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    Song To Song
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    angelo F.
    angelo F.

    51 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 juillet 2017
    J'ai détesté les précédents films de ce réalisateur.
    Si j'ai été voir celui-ci c'est en raison de la bande annonce attrayante et des deux actrices principales.
    Je pensais que ce film serait différent des précédents.
    Et bien non.
    Je regrette fortement d'avoir été le voir car on retrouve vraiment trop le style de ce réalisateur, style que je n'aime pas du tout.
    Ce film est lourd et pêche par énormément de superficialité.
    Aussi, il n'y a pas d'histoire construire, tout est "flou", mou" et inintéressant.
    Sincèrement, aucun intérêt de voir ce film qui présente tant de vacuité.
    dominique P.
    dominique P.

    846 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 juillet 2017
    Je mets une étoile pour l'esthétique du film.
    A part cela je n'ai pas aimé ce film.
    Il est ennuyeux, creux, pénible, agaçant.
    Il n'y a pas de scénario qui tienne la route.
    Ce ne sont que des scènes qui passent très vite, il n'y a pratiquement pas de dialogues, les voix off sont irritantes.
    On se fiche quelque peu de la vie de ces personnes insignifiantes, prétentieuses, qui couchent à droite à gauche.
    Les 2 h 10 du film ont été très dures.
    Sincèrement à part l'esthétique, rien à sauver de ce film superficiel, creux et prétentieux.
    Requiemovies
    Requiemovies

    212 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2017
    Aucune nécessité d’essayer de convaincre quiconque d’aller voir ce « Song to song » lorsqu’on n’apprécie pas/plus le travail du réalisateur depuis quelques films.
    Depuis « La Ligne rouge », le cinéma de Terrence Malick a ouvert une nouvelle parenthèse (bientôt close ?) moins mainstream (cela a embêté un bon paquet de suiveurs de la première heure), plus métaphysique, et pied de nez intégral à qui veut découvrir du cinéma formaté et prédigéré, du coup, beaucoup sont restés sur le bord de la route. Alors certains diront toujours que le nombrilisme affleure de plus en plus à chaque film, là où nous préfèrerons y voir un vrai cinéaste comme il s’en fait de moins en moins, intègre, et qui, subjectivement certes, a toujours quelque chose à raconter et surtout faire ressentir. Dès lors, depuis « The New World » on aime ou on déteste le cinéma de Malick ; et c’est tant mieux.
    Tant mieux parce que sa liberté acquise cinématographiquement reste intacte, un cinéma du/des sens, ou rien ne ressemble à la réalité et où la poésie visuelle et verbale sont maître mot d’un cinéma sensitif. Car si tout tourne encore et toujours autour de l’amour chez Malick depuis quelques films, c’est sous la forme vectorielle d’un lyrisme profond et ancré, où se superpose le talent des comédiens venus plonger dans l’univers « malickien ». Forcément le résultat est différent de toutes attentes, loin d’être formaté et de ce qu’on a l’habitude de voir.
    « Song to song » acquiert cependant un stade encore plus surprenant dans le cinéma de Malick, c’est dans son dernier film qu’on ressent le plus la part d’improvisation des comédiens, nombreuses scènes sont ainsi faites d’un réalisme appuyé, là où le jeu et la direction d’acteurs côtoie l’instantané, l’unique moment capté, cela se sent clairement. C’est très intéressant quand le trio Gosling, Mara, Fassbender jouent ensemble. Tout comme la surprenante utilisation de la caméra subjective, toute mesurée (sur certains plans), cette notion d’impressionnisme intérieur ne donne pas la sensation d’aller jusqu’au bout de son intention première ; beau procédé quand il l’utilise, idée d’être « dans » et « hors » du personnage. On retrouve bien évidemment une cargaison de plans naturalistes, où la lumière est l’enjeu premier de l’instant filmé, avant même l’intérêt du cadre, et tout virevolte autour des personnages, du Malick pur et dur en quelque sorte.
    Et quelle belle idée de mélanger des plans d’un festival rock au Texas, comme ceux de boîtes de nuit, à ceux plus intimes où les amants évoluent et vivent toujours en dehors de toute trace de civilisation, ou alors réduite à son minimum (personne dans les rues, juste deux trois protagonistes quand c’est nécessaire sur d’autres scènes). Cette opposition de lieux mélangée au flashbacks et multiples histoires sentimentales fournissent alors un patchwork beaucoup plus intéressant et fin que ce que « Knight of cups » était, comme-ci l’un était le ying blanc et l’autre le yang noir d’un tout, un tout qui selon Malick sont les chemins que peuvent prendre des relations amoureuses.
    Cette fois, fort d’un bande son étonnante et éclectique, d’un casting étoilé (comme toujours), et, musical (Patti Smith, Flea (& RHCP), Lyyke Li, Johnny Rotten, Iggy Pop…) le tout prend des allures de douce ballade rock autant dans son esprit (l’histoire) que dans ce que les personnages sont. Les dialogues, plus poétiques que qu’authentiques (personne n’échange comme ça de nos jours) aussi bien opposés qu’en adéquation à la « lumière » d’un décorum toujours naturel, font partie intégrante de la réussite du film. Pour accepter cela il faut s’accorder le droit de découvrir une autre forme de cinéma. Si le cinéma de Malick n’est pas évident sur le coup, une fois imprégné de ce dernier, le rêve et la poésie visuelle et narrative sont au rendez-vous, nous faisant plonger dans un profond hédonisme aussi bien artistique que personnel. Comme ses personnages, le cinéma de Terrence Malick erre encore et toujours dans son unique formalité, pour le plaisir du spectateur qui cherche à s’évader. Plaisir des sens.
    selenie
    selenie

