Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
thierry T.
7 abonnés
110 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 25 janvier 2014
Film qui traite d'un sujet révoltant, qui apporte un témoignage du pire tant dans les propos et dans les actes avec un beau soin porté à la photographie. Le réalisateur s'est éternisé sur les traitements humiliant et punitifs sans pudeur dans le but de créer l'indignation. Cela fait son effet, mais on en sort surtout écoeuré. De nombreuses scènes sont à la limites du supportable. Enfin, ce Film est gâché par l'apparition (pourtant courte) de monsieur super-brad-pitt (producteur du film) avec son discours moralisateur du "bon blanc", discours qui ne colle pas avec l'époque, et qui nous donne surtout l'impression qu'il a eu besoin de passer devant la caméra pour donner son avis sur cette période, s'épancher sur les actes odieux de ces ancêtres, s'en porter juge, justifier sa position prise à l'égard des négriers comme pour se bonne conscience, comme pour s'excuser de toutes les horreurs qui nous ont été montrées dans le film. En prenant la place du super-héros, puisque c'est à lui que l'on devra un dénouement heureux, il pique presque la vedette a SALOMONE qui est pourtant au centre de cette histoire et qui subit pourtant les pires traitements.... J'ai trouvé ce choix de producteur indécent, irrespectueux vis à vis du personnage dont a été inspiré ce film. Brad se positionne un peu trop souvent en sauveur de l'humanité, à croire que son rôle dans world war Z lui ait vraiment monté à la tête.
Les mauvaises langues diront qu'il s'agit d'un film calibré pour les oscars... Si cela signifie un sujet fort, une histoire dramatique et poignante, une réalisation impeccable et une interprétation irréprochable, alors oui, ce film est calibré pour les oscars ! On a bien à faire à un grand film.
Un film long et lent ! Il ne se passe rien pendant au moins 1h sur les 2h15 que dure le film. Ennuyeux a mourir, seules les scènes choquantes et dures nous permettent de rester éveillés. Une grosse déception par rapport aux avis publiés.
Contrairement à ce qu'affirment certaines critiques, ce film montre parfaitement que le sort des esclaves résulte de la logique d'un système et pas seulement du sadisme de quelques propriétaires. Des maîtres, il en montre en effet de toutes sortes, du paternaliste au psychopathe - et quand on dispose du pouvoir absolu sur la vie des autres hommes, avec la justification de la loi et de l'idéologie religieuse, les pires pulsions se déchaînent facilement. Mais le paternalisme a ses limites : il s'arrête aux intérêts du plus humain des maîtres. 12 years a slave permet aussi de comprendre la psychologie des esclaves et pourquoi le système peut fonctionner. Chacun a sa stratégie de survie et l'individualisme égoïste n'épargne pas les opprimés. La terreur n'est pas le seul ressort : la situation des Noirs américains du 19ème siècle étaient très diversifiée, de cueilleur de coton à affranchi, en passant par domestique ou intendant un peu mieux traité. Toutes les prisons, tous les camps de concentration du monde ont leurs kapos et leurs privilégiés sans lesquels ils ne fonctionneraient pas. La scène au cours de laquelle le malheureux héros joue du violon au cours d'une somptueuse fête donnée par les esclavagistes évoque irrésistiblement les musiciens juifs qui se produisaient pour les nazis dans les camps de la mort. Une oeuvre magistrale au service d'une cause qui, hélas, reste d'actualité. Car, si l'esclavage a disparu sous cette forme, il existe toujours sous bien d'autres. La situation des enfants ouvriers du textile du Bengladesh ou du Cambodge n'est guère meilleure. On leur tire dessus quand ils se révoltent au lieu de les battre ou de les pendre. Comme le dit le réalisateur Steve Mc Queen, "Rien n'est jamais acquis, il faut lutter pour chaque petite chose". Un film à voir et faire voir pour ne pas oublier de quoi sont capables les classes d'exploiteurs quand rien ne s'oppose à leur soif de profits et leurs caprices.
Pour la seconde fois en peu de temps, l'Amérique revient sur son passé esclavagiste. Tarantino s'y était lancé à sa manière, dans son style qui lui est propre pour donner un excellent film. Cependant, 12 Years A Slave me semble mieux abouti quant au traitement du sujet, car il lui est entièrement consacré. Mc Queen résume ici ce qu'a vraiment été l'esclavage avec brio. Il nous interpelle, nous fait réfléchir sur ce qui a été et reste l'un des fléaux de l'humanité : le racisme. Les scènes, quelles qu'elles soient sont dures, poignantes, et surtout réalistes : le film ne tombe jamais dans le cliché. L'interprétation est tout à fait admirable, chaque acteur parvenant sans peine à se glisser dans son rôle. La bande son ainsi que les décors nous immergent totalement dans l'Amérique du 19ème siècle. En sortant de la salle, on est secoué. Le fait que ce film soit tiré d'une histoire vraie dérange profondément, car il nous fait réaliser que ces enlèvements, ces flagellations, viols et autres ont bel et bien existé. Que des hommes et des femmes, enfants et vieillards, de par leur couleur de peau, ont perdu de leur famille à leur envie de vivre en passant par leur dignité. Un chef d'oeuvre.
