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WutheringHeights
108 abonnés
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4,0
Publiée le 18 janvier 2014
(...
L'Amérique selon Scott Cooper, c'est ça, ce dilemme entre une violence aux fondements de son existence et un légalisme chevillé au corps. Entre vengeance et justice des tribunaux, Russell devra choisir. Mais le réalisateur a déjà scellé le sort d'un pays dans une séquence finale pas si académique. Scott Cooper tient ses promesses et livre un film intense qui, malgré quelques maladresses, s'inscrit dans une belle histoire du cinéma américain.
Un polar purement US! On accroche totalement à cette histoire de vengeance et de fraternité. Les acteurs sont parfaits dans leurs rôles respectifs et l'ambiance de la petite ville de Pennsylvanie s'accorde correctement au drame de cette famille meurtrie.
J'ai cherché un film à scénario....Petite erreur que je conseille de réparer assez vite au spectateur.... Il faut plutôt se mettre dans l'ambiance d'une Amérique qui règle des comptes de "voisinages".... Le cadre est magnifique, on pense au Kentucky, ou à la Pennsylvanie sauvage et boisée, le film faisant référence aux Appalaches..... C'est donc un film d'atmosphère plutôt, un peu à la façon du sublime "Winter Bones" avec Jennifer Lawrence... Sauf qu'ici on est chez des gens encore plus violents mais moins marginaux....Pas de paupérisation, ni d'affect sociologique..... Le pain quotidien c'est la violence et la haine, comme le montre l'excellente scène d'ouverture....Provocation dans un "drive in", (cinéma en public pour automobiles)..... Après on assiste à un film de vengeance, le psychopathe étant l'excellent Woody Harrelson.....Amateurs de combats sanglants et libres dans les barns (hangars) Notons une distribution pharaonique (Christian Bale, Casey Affleck, (autre psychopathe de la guerre d'Irak), Willem Dafoe, toujours jeune, Forest Whitaker, et le vétéran acteur écrivain rebelle des 70ies, Sam Shepard); J'ai eu la chance de le voir en V.O et les répliques sont parfois cinglantes dans une Amérique en quête d'identité et d'exemplarité....L'esprit américain, la mentalité n'est pas à mettre entre toutes les mains.......... Ce genre de cinéma n'appartient qu'à eux, sachons sans nous identifier en profiter.....Et accrochons nous ici à l'atmosphère.......J'ai aimé...
"Les brasiers de la colère" n'est pas une simple vengeance comme l'on en voit si souvent. Ce film est d'une rare qualité, grâce bien entendu au jeu de ce trio d'acteurs impressionnants (Bale, Harrelson & Affleck se surpassent), à cette atmosphère pesante qui flirte avec un sentiment d'injustice et de tristesse, et sa réalisation excellente qui cherche à se rapprocher le plus possible du Réalisme avec un grand R...pari gagné. On ne détourne pas une seconde le regard, tant cette impasse, que l'on voit pourtant venir, nous captive. Des scènes finement écrites, et finement jouées (notamment la rencontre entre Affleck & Harrelson, ou encore la discussion sur le pont de Bale & Saldana) m'ont, pour ma part, tout simplement bluffé. Attention, on n'est pas à l’abri d'une larmichette... Un réalisateur à suivre de très près. Ah, j'oubliais : Le film est à voir en version originale, la puissance est décuplée.
"Les brasiers de la colère" de Scott Cooper, est un drame vraiment remarquable d'authenticité se déroulant à Braddock, une banlieue ouvrière américaine où la pauvreté et la misère sont omniprésente. Russell, tout comme son père avant lui, travaille à l'usine sans trop se poser de question. Son jeune frère Rodney a préféré s’engager dans l’armée, en espérant s’en sortir mieux. Après quelques missions en Irak, ce dernier revient brisé physiquement mais surtout psychologiquement. Malgré l'insistance de Russell pour qu'il travaille comme lui et son père à l'usine, Rodney refuse catégoriquement. Ce Dernier va alors, pour gagner de l'argent, faire des choix plus que discutables, qui vont le mener à fréquenté des gens peux recommandables et d'une extrême violence. Un drame puissant, porté par une palette d'acteur au sommet de leur art, avec en tête Christian Bale et Casey Affleck.
Certes, le film n'est pas vraiment original mais il est parfaitement bien réalisé. "Les brasiers de la colère" est un film de vengeance "coup de poing", d'une rare noirceur mettant en scène de très bons acteurs. Christian Bale en tête qui est, comme à son habitude, excellent. Pas le film de l'année mais j'ai passé un très bon moment.