    6 387 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2017
    En fait on constate que Malick s'engonce de plus en plus dans un style très philosophico-pictural mais qui s'avère de plus en plus vain et vide de sens. Le fait que ces personnages travaillent dans le monde de la musique n'est qu'accessoire. Heureusement Malick reste un maitre, et en tous cas un maitre au sens inné de l'image avec un esthétique une fois de plus impressionnant de maitrise et de beauté. Ce film devient l'un des deux plus décevants du réalisateur et confirme que si le réalisateur-scénariste tourne de plus en plus, il devrait toutefois, peut-être, se remettre à ralentir...
    Site : Selenie
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 juillet 2017
    Tout d’abord, il faut (peut-être) reconnaître à Terrence Malick la difficulté de filmer des gens ridicules. Le casting de rêve qu’a choisi le réalisateur ne regroupe en effet que des personnages incapables d’aimer simplement, de vivre franchement, sans ambages et sans détours. Tous préfèrent se lamenter silencieusement. Malheureusement nous spectateurs, recevons l’écho fatiguant de leurs gémissements psalmodiés durant tout le film. De ces mots susurrés, nous retenons rien car ce sont des bavardages précaires, des palabres qui ne dictent jamais leur comportement ou encore des secrets trop insignifiants pour être révélés. Quand Ryan Gosling s’époumone de l’aveu évident de Rooney Mara (ne pas spoiler même une surprise ratée), le canadien a beau bien jouer la comédie, on frise tout de même le nanar.

    Auparavant, dans des récits narratifs analogues, Terrence Malick arrivait à tirer quelque chose de cette caméra indolente. Dans The Tree of life, Terrence Malick filme le souvenir, le retranscrit à merveille, dans La Ligne Rouge, le texan éclaire de l’intérieur la souffrance des hommes.
    Dans Song to song, il s’entête à nous souffler des paroles insignifiantes, des truismes, prononcés par des gens qui n’ont dans la vacuité de leur vie que cela à faire ; les pauvres ne travaillent jamais, ne font pas leurs courses à l’épicerie du coin, ne mangent donc pas non plus car ils préfèrent de loin déambuler, sourire, arrêter sourire et soliloquer durant. Ils le peuvent car de surcroit, où qu’ils soient, l’espace-temps n’existe pas. Le film n’est ici qu’une enfilade d’images qui pourraient être celles de publicités pour parfum de grands couturiers. On y retrouve tous les ingrédients : les beaux paysages cadrés alternent le plus souvent entre le luxe de maisons texanes et chouette nature texane. Sur la manière, tout le monde connait le procédé intimiste, le style mystique de Malick. On connaissait moins son obsession pour les piscines (en mauvais hommage à David Hockney) et les angles de pièces le plus souvent vitrées. Ces récidives deviennent à la longue assez angoissantes.

