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Un visiteur
4,0
Publiée le 27 mai 2013
"Main dans la main" c'est une histoire bizarre au cœur d'un monde qui nous est si familier qu'on se sent à la maison. C'est une relation étrange qui se créée en 30 secondes ,après un simple baiser, deux êtres qui deviennent littéralement inséparables. Au début c'est étrange, on se gratte la tête en se demandant ce qui nous arrive; mais très vite, on est happé par le film et quand le générique de fin apparaît on est cloué au sol, les larmes aux yeux; et on ne peut s'empêcher de se dire: pourquoi je pleure?! Ça semble si bête et pourtant... Main dans la main c'est l'histoire tragique de l'homme qui est le seul être vivant à savoir qu'il est seul, à vraiment souffrir de la solitude. C'est la peur qu'on a tous de finir nos vies seuls. C'est aussi nos histoire d'amitié qui sont parfois trop fusionnelles et qui nous empêchent d'avancer. C'est beau, c'est poétique, c'est bouleversant, et ça arrive à être drôle malgré tout. On ne peut pas comprendre tant qu'on ne l'a pas vu. Allez-y!
Va-t-on laisser longtemps Valérie Donzelli se prendre pour une cinéaste? Pire, une actrice??? Ce film ne vaut que pour Valérie Lemercier qui rattrape un (tout) petit peu les choses, même si elle semble elle-même se demander parfois ce qu'elle a bien pu faire pour aboutir dans cette galère. Autour d'elle, le vide habituel des films de Donzelli : des acteurs vides, des espaces vides, une histoire vide. Par là dessus, aucun cliché ne sera épargné au spectateur, de la vision d'une province de carte postale au parisianisme pédant. Avec, une fois n'est pas coutume, la mise en exergue du j'm'enfoutisme existentiel apparemment cher au couple Donzelli-Belaïm. Quitte cette fois-ci, à laisser péricliter et disparaître une entreprise familiale sur un coup de tête, parce qu'on ils envie d'être heureux pour ceux qui ne l'aurait pas encore compris. Pas d'avoir une vie, ou des projets, non, juste de se regarder complaisamment le nombril en souriant béatement. Remarquez, c'est un moindre mal, ce n'est plus ici un enfant mourant qu'on laisse partir avec l'eau du bain, film léger oblige. Sans doute doit-on supposer que l'honneur est sauf.
Un homme et une femme inconnus l'un de l'autre se retrouvent agir simultanément. Le film résolument fantasque à les défauts de ses qualités. L'originalité ne tient pas la distance, et le manque de profondeur ennuie au bout d'un moment. La comédie est présente mais l'histoire manque de chair, seule Valérie Lemercier est une actrice, les autres sont en représentation d'eux mêmes. C'est sympathique mais, on a l'impression d'assister à un habile film bobo.
Un bon début seulement, même si le côté loufoque provient essentiellement d'un esprit résolument BD (pour le début). Il est regrettable de découvrir la naïveté du scénario (2 êtres aimantés physiquement, c'est absurde, et déjà vite pénible), ainsi que la réalisation assez peu maîtrisée, voire fantasque. J'avoue avoir rapidement été agacée par ce qui ressemble à un défoulement dans le traitement du film. Bien des éléments restent gratuits, pour ne pas dire inutiles, comme le talon aiguille planté en gros plan dans le pied d'un danseur, des fantaisies de réalisation à la Super8, des mélanges presque grotesques d'images ou de répétitions de texte (assommant) des acteurs (quelques passages, et pour exprimer quoi??), des flous insipides, etc.. On en vient rapidement à souvenir de bons et excellents films, tant le film se meurt et s'étouffe assez rapidement et nous laisse à notre torture d'ennui. Une palme spéciale à cette chère Lemercier, qui demeure la seule et unique actrice, dans une pléiade de comédiens de présence uniquement. Et encore, le film se prête assez peu à exprimer un quelconque talent de comédien, autrement qu'à s'exprimer par la peau de son derrière, chose que Valérie fait plutôt bien d'ailleurs. On lui souhaite de meilleurs films pour exprimer toute son extériorisation habituelle, dont on ne se lasse décidément pas. Ce film reste un écrin terne pour ce bijou d'actrice. La tentation est d'ailleurs grande de ne garder que le bijou, et jeter aux oublis ce qui l'a habillée provisoirement. Ah oui aussi : l'ambiance générale du film est peu agréable, et manque cruellement de charisme. Décidément, difficile d'être fan du style "Cosmo", de la Patte de Miss Donzelli.
