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Arlette et les mécanos
69 abonnés
560 critiques
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4,5
Publiée le 22 janvier 2014
Quel film ! Une histoire terrible au sens dramatique du terme, d'une puissance extrême et magistralement interprétée. Une mise en scène sobre presque discrète comme pour mieux mettre en valeur ce drame déchirant. Un film long mais sans aucune longueur. Le personnage de Christian Bale est époustouflant; Un casting de premier choix, un film majeur.
Plongez dans un trou du cul de monde américain où la violence fait la loi. Malgré tous le talent de Christian Bale, qui porte à lui seul le film, la sauce ne prend pas vraiment. Des longueurs, des scènes redondantes, un jeu d'acteur inégale et beaucoup de facilités au niveau du scénario nous font sortir du film. C'est pas mal mais rien d'original, rien de transcendant, on passe un bon moment sans pour autant être bluffer. Comme voir un tour de magie bien fait, tout en connaissant parfaitement les secrets. Bon mais sans saveur.
[...] Le synopsis ainsi que la bande-annonce laissent présager un film de contestation traitant des ravages de la guerre sur le plan aussi bien physique que psychologique et sur cette Amérique profonde, miséreuse, dont il est difficile de s’en sortir. C’est en effet ce dont traite « les brasiers de la colère », film moyen que l’on oublie vite. Très vite. Effectivement, le spectateur réalise rapidement que « les brasiers de la colère » est un film d’un académisme certain, où le réalisateur ne prend aucun risque : aucune originalité dans son film, tant dans la mise en scène que dans le scénario quelque peu limité. Une histoire qui manque de profondeur, évoquant timidement des thèmes comme l’impact psychologique de la guerre sur les hommes ou l’Amérique miséreuse dont l’approche ne donne aucune nouveauté, mais nous rappelle tout simplement que des films d’antan ont évoqué ces problèmes de société avec brio et audace, contrairement à ce long-métrage. Ici, il est plutôt question d’un déballage des plus fameux codes présents dans la plupart des films hollywoodiens, dont le but est de n’offrir au spectateur que du divertissement sans grande valeur imprégné d’un faux-semblant de profondeur, et rien de plus : les techniques usées pour faire naitre une émotion à deux balles, ou bien le suspense ou la frustration, le tout couronné par une fin prévisible et ultra-consensuelle pour donner raison au spectateur et ne pas trop le brusquer. Mais le spectateur n’est pas dupe, et ne se laisse en aucun cas emporter dans ce récit qui manque de souffle, et dont les maladresses sont évidentes. D’autant plus que « les brasiers de la colère » manque de colère justement. La scène d’ouverture... [...] La critique complète est à lire sur Super Bobine, les amis !
On savait déjà Scott Cooper doué dans la direction d'acteurs, avec Crazy Heart. Pour son second film, il fait une nouvelle fois montre de ce talent. Pour chaque personnage, il a trouvé l'acteur qui collait le mieux : C. Bale, parfait et d'une justesse idéale dans le rôle de cet (anti)héros essayant de joindre les deux bouts, pour mener une vie tranquille avec sa compagne (campée sobrement par Z. Saldana), et remettre son frère sur le droit chemin, soldat rentré traumatisé (ou tout du moins bien marqué) de la guerre en Irak, joué par Casey Affleck, qui bien qu'il donne parfois l'impression de trop en faire (en particulier une scène) s'en tire très honorablement. En méchant au regard flippant, W. Harrelson marque les esprits et imprime la rétine avec sa violence sauvage. Dafoe, Whitaker & Shepard complètent une distribution au diapason. Le scénario a un petit air de déjà vu, la fin est assez prévisible, mais dans quelques scènes le cinéaste arrive à distiller une vraie inquiétude, qui fait qu'on reste accroché au sort des personnages. Aussi, il ne s'embarrasse pas de fioritures, ou d'explications qui auraient pu plomber le film, et use habilement de l'art de l'ellipse, en privilégiant également des scènes courtes et directes, surtout dans la première part. Un film pas inoubliable, mais plutôt rondement mené
Rien d'exceptionnel dans ce film à usage commun. Les dialogues écrits au marteau sont très imprégnés de jurons de toutes sortes, " Gros salopard de fils de pute" agace un peu parfois quand c'est la base des conversations. Sinon l'histoire d'humanité entre frères qui ne se comprennent pas mais qui s'aiment, embarqués dans une spirale dramatique, a été maintes fois utilisée dans les films, mais tient la route et maintient l'attention jusqu'au bout. Les comédiens sont impecs, les lieux de tournage intéressants. Quelques références cinématographiques " Voyage au bout de l'enfer, Seven, Fighter " jalonnent le film comme pour valider la puissance de la narration. Voilà, à vous de voir !
