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    12 Years a Slave
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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    Sans queue ni tête, mal filmé et mal joué on atteint un niveau de débilité proche des plus grands. Christopher Ray n'a qu'a bien se tenir.
    Kevin dioles
    Kevin dioles

    45 abonnés 681 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2019
    12 ans d'esclavage, nous raconte l'histoire vraie de cet afro-américain Solomon Northup, bien adapté à la vie sociale de New York, enlevé en 1841, pour devenir esclave. Un témoignage sur ces riches propriétaires de plantations, aveuglés par leur plein pouvoir, par la luxure, aveuglés par leur richesse, par la haine qu'ils ressentent pour une race dite à cette époque inférieur. Ces esclavagistes, qui le dimanche prêchent les saintes paroles, une façon de réclamer le pardon, de se couvrir, de se donner du réconfort par des croyances religieuses. Une jeune femme de couleur, soumise, nue, attachée à un poteau, la violence d'un fouet qui orchestre des claquements sur son corps ensanglanté, ses yeux remplis de larmes, tournés vers le ciel, implorent de quitter cette vie dirigée par des âmes sataniques. Une caméra qui prend le temps de filmer le ressenti, la douleur de chaque instant. De longs plans rapprochés sur les visages exprimant la cruauté de cette existence, avec cette violence des mots, la violence des actes, qui règnent pour assouvir les plaisirs, démontrant l'existence d' une injustice faite par des hommes se disant instruis. Une composition d'acteur qui apporte un regard puissant sur cette époque effroyable, où la folie habitait cette race humaine autoritaire, possessif à tous les niveaux. Un film magistralement mis en scène par le réalisateur Steve Mc Queen. Dans le même genre: Amistad, La couleur pourpre, Django Unchained, Mission.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 15 mars 2014
    Très clairement, 12 Years a slave veut adopter le point de vue des victimes, mais il n’exécute ce projet qu’en leur confisquant toute forme de vie intérieure, voire de regard. Les Noirs n’existent pas davantage que les Blancs, ce que démontre exemplairement le sort réservé à Patsey, la jeune esclave qui a le malheur de plaire à son maître (Michael Fassbender) : elle se fait violer, puis reçoit des coups de fouet d’une violence extrême pour avoir demandé du savon dans la plantation voisine. Dans cette scène, on ne voit pas tout de suite Patsey qui crie, hors champ, mais Steve Mc Queen ne peut s’empêcher de scruter ensuite en gros plan le visage de Patsey, avant qu’un mouvement de caméra ne nous révèle sa chair lacérée. La mécanique du calvaire est déclinée ici en trois temps, mais c’est surtout la chute de la scène que je retiens : on voit le savon que Patsey a jeté dans l’herbe, sous l’effet de la souffrance. Voilà ce qui intéresse Steve Mc Queen : montrer les effets et les causes. "No trouble", comme dit Solomon en assistant à un lynchage, entre deux plantations.

    Comme Lars von Trier, Steve Mc Queen est un fin plasticien : il ne résiste pas au plaisir esthétique que lui procure le fait de filmer un savon dans l’herbe ou de beaux paysages, monumentalisés en gravures. Les esclaves, les maîtres, ne sont pour lui que des figures à planter dans un décor, quel que soit l’enjeu de la scène à raconter. D’où cette impression de froideur glaçante ressentie presque à chaque seconde devant 12 Years a slave. La clé de cette méthode se trouvait déjà dans Shame : il y avait cette scène assez belle où Sissy (Carrey Mulligan) chantait New York New York dans un bar. Michael Fassbender était en larmes. Lorsque Sissy venait ensuite s’asseoir à sa table et lui demandait ce qu’il en avait pensé, il répondait simplement : « It was interesting ». Chez Steve Mc Queen, il faut ravaler ses larmes, les larmes ne l’intéressent qu’au terme du calvaire vécu par ses personnages : ce sont celles de Michael Fassbender à la fin de Shame, ce sont celles de Solomon Northup lorsqu’il retrouve son foyer. Les larmes sont tout ce que Steve Mc Queen concède à l’humanité qui souffre dans ses films. Pauvres larmes d'hommes.
    CH1218
    CH1218

