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Shephard69
333 abonnés
2 259 critiques
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1,0
Publiée le 6 juin 2017
Encore un blockbuster qui promet monts et merveilles par ses bandes annonces mais qui s'avère finalement d'une vacuité abyssale, absolue, du même acabit que "Starship troopers" de Paul Verhoeven, l'auto-dérision en moins. Un film où chaque plan est recherché et travaillé mais sans atteindre l'impeccable à cause d'effets spéciaux loin d'être toujours réussis, parfois ignobles et bâclés. Une écriture simpliste, manichéenne à outrance. Matt Damon se contente du strict minimum, complètement perdu, le reste de la distribution, pourtant faramineuse, semble très mal dirigée. Un gros navet, aussitôt vu, aussitôt oublié.
Des réalisateurs asiatiques se confrontant à la toute-puissance de Hollywood, on a vu ce que ça a donné dans les années 90 avec John Woo (Chasse à l'homme, Broken Arrow, Paycheck) et Tsui Hark (Double Team et Piège à Hong-Kong avec Van Damme). Deux réalisateurs depuis retournés à leurs chères études, dans leur pays, la queue entre les jambes. C'est un peu différent pour La Grande Muraille tourné sur le territoire chinois et de fait le film le plus cher à être tourné là-bas avec ses 135 millions de dollars de budget. Tout ça pour avoir un blockbuster très US dans l'âme quand même avec ses qualités et ses défauts. Qualités : un sens du spectacle qui fait qu'on ne s’ennuie pas durant les 1h44 que durent le film. La présence toujours rassurante de Matt Damon. Quelques jolis plans, mouvements de caméras et costumes dus à la présence derrière la caméra de Zhang Yimou dont je ne peux pas en dire grand-chose vu que je ne le connais que de nom. Défauts : des effets spéciaux ratés notamment sur les plans aériens où ça ressemble plus à une bouillie visuelle qu'autre chose. Des personnages au profil attendu (le traître, le couard finalement très courageux) et à la psychologie inexistante. On ne saura jamais vraiment qui ils sont, d'où ils viennent et quelle est leur motivation. Bref, un divertissement pop-corn américano-chinois plutôt bien emballé. Sans plus. A voir si à l'avenir, ce partenariat accouchera de projets plus...subtils.
Le film est dingue visuellement et chorégraphiquement.
Dommage que, lorsque l'on regarde l'écriture on observe quelque chose de beaucoup trop vide à mon goût. Que ce soit au niveau du scénario ou des dialogues, il serait difficile de faire plus simple. Le contexte est construit au minimum, les personnages sont développés le plus rapidement possible (spoiler: empêchant finalement de leur donner la peine que l'on nous demande lors de leur sacrifice ), quant à l'histoire et au dénouement on a quelque chose de très recyclé et de très peu original.
Cependant il reste des tas d'excellentes idées dans ce film et oui on passe un excellent moment devant, un grand spectacle. Je reste tout de même sur ma faim avec ce film, il aurait pousser les choses bien plus loin et fait finalement le choix de la sécurité sur tous les plans en ne prenant presque aucun risque.
Après les grands « Hero » et « Le Secret des Poignards Volants », Yimou Zhang revient dicter sa poésie de la culture guerrière, sous des airs d’ouverture d’esprits et plus loin encore. Hélas, le résultat est à déplorer sur de nombreux points quand le monstre qu’est Hollywood influence cette jeune fleur, à peine sortie de son territoire. Plus qu’un film, « La Grande Muraille » est un projet. Une coopération sino-américaine qui souligne un effort de cadrage afin de toucher le public des deux continents. On comprendra les débats qui suscite cette superproduction, mais le fond est à revoir. Ce qu’on lui reproche ne provient pas directement de la réalisation mais donc de la production.
Le plus célèbre réalisateur chinois derrière la caméra n’est pas une surprise, tout autant que cette dernière œuvre qui se perd dans une fainéantise scénaristique et une mise en scène trop clichée. Le casting est à double tranchant quand on sent l’équilibre des apparitions, mais le manque de pertinence des dialogues peut étouffer cette observation. William Garin (Matt Damon) s’installe dans la suffisance d’une personnalité ouverte et donc trop prévisible. Cela dit, le mélange de culture est appréciable, mais manque encore cruellement de forme. Nous sommes conscients de ce que cela représente mais les protagonistes chinois, à commencer par la courageuse Commandant Lin Mae (Jing Tian), reste monolithiques. Au final, la garantie ici reste l’expérience visuelle que Zhang sait doser avec justesse. Il l’a prouvé dans le passé avec « Hero » et « Le Secret des Poignards Volants ». L’ingéniosité est dans la reconstitutions de cet affrontement surhumain de l’homme contre son pêcher. On le transcrit par des créatures féroces, basées sur le dragon de komodo et l’Alien de Cameron. Côté de la muraille, on s’y attarde suffisamment pour établir les notions de disciplines et de devoir. Mais au cœur de cette grande armée, le terme d’unification est un appel trompeur. Les couleurs jouent sur la distinction de chacun fonctions qui procèdent malheureusement peut dans la collaboration. Chacun reste à sa place sans broncher. L’arrivée des hommes blancs marque alors le début d’une histoire riche en action, mais ne s’accroche pas toujours à la philosophie d’origine qu’est l’union, ou bien on l’interprète assez mal. On passera donc outre le scénario qui tend à nous amener vers ces moments de triomphe et de mauvaise propagande. C’est donc en piétinant sur les bords que le film s’en sort tout de même avec une direction artistique irréprochable. De plus, la partition de Ramin Djawadi aura de quoi nous tenir attentif, nous rappelant par la même occasion que le mixage illustre le parfait élan de négociation entre les studios.
