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Un visiteur
3,0
Publiée le 28 septembre 2016
Ce film essai de sortir un peu de tout les films à l'affiche, malheuresement il tourne en rond, seul Christian Bale et Woody Harrelson remonte le niveau, il n'a aucun vrai intérêt et n'avance en rien
Un casting intéressant, une thématique attirante que celle de la colère mélangée au désespoir, une localisation en Amérique profonde : on avait tout pour faire un thriller noir.
Problème, pas mal de choix de mise en scène joue en défaveur du film et du spectateur. Beaucoup, beaucoup de scènes inutiles, effectivement on a compris au bout d'un moment que le personnage principal aime beaucoup sa femme, on a compris qu'il est très complice avec son frère. Je sais que ces scènes sont la pour renforcer l'aspect dramatique du film mais la on passe les 40 premières minutes du film a voir la même chose. A côté, l'aspect psychologie du personnage ou intrigue avance a peine, et faut avouer qu'on se fais un peu chier.
Mais bon c'est bien filmé, alors on suit quand même le tout avec une certaine délectation. Quand finalement le film décolle, tout va trop vite, la vendetta n'est pas détaillé, on passe tout de suite du coq a l'âne,signe de scénario un peu bâclé pour finir sur une fin décevante, comme si le film se coupait en plein milieu, le réalisateur nous donnant aucun détail sur la suite des événements.
Pas d'action, pas de suspense, nous reste une histoire dramatique peu développée mais honnête.
Acteur assez obscur, Scott Cooper semble vouloir se recycler en qualité de réalisateur depuis le très remarqué "Crazy heart" qui a valu à Jeff Bridges en 2010 son premier Oscar. "Out of the furnace" son deuxième essai tente de renouer avec les drames sociaux des années 1970 sur fond de crise économique et de retour difficile des GI's du Vietnam. Les conflits d'Irak et d'Afghanistan fournissent à Scott Cooper l'occasion de montrer que la situation n'a pas beaucoup évolué et que l'histoire a une fâcheuse tendance au bégaiement. La référence ultime de ce cinéma mythique pour Cooper est d'évidence " Le voyage au bout de l'enfer » de Michael Cimino auquel le réalisateur fait plusieurs fois allusion de manière explicite notamment en plaçant l’action de son film dans un petit centre minier de Pennsylvanie ou en recopiant la scène de chasse au cerf qui offrait une confrontation muette entre l’animal et De Niro le chasseur. La désindustrialisation est toujours en marche et le jeune réalisateur montre l’abandon dans lequel se trouvent les habitants des petites cités autrefois prospères qui n’ont plus d’autres choix que de tenter de survivre des maigres subsides de l’Etat, de petits boulots ou pire encore de se laisser aller aux trafics en tout genre. Alexander Payne dans « Nebraska » (2013) de manière peut-être encore plus désenchantée quoique moins brutale, dresse aussi le même constat, comme si l’Amérique était incapable de se régénérer sans semer derrière une cohorte de laissés pour compte, prise dans une sorte de marche en avant rythmée par les nouveaux eldorados que régulièrement elle s’invente. L’or, le pétrole ou le chemin de fer autrefois, le gaz de schiste en ce début de XXIème siècle. Russel (Christian Bale) et Rodney (Casey Affleck) sont les descendants de l’un de ces ouvriers qui ont fait la prospérité de leur bourgade et dont la vie se termine dans les souffrances infligées par le labeur infernal au sein de l’usine sidérurgique qui autrefois donnait du travail à tout le monde. L’aîné, Russel s'inscrit dans la tradition qui veut que le travail structure toute la vie de l’ouvrier y compris jusqu’à la mort tandis que son cadet Rodney qui s’est rebellé contre ce déterminisme social n’a pas trouvé mieux que d’aller donner sa jeunesse à l’oncle Sam dans l'une ces expéditions imposées par le rôle de « gendarme du monde » autoproclamé que la plus grande démocratie du monde s’est octroyé. Le constat au retour est encore plus amer, l’Etat n’étant pas plus reconnaissant que les patrons capitalistes. Vieille ritournelle du retour douloureux des héros de guerre qui ne sont plus nulle part chez eux. C’est pourtant Russell qui fera de la prison ayant provoqué un accident mortel sous l’emprise de l’alcool. Durant cette absence, son père est mort et son frère a commencé à dévaler la pente suite à son dernier séjour en Afghanistan. C’est par les combats à mains nues clandestins que Rodney espère désormais régler ses dettes et s’offrir une nouvelle vie. Le film bascule alors dans le thriller, suivant l’itinéraire suicidaire de Rodney avec l’entrée en jeu des vieux routiers du genre que sont Woody Harrelson et Willem Dafoe. Forcément les films auxquels se réfère « Out of the furnace » atténuent quelque peu le choc ressenti devant ce constat désabusé. Il n’empêche que les acteurs sont tous formidables avec Christian Bale dans l'une de ses meilleures prestations toute en sobriété et Woody Harrelson parfait en ordure intégrale. Il serait donc injuste de décrier cette tentative de Scott Cooper sous prétexte que de glorieux aînés ont mis avant lui leurs pas dans cette veine de la dénonciation d’une société américaine qui a bien du mal à régler ses problèmes autrement que par une violence qu’elle semble porter en elle comme une malédiction.