    200 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2014
    L’histoire de Solomon Northup, homme noir libre, enlevé à sa famille puis vendu comme esclave, est vraiment bouleversante. 12 ans durant, il va subir le racisme, l'humiliation, la cruauté et faire face à la torture aussi bien mentale que physique, mais gardera toujours l’espoir de revoir un jour les siens. Chiwetel Ejiofor incarne ce personnage de manière magistrale, tout en rage et en émotion retenue. A l’opposé, Michael Fassbender interprète son «maître» avec force et violence. Malgré la qualité de son casting et de sa mise en scène, Steve McQueen n’est pas parvenu à m’emballer totalement. Je m’attendais en fait à un drame bien plus percutant. Il lui manque donc un soupçon de puissance pour en faire un film grandiose malgré une identifié qui lui est propre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 février 2014
    1 étoile pour les acteurs. Sous quel prétexte (le devoir de mémoire? l'histoire?) peut-on faire un film qui n'est juste bon qu'à montrer des scènes horribles et interminables? Ahurissant qu'un film comme celui là soit autorisé!
    Glumdops
    Glumdops

    12 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2014
    "12 years a slave", de Steve McQueen, est un film cinq étoiles magistralement mis en scène par le cinéaste britannique, dont c'est seulement la troisième réalisation après "Hunger" et "Shame".
    scarface666
    scarface666

    187 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    « 12 Years A Slave » fait partie de ces films qui prouvent qu’il ne faut pas absolument un scenario de fou pour nous offrir une expérience cinématographique des plus exquises. Réalisé par Steve McQueen, le film retrace les 12 années de servitude forcées de Solomon Northup, un noir libre, kidnappé pour le commerce de l’esclavagisme. Laissant derrière lui femme, enfants, et identité. Steve McQueen réalise un film plus classique que ne l’était ses précédant long métrage, Hunger et Shame. Des films, qui n’étaient pas forcément à la portée de tout le monde, visuellement et intellectuellement parlant. Ce changement radical de style avec « 12 Years A Slave » permet de toucher un plus large publique, mais toujours avec autant de talents et d’engagement. Les interprétations sont au top, comme le casting 5 étoiles, même si l’envie de citer tout le monde est là, je ne retiendrais que 4 noms : Chiwetel Ejiofor tient le rôle de Solomon Northup. Cet excellent acteur n’en est pas à sa première incursion dans le thème de l’esclavage. On l’a déjà vu dans le « AMISTAD » de Steven Spielberg. Un acteur trop cantonné aux seconds rôles depuis de nombreuse année, qui nous montre enfin de quoi il est capable. Paul Dano joue ici un maitre charpentier cruel, chargé de faire travailler les esclaves. Il fait un passage un peu éclair dans le film, mais il a littéralement crevé l’écran de par son jeu d’acteur irréprochable. Michael Fassbender est le propriétaire de Solomon dans la seconde partie. Déjà présent dans les deux autres films de McQueen, Fassbender montre encore une fois tout son talent grâce à des rôles plus différents les uns que les autres. Il atteint la folie totale ici pour notre plus grand plaisir. Enfin, Benedict Cumberbacht ! Il joue un propriétaire de plantation, un négrier dans le jargon. Il est bon et généreux. Un rôle complètement aux antipodes de ceux proposé habituellement à Benny, généralement cantonné aux Bad Guy. A noter aussi la présence éclair de Brad Pitt, qui même s’il n’est absolument pas l’attraction principale du film, a le mérite de venir ajouter un peu plus de prestige au casting déjà bien fourni. 12 Years A Slave suit une trame assez linéaire, celle de cet homme qui fait tout, malgré les injustices de la vie, pour faire face et survivre. Et c’était tellement puissant ! Si le film remporte des Oscars, il ne les aura pas volés ! A foncer voir d’urgences !
    cinoque
    cinoque

    11 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 février 2014
    Merci "Roger.O" pour votre critique et la citation avisée du Candide ! Enfin un avis pertinent sur ce médiocre film (et la piètre interprétation du rôle principal).
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    247 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 janvier 2014
    Déjà récompensé du Golden Globe du meilleur film, 12 Years A Slave est certainement l'un des films événements de ce début d'année. Après des années de silence sur le sujet, l'esclavage dans le sud des Etats Unis est désormais au coeur de nombreux long métrage depuis deux ans. Grand Favori des Oscar 2014, 12 Years A Slave est bien parti pour devenir la référence en la matière.

