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Laurent C.
257 abonnés
1 133 critiques
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2,0
Publiée le 1 février 2014
Ce film est dense et violent. Il aurait pu être plus court et aurait gagné en évitant de vieux poncifs et des erreurs majeures en matière de cohérence narrative.
Scénario assez épuré, qui nous permet d'être pris dans l'univers si particulier du film et de cette Amérique profonde. Malgré de nombreux très bons acteurs et une histoire qui tient la route, le film n'est pas révolutionnaire et exceptionnel. Il n'en demeure pas moins à voir !
Tres surpris par ce film, apres avoir lus des critiques négatives sur ce film, sa vision m'a enchanté . Bons acteurs, belle peinture de l'amérique des ouvriers en crise, belle description de la fraternité des deux "loosers" magnifiques en proie à la spirale de l'echec dans un pays qui regrette sa splendeur passée.
Comment peut-on avoir un film aussi lent avec un casting aussi énorme que glorieux. Le scénario est long à mettre en place, on ne distingue que 2-3 scènes intéressantes. Il y a quand même un point positif : le jeu d'acteur est particulièrement bon surtout pour le petit frère de Russel. Bref un film sombre manquant d'intensité avec de bons acteurs.
Un thème déjà abordé, qui n'apporte guère plus de choses à l'édifice, mais c'est traité avec justesse. Le casting est irréprochable, même au niveau des seconds rôle. L'histoire est bien menée, mais le traitement du traumatisme est peut-être un peu rapide, ce qu'on excuse sans problème.
Excellent !!! Casting au poil malgré qu'on aurai aimé voir plus Whitaker dans le film ou même Willem Dafoe ... Mais sinon histoire superbe , touchante Christian Bale au top de sont talent vraiment avec Casey Affleck qui joue super bien aussi , tout le monde est au top !! L'histoire fini plutôt bien donc j'ai adoré !!
Un polar purement US! On accroche totalement à cette histoire de vengeance et de fraternité. Les acteurs sont parfaits dans leurs rôles respectifs et l'ambiance de la petite ville de Pennsylvanie s'accorde correctement au drame de cette famille meurtrie.
Une histoire de désespérance, d'errance, de violence et de vengeance, sur fond d'une Amérique profonde dont la noirceur semble être toujours aussi actuelle... Un sujet qui tient à cœur au réalisateur et qui ne faiblit pas d'un pouce... Des acteurs toujours aussi exceptionnels... Merci!
Les brasiers ne restent que des brasiers, un peu déçue. Ils auraient du choisir un autre titre, style le chasseur huhu. Des acteurs qui interprètent bien leurs rôles mais une histoire très banale, sans surprise jusqu'à la fin.
[Scénario: 3/5] Malgré un scénario assez obscur au premier abord, j'avoue avoir été séduit par l'esprit du film qui nous parle de famille, de lutte des classes et d'idéal de justice dans une société qui perd pied petit à petit. Russel Baze est un de ces hommes droits qui, se tue à la tâche, aime sa famille et qui malgré les difficultés de la vie s’efforce de croire en la justice et au bonheur des siens. Mais lorsque le sort s'acharne contre lui et qu'il perd tout ce qu'il a, ses idéaux vont être fortement remis en question.
[Mise en scène: 2/5] "Les brasiers de la colère" est un très beau film qui dresse d'une manière très réaliste le portrait d'une Amérique profonde marginale, appauvrie et pleine de désillusion. Exit le mythe du "self made man", pour faire la lumière sur des hommes qui triment, se donnent corps et âme dans leur travail, vivent dans des milieux difficiles et doivent se contenter du peu qu'ils ont. Une claque bien méritée, qui nous remet les idées en place et nous montre un autre visage des EU que beaucoup considèrent encore comme une terre promise. Oui mais alors si c'est si bien, pourquoi un 2 ? Eh bien parce que le film a beau être authentique et très bien écrit, sa mise en scène est, elle, extrêmement molle et nonchalante. Au début on pardonne, on patiente, parce qu'on se dit qu'au bout d'un moment le rythme va bien finir par décoller, mais finalement on ne récolte que lourdeur et lassitude, à tel point qu'on en est presque écœuré qu'une si belle oeuvre s'écrase aussi lamentablement sous nos yeux...