Encore une équipe française de marketing qui se distingue par sa bêtise sans nom. Choisir, pour traduire en français "Out Of The Furnace", un titre associant colère et brasier est un lamentable contresens. Il n’y a pas véritablement d’emportement agressif de la part du héro pour mettre en exergue la colère. Le mot Furnace fait référence au lieu de travail qui apparaît comme un leitmotiv dans le film. En fait une traduction plus fidèle comme « Fuir Le Brasier » aurait permis de comprendre le vrai thème du film : le désir de s’échapper.. Dabord du feu des Hauts Fourneaux, qui semblent être le destin existentiel familial. De s’échapper aussi du feu de la misère qui guette sans cesse. Du feu de l’enfer de la déception amoureuse qui taraude le héro. Et surtout d’échapper au feu de la douleur de perdre un frère. Puis enfin d'échapper aussi au feu du désespoir de voir le meurtrier libre comme l’air. Même avec une distribution prestigieuse et brillante, le film déçoit par la réalisation très technique, mais trop apathique de Scott Cooper. De plus, la psychologie des personnages, surtout celle de Degroat est un peu cliché, et manque de finesse. La fin traitée de manière trop élyptique en dit trop ou pas assez pour que le spectateur puisse en déduire une certitude solide.
« Les brasiers de la colère » c’est du cinéma social, la disparation programmé de la population ouvrière américaine. Comment le quotidien des habitants d’une ville de Pennsylvanie se transforme en cauchemar, pris dans l’étau de la mondialisation, de la « crise », les « hauts fourneaux » s’éteignent les uns après les autres, laissant dans leur sillage le sacrifiés de l’industrie américaine . Le destin de ces besogneux devient aussi gris que leur ciel ou les murs de leurs maisons au toit délabré. Il y a les chômeurs, les travailleurs pauvres et les jeunes, qui pour échapper à cette torpeur, cette fatalité, s’engagent dans l’armée américaine et reviennent traumatisés de leurs missions en Irak. C’est noir, c’est dur, intense, surement réaliste, marche ou crève. Les esprits et les corps s’échappent dans l’alcool la drogue ou les combats illégaux. Cette « Amérique Profonde » est une zone de non droit où les « hommes » périssent, où la loi du plus fort est de mise, chacun survit comme il peut… personne ne vient à leur secours… aucun échappatoire…. Pour interpréter tous ces personnes « brisés », le casting est parfait, juste. Christian Bale, Woody Harrelson, Casey Affleck, Forest Whitaker, Willem Dafoe, Zoe Saldana, Sam Shepard. On ne peut que relativiser sur sa propre condition, quand on se prend dans la « gueule » cette fatalité, ce désespoir. Malgré tout, c’est à voir, avec un « bon moral »….
Une histoire de vengeance assez prévisible mais ça n'empêche que j'ai beaucoup aimé. C'est un bon mélange entre thriller et drame, la bande son est très belle et les acteurs sont au top!
