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    Song To Song
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    124 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 juillet 2017
    Avec Song to Song, Terrence Malick retrouve peut-être la grâce et le génie qui l'avaient porté lors de The Tree of Life, un chef-d'oeuvre magistral. Si Song to Song n'atteint pas ce stade, il nous permet néanmoins de retrouver le réalisateur américain qui nous avait laissés avec la Palme d'Or du Festival de Cannes 2011 et non celui qui s'était perdu lors de ses deux derniers longs-métrages.

    Et en effet, les fans de Malick avaient été nombreux à être déçus de A la Merveille et de Knight of Cups, deux films qui ne réussissaient jamais à décoller et dont l'interprétation des acteurs n'était pas toujours convaincante, en témoigne les performances très décevantes de Ben Affleck et Christian Bale. Dans Song to Song, nous retrouvons un casting 5 étoiles auquel nous sommes désormais habitués, tant l'aura de Malick ne laisse pas indifférent à Hollywood. Et quel casting ! C'est sans doute l'une des meilleures performances d'acteurs dans un film malickien depuis The Tree of Life. Le trio que forment Rooney Mara, Ryan Gosling et Michael Fassbender, trois acteurs très en vue actuellement, est d'une complémentarité folle. Fassbender (Cook) détonne par sa folie qui le caractérise sur de nombreuses scènes, déployant une énergie folle, là où Gosling (BV) contraste avec son calme. Et entre les deux, Rooney Mara (Faye), parfaite en jeune femme tiraillée entre Cook et BV, irradie de son talent un film qu'elle électrise. En revanche, si elle s'avère hautement utile pour l'écriture et la fin du personnage de Cook, Natalie Portman, dans le rôle de Rhonda, ne laisse cependant pas un souvenir impérissable, elle n'existe réellement que par la fin que lui accorde le film. Cette fin est par ailleurs très fine, très sensuelle, naturelle, là où les réalités de la vie l'emporte sur les illusions de l'amour. Elle vient clôturer un ensemble plutôt inégal avec une première heure douce et poétique et une seconde heure où le spectateur décroche légèrement, dépassé par un rythme plus saccadé, avant que la fin ne relève le tout par son goût d'inachevé, par cet amour qui ne trouve pas toujours le bonheur. L'amour est une composante très importante des trois derniers films de Malick, presque une trilogie philosophique dont la parenthèse se referme avec Song to Song.

    La méthode est désormais connue de tous, cette caméra constamment en mouvement, ce montage volontairement non fluide et ne suivant jamais un scénario essayant de capter les instants de vie et d'être réaliste au possible et aussi libre que les codes du réalisateur américain, la photographie toujours impeccable de Lubeszki et les voix-off, moins présentes néanmoins sur ce film. Finalement, l'enjeu était de savoir ce que Malick avait à dire après deux réflexions plutôt passables. Dans le monde musical d'Austin, ce dernier tente de reprendre les thèmes de Knight of Cups surtout, plus que de A la Merveille, à savoir un plan divisé en deux, une réflexion sur deux parties d'un seul plan: d'un côté la vie professionnelle, de l'autre la vie privée. Encore une fois, la vie professionnelle fonctionne et la vie privée déraille à cause de l'amour. Sur les trois dernières œuvres de Malick (sans compter Voyage of Time), c'est cette instabilité amoureuse qui caractérise ses personnages. Divorcés, veufs, célibataires, amoureux, en couple: les différentes phases de la vie amoureuse sont représentées et ici, dans Song to Song, la fragilité de Rooney Mara, parfaitement capté par le sens de la réalisation de Terrence Malick, est expliquée par le tiraillement amoureux de celle-ci: elle cherche à la fois de la stabilité et de la réussite, tentant même de tester sa sexualité. La prospérité d'une vie professionnelle ne semble pas pouvoir se passer de la prospérité d'une vie privée. Si la seconde est brouillée, brisée et décousue, la première prend la pente descendante. C'est ce que l'on peut constater avec le personnage de Cook.