    Le film s’arrête parce que évidemment tout film a une fin, mais il pourrait durer quelques bonnes heures de plus, Terrence Malick, sans lassitude, n’y verrait aucun inconvénient tant il semble si peu se préoccuper du spectateur. Entre les spots de pub, surviennent ses plans qui s’apparentent aux films de vacances d’un mec à qui l’on vient d’offrir une caméra ou une goPro. Exemple, on voit tourbillonner l’onde d’un bassin, c’est rigolo, alors ni une ni deux on la filme, puis après tout, en y réfléchissant, ce minuscule tourbillon nous étonne tellement qu’on en vient également à le filmer sous l’eau.

    Le visionnage de ces navrantes histoires finit (très vite) par donner le tournis ; le ridicule ne tue jamais parait-il, pourtant un grand cinéaste est pour l’instant déclaré mort.
    poet75
    poet75

    277 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2017
    Considéré pendant longtemps comme un cinéaste rare ne tournant que très peu, Terrence Malick semble vouloir rattraper le temps perdu et, depuis 2011, date de la sortie de « The Tree of Life », palme d'or à Cannes cette année-là, il enchaîne les films. En outre, il le fait en usant d'un style renouvelé qui a déçu certains de ses admirateurs tout autant qu'il en a enchanté d'autres et en ressassant les mêmes thèmes ou les mêmes obsessions. Du coup, bien sûr, certains critiques lui reprochent de ne plus servir et resservir qu'une recette identique et de moins en moins alléchante. Ce n'est pas mon sentiment. Terrence Malick ne fait pas autre chose que ce qu'ont fait beaucoup de créateurs, et parmi les plus grands, avant lui, en ruminant, d'oeuvre en œuvre, les mêmes idées, les mêmes hantises, et il le fait avec un talent qui ne faiblit pas.
    « Song to Song » peut donc être perçu comme une variation sur un sujet que le réalisateur a déjà exploré et mis en scène dans ses deux films de fiction précédents, « A la Merveille » (2012) et « Knight of Cups » (2015). A nouveau, Terrence Malick se focalise sur une histoire d'attirance amoureuse et de déchirures chez quelques protagonistes, mais on ne peut pas prétendre qu'il ne se renouvelle pas du tout, car il aborde ce sujet de manière nettement plus narrative et peut-être un peu moins poétique que dans les deux opus précédents. Et il le fait dans un environnement singulier, celui de la scène musicale d'Austin dans le Texas. Le chassé-croisé amoureux se noue et se dénoue entre quatre personnages : un producteur de musique (Michael Fassbender), des musiciens et chanteurs (Rooney Mara et Ryan Gossling) et une serveuse (Natalie Portman).
    En vérité, le récit importe assez peu. Ce qui intéresse le réalisateur, c'est de mettre en scène la recherche existentielle de personnages à la fois étourdis par le monde du divertissement dans lequel ils baignent, tourmentés par leurs passions et obsédés par une inlassable quête d'autre chose, de ce qu'on ne sait pas très bien nommer, de ce qui donne un sens à la vie et révèle chaque être à lui-même. Pour y parvenir, Terrence Malick reste un maître hors pair. Sa science du découpage et du montage est stupéfiante. Chaque plan, ou presque, ressemble à un joyau ciselé par un orfèvre. Même la bande-son surprend par sa beauté et son inattendu : étant donné le cadre dans lequel se déroule le film, on pouvait parier qu'elle se composerait essentiellement de morceaux de rock, mais ce n'est pas le cas. Si Iggy Popp et Patti Smith sont réellement présents dans certaines scènes, on n'en entend pas moins davantage de morceaux de musique dite classique (Malher et Saint-Saëns parmi d'autres) que de rock.
    Cela étant dit, le projet du cinéaste n'est bien évidemment pas de réaliser un film purement esthétique, le plus important restant la quête de sens qui hante les personnages de ses œuvres les plus récentes. Celle-ci est sous-jacente à tout le long-métrage, tout en apparaissant plus nettement lors de certaines scènes (celles qui sont filmées dans des églises par exemple). On peut dire aussi que cette recherche trouve enfin sinon une réponse, en tout cas un point de lumière ou, si l'on préfère, une piste. spoiler: Dans « Knight of Cups », le cinéaste racontait l'histoire d'une perle précieuse qui était perdue et qu'il fallait retrouver. Eh bien, c'est peut-être Patti Smith qui, au moyen d'une de ses chansons, indique, à la fin de « Song to Song », ce qu'est cette perle égarée. Elle a pour noms miséricorde et amour. Rooney Mara l'affirme, jusque là la miséricorde n'était pour elle rien de plus qu'un mot. Et voilà qu'elle découvre que c'est ce dont elle a le plus besoin. Quant à l'amour, Terrence Malick le filme comme personne : quand ses personnages échangent des gestes de tendresse, des caresses ou des étreintes, c'est comme s'ils étaient à chaque fois réinventés, c'est comme si on les voyait pour la première fois
    . Le cinéma de Terrence Malick est non seulement beau, mais il est porteur de questionnements et d'une recherche de sens qui nous intéresse tous ! Je ne m'en lasse pas. 8,5/10
    velocio
    velocio

