire Dostoievski.
    antony Z.
    antony Z.

    71 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 avril 2017
    On a vu M. Wahlberg dans de bien meilleures interprétations... Scénario, script surtout à revoir... Le fond de l'histoire et le dénouement sont intéressant mais mal exploités à mon sens
    Benj'Top F
    Benj'Top F

    21 abonnés 358 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mars 2017
    Portrait hollywoodien d'un accro au jeu style prof de phylo atypique ( faussement déjanté?), fils rejeté tête à claque.
    Film long, lent mais quelque moments forts sur un doux son de M83. La mise en scène est classique sans prises de risques. On notera le timelaps lors de la séance de jeu au casino, a défaut d'être original, elle est néanmoins réussie et elle en dit long à quel point on peut se faire aspirer par cette addiction.
    Le casting est bon et on se marre sur quelque répliques.
    On a tout de même du mal à se plonger dans cet univers; le seul regard extérieur du jeu est celui de la jeune blonde qui n'a rien d'autre à ajouter que "il faudrait tous les enfermer", on a connu mieux comme dénonciation!
    Ce film ne peut être traité que comme une histoire, il n'y a rien derrière le masque, comme si l'américain moyen connaissait déjà le milieu et qu'il est inutile de s'y attarder ou même d'y toucher.
    Par ailleurs je trouve ces méchants caïds bien sympathique car si une dette de 260 000$ ne vaut qu'une grosse claque, tout va bien !
    J'aurais adoré une fin aussi atypique que le personnage, comme la toupie de Inception, où l'issue reste masquée au spectateur !
    Bref: moyen.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    110 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juin 2015
    Non distribué en salles car destiné au nouveau marché du E-Cinéma, The Gambler, soit le flambeur, de Rupert Wyatt, remake d’un film éponyme, ne brille pas foncièrement sur tous les plans. Découvert par surprise, ce petit morceau de bravoure philosophique n’entend pas nous mener facilement vers sa sortie, tortueux à souhait du fait notamment qu’il soit une adaptation d’un roman particulièrement corsé. En dépit des apparences, donc, le film du réalisateur du premier épisode de la nouvelle franchise de la Planète des singes, pour mémoire, n’est en aucun cas ce film populaire, bon enfant, que nous laisse présager sa bande annonce ou les concepts de ses affiches promotionnelles. Il est question ici d’existentialisme, de trouver sa vérité propre en touchant le fond du fond, ce qu’entreprend l’accro au jeu dont on parle ici. Convaincu d’avoir manqué une bonne part des réjouissances de sa vie sur terre, notre prof de littérature, ne semble que s’acharner à s’endetter auprès du gangster et autres individus peu fréquentables dans le seul but de se prouver sa force morale. Délicat à mettre en scène, ce postulat n’en demeure pas moins l’unique motif de cette nouvelle adaptation, métaphorique à souhait.

    Alors que le projet est passé, depuis quelques années, de mains en mains, les noms de Martin Scorsese et Leonardo DiCaprio ayant été évoqués, c’est finalement vers un artisan de cinéma plutôt méconnu que se tourne la production. Rupert Wyatt, réalisateur prometteur, s’emploie à ne pas faire basculer son film ni dans la facilité ni dans les travées psychologisantes d’un vrai drame russe. S’il ne s’en sort finalement pas trop mal, c’est bien là la marque d’une parfaite entente entre le metteur en scène et son acteur premier, Mark Wahlberg. Ce dernier, émacié, bien plus expressif qu’à l’ordinaire, tente par-dessus tout d’exister dans le costume de ce drôle de personnage, protagoniste anticonformiste et absurde de par son comportement autodestructeur mais rédempteur. Le bonhomme, dont le but n’est clair qu’en fin de visionnage, est un fantôme errant sur le spectre de sa vie passée, motivé seulement par une potentielle résurrection d’estime, s’appliquant à ce que le sort s’acharne sur lui pour se prouver son génie moral. Drôle d’histoire.

    Pour se mettre dans la panade, le bonhomme contracte des masses de dettes auprès de truands, Michael K. Williams et l’imposant John Goodman, notamment. Ces tronches de cinéma s’amusent ici au petit jeu du charisme, amusant pour l’un, pas convaincant pour l’autre. Les belles paroles fusent, les échanges métaphoriques ou philosophiques sont légions et l’on se perd bien vite en conjecture, malgré les bonnes intentions. Le final s’avère finalement convenable, sympathique, mais il faudra, pour en arriver là, passer par l’errance et le manque d’intérêt. Heureusement, l’ensemble est toujours rattrapé par une mise en scène plutôt soignée, celle-ci étant l’œuvre propre d’un réalisateur qui semble à l’aise techniquement.