Un film qui conviendra seulement aux fans d'aventure grand spectacle... En effet, hormis les décors et les costumes le scénario est on ne peux plus basique. Tout est prévisible, le seul élément qui dénote du film et qui lui apporte un peu d'intérêt est son côté fantastique. --> Vous aimez le cinéma ? Vous aimez les quiz sur le cinéma ? Rendez-vous sur la chaine youtube " Movie Blind Test " !
Un film avec une très grande qualité esthétique et une grande générosité due avant tout au fait qu'il s'agit d'un film chinois. Magnifique photos pour les décors, dont des décors naturels absolument magnifique, belles scènes, masse de figurants --certes synthétiques- scènes spectaculaires. Outre l'aspect et l'action, il n'y a rien a trouver d'autre, un scénario léger mais suffisant. Vous apercevrez aussi deux héros occidentaux qui ne servent à rien et n'apportent strictement rien au film. Entre deux magnifiques scènes à grands spectacles ces quelques personnages inutiles bouchent les trous avec quelques conciliabules chuchotés dans un coin sombre. Les acteurs chinois servent quant à eux les belles scènes et participent à un grand spectacle pour notre plus grand plaisir. Un film bébête avec des bébêtes, mais un spectacle qui fonctionne et rempli son rôle.
Ce film n'a d'ambition que de divertir et d'offrir du grand spectacle, et en ce sens, le pari est réussi. La 3D tient ses promesses, belle profondeur, colorimétrie impeccable, jaillissements réjouissants, et surtout un paysage grandiose dans ce sublime et incroyable Parc géologique national de Zhangye Danxia qui m'a donné envie d'en faire un de mes prochains voyages. Bien sûr il ne faut chercher ni véritable référence historique ( bien que la poudre noire à canon soit bien une invention chinoise) mais le spectacle est là et les spectateurs reçoivent ce qu'ils sont venus voir. C'est bien cela le principal...
La grande muraille est un grand film partagé entre l’aventure et le fantastique, les deux genres se combinent à merveille. Matt Damon retrouve là un grand rôle, celui d'un voyageur-voleur qui ne démérite pas par ses principes, ses valeurs, il reste le personnage héroïque de cette grande histoire. La rencontre avec cette incroyable armée colorée chinoise surprend, éblouit par ses techniques de défenses, d'organisations, les moyens tant humain que matériel sont impressionnants. On peut parler des effets spéciaux, eux aussi tout aussi éloquent, des assauts rappelant le film World Z, de grosse batailles passionnantes mais brèves, dommage. Voilà une bonne bouffée de nouveauté qui nous manquait tant depuis ces derniers mois.
Mélange entre l'histoire et le fantastiques réussi. Les costumes un peu trop voyant été un scénario plutôt plats par moment mais sinon une réussite globale. J'ai apprécié le film mais pas au point de l'aimer totalement. Certains passages ne servent pas beaucoup.
Yimou Zhang nous livre ici le récit visuel d'une des légendes qui entourent la Grande Muraille. Quelques mots sur mon ressenti après visionnage, je ne suis pas très convaincu malheureusement, ça part pourtant sur de bonnes idées, pas très originales mais bon ça passe encore. Par contre, je ne vois pas ce que Matt Damon fait là, enfin si je sais ce qu'il fait là et c'est ce qui me dérange en premier lieu, ça fait trop cliché du héro à l'américain encore une fois, petite parenthèse, les costumes sont pas mal pour le coup. Mais quand on arrive à prévoir ce qu'il va se passer 45 minutes voir plus avant la fin du film c'est tout de même décevant au niveau écriture. Les effets visuels sont très beaux, rien à dire là dessus, quoi que les bestioles un peu trop numériques ne m'ont pas plus marqués que ça. En bref pour ne pas m’épancher sur ce final et même cette oeuvre banal à mes yeux, c'est à voir en vitesse avec les enfants pour rigoler mais il ne faut pas chercher de la profondeur ou quelque chose qui va vous faire frissonner par de l'effroi ou des rebondissements, c'est un film fantastique avec pas mal d'action plus ou moins impressionnante vu que la plupart des choses ne sont pas très convaincantes.
Il est dommage d'engager un si gros budget pour simplement voire des milliers de figurants porter de jolis costumes de carnaval avec des tas d'effets spéciaux autour. Côté scénario c'est non seulement vide mais même malsain d'inculture dans la manière fe mélanger tout et n'importe quoi. Final : même si les financiers sont déçus, le film rapporte 2 fois sa mise... Bien payé, le bouche a oreille était donc bien justifié.