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7eme critique
537 abonnés
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2,5
Publiée le 24 avril 2015
"The gambler", c'est le genre de film aussitôt vu, aussitôt oublié... Mark Wahlberg, ici accroc au jeu, se verra confronter aux fameuses dettes difficilement remboursables, laissant intervenir les mafieux habituels. Ça manque d'originalité, ça manque d'intérêt, ça manque de style, mais ça se laisse tout de même regarder.
En 2011, la Paramount souhaite mettre en chantier un remake du « Flambeur » réalisé en 1974 par Karel Reisz avec James Caan dans le rôle principal. Les producteurs Irwin Winkler et Robert Chartoff pensent à Martin Scorsese et à Leonardo DiCaprio qui ont déjà tourné plusieurs films ensemble. James Toback qui avait fourni l’idée originale autobiographique et rédigé le scénario pour Reisz critique fortement l’idée même de faire un remake d’un film ayant depuis acquis une sorte de statut culte auprès des cinéphiles. C’est le moment que choisit Scorsese pour se retirer du projet. En 2013 Rupert Wyatt se déclare intéressé. Le film se tourne donc avec Mark Wahlberg en lieu et place de James Caan. Globalement fidèle à l’œuvre originale, le film est bien évidemment teinté des marottes de son époque avec un Mark Wahlberg davantage filmé en action dans les salles de jeux clandestines qui n’ont plus rien avec les tripots crasseux et enfumés des années 70. Ses démêlés avec ses créanciers sont aussi largement exploités pour fournir au spectateur l’action que désormais il réclame en payant son cher ticket d’entrée. On s’écarte donc quelques peu de la démarche de Reisz qui cherchait avant tout à cerner le personnage dans toute sa complexité à travers ses relations avec sa famille et l’exercice de son métier de professeur de lettres modernes. Rupert Wyatt qui vient juste de réaliser « La Planète des singes : les origines », privilégie les scènes chocs là où Reisz accompagnait l’errance existentielle du joueur compulsif et sa perplexité face à une addiction qui l’amène à culpabiliser des conséquences subies par sa riche famille obligée d’éponger ses dettes. John Bennett semble moins embarrassé par les scrupules rejetant la responsabilité de ses actes sur sa mère interprétée par une Jessica Lange somptueuse. Le jeune homme paraît certain de l’issue positive qui se fera jour quand il aura bu le calice jusqu’à la lie. Peu lui importe en vérité les dommages collatéraux dont il se réjouit peut-être. À la fin du film de Karel Reisz, James Caan ne semble certain de rien là où Wyatt conclut en affichant l’image de la jeune élève (Brie Larson) tombée amoureuse du professeur rebelle, promesse d’un avenir enfin apaisé. On appréciera la prestation complètement hallucinée de John Goodman dans la lignée de son inoubliable Walter Sobchak de « The Big Lebowski » (les frères Coen en 1998). Ainsi que l’hommage rendu à George Kennedy grand second rôle des années 1950 à 1970 (« Luke la main froide » de Stuart Rosenberg en 1967) alors âgé de 88 ans et déjà très malade. Pas inintéressant « The Gambler » confirme l’évolution du cinéma américain sur les 40 dernières années qui s’est progressivement soumis au diktat des effets spéciaux qui réclament des intrigues pimentées au rebondissements et surtout accélérées dans leurs déroulements y compris dans les films plus intimistes. « Le flambeur » de Karel Reisz sortant sur les écrans en 2014 n’aurait sans doute pas trouvé un large public. La situation s’est encore accentuée dix ans plus tard.
Dans Le Joueur, Dostoïevski décrivait avec minutie la psychologie d'un joueur compulsif. Rupert Wyatt nous montre un joueur qui joue, qui gagne et qui perd tout. Et ce n'est pas une simple erreur de parcours. Le schéma se répète encore, encore et encore. Il n'arrive pas à apprendre de ses erreurs. En fait, il s'en fiche. Il apparaît comme étant déconnecté de la réalité. Ne pensant pas aux conséquences qu'une telle ruine peut impliquer autant dans ses relations familiales que professionnelles. Pourtant, il a tout. Une certaine psychologie, un poste de professeur de littérature dans une université. Une de ses étudiantes avec qui il peut fricoter. Que demander de mieux ? En quoi c'est mieux de préférer la compagnie des gangsters du coin avec le risque de se perdre soi-même ? Si ses actes ne sont pas intelligents, les leçons de vie délivrées pendant ses cours le sont. Les applique-t-il complétement à lui-même ? C'est une autre question. Il est aussi agaçant qu'attachant. Aussi intelligent que stupide. Gâchant tout ce qu'il entreprend. Et décevoir le beau visage solaire de la pauvre Brie Larson, ça, ce n'est pas gentil. Pas gentil du tout.
Mark Wahlberg campe un professeur de littérature accro aux jeux d’argent. Malgré les efforts du réalisateur, son portrait reste superficiel et on se perd dans ses rapports entre mafieux et prêteurs sur gages et son amourette vient lisser le tout. L’absence d’originalité et de touche personnelle installe un manque d’intérêt. A noter la présence d’un John Goodman toujours aussi survolté.
Une intrigue solide portée par un Mark Wahlberg sobre et une excellente Jessica Lange. Même si les codes du genre sont suivis à la lettre, l'originalité du film tient dans les scènes de classe qui donnent une autre signification à la quête apparemment absurde du héros ainsi qu'à la dynamique bande-originale qui soutient le rythme de la mise en scène. Ni ennui ni pontife: une réussite donc!