    Pas franchement nécessaire, ce remake n’est finalement qu’un film bavard parmi tant d’autres. Il permet à certains talents de s’exprimer, il permet à des acteurs de sortir le temps du tournage de leur train-train quotidien, le Blockbuster pour Mark Wahlberg, mais ne tient qu’en toute petite partie ses promesses. 09/20
    Anonymous :)
    Anonymous :)

    62 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 avril 2015
    Auréolé de son succès pour "La Planète des Singes : les Origines", un excellent remake qui parvenait à relancer une saga en perte de vitesse, le cinéaste américain Rupert Wyatt récidive après quatre ans d'absence et change littéralement de registre pour s'intéresser aux casinos et à la mafia qui les régit. Le film met en scène Jim Bennett, un professeur agrégé de littérature, complètement accro aux jeux d'argent. En proie à des dettes colossales s'élevant à un quart de million de dollar, il est la cible des mafieux à qui il a emprunté et qui souhaitent être remboursés. Remake du film "Le Flambeur" des années 70 où James Caan occupait la tête d'affiche, "The Gambler" est un petit film sympathique qui malgré de bonnes intentions peine à convaincre. Malgré une tête d'affiche plutôt prestigieuse et un réalisateur talentueux qui cherche à confirmer, le long-métrage est passé totalement inaperçu aux Etats-Unis. La réalisation est plutôt banale, sans jamais être mauvaise avec une mise en scène simpliste, les décors se résument à quelques casinos et endroits malfamés. Tiré du roman "Le Joueur", de l'écrivain Russe Fiodor Dostoïevski, "The Gambler" se résume à un cycle répétitif pas toujours convaincant où le personnage joue gros, perd gros, emprunte de nouveau, perd à nouveau et va réemprunter à quelqu'un d'autre. Le caractère cyclique de l'intrigue est pompant à la fin et sans réel rebondissement. Le film décrit de manière assez habile l'enfer de l'addiction en mettent en avant un héros au caractère exubérant ayant perdu tout repère. Initialement prévu pour Léonardo DiCaprio, le rôle principale revient à Mark Wahlberg qui signe une bonne interprétation sans jamais être exceptionnel. La musique quant à elle, est vraiment bien dosée et accompagne parfaitement les séquences du film. Par conséquent, "The Gambler" est un film moyen dont on n'entendra pas longuement parler du fait de son traitement banal et superficiel.
    Raphaël O
    Raphaël O

    147 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2015
    Ce thriller dramatique mis en scène par Rupert Wyatt repose sur un scénario manquant d'originalité mais sombre et très bien écrit, une atmosphère de qualité et l'excellente prestation de Mark Wahlberg.
    Un bon divertissement.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 618 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2020
    Le sombre film de 1974 Le Flambeur avec James Caan me semblait être le film incontournable sur le jeu compulsif. Bien que cette version moderne donne du crédit à James Toback (auteur du film de 1974) je suis désolé de dire que j'ai trouvé ce film au-delà du mauvais avec des dialogues incroyablement guindés et prétentieux ainsi que des personnages et des situations absurdes. Je dirai que le jeu des acteurs compte tenu de ce qu'ils doivent travailler est de premier ordre. Mark Wahlberg ouvrant la voie en tant que Jim Bennett professeur associé de littérature dans un collège. Il vient d'une famille extrêmement riche mais il est totalement odieux il semble avoir un désir de mort concernant son jeu compulsif. Michael Kenneth Williams est également excellent dans le rôle de Neville Baraka usurier et joueur tandis que John Goodman donne sa performance habituelle la plus solide dans le rôle de Frank autre usurier et mafieux. Pauvre Brie Larson qui doit ici jouer le rôle d'Amy Phillips. Elle est l'une des élèves de Jim et apparemment un génie de l'écriture, mais plus elle voit Jim se détruire avec ses jeux d'argent plus elle est attirée par lui. Dans l'ensemble je suis désolé de dire que j'ai trouvé ce The Gambler bien inférieur au classique des années 1970 et c'est une grande déception pour moi...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 avril 2015
    The Gambler, remake du Flambeur de Karel Reisz (1974, un des meilleurs films qu'ait jamais inspiré le jeu...) est assez prometteur sur le papier, mais perd de sa splendeur au fur et à mesure de l'intrigue. Mark Wahlberg, qu'on a peu l'habitude de voir dans un rôle dramatique, a la carrure pour interpréter ce prof de littérature,qui plus écrivain pas assez sur de son talent mais il ne nous transmet aucune émotion forte. Certes son personnage l'oblige à être froid voir glaçant lorsqu'il est envahi par l'adrénaline du jeu mais on pouvait attendre mieux dans l'interprétation par un acteur de sa trempe à la carrière déjà bien remplie (Boogie Nights, Les Infiltrés, Lovely Bones, The Fighter...). Ce professeur qui au départ ne voulait surtout pas parler de ses problèmes, finit par les exposer à la face du monde en en parlant son implacable mère puis à sa plus brillante élève. Et pour finir il entraîne un autre de ses étudiants (grand espoir du basket) dans sa chute. Le scénario est tout ce qu'il y a de plus classique mais on ne lui demandait pas de grandes nouveautés puisque c'est un remake. On remarque toutefois les bonnes performances de Jessica Lange (Roberta, la mère de Jim) et du volubile John Goodman (Frank). Finalement on aurait aimé voir Leonardo Di Caprio, précédemment pressenti pour jouer ce rôle d'inarrêtable flambeur et Martin Scorsese à la réalisation à la place de Rupert Wyatt...
    Gouchou
    Gouchou

