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Anonymous :)
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2,5
Publiée le 14 mars 2014
Cinq ans après "Crazy Heart" son premier film en tant que réalisateur, le cinéaste américain Scott Cooper récidive au début de cette année 2014 en nous proposant cette fois-ci "Les Brasiers de la Colère", un drame familial déjà vu au casting haut de gamme. Le film nous plonge dans l'Amérique des années 2000 où la crise sévit. Russel, un employé acharné à la tâche travaille dans une aciérie sur le point de faire faillite où son père s'est tué au travail. Son frère, Rodney, a toujours refusé d'y travailler, accumule les dettes et essaie de s'en sortir dans des combats de rue. Dans cet univers louche où tous les drogués se côtoient, Rodney tombera dans les mains d'un bad guy sanguinaire... Dans ce film, Scott Cooper explore la thématique de la solidarité du clan familial face aux excès du pouvoir. Il film une Amérique en plein déclin à cause de la mondialisation, où la crise à créer des zones où règne la sauvagerie. La violence occupe donc une place prépondérante dans ce long-métrage assez long où il ne se passe finalement pas grand chose. Effectivement, les thématiques exploitées l'ont déjà été maintes fois, le cinéaste n'apporte rien de nouveau et réemploi de nombreux clichés propres au cinéma Américain plus manichéen que jamais. Ici, le mal est interprété par un Woody Harrelson au top de sa forme qui à la manière de Robert Mitchum dans "La Nuit du Chasseur" se tatoue sur ses mains, non pas Love & Hate mais Fuck & You ! Vraiment sympa ce clin d'oeil, comme celui où Christian Bale (toujours aussi excellent) va chasser le cerf à la manière de Robert DeNiro dans "Voyage au bout de l'enfer". Malgré de nombreuses bonnes intentions évidentes, "Les Brasiers de la Colère" est un drame familial d'un profond ennui où la lassitude prime sur le sort des protagonistes. Dommage, car il y avait vraiment de quoi faire un bon film.
Un casting qui doit couter un bras, un synopsis comme suit: "Peu après la libération de Russell, Rodney disparaît. Pour tenter de le sauver, Russell va devoir affronter DeGroat et sa bande. Il n’a pas peur. Il sait quoi faire. Et il va le faire, par amour pour son frère, pour sa famille, parce que c’est juste. Et tant pis si cela peut lui coûter la vie." C'est le genre de film qui donne envie. On se dit ça va être dans la lignée d'un taken sur fond de vengeance familiale. Et le film démarre, c'est lent. On nous expose un scénario en ligne de fond mais arrive 3/4 d'heure et toujours rien. 1h et quart, ha là ça va bouger l'intrigue principale viens enfin d'arriver (sorti de prison) ... ha bah non. 1h40, bon bah la grosse rencontre va envoyer du steak !! Ha bah en fait non plus. Générique de fin. Tout ça pour ça ? ** En gros j'ai l'impression d'avoir vu 8miles sans la fin ou Rocky 1 sans combat. Une tranche de vie de 2 heures sans que l'on accroche au film. Enfin si, on accroche en se demandant quand est-ce que ça va démarrer. Le titre c'est tout de même: Les Brasiers de la Colère. Ici ni brasier ni colère, je me laisse aller dans une direction et je verrai bien ou ça nous mène. Le passage en prison n'apporte rien au film, la baguarre avec l'espagnol non plus. Ha si ça nous apprends qu'il sait donner un coup de coude. Ouai sauf que jamais il ne se bat dans tout le film. Christian Bale ne nous fait ressentir aucune émotion même lors de la mort de son frère. J'en ai eu plus lors de l'annonce de la mort du père quand il parle tranquillement avec son frère en prison. Personnellement je n'ai pas du tout aimer et je ne le conseillerai pas.
Le film à du mal a démarré... ville merdique américaine avec fonderie qui va fermée stéréotypée ... la fin est sans surprise... fallait il mieux faire appel à Batman?
L'histoire d'une vengeance fraternelle, sur fond d'Amérique rurale et de traumatisme post guerre Irak. Une bonne prestation du trio d'acteur affleck, Bale et harrelson, pour un film dramatique assez lent et déprimant. Malgré un scénario assez léger, mais avec des mises en scènes, décors, et une ambiance du film très noire, le réalisateur nous livre un opus assez réussi.
Très beau jeu d'acteurs...Un grand Christian Bale. Le film a ses longueurs mais le réalisateur nous transporte dans une Amérique profonde, en crise, qui peine à s'en sortir donc des longueurs qui sonnent justes et en font un film très réussi.
Un bon film, ou Christian Bale ne surjoue pas, il tient son rôlespoiler: pour aider son frère pris dans des combats clandestins truqué.