    12 Years A Slave est le troisième film du réalisateur Steve McQueen. Non pas l'acteur revenu d'entre les morts mais un "jeune" metteur en scène remarqué depuis son premier film Hunger et encensé à nouveau par la presse pour son second film Shame. En adaptant l'histoire vraie de Solomon Northup, le réalisateur se frotte à l'histoire et s'installe définitivement parmi les réalisateurs qui comptent.

    Image somptueuse et mise en scène impeccable, nous avons ici un grand classique en devenir.
    De son histoire incroyable, le violoniste Solomon Northup en avait fait un livre. Privé de sa liberté et de sa famille pendant 12 longues années, il a vécu un véritable calvaire passant entre les mains de trois esclavagistes dont le terrible Edwin Epps. Un cultivateur de coton tortionnaire qui voyait ses esclaves comme ses choses qu'il éduquait à coups de fouet. Rapidement, Solomon se rend compte qu'il devra faire profil bas pour continuer à vivre, il accepte sa condition en attendant des jours meilleurs, ravalant sa rage jour après jour.

    Le rôle principal de 12 Years A Slave est tenu par Chiwetel Ejiofor. Un acteur à la filmographie bien fournie et pourtant encore peu connu qui avait tout de même tenu la tête d'affiche de Dirty Pretty Things au coté d'Audrey Tautou. On avait pu aussi le voir dans Amistad de Steven Spielberg qui traitait déjà de l'esclavage. Autre révélation du film, la jeune Lupita Nyong'o est également remarquable dans le rôle de l'esclave favorite d'Edwin Epps qu'il n'hésitait pourtant pas à maltraiter. Ce salopard est brillamment interprété par Michael Fassbender, tête d'affiche des deux précédents films du réalisateur, encore une fois impeccable. A signaler aussi la présence de Brad Pitt dans un petit rôle crucial et producteur du film, Benedict Cumberbatch qui continue son ascension, Paul Dano (There Will Be Blood) dans un nouveau rôle cruel et Paul Giammatti à nouveau vendeur d'esclave comme dans La Planète Des Singes de Tim Burton.

    12 Years A Slave est un film choc à plusieurs niveaux. D'abord par la violence de certains dialogues plein de mépris et de haine envers les esclaves mais aussi par la violence de certaines scènes de tortures physiques ou mentales. Steve McQueen joue avec les silences et les plans séquences pour imposer par moment une tension psychologique étouffante. A l'image de Django Unchained, le film ose montrer l'horreur de cette période qui ne semble aujourd'hui toujours pas reconnu comme il se doit.

    On entendra certainement parler encore longtemps de ce 12 Years A Slave, non seulement car il est bien parti pour remporter l'Oscar du meilleur film mais surtout pour son message. Comme La Liste De Schindler ou La Vie Est Belle Pour la Shoah, le film de Steve McQueen est l'un des meilleurs témoignage de cette page honteuse de l'histoire des Etats Unis.
    Chris58640
    Chris58640