Pas facile seulement un an après "La guerre est déclarée" de passionner encore le spectateur mais Donzelli s'en sort très bien , on ne retrouve pas la force émotionnelle du précédent mais Main dans la Main est un joli film très poétique réaliste .La musique est une nouvelle fois géniale . Et Elkaim est magistral . Il peut dire Merci Valérie(s) .
La magie de "la guerre est déclarée" s'est envolée. Reste un style bien propre à Donzelli, ce qui est à mettre à son actif. Pour le reste, je suis resté sur ma faim : beaucoup de caricature et d' affèterie comme le personnage de Constance et le milieu parisien ou encore la famille de la sœur... La relation "fusionnel le" jouée avec beaucoup de charme par Lemercier et Elkaim est touchante mais malheureusement Donzelli ne la creuse pas et s'en tient à des petites saynètes cocasses qui du coup ne parviennent ni a faire vivre vraiment ni à émouvoir. Enfin la bande son du film n'est pas a la à
La niaiserie est déclarée! Après le succés plus ou moins légitime de La guerre est déclarée, Donzelli remet le couvert avec son ex, Elkraim. Autant la fraîcheur et la nécessité du propos dans la guerre est déclarée tenait grâce à sa substance dramatique (la mort en sursis d'un enfant). Toute la niaiserie de Donzelli s'équilibrait et se drapait de la poésie lyrique. Ici pas de drame, reste donc l'irrémédiable niaiserie qui frise la regression. Il y a quelque chose d'incestueux dans sa relation à son ex, tête de gondole de ses films. Comme si elle avait besoin de sa présence pour faire un film, comme un fétiche, un jouet d'enfant gâté. Même Lemercier est perdue dans cette comédie romantique pseudo burlesque. le pitch du film un type, simple et goinfré de charme (Elhraim) et une meuf, plus âgée, emmurée dans sa solitude, par un tour de magie dont seul le cinéma pourri est capable ne peuvent plus se spéarer physiquement parlant. Genre possédé façon statuette de vaudou... vous l'aurez compris le postulat de départ est foireux comme un discours de guaino!
Et Donzelli a beau faire danser Lemercier et son ex sur des vieux tubes censés nous émouvoir, on s'emmerde ferme, pire on se sent pris en otage dans sa vision regressive du couple...
Après une césarisation un peu rapide, le couple Valérie Donzelli-Jérémie Elkaïm tente un film d'auteurs original, mais rate la cible et sombre dans la crétinerie, entrainant avec eux de bons acteurs.
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3,5
Publiée le 27 avril 2013
Un bon bol d'air frais! Une des beautès de "Main dans la main", c'est d'être si mèlancolique! Sur un canevas de comèdie, avec beaucoup de courses-poursuites, de gesticulations et de loufoqueries, le troisième film de Valèrie Donzelli n'en demeure pas moins touchant avec cette difficultè d'être à deux! Ou plutôt avec cette difficultè de trouver la bonne personne avec qui on aurait envie d'être deux (ce qui est vraiment le sujet du film, c'est à dire tout le chemin de croix qu'il faut pour être "main dans la main"). Et puis il y a aussi "Electricity", morceau de pop gènialissime du dèbut des annèes 80 à la fois extrêmement sautillant et extrêmement endiablè! Le mètrage commence d'ailleurs avec "Electricity" et c'est un peu ça qui donne l'impulsion du rècit et lui donne ce côtè frènètique, entraînant, avec de beaux plans où l'on voit Jèrèmie Elkaïm faire du skate dans la campagne! C'est avec cette espèce de comptine new wave qu'on entre de manière très joyeuse et pleine d'allègresse dans "Main dans la main". Dècalè et rafraîchissant, Valèrie Donzelli signe donc une comèdie / dramatique empreint de poèsie, de joie et de lègèretè avec une formidable Valèrie Lemercier (et dans son èlèment semble-t-il). En tout cas, on n'attend impatiemment le quatrième long-mètrage d'une rèalisatrice qui sait surprendre...
Je pense que pour profiter pleinement de ce film, il faut rentrer dans le délire de la réalisatrice Valérie Donzelli. Chose qui n'est pas évident pour tout le monde, et j'en fais partie. Le "délire" est drôle quelques minutes, mais après, il devient lourd et ennuyeux bien que ces deux acteurs (Lemercier et Ekaïm) soient bons. Autant "La guerre est déclarée" dégageait beaucoup de sentiments, autant celui-ci...un vague projet sans queue ni tête. Dommage, parce que cette réalisatrice a du talent. A voir, bien que pas terrible.