[Acteurs: 4/5] Rien à redire, il s'agit d'un casting de luxe ! Bale donne la réplique à Harrelson, Harrelson à Affleck et le trio d'acteur fait des étincelles pour des rôles à la fois très différents (même les 2 frères sont à des années lumières l'un de l'autre) et en même temps parfaitement crédibles. Ayant l'habitude de voir Harrelson en gros nounours ("Defendor") ou en gentille brute ("Bienvenue à Zombieland") j'ai été d'autant plus impressionné par sa performance dans le rôle de Harlan DeGroat, une enflure de la pire espèce.
[Photographie: 3/5] Le film nous présente certes une Amérique reculée, pauvre et ouvrière mais n'oublie pas de nous présenter la beauté de ses paysages, sa nature aussi sauvage que le cœur de ses personnages. A travers l'objectif de la caméra de Scott Cooper, même les cheminées crachant leurs fumées grisâtres et les bâtiments industriels laissés à l'abandon revêtent un certain charme et contribuent à cette ambiance sombre, presque apocalyptique d'une Amérique au bord du gouffre.
[Bande originale: 3/5] La qualité est également au rendez-vous côté BO ! Avec ses airs de country/ folk, elle nous berce et nous transporte au fin fond de l’Amérique rurale, ses forêts, ses villes industrielles et ses rednecks au cœur rugueux. Au cas où vous le rechercheriez, le thème principal que l'on entend durant la bande-annonce est "Heart of Gold" par Demarest.
[TOTAL: 3/5] "Les brasiers de la colère" est un film consistant et extrêmement bien réalisé dans la mesure où il nous plonge complètement dans l'univers sombre et poussiéreux d'une Amérique ouvrière, en poigne avec la misère, la fatalité. Une Amérique qui ne s'est jamais vraiment remise de la mondialisation et de ses crises financières, ou de la guerre en Irak dont les cicatrices se font encore profondément ressentir. En soit c'est un film qui aurait pu être un véritable succès si sa mise en scène lente et engourdie ne l'entraînait pas vers une chute certaine. Au final on ressort du film assez déconcerté car on se dit qu'il avait tout pour lui: un sujet intéressant, des thèmes assez proches de notre réalité, d'excellents acteurs, mais voilà, "les brasiers de la colère" nous fait finalement un peu l'effet d'une F1 qui fonce droit dans le mur sans terminer sa course. En un seul mot, dommage...
Je m'attendais à beaucoup mieux...J'ai bien aimé C.A dans le rôle de Rodney et W.H alias Harlen mais le scénario n'a rien de bien original et sa manque de rythme.
Très bien joué, ambiance plutôt réussie et un réalisme appréciable. Mais il y a cette impression de déjà vu, surtout sur le final qui tombe un peu à plat. J'ai une préférence pour le récent Zulu.
Une histoire tragique où la famille et les amis remplacent la police par défaut de moyen. Une histoire de la pègre américaine dans les montagnes...c'est pas commun.
Et bien, s’il y a bien une chose qui est sûre maintenant, c’est que Scott Cooper s'intéresse de façon quasi obsessionnelle à l'Amerique profonde en crise : après avoir dépeint la détresse d'un chanteur de country paumé sur le retour dans "Crazy Heart", il s’attarde ici sur celle d'un ouvrier désabusé de la Rust Bel (région s'étendant de Chicago jusqu'aux côtes atlantiques en longeant les Grands Lacs et la frontière canadienne, et qui réalise 40 % de la production industrielle des USA). Et comme dans son précédant film, Cooper suit des personnes qui se débattent contre la fatalité qui les accable : vivant médiocrement grâce à son boulot à l’usine, Russel doit faire face à un père mourant et un petit frère qui s’est engagé dans l’armée et qui doit partir pour l’Irak. Un soir où, pour une fois, il boit un peu trop de bière, il ne peut éviter une voiture qui sort d’un accès à une maison et la famille à bord du véhicule décède. Russel part donc en prison. Comme si cela ne suffisait pas, en sortant il apprend la mort de son père, le départ de sa copine qui s’est recasée et son frère est revenu du Moyen-Orient complètement brisé. Et on en rajoute une couche (car la fatalité aime s’acharner sur les pauvres diables), le frangin n’a rien trouvé de mieux pour vivre que de participer à des combats clandestins qui le mèneront à fréquenter un type extrêmement dangereux...Alors soit, la vision de Cooper est très pathos et réaliste, mais elle est surtout sombre et impitoyable : lorsqu’un évènement supplémentaire va confronter Russel à sa raison et à ses liens de sang, le récit bascule de la satire sociale à une sorte de vigilante movie dans lequel le héros se retrouve pris dans un cercle vicieux l’obligeant à s’abandonner à la violence, cette dernière étant finalement le seul et unique moyen de s'en sortir…L’auto-défense est-elle préférable à la justice légale ? Au lieu d’imposer une (fausse ?) morale pouvant prêter à polémique, Cooper choisit de ne pas répondre directement, laissant le temps à son personnage principal de peser le pour et le contre et de décider lui-même. Avec un récit simple et poignant, et une réalisation assez soignée (le cadre mêlant paysage industriel et nature sauvage donnent de très jolies images à la photographie léchée), "Les Brasiers de la Colère" donnent une opportunité incroyable à son casting, et ne le cachons pas, les différentes interprétations sont vraiment bonnes : entre un Casey Affleck poignant en jeune militaire brisé et torturé par les horreur qu’il a vécu en Irak et un formidable Woody Harrelson en ordure violente et totalement ravagée du ciboulot, Christian Bale nous incarne un Russel posé et sobre qui s’avère être tout aussi primitif que le monstre qu’il décide d’affronter (l’un de ses rôles les plus intéressants avec celuid de "Rescue Down"). Ajoutez autour de cet incroyable trio des seconds rôles impeccables (William Dafoe, Zoe Saldana, Forest Whitaker et Sam Shepard) et on a du 100% bon !! "Les Brasiers de la Colère" est un bon film traitant de sujets réalistes et durs, qui n’est pas sans rappeler le culte "Voyage au Bout de l'Enfer" de Michael Cimino, qui se laisse regarder avec plaisir malgré ses petits défauts (petit air de « déjà vu » tout de même...)
A moitié convaincant *** Actuellement en salle, Les Brasiers de la colère est le deuxième long métrage du réalisateur Scott Cooper. Évocateur, le titre enflamme la curiosité, relativement comblée à la tombée du rideau. Le cadre de l’action crée une ambiance en adéquation avec le thème abordé. Les décors parlent d’eux mêmes. La misère se devine. Le voile se lève sur une Amérique profonde méconnue, intéressante à découvrir. Le réalisme employé dans l’élaboration de son portrait rend crédible les mœurs et mode de vie présentés. Le casting s’avère à la hauteur du projet. Sans être transcendante, la prestation des deux acteurs principaux est juste, tout en retenue. Leur art n’atteint pas le paroxysme souhaité, mais a le mérite de rester efficace. Dans le rôle du grand frère, protecteur, bienveillant, humble, posé, travailleur, Christian Bale (Russell Baze) évolue avec aisance. Son charisme accapare l’écran. Woody Harrelson (Harlan DeGroat) confirme l’ampleur de son potentiel grâce à sa capacité d’adaptation. Il manie les différents registres dans lesquels il travaille avec talent. Casey Affleck, (Rodney Baze Jr.) parvient à surprendre lorsqu’il extériorise le mal dévastateur rongeant le personnage qu’il incarne. Les rôles secondaires bien interprétés participent à rendre l’ensemble cohérent. *** Les lacunes du scénario entachent cependant leurs performances. Si l’émotion espérée s’étiole avant de conquérir le cœur du spectateur, la cause en revient à la fragilité de l’histoire, le manque de profondeur dans le traitement d’un sujet paradoxalement riche. Par ailleurs, les longueurs indispensables à la mise en place de l’aventure s’inclinent progressivement devant des allongements futiles, empiétant sur le suspens tranquille déployé avec intelligence tout au long du film. Le travail soignée sur l’atmosphère perd en efficacité quand finalement la peinture d’un monde privé d’espoir se limite seulement aux protagonistes. Peu ou mal exploités, les figurants n’alimentent aucunement la représentation de l’avenir incertain présenté. L’univers impitoyable des combats méritait en ce sens d’être approfondi. Le sentiment de la colère demeure étrangement imperceptible, malgré son apparition timide dans quelques scènes marquantes. La résignation semble être le maître mot dominant. Le brasier infernal dépeint ne produit pas la révolte attendue, l’explosion libératrice. Prévisible, dénuée de piquant, de rebondissement, la chute donne le sentiment d’être bâclée. *** Dans la balance, force et faiblesse se côtoient.