    1 325 abonnés 3 167 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 juillet 2017
    Terence Malick : pas trop mon copain depuis "Tree of life", pensum prétentieux et indigeste.
    Oui mais, "Song to song, son dernier film, se déroule, parait-il, sur fond de scène musicale d'Austin, Texas.
    Austin, pour moi une des capitales mondiales de la musique, voire LA capitale. En tout cas, pour tout ce qui concerne les musiques typiquement américaines : blues, country, folk, americana. Une ville dans laquelle, chaque soir, sont donnés de nombreux concerts fabuleux.
    Résultat : je me dois d'aller voir ce film.
    Résultat du résultat. Le cinéma, d'abord : presque dès le début du film, on comprend le danger qu'il y a à laisser une liberté totale à un réalisateur qui se prend pour un génie et qui est très, très loin d'en être un.
    C'est tellement mauvais qu'au bout d'un quart d'heure, on n'a qu'une envie : quitter la salle ! Oui, mais il va bien y avoir quelque chose qui va rattraper le fiasco cinématographique : la musique.
    Sauf que, à part une très courte prestation de Patti Smith, côté musique, l'arnaque est complète. La scène musicale d'Austin : quelques images tournées pendant le Festival South By Southwest (SXSW pour les intimes) qui se déroule chaque année au mois de mars, mais absolument rien sur ce qui se passe le reste de l'année. Certes, on doit entendre des bribes d'une cinquantaine de morceaux, de genres divers et variés, mais, pour ces 50 morceaux, les extraits qu'on entend durent au maximum 5 secondes. Sauf, peut-être, l'extrait du "Runaway" de Del Shannon par Del Shannon qui doit atteindre les 15 secondes. On se demande d'ailleurs ce que vient faire là-dedans ce morceau qui date de 1961. Très beau morceau mais, dans le contexte d'Austin, on aurait plutôt attendu la version country de The Cox Family (allez l'écouter sur Youtube, vous la trouverez facilement !).
    Ah, au fait, et la brochette de stars réuni par Malick, ça donne quoi ? Franchement, on se gardera d'émettre le moindre jugement sur leur prestation tellement ce qu'on leur a demandé de faire est pathétique de prétention et de vacuité.
    Hervé L
    Hervé L

