Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
L'homme le plus classe du monde
326 abonnés
450 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 10 juillet 2015
J'ai regardé ce film sans rien connaitre du scénario, du casting ou du réalisateur. J'ai donc découvert "les brasiers de la colère" en étant vierge de tout préjugé. Et le premier constat qui m'est venu à l'esprit après l'apparition du générique de fin, c'est que ce Scott Cooper ne s'est pas foulé pour nous proposer quelque chose d'original.
J'ai d'abord été séduit par l'univers assez crédible de cette petite ville industrielle du fin fond de l’Amérique qui fleure bon la misère et l'alcoolisme. Et ce, malgré le choix de Christian Bale et de sa chevelure de beau gosse impeccable qui fait un peu tâche au milieu de ce parterre de redneck. Il était plus crédible dans The Fighter. Mais très vite on aperçoit les limites de cet univers. On réalise qu'il est en fait un prétexte à exhiber du pathos et de l'émotion facile. Le manque de profondeur des personnages rend malheureusement le scénario prévisibles. Tous les protagonistes ont un rôle bien défini qui n'évoluera pas d'un pouce pendant toute la durée du film. Woody Harrelson c'est le méchant gangster psychopathe. Ça on le sait après 2 minutes de film quand il force sa copine à pratiquer une gorge profonde sur une saucisse de hot-dog. L'effet Killer Joe est assuré. Casey Affleck c'est le fameux vétéran traumatisé qui ne voit son salut que dans les plans foireux. Vous avez comme un air de déjà vu ? C'est normal, les rôles de vétérans au cinéma, on en voit à peu près autant que ceux des écrivains en panne d'inspiration. Et ce depuis que les Etats-Unis perdent leurs guerres. Enfin, il y a le frère de Casey Affleck, Christian Bale. Dont la lourde tâche est d'incarner le grand frère protecteur. Le working class hero, qui en a vu des dures, mais qui continue de se casser le dos à l'usine pour rembourser les dettes de son petit frère. C'est le genre de mec qui va chasser le cerf et qui au moment d'appuyer sur la gâchette abaisse finalement son fusil après un tête à tête poignant avec la nature. Bref une galerie de personnage qui ne fleure pas vraiment l'originalité, ce qui est regrettable au vu du casting de luxe que s'est payé la production.
Finalement ce qui était en apparence un film social devient un banal film de vengeance avec un final qui déçoit de par sa facilité. Je ne peux pas vous conseiller le visionnage de ce film. Vous avez sans doute vu la moitié des scènes dans d'autres films.
Un film incroyablement puissant, sombre, profond et d'une grande intensité. Superbes images, excellent scénario, tension permanente. Le jeu d'acteurs est parfait et la bande son excellente.
Un excellent casting et une histoire passionnante sont les atouts de ce thriller dramatique. Cependant le film est trop lent et manque de "consistance" pour garder l'attention du spectateur jusqu'au dénouement final plutôt prévisible. On peut s'attendre à un film explosif mais celui-ci est comme le restant : lent et poussif.
Un excellent film sur les traumatises de la guerre en Irak qui réunit un excellent casting : Christian Bale , Woody Harrelson , Casey Affleck, Sam Shepard, Forest Whitaker, Willem Dafoe, Zoe Saldana. Un superbe film sur les affaires de gangs des rues et sur les combats clandestins.
Pas mal mais je m'attendais à mieux, les 2 freres en Christian Bale et Casey Affleck sont très bien interprétes, l'histoire démarre bien sur fond d'Amérique pauvre et profonde des travailleurs mais le scénario est un peu mou, il ne se passe pas grand chose et Christian Bale a la vengeance plutot froide. Le gros hic c est Woody Harrelson trop caricatural dans le rôle du méchant alcoolique, vu et revu.
Avec un brillant premier long métrage Crazy Heart oscarisé, Scott Cooper se devait de confirmer lors de son nouveau film. Et c’est de confirmation qu’il s’agit tant Out of The Furnace propose des similitudes avec son prédécesseur : l’Amerique profonde, vraiment profonde (même si celle si est plus boisée et industrialisée), un casting qui enchaine les têtes d’affiches (Batman-Bale ; True Detective – Harrelson, Affleck Junior, Avatar-Saldana,…), un fond de musique country et l’histoire d’une perdition. Mais contrairement à Crazy heart, Out of The Furnace n’arrive pas à trouver sa ligne directrice, son scénario simple mais efficace. Ici, on se promène entre partie de chasse et combat de boxe, dans une spirale prévisible mais qui semble laisser indifférente ses protagonistes. Dommage, car le génie de Scott est pourtant toujours là, dans sa capacité à sublimer les paysages ou à proposer quelques très beau plans. Il ne lui manquait ici qu’une vraie bonne idée.