    La nouveauté qu'insère ici Malick, c'est la musique, qui n'a jamais été aussi présente. Par rapport à un film s'intéressant au monde de l'industrie de la musique, cela n'a rien d'illogique. Mais c'est cette musique qui apporte un renouveau à l'oeuvre de Malick et une touche de sensibilité au long-métrage. Elle est présente sous toutes ses formes et l'utilisation de la musique classique, à travers un voyage, aussi léger soit-il, dans certaines œuvres de Saint-Saëns, Debussy et Ravel notamment, n'est pas sans rappeler le goût de Kubrick pour cette même musique classique qu'il préférait par rapport aux compositeurs contemporains. Mais comment ne pas évoquer aussi les participations de Patti Smith et Lykke Li qui sont d'importants seconds rôles, la première pour Rooney Mara, la seconde pour Ryan Gosling, et dont les deux morceaux utilisés dans le film ont un écho particulier et intéressant.

    Ainsi, vous l'aurez compris, ce film n'est pas parfait, il a ses défauts, mais il apporte une satisfaction, celle de la présence toujours actuelle du génie Terrence Malick. Néanmoins, on est loin de The Tree of Life, apogée absolue de son oeuvre, et nous aurions tendance à dire que le déclin du génie est entamé bien que celui-ci, à 73 ans, résiste. Son prochain film,Radegund, sur l'objecteur de conscience Franz Jägerstätter, nous permettra d'en savoir plus sur ce déclin réel ou non de Terrence Malick.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 juillet 2017
    La vacuité... ou comment la création amène au nean. l'inexistence scénaristique saurait-elle s'effacer derrière une photographie magnifique ? Eh bien non, ma modeste vie, amputée des precieuses minutes volée par Terrence Malik gardera une cicatrice, celle-ci ne se refermera jamais autour du vide inconsistant que j'ai subi.
    Cette infernale épreuve, je ne la conseille à personne ; à moins de porter sur soi le poids de lourds péchés et de chercher à les expier, fuyez, fuyez loin, très loin de cette daube infâme !
    ce
    Nathalie R
    Nathalie R

    24 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 juillet 2017
    Le seul point positif que je retiens de ce film sera la merveilleuse photographie de Lubezki. Le reste n'est qu'un long clip ennuyeux aux allures de confidences à un psy tout en voix off qui laisse le spectateur distant. Pourtant il n'y a rien à reprocher à ce casting quatre étoiles, c'est bien le parti pris narratif qui peine à me convaincre.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    79 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2017
    Dans la même veine que "Knight of cups", le précédent film de Terence Malik, "Song to song" est un film expérimental et surtout sensoriel. Mais si j'avais adoré "Knight of cups" je suis plus réservé quand à "Song to song". Dans la première moitié du film, on retrouve ce qui fait le charme de Terence Malik, un des seuls réalisateurs qui réussit à tirer suffisamment de puissance des images pour se passer d'une structure narrative travaillée. Avec virtuosité, Terence Malik enchaîne des plans de toute beauté et arrive à saisir une sorte de beauté et d'émotion primaire qui fait le charme du film. Il porte un regard différent sur chacun de ses acteurs, empli de compassion et fait ressurgir à l'écran toute leur beauté, leur contradiction ainsi que leur complexité d'être humain. Tout cela forme une alchimie aussi captivante que fascinante que Terence Malik ne parvient malheureusement pas à conserver sur la durée. Dans sa deuxième partie, Terence Malik en plongeant trop dans son délire métaphysique et psychique, perd la maîtrise de son long-métrage . Le film perd alors en équilibre, en cohérence et en rythme. Le fragile équilibre qui maintenait le film est alors brisé et celui ci devient alors pataud et ennuyeux. On regrettera donc que Terence Malik ait modifié le cap de son film à mis parcours car si "Song to song" avait le potentiel pour être un grand film, il s'avère au final être un film coupé en deux parties inégales, l'une captivante et l'autre en roue libre, qui fascine autant qu'il agace.
    Misaanthrope
    Misaanthrope

    4 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2017
    Terrence Malik nous offre une poésie d'une beauté à couper le souffle. Les acteurs, formidables, offrent au film ce qu'il faut de violence et de douceur.
    Song to song essuie des critiques très négatives : il ne peut en effet pas plaire à tout le monde. Mais comme tous les chef-d'oeuvres, vous le détesterez ou il vous marquera pour longtemps.
    François K.
    François K.