    80 abonnés 640 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juillet 2017
    Arch NUL De pseudo histoires d'amour sans histoire et surtout sans amour
    Un musicien mou qui ne joue guère sa petite amie a la tête vide et au corps d ado pas terminé qui ne parle pas (et c'est mieux ainsi une voix off la remplce) qui baise sans joie avec le producteur hyper riche le roi du lieu s ennuie ne fait rien à part se payer des prostituées et même une serveuse dont il fera sa femme et mènera a la mort
    Le musicien finira par faire l amour avec une femme de l âge de sa mère retrouvera sa fiancée boudeuse et finira comme manoeuvre sur un chantier minable
    Bref des gens vides et creux vulgaires à mettre leurs groles sales sur les canapés et boire de la bière au goulot
    Si cela les amours modernes je suis heureux d être né avant
    norman06
    norman06

    352 abonnés 1 678 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2017
    Malick se radicalise mais reste cohérent dans sa démarche visuelle avec ce poème incantatoire, d'un romanesque déstructuré, porté par un montage vertigineux et des interprètes en état de grâce. Que ceux qui n'apprécient pas (c'est leur droit) ne cherchent pas à dégoûter les autres.
    Sylvain P
    Sylvain P

    343 abonnés 1 361 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juillet 2017
    La filmographie de Terrence Malick est à la fois très uniforme dans son style et de qualité variable. Song to song n'est certes pas au niveau du chef d'oeuvre qu'était The Tree of Life, mais fait partie de ses meilleurs. Cette ode à l'amour et à la musique est une poésie qui se ressent davantage qu'elle ne se comprend. Les personnages évoluent dans un bel écrin de musique (et d'ambiance sonore) et nous donnent à voir les multiples sensations de l'amour. Fassbender est un pervers narcissique qui salit tout ce qu'il touche, en particulier la si belle Natalie Portman. Rooney Mara est touchante d'instabilité. Ryan Gosling est un naïf inadapté au monde des artistes. Patti Smith et Holly Hunter pansent leurs blessures. Cate Blanchett, dans un rôle peu valorisant, subit le temps qui passe. Berenice Marlohe représente la passion. Terrence Malick filme également la musique comme si elle était indispensable au langage amoureux. Sa vision et sa poésie transportent au delà de la salle de ciné. Pari réussi.
    cceintrey
    cceintrey

    24 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2017
    Je suis allée voir Song to song de Terrence Malick pour son casting ce rêve réunissant 4 de mes acteurs préférés en tête d'affiche : Michael Fassbender, Ryan Gosling, Rooney Mara et Natalie Portman.
    Song to Song c'est avant tout l'histoire d'amour entre Faye (Rooney Mara) et BV (Ryan Gosling), deux musiciens, au fil des scènes de concert de rock 'n roll, autour d'Austin, au Texas. Le titre du film provient d'une phrase prononcée par le personnage de Rooney Mara : "Je pensais que l’on pourrait vivre de chanson en chanson, de baiser en baiser". Cook (Michael Fassbender) est un producteur à succès avec qui ils collaborent. Rhonda (Natalie Portman) est une jolie serveuse qui va croiser la route de Cook...

    Parmi les acteurs chanteurs présents, il y a Lykke Li, Iggy Pop, Patti Smith, le groupe Red Hot Chili Peppers, ainsi que Val Kilmer que l'on aperçoit sur scène. A noter que Cate Blanchett fait également partie du casting, tout comme Holly Hunter et Bérénice Marlohe (ex James Bond girl très sensuelle).

    Ce film est constitué de flashbacks et d'histoires qui s'entremêlent, sur un rythme lent. C'est décousu et parfois très cru durant des scènes de sexe, avec le personnage de Michael Fassbender, qui est tel un lion, très animal, et qui semble être passé du côté obscur.
    Ce qui sauve le film pour moi - au delà des acteurs - c'est la beauté des images, les plans sont d'un esthétisme rare. Il y a donc beaucoup de points communs entre ce film et The tree of life, l'un des précédents films de Terrence Malick sorti en 2011, Palme d'Or du festival de Cannes. C'est le même directeur de la photographie, Emmanuel Lubezki, qui officie.