    210 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    La première qualité de « 12 years a slave », et pas la moindre, c’est de montrer l’esclavage dans sa vérité la plus froide et la plus cruelle. Un an après l’excellent « Django Unchained » de Tarantino, Steve McQueen remet l’esclavage au centre de l’actualité cinématographique. Mais là où Tanrantino faisait de l’esclavage la toile de fond d’un western lyrique, sanglant et somptueux, Steve Mc Queen prend le parti du réalisme. Ici, pas question de repeindre les murs avec le sang des esclavagistes, ici, les salauds ne sont pas punis, les vengeances ne s’accomplissent pas, la morale n’en ressort pas sauve. Ici, l’esclavage n’est pas une toile de fond, c’est LE sujet, LE personnage central du film. Je ne savais pas que des enlèvements de noirs libres étaient perpétrés au Nord pour être revendus au Sud, mais à bien y réfléchir, c’est tout sauf étonnant. La traite a été abolie, les navires ne débarquent plus d’Afrique avec la main d’œuvre pour les champs de coton. Les esclaves font peu d’enfants, et la seule manière de maintenir l’effectif (le cheptel, comme ils disaient), c’est l’illégalité, l’enlèvement, le trafic. Rarement, l’esclavage aura été traité avec autant d’acuité par le cinéma américain (je ne parle même pas du cinéma français qui n’a jamais évoqué la traite des noirs, à ma connaissance !). La mise en scène de Steve McQueen (que je découvre avec ce film) y est pour beaucoup. Outre une quantité de plans magnifiques, de paysages sublimes, un musique finement choisie et utilisée, il y a chez lui une volonté affichée de ne pas épargner le spectateur. Ca donne quelques scènes d’une violence psychologique à la limite du soutenable : la scène interminable de la corde, et pire, celle terrifiante du fouet qui va me hanter longtemps. Steve McQueen montre les chairs mutilées par le fouet pour ce qu’elles sont, difficile parfois de ne pas baisser les yeux. Le scénario est intelligent, il n’y quasiment pas de longueurs, le rythme est soutenu, essentiellement grâce à un montage qui joue très habilement avec les flashbacks et les flashforwards. Même si on sait (puisque c’est l’histoire vraie d’un homme qui a mis douze longues années à retrouver la liberté) comment le film va finir, le scénario nous leurre habilement puisque pendant tout le film, on n’arrive pas à envisager comment Salomon va se sortir de cette situation désespérée. Chiwetel Ejiofor et Lupita Niong’o sont les deux révélations de ce film et on entendra parler d’eux, peut-être aux Oscars dans pas longtemps. Mais au milieu d’un casting de premier ordre, c’est Michael Fassbender qui impressionne. Ce beau mec, bel acteur abonné plutôt aux blockbusters très grand public, incarne un des pires salopards que j’ai vu au cinéma depuis longtemps et il est in-cro-yable. Son rôle fait penser très fort à celui que tenait Ralph Fiennes dans « Schnindler’s list » et il le tient avec autant de force et de talent. Il signe là une énorme performance qu’il serait dommage de ne pas souligner au prétexte qu’il joue un immonde salaud ! Je ne trouve pas beaucoup de défaut à « 12 years a slave », à part une fin un tout petit peu larmoyante mais comment faire autrement avec un sujet comme celui là ? Non, décidément, je ne vois pas ce qui pourrait vous retenir de vous offrir ce grand moment de cinéma.
    Miltiade
    Miltiade

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2013
    Après "Shame", Steve McQueen ne diminue pas son ambition avec le film historique « 12 years a slave ». Il adopte une mise en scène beaucoup plus classique que précédemment. Si les cadrages et les images sont toujours aussi frappants, le montage est nettement plus classique. « Classique » n’étant pas ici à comprendre comme un terme péjoratif : pour ce film, McQueen s’est entièrement mis au service de Solomon Northup, l’homme dont il veut raconter l’histoire, et qu’il inscrit d’emblée dans l’Histoire. Sur un sujet identique, la ségrégation, Steve McQueen adopte donc une approche totalement opposée à celle de Quentin Tarantino. Là où ce dernier, pour dénoncer l’horreur de l’esclavage, prend sa revanche sur l’Histoire en la réécrivant, Steve McQueen s’y soumet complètement, et surtout, y soumet le spectateur.
    Le cinéaste ne laisse en effet jamais ses spectateurs passifs devant ses films. Sa mise en scène s’identifie si fortement avec le personnage principal de ses longs-métrages qu’il fait partager aux spectateurs ses tourments. Jusqu’à, parfois, dépasser la limite du supportable. Mais alors que cela virait au ridicule dans « Shame », ici l’ambition historique et la grandeur classique de la mise en scène empêche « 12 years a slave » de s’abîmer à cet écueil.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 janvier 2014
    Hyper déçu. J'espérais une vraie réflexion sur l'esclavagisme, sur les rapports maître/esclave mais tout cela est zappé au profit de scènes inutiles (tortures notamment). Et puis Brad Pitt en sauveur c'est franchement ridicule . On a vu mieux récemment dans le genre !
    tifdel13
    tifdel13