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 juillet 2017
    Prétencieux. Se veut moderne et poétique, on ne retient que l'ennui. Un Naufrage. Quel dommage quand on voit le casting de rêve
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 juillet 2017
    C'est terriblement long et pénible à regarder. L'histoire est extrêmement convenu et le côté expérimental des plans et du montage ne parvient pas à le faire oublier. La représentation des femmes, qui minaudent, se prostituent et ne savent pas ce qu'elles veulent est réductrice et attristante. Tout comme la fin de ce récit poussif.
    Sofia S
    Sofia S

    11 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 juillet 2017
    Je ne pensais pas un jour autant m'ennuyer au cinema. Je voulais quitter la salle au bout de 15minutes tellement je n'accrochais pas, pourtant je suis bon public.. Je n'ai RIEN ressenti, presque zero emotion, spoiler: bon, un tout petit peu grace à Ryan et la scène avec son père.
    . Je m'attendais à un OST de folie, mais on en profite à peine, chaque son dure 5sec... je n'avais plus envie d'entendre les voix off des personnages, et les cameos n'ont pas plus donner à vie à ce film. What a waste of time ! Je ne le conseil à personne... (quelques belles scenes d'où le 0,5).
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    66 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2017
    Le Terence nouveau est arrivé et malgré mes lourdes hésitations, l'amour du cinéma prend le dessus et je m'engouffre bêtement dedans. Aussi naiif qu'un film de Malick, je m'assoie dans le noir et j'attends. Au bout d'une demi heure d'ennuie, le seul intérêt du film devient l'arrivé de Natalie Portman. Idée de génie, spoiler: le film est naze ou presque, et Natalie est censé arrivé comme le gros pompier de service, sauf que la dernière arrivé est la première a mourir dommage.
    Côté acteurs rien a dire le quatuor fonctionne, bon il y a cate Blanchett et Iggy pop qui viennent gentiment s'incruster mais surtout Val Kilmer complétement déglingo dans un concert qui se met a tronçonner une enceinte WTF !
    Voilà comme d'hab de beaux paysages, de bons sentiments, des beau gosses mais toujours cette impression qu'il se fout un peu de la gueule du monde père Terence
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 juillet 2017
    nul nul nul...j'ai quitté la salle après 30 longues minutes. Il se passe rien. Les personnages sont creux, inintéressants. La daube de l'année. Même Ryan Gosling ne m'a pas fait rester...
    Kiwi98
    Kiwi98

    268 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    Avec ses deux derniers films, « À la Merveille » et « Knight of Cups », Terrence Malick a vu nombre de ses admirateurs lui tourner le dos. Poète en roue libre, le cinéaste texan n’offrait plus de grandes perspectives, jusqu’à ce que surgisse « Song to Song ». Là aussi, il y avait de quoi avoir peur. Casting de stars, environnement mondain, triangle amoureux… Autant dire que l’on connaissait d’avance la musique. Mais plus qu’« À la Merveille » et « Knight of Cups », « Song to Song » s’encre au sein d’une véritable peinture mystique et aérienne envahie par une mélancolie solaire. Il s’agit là autant d’une œuvre plastique que d’une œuvre musicale, totalement sensitive, subjective. À l’instar de « Voyage of Time », « Song to Song » n’est pas à considérer comme un film, mais comme une symphonie, où le silence n’est autre que le chef d’orchestre. En parlant de chef, Terrence Malick semble ici, plus qu’ailleurs, dialoguer avec son public, notamment en ayant recours à la voix-off, embrassant de nombreuses répliques parlantes, comme « Il vaut mieux une mauvaise expérience que pas d’expérience du tout ».