    Les perruques de Rooney Mara lui permettent d'adopter des looks très différents, correspondant aux différentes périodes du récit. Song to song s'est tourné en seulement 40 jours, mais étalés sur une période de près de 2 ans. Le premier montage de Song to Song durait 8 heures, au final le film fait environ 2 heures.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    66 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juillet 2017
    De sortie dans nos salles le 12 juillet prochain, le dernier film de Terrence Malick divisera certainement (encore) les spectateurs et la critique. Contrairement à ce que le titre pourrait laisser penser, « Song to song » n’est absolument pas un film musical mais plutôt un drame psychologique où s’injectent de petites scènes érotiques. Bien sûr, à travers son histoire, le réalisateur nous fait graviter dans le monde des concerts, de la musique en général mais ce sujet n’est finalement que secondaire et minimaliste. « Song to song », c’est une mosaïque d’histoires qui se mêlent et s’entremêlent, de corps qui se rencontrent, d’esprits qui se mettent au service des uns et des autres…

    Notre réponse avis complet se trouve sur ecran-et-toile.com
    FaRem
    FaRem

    8 857 abonnés 9 664 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 juin 2017
    J'avais détesté ou plutôt pas accroché au précédent film de Terrence Malick donc je n'étais pas forcément emballé à l'idée de voir son nouveau et après visionnage, je me dis que j'aurais mieux fait de m'abstenir même si celui-ci m'a paru plus abordable. Le réalisateur continue avec son style si particulier avec beaucoup de plans et de scènes avec à chaque fois sa caméra qui s'approche au plus près des acteurs pour capter un petit instant de vie avant de passer rapidement à autre chose. Ici, le récit est éclaté et ne suit pas forcément de ligne directrice puisqu'on passe d'une des nombreuses relations à une autre et pas forcément dans une continuité au niveau du temps. Ce style-là est pour moi lassant, j'ai l'impression que cela n'avance pas, que l'histoire ne raconte rien et que l'on voit toujours la même chose ce qui a fini par me faire décrocher. Pourtant, j'ai apprécié la première partie seulement l'ensemble perd en intérêt à chaque fois qu'un nouveau personnage vient s'ajouter à l'histoire. C'est très inconstant, on passe de moments profonds à des échanges niais ou intéressants. C'est un film lent, mais délicat et sensuel qui est très beau sur le plan visuel avec une magnifique photographie, c'est également très bien réalisé seulement, il parait bien vide et ne dégage rien mis à part de la fragilité apportée par le personnage de Rooney Mara qui est superbe dans ce rôle. Contrairement à "Knight of Cups", je ne dirai pas qu'il est mauvais, c'est juste un style de cinéma pas fait pour moi même si le début m'a laissé espérer le contraire.
    Glouyie
    Glouyie

    16 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2017
    Ayant lu que le film était long pour ce qu'il comportait, je l'ai vu en 4 fois; et c'était la bonne idée !
    J'ai pu apprécier chaque partie du film et admirer les magnifiques plans de Terrence Malick; absolument époustouflants chaque plan est un tableau, mettant en valeur les acteurs, les décors: tout est beau dans ce film, c'est un style voulu et artistique que j'ai aimé (voix off, courte focale, rythme lent,...). Seule l'histoire est faible, ce qui peut rendre le film long. On assiste à une petite évolution des personnages, certes, mais il manque d'idées, de rythme, d'obstacles, on ne s'attache pas aux protagonistes.
    Un film donc riche dans ses images mais pauvre dans son écriture : de grandes opportunités ratées..
    Dommage !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 février 2018
    Film parfois tourné comme un documentaire, parfois comme un drame, j'ai bien aimé ce contraste, les acteurs Michael Fassbender, Rooney Mara... tous géniaux mais l'histoire est parfois un peu lassante, je conseille quand même pour les fan des acteurs
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