Bjr, un film à double tranchant. Si vous vous laissez bercer par le parti pris du réalisateur il vous prend aux tripes et ne vous lâche plus, si vous n'êtes pas en phase il va vous paraître long et ennuyeux. Focalisé sur 4/5 acteurs dont un énorme C. Bale tout en violence contenu jamais caricatural et c'est la grande force de ce film pas un "block" manichéen et "testostéroné" mais un glissement progressif vers le drame et la violence dans l'univers gris et routinier d'une petite bourgade américaine industrielle. Un univers normal où couve une rare violence avec des personnages jamais caricaturaux pétris d’ambiguïtés, les gros plans sur les visages sont expressifs...maintenant je conçois que le film puisse paraître long et lent Mais il a le mérite d'être filmé différemment que la plupart des film de ce genre et d'être porté par des acteurs tous énormes dans leur registre.
A mettre dans les documentaires sur l;Amérique profonde car si c'est un film, je me demande où est le suspense. La salle s'est vidée au fur et à mesure de la projection. Les acteurs jouent bien, le scénario avait l'air sympa et la musique au top mais franchement un zéro pointé au cinéaste.
Les prémices d'un semblant de prise de conscience de la patrie de l'américan dream dans ce début du XXIème siècle seraient ils en gestation avec des films comme "Out of furnace"? Wait and see, mais rien n'est moins sûr...
C’est soigné et plutôt bien interprété mais tellement peu original et en manque criant d’une vraie intensité dramatique que le long métrage perd beaucoup d’intensité et d’intérêt. Un film qui s’oubliera sans doute très vite.
Maintenant que son rôle de Batman est derrière lui et qu'il ne renfilera pas d’aussitôt un costume de super héros, Christian Bale retourne au cinéma indépendant qu'il apprécie tant. Il est l'anti-héros du nouveau film de Scott Cooper, un drame familial au casting cinq étoiles produit par Ridley Scott et Leonardo DiCaprio.
Remarqué et encensé par la presse avec son premier film Crazy Heart sur l'histoire vraie du chanteur country Hal Ashby, le réalisateur Scott Cooper reprend un projet proposé initialement à Rupet Sanders. Il y imprime son style en voulant rendre hommage à la working class industrielle américaine rurale et pauvre qui essaye de s'en sortir comme ils le peuvent. Il y a ajoute une intrigue de film noir pour souligner a quel point les gens sur la corde raide peuvent facilement basculer vers le pire.
Les Brasiers De La Colère prend tout son temps pour développer son histoire au point qu'on ne sait pas vraiment quelle est la véritable intrigue de ce film avant d'en atteindre la moitié. On suit Russel Blaze, le personnage que joue Christian Bale dans sa vie quotidienne entre sa petite amie, son travail à la fonderie, son frère paumé et son père malade. Tout ça n'est déjà pas très joyeux mais ne fera qu'empirer tout le long de l'histoire. Une lente descente en enfer pour un homme qui n'aura bientôt plus rien à perdre.
Si ce scénario est assez étrange et pas franchement original, il a en revanche réussi à convaincre une belle brochette d'acteurs. Casey Affleck joue le frère paumé, ex-militaire qui n'est pas pret à reprendre une vie normale. Woody Harrelson qui délaisse un peu les rôles commerciaux dans Hunger Games ou Insaisissables pour un personnage sombre qui rappellent ses premiers films. Willem Dafoe petit gangster local pas très dangereux. Forest Whitaker en policier dépassé par les événements. Zoe Saldana en petite amie de Christian Bale et Sam Sheppard en père malade. Ce casting est vraiment l'atout majeur de ce film bien au delà de son histoire.
