Mauvaise soirée. 20 minutes de pub pour commencer (la salle commençait à gronder, on ne paye pas pour voir de la pub) et ensuite 1h25 de nunucherie (pardonnez moi cet affreux néologisme). Un scénario ridicule (les scènes avec le ministre transi d'amour, c'est le ponpon), des acteurs qui récitent leur texte avec la conviction d'un notaire lisant le testament de tante Agathe et une voix off insupportable. Voyant plusieurs films chaque semaine grâce à ma carte UGC, j'ai constaté depuis plusieurs mois, une baisse très nette de la fréquentation dans mon cinéma préféré.Je pense que la crise n'est pas seule en cause mais plutôt la piètre qualité des oeuvres présentées, en particulier la comédie française pour qui 2012 aura été l'année du navet.
Il est toujours difficile d'enchainer après avoir connu un succès auprès des critiques et du public. Valérie Donzelli n'échappe pas à la règle. En ayant reproduit une certaine continuité dans les choix artistiques et dans la composition du casting dans ce film, la réalisatrice a voulu tout de même faire quelque chose de nouveau dans le traitement du sujet, laissant place au romantisme propre et inattendu. Tout en misant sur une constance burlesque et humoristique, on signale, finalement, une inconstance voire une inconscience dans plusieurs scènes du film. Donzelli se réduit au romantisme qu'elle a voulu retransmettre sur le grand écran sans qu'elle s'aperçoive par la suite qu'elle lâche totalement ses acteurs, les laissant dans l'embarra le plus complet. Même la bonne humeur de Jérémie Elkaïm a du mal à prendre véritablement de l'ampleur dans les dialogues face à une Valérie Lemercier décomplexée et qui s'apparente à la bourgeoisie mal propre et dépourvue de clichés malvenus. Les personnages, en somme toute, sont les principaux points forts du film. Mais nous avons du mal à retrouver certains codes romanesques. La mise en scène rythmée et qui est censée capter le rôle du spectateur ne remplit pas son rôle du début à la fin. Les acteurs proposent au spectateur une leçon de drague entre eux et l'artiste qui habite Donzelli décide finalement de prendre la main par une musique plus désolante que jamais, un montage douteux et un final incroyablement raté. Le mal prend souvent l'ascendant sur le bien. C'est la loi. Nous nous perdons dans ses multiples choix qui produisent un effet néfaste dans la reproduction chronologique et même biographique de cette histoire surnaturelle des deux personnages, l'intérêt central du film. L'inconstance entre les différents choix se ressent forcement dans les scènes cruciales du film. Revenons-en au final, raté sur tous les plans à cause d'une multiplication des effets sonores qui détruisent un travail de montage musicale qui déjà auparavant était très moyen, s'établissant dans un décors puérile - celui de New-York (!) - par rapport à l'Opéra de Paris et la campagne de ce village dont le nom nous échappe, drôle de coïncidence. C'est à la fois raté et totalement inconstant. On ne peut certainement pas reproché à Donzelli d'avoir tenté de multiples choses dans les contextes artistiques et romanesques qui se réduisent au film, ce qu'il faut assumer. Malheureusement, cela ne lui pas réussi. Le romanesque, en ce moment, ne vit pas d'heures glorieuses. Pas besoin de prouver que l'amour dure trois ans ou que la naissance d'un enfant se réduit à une motivation sexuelle. Mais faire preuve de constance cinématographique reste finalement, un intérêt majeur.
Je suis allé timidement voir ce film, au vu des nombreuses critiques négatives....Il faut croire que cela permet de relativiser.... Le film souffre peut être de son scénario mais a indubitablement des qualités poétiques et une idée qui semble tout droit issue de Woody Allen.....Le choix de la bande son est souvent fait avec précision et délicatesse et Valérie Donzelli sait filmer les extérieurs ville....Elle aime Paris, elle aime New York et l'onsent rend compte dans sa photographie.... le film est une subtile descritption d'un couple qui doit exister sans être fusionnel....Couple improbable sur fond de danse classique dans le superbe opéra Garnier (Valérie Lemercier et Jérémie Elkaim), les deux personnages imitent leurs gestes ce qui est il faut le reconnaitre plus poétique que réellement palpitant....Et pourtant je suis rentré dans ce petit film, au joli titre et à la poésie indéniable,original et qui manque seulement peut être d'écriture ......C'est léger mais on peut s'y plaire.....A vous de voir.....
Les passages ou les acteurs restent collés sont désagréables et voir quasiment insupportables à regarder. Le film est bien filmé, les belles images s'enchainent parfaitement bien, le rythme est là, mais le problème est que, le contenu de celles-ci est vide, il n' y a pas de cohérence, pas d'intrigue, pas de palpitation. Il n'y a rien, c'est creux on s'ennuie à mourir et on commence à regarder ses voisins pour voir s'ils s'endorment comme nous. n'y allez pas
Un très joli film intimiste signé par la talentueuse Valérie Donzelli. La réalisatrice offre un très beau rôle à un Jérémy Elkaim (comme toujours) et sublime Valérie Lemercier. La critique entière à ce lien : http://cheznanaetryo.over-blog.com/article-main-dans-la-main-113742653.html
On retrouve l'univers de Donzelli ! Et ces habitués comme Elkaim. Lemercier est géniale dans cette histoire simple. Des personnages magnifiques et qui ne sont pas caricaturés. La bande son met en avant le film, tout en étant hétéroclite et vivante comme les personnages.
Intrigue inexistante, jeu d'acteur plus que limite, des clichés à gogo... Si ce film vaut 1 étoile (et encore, c'est cher payé), c'est grâce à Valérie Lemercier et Valérie Donzelli (pour son jeu seulement!). Jérémie Elkaïm est nullissime.
Belle ballade cousue de fil blanc. Une musique qui nous entraine et nous sort de notre corps. Alors on suit la valse de Valérie Lemercier et Jeremie Elkaïm orchestrée par la très talentueuse Valérie Donzelli (impeccable dans le rôle de la frangine attentionnée). L'ensemble reste simple, peut-être un peut trop, et sans prétentions. Des scènes brillantes qui donnent un large sourire, celui de l'émotion qu'on peine à cacher.
Une réflexion sur le couple, sous forme de conte. Il y a plein de choses à reprocher à ce film, mais au moins, cette réalisatrice a un style très personnel, elle ne prend pas ses spectateurs pour des idiots et cela fait du bien. De nouveau, je me fais la réflexion que son film ne m'enthousiasme pas complètement, et que pourtant, j'ai envie d'aller voir le prochain.
Un scénario un peu loufoque qui aurait pu me séduire grace à son originalité et ses acteurs, mais qui m' a laissé indifferent, qui m'a ennuyé malgrè le couple Lemercier/Elkaim. Heureusement Béatrice De Stael apporte un peu d'humour et de sensibilité. La scène où Lemercier se met nue et se drapant avec un rideau est très belle (la scene et l'actrice). Un film qui reste intimiste au yeux de la réalisatrice et de son (ancien...!?)compagnon... Un ptit message sur la difficulté d'aimer. Un film en demie mesure qui plaira, ou pas...
Prétendument original, ce film raté n'est qu'une série de séquences décousues dont certaines sont traitées avec de la poésie et de la pudeur mais qui n'ajoutent rien a ce qui paraît le but principal du film, à savoir: un amour fusionnel né d'une rencontre improbable. Pourtant je suis parti le voir sans à priori....je me suis complètement planté.