    Chez Malick, le bonheur développe une profonde nuance de mélancolie. Et « Song to Song » est le film illustrant le mieux cette nouvelle facette contemporaine du cinéaste. Style lyrique, vélocité, langage corporel, et enchainement d’expériences humaines filmées avec sensualité. Mais ici, nous retrouvons une dimension formelle essentielle : le vertige, des sentiments, de l’émotions, de l’esthétique. Ainsi, ce nouvel opus s’affranchit d’une connotation artificielle. Le postulat est pourtant très malickien : deux hommes, deux femmes, et d’infinies possibilités. Terrence Malick se montre d’emblée plus naturaliste, moins pompeux, et fait circuler le désir sur chacun de ses plans. Patchwork visuel lacrymal, « Song to Song » questionne l’identité, ainsi que l’âme de ses protagonistes. À ce titre, il faut saluer un casting imparable, filmé à la manière d’une osmose, mais aussi les apparitions galvanisantes d’Iggy Pop, Val Kilmer ou Patti Smith dans leur propre rôle.

    « Song to Song » s’impose comme la conclusion de cette trilogie des sens, signée par un Terrence Malick post-« The Tree of Life », et déjà ponctuée par « À la Merveille » et « Knight of Cups ». Si l’ont peut y recenser de nombreuses faiblesses, ces trois films ont pour mérite de s’afficher comme des laboratoires cinématographiques, davantage ouverts aux images qu’aux scénarios. Si les dernières œuvres de Terrence Malick reposent sur l’exaltation des sens, « Song to Song » parvient enfin à aller plus loin que la romance fumeuse, en proposant un impétueux voyage musical, sensitif et réflectif. Si Malick pousse son œuvre toujours plus loin dans l’abstraction, il évite ici de s’égarer, et laisse éclater toute la richesse de son talent en accouchant de ce long-métrage hypnotique opérant une autopsie en profondeur de l’amour, de la beauté et de la musique. Le cinéaste est arrivé un stade où il n’y a plus d’images, plus d’acteurs, plus de scénario, plus de dialogues. Seulement les sons, les émotions, les sensations. Bien sûr, « Song to Song » dispose de nombreux défauts, mais parvient à nous faire rassembler une kyrielle d’arguments amenant à la conclusion d’un grand film. Un film qui donne envie de cinéma, d’art, de musique, et tout simplement un film qui rend heureux. Love to Love.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    J'ai adore la vile d'Austin , c'est une ville magnifique et la nature bien représenté et toujours présente et extravagant. L'architecture, les maisons, le parcs , le fleuve toute y est beau. Mais le film en soi est très ennuyeux . Super lent ! Il y a une histoire mais assez mal mise en valeur . On pouvait faire mieux. Mais c'est trop décalé entre la manière de filme et les histoires.
    Laurent C.
    Laurent C.

    262 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2017
    Le cinéma de Terrence Malick est immédiatement identifiable. D'abord , à cause de son esthétique. Le réalisateur promène sa caméra dans l'Amérique, guettant à chaque endroit la prise de vue qui soit la plus poétique et géniale. Du coup, ce "Song to song" dans la continuité exacte des deux derniers, et particulièrement "Knight of Cups", devient une sorte de road-movie photogénique à travers les paysages américains. Mais Malick ne s'intéresse plus qu'à une seule Amérique, celle des riches, non des richissimes. Le spectateur erre d'une maison à l'autre qui rivalise à chaque de prouesse architecturale, de piscine, et de décoration d'intérieur. Même si en substance Malick dénonce la vacuité de la vie aristocratique, les méfaits mélancoliques de l'argent, son point de vue devient à un moment donné du film inacceptable et écoeurant. L'argent est partout : dans les décors, dans les costumes, dans les postures des personnages. L'intrigue disparaît presque au profit d'un étalage de luxure et de désinvolture. Il y a en effet ces deux personnages, un chanteur et un parolier, quasi frères de coeur, mais qui se perdent dans les sentiments et l'amour des femmes. Et quelles femmes ? Elles sont intéressées plus qu'aimantes, elles sont souvent sans consistance, faisant alors craindre un risque de mysoginie insupportable. "Song to Song" est d'un point de vue esthétique tout juste magnifique. Mais le cinéma se doit de raconter des histoires. Et c'est là que l'oeuvre s'enfonce dans un mélange de poésie surranée, de verbiage et de désinvolture.
    Padami N.
    Padami N.