Plus proche du drame que du thriller, on ne sait en fait pas vraiment ce qu'a voulu raconter le réalisateur Scott Cooper. Peut être était il l'homme idéal pour cette histoire très rurale mais concernant l'intrigue il manque vraiment d’expérience pour installer l'ambiance nécessaire. Le réalisateur n'arrive pas à accompagner cette descente en enfer, on la regarde sans vraiment frémir et la conclusion qui aurait pu faire penser à celle de Seven n'en a jamais l'intensité.
Absent des Oscar et des Golden Globes, Les Brasiers De La Colère aurait pu être récompensé pour la qualité de son casting. En revanche on se demande si Ridley Scott et Leonardo DiCaprio ne se sont pas trompé de réalisateur en confiant cette histoire à Scott Cooper dont cela ne parait vraiment pas être l'univers.
Un casting fou... Et une Bande annonce énorme qui donne vraiment envie d'aller voir le film! Mais le scénario est mauvais... Durant tout le film le réalisateur fait monter la pression, la haine... Pour finir avec une scène finale nul ! Et beaucoup de scène reste inexpliqué
C'est l'histoire de deux frères, Russell et Rodney. Le premier est un honnête travailleur qui se retrouve en prison après un accident de voiture tragique, le deuxième est un soldat qui a fait l'Irak, qui n'arrive pas à s'adapter à la vie en dehors de l'armée et qui fait des combats illégaux pour payer ses dettes. Quand Rodney est porté disparu, Russell, sorti de prison, est décidé à le retrouver et surtout à retrouver les responsables de tout ça. Dans la même lignée que "Killing Them Softly", "Les brasiers de la colère" nous dépeint une Amérique rongée de l'intérieur par la pauvreté et la violence et où il ne semble avoir guère d'espoir pour la droiture et l'innocence. Même Russell, qui a travaillé dur toute sa vie et qui a vu toutes ses chances de rédemption partir, se retrouve dans le chemin de la violence pour s'en prendre aux personnes qui ont attaqué son frère. Si le message du film est clair, il n'est pas forcément subtil mais il n'en est pas moins efficace et très bien écrit. L'histoire et les personnages dépeints par le film nous sont familiers (certaines thèmes sont similaires avec le "Voyage au bout de l'enfer" de Cimino) mais cela n'empêche qu'on se laisse prendre par l'ensemble, notamment grâce à un casting solide. Malgré quelques seconds rôles sous-exploités (Willem Dafoe, Forest Whitaker), les personnages sont bien définis et l'interprétation de Christian Bale dans le rôle de Russell est particulièrement touchante (en particulier quand il apprend que son ex-petite amie est enceinte d'un autre). A ses côtés, Woody Harrelson continue de se perfectionner dans le rôle des salauds psychopathes, Casey Affleck continue de révéler des palettes de son jeu et Zoé Saldana nous livre une composition émouvante.
Attirée par le casting et l'histoire de disparition, je suis donc allée voir « Les brasiers de la colère ». Malgré quelques moments qui traînent en longueur, ce film est une bonne surprise. Univers assez sombre, relations familiales compliquées, combats de boxe, violence omniprésente, dettes importantes, tout ceci s'inscrit dans un scénario difficile mais efficace. Les acteurs sont superbes : Christian Bale en homme calme et attentionné, mais dont la vie se détruit petit à petit malgré lui (on a beaucoup de compassion pour son personnage), Casey Affleck en frère revenu d'Irak, traumatisé et en colère (le traumatisme après-guerre n'est malheureusement pas assez développé), et surtout, oui surtout Woody Harrelson, en pourriture de la pire espèce, violent, vulgaire, sans aucune gène, ne vivant sous aucune règle. Ce rôle casse beaucoup son image face à ces précédents films, et cela ne peut que lui apporter. Les personnages secondaires sont tout autant de qualité, comme Willem Dafoe ou encore Forest Whitaker. Bref, une bonne dose de violence, dans un contexte injuste, avec de vrais acteurs, mais un certain manque de développement et trop de lenteur, ce qui n'enlève presque rien au charme du film cependant.