Honnêtement, n'ayant pas visionné le précédent long métrage de Scott Cooper (Crazy Heart), je me suis essentiellement dirigé vers ce film pour son casting cinq étoiles et une bande annonce plutôt alléchante. La première partie du film est plutôt réussie, nous dévoilant la relation entre deux frères issus d'une famille américain de classe ouvrière. Le récit parallèle de leurs vies prenant des tournants décisifs est bien exposé. Cependant, la deuxième moitié du film perd de son charme. On ne sait pas où il veut réellement en venir. Tout cela jusqu'à un final quasiment raté, sans suspense et peu d'émotions, sûrement la faute un rythme extrêmement lent tout au long du film. Même si la photographie est soignée et la bande son plutôt sympathique, l'ennui gagne rapidement le spectateur. Les Brasiers de la Colère manque cruellement d'un scénario mieux ficelé et de réelles scènes fortes. En revanche, ce drame familial laisse tout de même la part belle aux acteurs pour s'exprimer : un Christian Bale touchant, un Casey Affleck bestial et un Woody Harrelson, habité par son personnage de pourriture. Dommage que les rôles de Zoë Saldana et Forest Whitaker soient aussi sous-exploités. Ce n'est clairement pas à la hauteur de mes attentes, mais on ne peut pas dire qu'il n'y a rien à sauver de ce film. Je n'ai ni particulièrement aimé, ni détesté. Le film n'est pas désagréable, mais il est évident qu'il ne laissera pas une marque indélébile dans ma mémoire.
Je ne comprends pas trop la critique négative sur ce film. Accrochez un détail dans le film et se monter la tête pour finalement, flinguer tout le film... Non, je pense sincèrement que vous n'y êtes pas. La photographie parle d'elle même. Les deux frangins sont plein de charisme et accordent, en priorité, de la valeur aux vrais émotions... Merci au réalisateur et aux acteurs... La dureté de certaines scènes retranscrivent à merveille la souffrance et les sentiments des deux frères. L'ambiance, quant à elle, est criante de vérité. J'aime cette ambiance, pas de superflus, l'expression des émotions, tout simplement. Un de mes films préférés, et certainement comme beaucoup d'entre vous, j'en vois.
Quel film poignant ! L'histoire de deux hommes brisés par le destin et par la vie. La vie de Russel bascule quand il tue un enfant en voiture tandis que son frère Rodney est complètement détruit par la guerre en Irak et ses horreurs qui vont avec.
Le film est très violent mais tellement "vrai". On ne peut que compatir aux douleurs des deux frères..
Les acteurs sont exceptionnels : Christian Bale ça n'est pas nouveau il est excellent, et j'ai redécouvert Casey Affleck, un acteur qu'on voit trop peu mais qui est vraiment parfait.
Out of the furnace n'est pas un mauvais film, loin s'en faut. Mais il pêche par excès de classicisme. En effet, l'intrigue n'est pas très originale, c'est même un euphémisme tant on a l'impression d'avoir vu et revu cette histoire. Dommage également que certains personnages soient quelque peu sacrifiés, surtout que l'on sait tout ce qu'il va se passer et ce jusqu'à l'ultime plan du film. On ne s'ennuie pas vraiment mais on en vient à se demander où le réalisateur veut en venir. Malheureusement nul part. Ce dernier s'est très certainement inspiré de James Gray car on pense un peu à Little Odessa en visionnant ce film mais sa mise en scène n'est pas aussi inspirée et le film ne parvient à décoller que dans sa toute dernière partie. Restent des prestations d'acteurs exceptionnels, avec Christian Bale en tête qui méritent le coup d'oeil mais c'est peu à se mettre sous la dent.
C'est pas le scénario du siècle, mais l'atmosphère est totalement prenante entre la mise en place du contexte d'une cité ouvrière en crise et ce très beau casting avec notamment Christian Bale tellement hypnotisant qu'on en oublie presque le manque d'épaisseur (voire d'intérêt) du récit.
Après le séduisant « Crazy Heart », Scott Cooper la joue crépusculaire dans un film ne manquant pas d'ambition, mais vraiment d'originalité. Encore une histoire de frère(s) voulant rentrer dans le droit chemin, ce à quoi le destin s'oppose, le tout dans une ambiance sombre renforcée par le côté Amérique profonde. Le réalisateur a le sens du cadre, de l'espace, et se montre parfois très doué pour offrir quelques scènes assez marquantes. Reste que cela est parfois laborieux, notamment au niveau d'une intrigue trop souvent prévisible et plusieurs grosses ficelles, empêchant ainsi l'immersion totale. On en vient même à se dire qu'il n'était pas forcément nécessaire de mobiliser un tel casting, même si globalement celui-ci est à la hauteur, malgré un Forest Whitaker en faisant curieusement trop et surtout une Zoe Saldana transparente, peu aidée par un personnage plutôt inintéressant. Malgré tout, une certaine force parvient à se dégager de ce décor moite et plutôt desespérant, à l'image d'un final légèrement attendu mais fort bien mis en scène. Bref, plutôt décevant au vue des espoirs suscités, mais fréquentable.
Sans être le film de l'année, un polar rural efficace assez proche de "Winter's bone" avec Jennifer Lawrence. Une mise en scène froide et glaçante qui plonge très bien le spectateur dans son ambiance lourde, un casting de haut vol. Si Christian Bale est une fois encore assez monolithique, Woody Harrelson en sociopathe est plutôt intéressant. Plutôt pas mal.