    25 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2015
    Faire un résumé de The Gambler est plutôt facile car tout est dit dans le titre. Et c'est d'ailleurs un peu le problème, car pour le coup on ne met pas beaucoup de temps à comprendre l'intrigue mais plus embêtant encore on devine très facilement la fin du film. Ce manque de suspens et d'originalité font de ce long métrage, une oeuvre passable que je ne regarderai pas une seconde fois.

    The Gambler nous raconte la vie d'un professeur de lettres à l'université. Issu d'une famille riche, il est également écrivain et a connu un certain succès littéraire. Mais voilà, cette petite vie parfaite ne lui convient pas, et comme il n'a aucun problème, il choisit de s'en créer. Pour se faire, il commence à jouer et à emprunter d'importantes sommes d'argent à des personnes peu fréquentables qui sont prêtes à aller très loin pour être remboursées. Alors qu'il a atteint le point de non retour, il se retrouve dos au mur et n'a plus d'autre choix que de payer.

    Pour incarner ce parieur invétéré, à la langue bien pendue, le réalisateur Ruppert Wyatt a fait appel à une valeur sûr du cinéma Mark Wahlberg, toujours très crédible lorsqu'il s'agit d'incarner un personnage auto-destructeur. Sa prestation est particulièrement convaincante puisqu'il parvient à rendre son personnage non seulement pathétique mais également parfaitement détestable. Nous voici donc en train de suivre les déboires d'un homme auquel il est très difficile de s'identifier. Égoïste, narcissiste, irrespectueux, bref d'un enfant pourri gâté comme on aime les détester. Si Mark Wahlberg est très convaincant que dire de la grande Jessica Lange qui interprète sa mère. Cette dernière n'a pas un rôle de premier plan et pourtant sa prestation est véritablement marquante. Enfin, Michael K. Williams est toujours au top lorsqu'il s'agit de jouer les malfrats. Pour finir un petit clin d'oeil à l'immense John Goodman qui prête ses traits ici à un usurier au langage fleuri.

    Si les acteurs m'ont tous convaincu, je dois bien dire qu'au final le problème de ce film ne réside ni dans la réalisation, ni dans les décors et encore moins dans la bande originale très méticuleusement choisie, mais bien dans l'histoire en elle-même avec un grand manque de surprise. Au final, on se retrouve avec un personnage principal détestable mais plus intelligent que tout le monde, une histoire d'amour particulièrement bancale, un probable complexe d'Oedipe non résolu. Bref, la fin est écrite d'avance et le personnage interprété par Mark Wahlberg sent le déjà vu à plein nez.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 mai 2015
    Un film dans lequel Mark Wahlberg joue le rôle d'un homme foncièrement déboussolé, emporté dans une folie presque meurtrière et obsessionnelle pour le jeu, le gain, l'argent. Et comme attendu cela va lui porter préjudice et lui causer par la suite de gros ennuies.. assez distrayant au final.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 mai 2015
    Un film dont ceux qui n'ont qu'une seul direction de pensée, auront du mal à trouver intéressant. Sans dénigration aucune.
    Par choix de laisser en saisir le contenu, subjectivement, ma critique se verra satiné.
    Truffé de paradoxes existentiels, "The Gambler" se comprend avant de se suivre. Eh oui ... il faudra un peu de réflexion et d'interprétation, d'images subliminales pour finalement, se laisser entrainé par l'histoire.
    Avec comme fond de commerce, des pensées philosophiques. Parmi lesquelles on y retrouve: Le but d'une vie; En pole position, ou, qu'est-ce qu'un vrai flambeur ? (moral du film, selon moi, sur le tard). Rupert Wyatt, le réalisateur, nous fait, là, voir indirectement le monde selon Jim Bennett (Mark Welberk). Professeur de littérature, plus que "Passionné". Ce qui rajoute, d'autant plus, de réalisme au scénario.
    Le film quand à lui est filmé sous fond de mélancolie et d'insouciance, comme une pellicule relatant plusieurs états d'esprits qui reste toujours à 75% du temps, maussade, avec l'énergie juste nécessaire. Tout fut pensé pour mettre en avant la personnalité complexe du personnage centrale, sans en négliger néanmoins les seconds rôles, se que l'on remarque par leur présence.
    Une bouffée d'air frais, simple mais efficace, voilà ce qu'est "The Gambler". Jamais pressenti comme Blockbuster ou autre futur grand Classique du cinema, il se range parfaitement dans une catégorie de film plus intimiste.
    Que je conseille donc fortement.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top