Un bon moment passé à voir la fraternité venir à bout des méchants.
Un film magnifique porté pas des acteurs admirables. Le quatuor Daffoe, Bale, Affleck, Harrelson est juste génial. Dans la lignée d'un PRISONERS pour son style, sa touche, sa sobriété, son uppercut ! Du film social au polar il n'y a qu'un pas, le ferez-vous ? Sans hésitation. Ce sera compliqué de faire mieux dans l'année car à certain moment on frise le chef d'oeuvre.
Nous sommes partis avant la fin. Ce film aurait pu être intéressant, mais il est clairement nul. On s'ennuie pendant tout le long, et mêmes les combats ne sont pas assez bien rendus.
Casting 3 étoiles pour ce drame familial au cœur de l'Amérique profonde. le film est d'une noirceur frappante et les personnages sont tous très intéressants.
Les préjugés du moment font oublier que la misère n'a pas de couleur. Aucun privilège pour ces "white trashes" touchés par le déclassement, la précarité, l'injustice. Sur fond de drame social, ce thriller où se distingue C.Bale est d'une froide tension constante...et emprunt d'une certaine humanité.
J'attendais ce film depuis un long moment. Un film qui promettait d'être sombre, de nous peindre un rêve américain devenu cauchemar pour toute une frange de la population. Une distribution alléchante réunissant Bale, Dafoe, Casey Affleck et Harrelson... Mention très spéciale pour ce dernier qui nous montre encore ses talents pour les rôles déjantés, il est tout simplement impressionnant et relaie au second plan -à mon gout- un Christian Bale qui semble chercher comment donner de la consistance à un personnage manquant cruellement de crédibilité et de profondeur (contrairement au petit frère interprété par Affleck,spoiler: une âme brisée par la guerre et qui cherche un sens à sa vie ). Mais ai-je aimé le film? Oui, mais un peu déçu au final. Je reste sur ma faim! Un film si prometteur... Avec un scénario et des personnages un peu mieux construit et une réalisation -ou plutôt un montage- plus judicieux évitant les quelques invraisemblances (j'y suis sensible), nous aurions eu un pur chef d'oeuvre. Là, nous avons un bon film, déjà vu et qui n'échappe pas à quelques stéréotypes. Dommage! Critique sévère, alors je rajouterais que j'ai quand même passé un bon moment de cinéma. Juste qu'au final le film n'est pas à la hauteur de ce que j'en attendais.
Après son joli premier film "Crasy Heart" (2009) Scott Cooper nous revient avec un projet plus sombre, plus violent avec un casting qui prouve que son statut de réalisateur a pris une autre dimension. L'histoire se passe dans l'Amérique profonde, au sein de ce qu'on appelle "Rust Bell" (la ceinture de la rouille) ou "Manufacturing Belt" (la ceinture des usines), l'équivalent de notre région du charbon au Nord, symbole de la Crise puisque ces régions sont sinistrées économiquement. On suit donc deux frères, l'un ouvrier l'autre vétéran de l'Irak. L'un se satisfaisant d'une vie de labeur l'autre à l'âme déchirée se fait violence pour une réussite toute relative... La première partie du film est parfois assez laborieuse, voulant instauré une certaine ambiance entre fatalisme et pessimisme et nous présenter toutes les poisses de la fratrie. On pense à "Voyage au bout de l'enfer" (1979) de Cimino mais en moins ambitieux, avec moins d'ampleur. Les "montagnards" du film ont tout de redneks dégénérés qui peuvent rappeler quelques films d'horreur mais aussi des drames tels que "Délivrance" (1972) de John Boorman et "Winter's bone" (2011) de Debra Granik. Ces montagnes qui sont un no man's land et la malchance familiale plonge vite le frère vers la justice personnelle... La bonne chose c'est que jamais Cooper ne pose un jugement d'un côte ou de l'autre, il impose un oeil neutre sur les conséquences mais ça ne fonctionne pas vraiment puisque dans le même temps il nous oblige à l'empathie pour la fratrie via une première partie complaisante, allant jusqu'à cette histoire d'amour triangulaire touchante. Côté casting on nous offre la crème mais avec des rôles pas toujours exploités. Willem Dafoe et Sam Shepard sont sous-employés, Zoe Saldana ne vaut que pour une scène déchirante avec Christian Bale, ce dernier imposant une fois de plus son charisme, Casey Affleck montre une autre facette et Woody Harrelson est un badass toujouts aussi jubilatoire. En conclusion c'est un excellent film, polar dramatiquo-social qui, malgré tout, déçoit un petit peu, le potentiel étant bien supérieur au film qui nous est offert.