Un film qui suit le parcours d'un prof de fac désabusé, accro au jeu. Son addiction le plonge dans d'énormes problèmes et il cherche en permanence de quoi se refaire. L'histoire est assez démoralisante mais le film se laisse regarder surtout pour son casting : Whalberg est parfaitement crédible en prof désenchanté englué dans ses problèmes, Brie Larson campe une étudiante qui cherche à comprendre son prof, et John Goodman est magnifique en usurier. Bref un film qui se laisse regarder mais qui ne déclenche pas une grande passion.
Après le succès rencontré par "La planète des singes : les origines", Rupert Wyatt s'attelle à un remake d'un film réalisé en 1974 par Karel Reisz. Sorti directement en dvd en France, "The Gambler" version 2014 est un film de qualité ce qui n'était pas forcément gagné. Cette histoire de professeur d'anglais joueur et endetté jusqu'au cou a été vue et revue mais William Monahan (scénariste des "Infiltrés") sait s'emparer des clichés et jouer avec. Bien que classique, le film fonctionne très bien grâce à une écriture de qualité apportant un soin tout particulier aux personnages (Mark Wahlberg est brillant dans ce rôle d'homme autodestructeur blasé à la grande gueule) et aux dialogues, parfaitement ciselés. Amplement divertissant et très sympathique.
Dangereusement accroc au jeu, un professeur de littérature s'enfonce dans une spirale d'auto-destruction et de mauvaises fréquentations. A la base, le projet était porté par le tandem Martin Scorcese / Leonardo DiCaprio, ce qui aurait pu donner lieu à un film notable vu le sujet. Malheureusement, on doit se contenter de Rupert Wyatt et Mark Wahlberg, toutefois ne boudons pas notre plaisir ! "The Gambler" est un drame très honnête. Appuyé par de solides seconds rôles (John Goodman et Michael K. Williams en gangsters, Jessica Lange en mère excédée), Wahlberg s'avère convaincant en homme cinglant et quasi suicidaire du jeu, persuadé que dans la vie, soit on a tout, soit on n'a rien. La réalisation tient la route, la BO est plutôt jolie, et l'intrigue tient un bon rythme. Une bonne surprise.
Mouais ! Je reste quand même sur ma faim une fois le film terminé. Je trouve qu'on ne va pas assez loin dans le côté psychologique et thriller, qu'on se contente simplement de nous montrer les événements. Et heureusement que John Goodman est présent pour nous satisfaire parce que sinon mon avis aurait été plus médiocre encore !!
L'itinéraire d'un enfant gaté dans les tréfonds des jeux d'argent est mené avec brio par Mark Wahlberg. Ce dernier saisissant nous lance le défi, l'énigme du film ; comprendre sa philosophie, sa vision de la vie. Tout repose la dessus. Le but n'est pas de savoir comment ce personnage va s'en sortir mais de le comprendre. Telle est l'ambition de ce scénario atypique et philosophique. Les nombreux questionnements du sens de la vie moderne sont passés en revue, ce qui rend cet intrigant film encore plus "consistant".
Un bon drame plus intello qu'il n'y parait mais complètement maîtrisé.
La descente aux enfers d'un flambeur est un thème déjà évoqué plusieurs fois. Ici il n'y a rien de bien original dans le scénario, légèrement paresseux surtout dans le dénouement, mais le très bon casting, porté par un Mark Wahlberg très juste, et la bonne réalisation très sobre et sans chichi inutile parviennent aisément à nous faire passer un bon moment.
Je reste déçu après le visionnage de ce remake. Je m attendais a un film beaucoup plus prenant et a un scénario plus complexe.... Marc Whalberg est bien dans ce rôle de prof désabuse perplexe qui remet beaucoup de chose en question , limite suicidaire et irresponsable mais aussi calculateur intelligent réfléchi un beau role pour lui épauler de bon seconds couteaux dont notamment le génial goodman ! Qui a toujours une tête et des expressions parfaites. Sinon je dirai que le titre du film n'est pas en rapport avec le scénario aucun le personnage est un joueur mais pas un flambeur et le film ne tourne pas auour du jeu mais plutôt autour d une façon de penser de psychologie d état mentale limite par moment , de relations diverses..... Et il est vrai que l ensemble est inégale en terme d intensité. Pourtant j apprécie ce genre d histoire mais la pour le coup il en existe des biens meilleurs
Nous avons eu du mal à accrocher. Pourquoi ? Outre une histoire simplissime, des digressions itou, et des rebondissements qui n'en sont point, on a du mal à y croire. Se pointer avec 200 000 dollars et les placer sur le tapis ce n'est ni gagné ni permis d'avance. Non, car les établissements de jeux, légaux ou pas, n'ont qu'un seul intérêt, le leur. Et ils jouent rarement. Le déroulement des évènements si l'on ose dire est assez lent,voire soporifique. Quelques coups de poings par-ci par-là ne font pas d'un somnifère un chef-d'oeuvre d'action. Si en plus, le jeu d'acteurs n'est pas vraiment renversant, on se retrouve avec un film assez terne.
Une bonne petite surprise que cette petite production passée inaperçue. "The Gambler" suit la descente aux enfers d'un professeur d'université accroc aux jeux de tables clandestins. Après s'être mis de gros pontes à dos, il doit trouver des solutions pour rembourser ses dettes. Mark Wahlberg s'en sort bien dans son rôle, même s'il se révèle assez peu crédible en prof de fac atypique. Le suspense est quelque peu échaudé, et les moments de tension pas très marquants. L'ensemble se suit néanmoins avec plaisir, grâce à un scénario plaisant et à une fin bien fichue.