Ce film est une absolue brochette de puissances: émotionnelle, scénaristique, visuelle, et ce jusque dans la sublime BO interprétée par Eddie Vedder (Pearl Jam). Une rafale d'émotions vient nous bloquer le cerveau en mode veille. Mais le plus grand prodige repose sur le casting. Christian Bale est ici au sommet de son art; charismatique et indéniablement humain. Mais il n'est pas le seul. Chaque second rôle est une pépite à part entière, nous précipitant sans relâche dans cet univers bouleversant. Psychologie et noirceur ne sont que 2 composantes de la vengeance. La mort tragique d'un frère, ravagé par les stigmates de la guerre. Une mise à vif du délabrement sociale au sein d'une Amérique en profonde détresse. Un pays où la justice est enrayée. Un monde où la survie n'épargne que les Alphas. Une épopée cinématographique très dure et captivante du début à la fin. Renversant! 4/5
Film prenant, doté d'un scénario simple et efficace. Ce n'est pas "trop long" comme l'écrivent certain(e)s, mais encore faut il aimer ce genre de films, se laisser imprégner par l'ambiance et l'histoire. Atmosphère sombre mais réaliste…
Un très bon film qui ma marquer est qui possède une telle force . Est les acteur son d'une telle force se qui nous amène a nous poser des question sur nous même je vous recomande se film qui est juste genial
On ne reproche nullement une nouvelle adaptation du drame urbain américain. Scott Cooper appuie la bataille entre le business et les valeurs éthiques et moraux sous une fraternité sans faille. Pour sa seconde réalisation, il parvient malgré tout à préserver une efficacité remarquable. Russell Baze (Christian Bale) constitue le solide chainon de cette relation avec son frère Rodney (Casey Affleck). Ce jeune acteur domine les esprits des spectateurs car il monopolise la fierté pure et simple du citoyen moyen qu’il est. Par ailleurs, les dernières prestations de Bale sur scène confirment aisément son succès, on pensera notamment à «Fighter » et « American Bluff ». Autant dire que ce n’est pas le tempérament ou le caractère qui manque. Or, quant aux « Brasiers de la Colère », un sentiment de justice, plus fort et plus vigoureux voit des couleurs synonymes de vengeance. C’est pourquoi il fallait ajouter Woody Harrelson pour lui donner un peu plus de saveur. Il incarne le piment nécessaire pour la survie de l’histoire en incarnant un effrayant boss sociopathe. Un film où le silence et les regards pèsent bien plus que les mots. La douleur et les sensations de colère engendrées par l’intrigue laissent apparaître une force de justice. Et cela peut se définir comme modèle typique de la culture américaine, mais l’on peut toutefois y échapper. Cependant, le motif fort interprété ici ne divulgue en rien la sagesse des protagonistes. Il s’agir un travail sur la conscience qui, malheureusement, ne peut séduire la totalité du public. A la fois subtile et linéaire, le rythme joue le premier atout du réalisateur, tentant bien que mal à exprimer son drame. L’intelligence du spectateur devient alors nécessaire pour se promener dans une parade magnifiquement bien construite. Il a malgré tout su allié la performance de son casting et de sa détermination, en rendant compte d’une situation, économiquement présente dans la face cachée du pays. Ce sera ainsi un semblant de peine que de juger dans la patience, le mal qui ronge la vie jusqu’à sa rédemption.
je trouve ce film tres Humain je sais que ce qu'on voit c'est de la violence mais au fond l'amour du grand frère , la famille ..l'amitié ..bref un de mes film préféré
On est prévenus dès la scène d'introduction, le film est noir et ne laissera que peu de place à l'espoir ! Le long-métrage s'ouvre ainsi avec une scène de violence gratuite mettant en avant l'excellent Woody Harrelson qui livre ici une fois de plus une prestation convaincante. On retrouve au cœur de ce film un Christian Bale lui aussi toujours aussi impressionnant par la justesse de son interprétation. Il incarne un ouvrier travaillant comme un forcené en plein cœur de l'Amérique profonde. Le sujet de la violence dans cette Amérique aux moeurs violentes est à la mode chez les cinéastes américains puisqu'il était également au cœur du moyen "Joe" sorti il y a quelques semaines dans nos salles. [...] Le film qui était pourtant prometteur ne parvient donc finalement pas à trouver l'étincelle nécessaire qui lui donnerait un souffle plus important. Déception donc pour un film qui disposait d'un casting puissant mais qui n'a pas su transformer l'essai. Dommage ...