    62 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    dans la lignée de ses derniers films.: importance d la lumières d' un montage rapide ,de voix de brides de dialogues. sur fond de relation amoureuse présence du père ou son absence assemblé son film .. chaque scène est un mini film mais scène peut sembler incohérent toujours aussi clivant mais devient répétitif .
    Black-Night
    Black-Night

    191 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2017
    Avis :
    Un film inclassable qui ne ressemble à aucun autres, le cinéaste américain fascine mais laisse parfois un peu sur le carreau. C'est ici un peu le cas. Etant depuis The Tree Of Life un fervent admirateur de Terrence Malick ses films et ses projets font toujours rêver et envie en ce qui me concerne, on les attend donc toujours au tournant.
    Ce film est difficilement descriptible où toutes les histoires se mélangent sur fond de concerts. L'histoire nous propose une sorte de triangle amoureux où l'on suit deux couples qui évoluent dans le monde de la musique à Austin, la capitale du Texas et qui vont voir leurs destins s'entrecroiser sur fond de rock, de passion et de trahison.
    Au final le rapport à la musique n'est pas aussi bien montrer que je l'aurais souhaité, il est traité mais presque d'une façon mineure par rapport au reste. Il n'y a pas de fil conducteur et il ne faut pas chercher à tout comprendre mais plutôt se laisser porter par la grâce des images et de la réalisation toujours si belle et si mystique du réalisateur. Il faut quand même reconnaître qu'il demande un certain effort au spectateur de se laisser aller face à ce qu'il nous propose et que malgré tout un certain ennui fait surface tant une certaine répétitivité se fait ressentir.
    Pour en revenir à la musique quand même, la BO est sublime comme dans toutes les œuvres de Malick et ici une fois encore très éclectique. Le film s'ouvre sur une séquence d'un festival de musique techno mais c'est bien le rock qui tient une place de choix dans la BO de ce film. D'ailleurs, la plupart des groupes ou artistes font une apparition dans ce long métrage. A côté de Black Lips, Iggy Pop, Lykke Li ou Thee Oh Sees, on retrouve aussi Patti Smith, qui a un rôle plus important. Du rock, certes, mais pas que. Dans la bande originale, place également à de la musique savante / classique / sacrée (Arvo Pärt, Ravel, Mahler, Saint-Saëns, Debussy) et de la musique polonaise (Wojciech Kilar, Zbigniew Preisner) qu'on aura déjà pu entendre dans ses œuvres précédentes. Tout cela histoire d'apporter une touche de mystique entre les séquences. Un mélange détonant mais qui fonctionne bien avec la beauté des images sur fond d'une romance singulière.
    Ensuite et je vais terminer sur le casting très riche absolument parfait avec Michael Fassbender, Ryan Gosling, Rooney Mara, Natalie Portman, Cate Blanchett, Linda Emond, Holly Hunter, Val Kilmer, Bérénice Marlohe, Tom Sturridge, Lykke Li chanteuse suédoise à qui l'on doit le titre très connu I Follow Rivers dont on entendra ici notamment plutôt le titre Love Out Of Lust y sont tous bons et Natalie Portman y rayonne de beauté.
    On y voit aussi les personnalités citées au-dessus dans leurs propres rôles comme Iggy Pop et Patti Smith mais dont cette dernière à un rôle plus important comme dit précèdemment.
    Pour finir c'est quand même rageant de savoir que Christian Bale, Benicio Del Toro, Haley Bennett, Boyd Holbrook, Trevante Rhodes ainsi que notamment le groupe Arcade Fire et quelques autres étaient au casting et que leurs scènes ont été coupées au montage.
    Loin de m'avoir pleinement conquis, l'œuvre reste une sorte de voyage musical qui nous fait traverser la vie comme dans un rêve de chanson en chanson.
    Ma note : 7.5/10 !
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