Ce film, envoûtant par son atmosphère sombre et colérique montrant une partie de misère de l'Amérique, m'a beaucoup plu et touché. La mise en scène est vraiment excellente dévoilant une histoire violente et touchante des situations de certains personnages charismatiques et superbement interprétés par les acteurs. L'ambiance se révèle prenante et efficace grâce à des musiques qui collent parfaitement au thème. Toutefois, j'aurais aimé ressentir plus de haine, de férocité dans ce film qui a largement le potentiel de faire bien plus que divertir. Les brasiers de la Colère est un film tout aussi efficace.
Loin des blockbusters et des comédies romantiques stéréotypées “Les brasiers de la colère” prend comme toile de fond et comme héros les gens de l’Amérique profonde des petites villes industrielles sur le déclin. Ici Braddock en Pennsylvanie où deux frères tentent de subvenir à leurs besoins, l’un a suivi la tradition familiale en travaillant à l’usine, l’autre en fuyant cet héritage et s’engageant dans l’armée. Un accident provoqué par l’aîné va les plonger tous les deux dans les ennuis. Avec un casting trois étoiles le réalisateur portraiture avec finesse cette Amérique loin du fameux rêve américain où deux frères se raccrochent l’un à l’autre en dépit de tout. Christian Bale donne une performance tout en sobriété et en intériorisation de ce frère qui essait de rester dans le droit chemin même à sa sortie de prison. À l’inverse Casey Affleck, tout en énergie, interprète avec rage cet ex-soldat torturé par son expérience militaire et son manque de perspectives à son retour. Le dernier, mais non le moindre, est Woddy Harrelson très convaincant en cul-terreux junky pas loin d’être psychopathe L’intrigue plutôt lente laisse le temps aux personnages d’évoluer plutôt que de se lancer dans une histoire de vengeance à grands coups de flingues. Les décors naturels du film, authentique ville de Braddock et les collines de Pennsylvanie, aident bien à s’immerger dans cette histoire dans ce bout d’Amérique loin des gratte-ciels de Manhattan ou de L.A. Un drame plein d’humanité qui n’a malheureusement pas rencontré son public (comme il est d’usage de dire) surtout hors des U.S.A., mais qui pourtant est sûrement un des meilleurs films de ce genre de l’année 2014. À voir absolument si vous n’aviez pas encore eu la chance de le faire.
Un film de vengeance sans compromis avec un casting impossible à égaler. Alors que ce drame familial nous repeint une Amérique profonde et à l'échelle humaine, chaque âme présente joue un rôle dans la conclusion attendue. Et c'est peut être là que le film s'enraye : Cherchant à définir les drames de cette famille, l'histoire en oublie quelques éléments pour arriver au plus vite vers où elle veut aller : l'acte final de ce frangin n'ayant plus rien à perdre. Il aurait été bien plus intelligent d'appuyer cette souffrance post guerre ou même ce passage vers la case prison. Trainant quelquefois en longueur, seule la scène finale, bien trop attendue, voit ce pourquoi le film nous captive : la fin de Harrelson. Sans un tel casting, peut être aurions nous décroché. Ce n'est pas le cas.
Incontestablement 5/5 pour l'interprétation : Christian Bale y est comme d'habitude grandiose, l'idée de l'avoir associé avec, dans le rôle de son frère, le tout aussi excellent (et un peu trop toujours mésestimé à mon goût) Casey Affleck est l'occasion de nous livrer des scènes d'une intensité hallucinante au niveau de l'interprétation. Le reste du casting n'est pas en reste : à commencer par Woody Harrelson qui impose à son personnage une sorte d'aura complètement dingue et imprévisible lors d'une très bonne scène d'introduction qui ne le quittera pas tout le long du film, et puis tous les autres : Willem Dafoe, Zoe Saldana, Forest Whitaker ou Sam Shepard, des acteurs prestigieux qui brillent tous à un moment ou à un autre du long-métrage. Mais il y a un petit hic, "Les Brasiers de la Colère" est vraiment trop classique sur le fond. Le récit est correctement mené et l'avoir ancré dans un certain réalisme que ce soit par le contexte (dans une banlieue américaine ouvrière touchée de plein fouet par la récession économique dont la réalisation arrive parfaitement à retranscrire l'atmosphère) ou par la vérité des dialogues et des situations qui sonnent toujours justes est une excellente idée mais, voilà, on a un peu l'impression d'avoir plus d'une fois assisté à ce genre d'histoire portée à l'écran (rarement en mieux cela dit) et ce sentiment de déjà-vu restera hélas dans la tête du spectateur jusqu'au générique de fin. Néanmoins, avec de tels acteurs et une réalisation qui ne déçoit jamais, "Les Brasiers de la Colère" contient tellement de superbes scènes (celle, absolument bouleversante, où Bale retrouve Zoe Saldana sur un pont ou la géniale séquence finale) qu'on lui pardonne aisément son manque d'originalité.
Un film sans épaisseur ni relief, aussi décharné que son acteur principal dans l'excellent "The Machinist". Le scénario est digne de celui d'un téléfilm. Cette histoire est si téléphonée qu'on devine toute la trame après 15 minutes. Sans intérêt.