    87 abonnés 491 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2014
    Avec 12 Years a Slave, Steve McQueen met une claque magistrale mais nécessaire au spectateur. On ressort de la salle, le cœur lourd et les yeux rouges d’avoir trop pleuré, en ayant perdu encore un peu plus foi en l’humanité.
    Né homme libre, Solomon Northup vit à New York avec sa femme et ses deux enfants où il exerce les métiers de charpentier et de violoniste. Un jour, il est approché par deux prétendus artistes qui le droguent et le vendent comme esclave. Pendant douze ans, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité face au cruel propriétaire de champs de coton.
    Adaptation des mémoires du véritable Solomon Northup, 12 Years a Slave impose définitivement Steve McQueen à Hollywood. Dans la peau du héros, Chiwetel Ejiofor jusqu’ici bien trop rare sur grand écran, habite littéralement son personnage. Les longs plans séquences du réalisateur lors de scènes choc qui ne sont pas sans rappeler La Passion du Christ de Mel Gibson, confortent Solomon dans son statut de martyre. Mais si l’acteur britannique gagne enfin son ticket d’entrée dans la A-List, Michael Fassbender et Lupita Nyong’o lui volent la vedette. L’acteur fétiche de Steve McQueen (Hunger, Shame) délivre une performance hallucinante dans le rôle d’Edward Epps, propriétaire tyrannique tiraillé entre son attirance pour une esclave et la haine pour les noirs qui l’habite. Lupita Nyong’o est elle un véritable bijou dans la peau de Patsey qu’on aimerait arracher des griffes d’Epps. Après deux heures de torture physique et mentale, l’arrivée de Brad Pitt qui incarne un Canadien abolitionniste sonne presque comme une libération. En effet, presque car si Solomon est sauvé, qu’en est-il de tous ses compagnons d’infortune ? La dernière scène où figure Patsey est finalement encore plus...

    Venez découvrir la suite de ma critique sur mon site ScreenReview !
    floflo2204
    floflo2204

    81 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2014
    Après une longue attente, on est en droit de se demander si 12 years a slave se révélera être à la hauteur des nos espérances. Et bien pour ma part je suis plus que comblé. Steve McQueen réalise un film sur l'esclavage sans bavures et ne s'aventure jamais dans la pathos mais au contraire nous fait vivre avec un réalisme troublant l'histoire de Solomon Northup. Le casting est vraiment de très très haut niveau puisque Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Benedict Cumberbatch, Sarah Paulson et Lupita Nyong'o nous livrent tour à tour des performances qui restent à jamais marqués dans les mémoires. Les décors sont sublimes, la Louisiane nous expose sa diversité de paysages à travers des plans magnifiques et des superbes photographies. La musique nous emporte au cours du long-métrage et suscite diverses émotions qui sont toujours amenés au bon moment (le morceau de gospel Roll Jordan Roll émeut jusqu'aux larmes). Le scénario est excellent et l'histoire ne traîne pas en longueur. On est emportés avec force et aussi beaucoup de beauté tout au long de ses 12 ans. Je ne peux pas juger l'adaptation mais une chose est sure, le film donne vraiment envie de lire le livre. Steve McQueen explose sur la scène après les très bons Hunger et Shame et s'impose davantage comme un réalisateur incontournable. 12 years a slave est donc un véritable chef-d'oeuvre qui se place pour ma part comme le gros favori des Oscars.
    vincenzobino
    vincenzobino

    115 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2014
    Il peut parfois être utile de lire un livre avant de voir le film afin d'anticiper les faits s'y déroulant et de voir si le résultat visuel est tel qu'imaginé durant la lecture.
    Or, dans ce cas, et c'est peut-être la première fois que cela m'arrive, ce ne fut pas un service émotionnellement parlant et au risque de paraître "sans cœur", je ne me suis pas pris la claque que ce film pourtant envoie.
    Car. ne vous méprenez pas en me lisant, le film est brillant :
    - de par la reconstitution minutieuse scénaristique (très bonne hormis l'émotion), visuelle (la Louisiane filmée comme rarement je l'ai vue) et musicale (mélange jazz type New Orléans, gospel et "Zimmerien" très fort.
    - de par l'interprétation : un sans-faute. Ejifor, très bon en Northup, Fassbinder aussi effrayant que son personnage dans le livre et la palme à la stupéfiante Lupita Nyong'o qui, une année après Quwenzahné Wallis (du reste présente dans le rôle d'une des filles de Solomon) est hallucinante et mérite totalement sa nomination aux oscars.
    -de par sa mise en scène qui immerge littéralement le spectateur au niveau de Solomon et ne lui épargne pas grand chose.
    Il faut donc être préparé psychiquement mais ce film est à voir absolument car, à mon avis, jamais le thème de la ségrégation n'a été filmé de la sorte.
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