Un scénario à la "We are four lions", des personnages à la "Borat", un déballage de clichés à la "Eurotrip", Michael Youn extrait le meilleur de sa grande culture cinématographique, et a ce talent unique, de réussir à gâcher son film d'une part, mais aussi à dégoûter des œuvres dont il s'inspire. Rien n'est drôle, les deux protagonistes viennent du Taboulistan, pays oublié, inventeur du taboulet, bon, d'accord, on va pas s’arrêter analyser cette première vanne, mais tout le reste est du même tonneau. L'intégralité du film repose sur un duo d'acteur qui ne marche pas, pour ce qui est des dialogues c'est le néant, la plupart du temps inaudibles, tout semble improvisé par ces deux prodiges, Bourvil et de Funès des temps modernes, La Grande Vadrouille en moins.
Pire encore, dans l'introduction de cette contrée méconnue, Borat avait réussi à être drôle sans trop faire dans la hiérarchisation des cultures, Michael Youn lui, tombe en plein dedans, avec un peu de racisme en bonus. J'ai donc subi ce film jusqu'à la fin, on constate par moments aussi, quelques relents de "Bienvenue chez les ch'tis" seule influence française de ce film sur la France, on en pensera ce qu'on en voudra x). Les personnages n'ont d'ailleurs aucune histoire, sans doute qu'il y aurait pas grand chose à raconter sur leur vie de merde dans un pays autrement moins évolué que le nôtre. C'est des bergers terroristes qui ressemblent à des roms et qui font plein de trucs rigolos POINT.
Toutes les bonnes idées méritent un film, surtout quand elles sont aux autres, sur ce credo, on accueillera bientôt le remake français de "Starbuk" avec José Garcia en tête d'affiche.
Bon courage.