Quel film surfait, surcoté. Languissant et ennuyeux au possible. Il ne se passe strictement rien du début à la fin. Aucune émotion ne se dégage. L'acteur principal a le charisme d'une tranche de jambon sous cellophane. Seule la beauté des arbres m'a fait tenir jusqu'au bout.
Difficile d'écrire une critique après les éloges de la presse et de certaines reviews amies. De toute façon, difficile d'écrire une critique tout court au sortir de 12 years a slave.
Je vais essayer de choisir mes mots avec soin, tant l'indécision me gagne après la vision du dernier Steve McQueen.
Le film est magnifique dans sa forme, ce qui n'est pas une surprise. On connaissait déjà le travail du réalisateur anglais. Les plans sont longs, beaux et poignants, l'œil de la caméra va chercher l'essentiel dans chaque images. Le casting est complètement dingue (la liste est aussi belle que longue) et Chiwetel Ejiofor qui campe le personnage principal, et fait sa première tête d'affiche, impressionne grandement.
Sans spoiler, 12 years a slave comprend quelques scènes chocs dont une viscérale qui met la salle très mal à l'aise et qui appui là où ça fait mal et il est évident qu'il joue à fond la carte émotionnelle.
Là se trouve à mon sens le petit bémol.
Le truc qui m'a un peu titillé, c'est cette impression de voir un film estampillé - dans le sens "marqué au fer rouge" - film à Oscar.
Comme beaucoup d'œuvres acclamées et récompensées pour leur puissance émotionnelle, 12 years a slave possède ce petit quelque chose dérangeant. Une impression de formatage sans doute dû à sa sur-médiatisation (artifice hélas de plus en plus répandu à Hollywood) m'empêchant peut être de le voir comme il a sûrement dû être pensé et écrit : un pamphlet contre le racisme, l'intolérance et la cruauté humaine.
Tout au long du métrage, je me suis demandé comment il était possible que celui-ci n'est qu'un avertissement. Mis à part la scène extrêmement douloureuse dont je parle vite fait ci-dessus, 12 years a slave est psychologiquement assez insoutenable. Après réflexion, il m'apparaît que la commission de censure a fait les choses dans le bon sens. Car si je le déconseillerai fortement à un jeune de 11/12 ans, il est clair qu'il devrait être vu par les moins jeunes dans un but plus pédagogique.
Quoi qu'il arrive, je vois mal comment 12 years a slave peut passer à côté de l'Oscar du meilleur film.
Je reste donc mitigé avec l'impression d'avoir vu un grand film, mais d'avoir été abusé de mes émotions et de mon sens critique.
Ennuyeux à mourir ! Les scènes sont trop longues, et trop similaires. Il n'y aucune évolution entre le début, le milieu, et la fin du film. Il est sensé se passer 12 ans, et pourtant, on ne perçoit pas d'évolution temporelle sur les personnages. On dirait juste qu'on nous montre une semaine, avec de très longues scènes. Les acteurs jouent bien, mais malheureusement...l'histoire est plate. Il est facile de dénoncer la cruauté en nous montrant des scènes punitives de 3 minutes....Mais franchement.... à part mettre le spectateur mal à l'aise dans une position de voyeur sadique....j'ai trouvé ça inutile. Et qu'on ne vienne pas me justifier le manque de rythme par "la volonté de réalisme" car pour il s'agit simplement d'un raté de la réalisation. On peut très bien transporter le spectateur, sans lui coller des rebondissement. C'est un loupé !
Un des pires films que j'ai vu. Pas d'histoire prenante, mal joué, des tonnes et des tonnes de longueurs, aucune émotion, quelques scènes violentes histoire de choquer, on reste uniquement en se disant qu'on va voir la fin maintenant que ça fait deux heures qu'on s'ennuie. Mais non, même la fin est totalement plate. On ne rentre pas dans le film. Ce film aurait pu être traité de façon plus originale ou moderne, là tel qu'il est il aurait pu sortir il y a vingt ans, ça n'aurait rien changé.
film conçu pour les oscars , guimauve à foison , larmoyants à dégueuler ,c'est du épique pour les fans de comédie musical version les 10 commandements c'est d'une nullité incroyable , si vous voulez un film sur l'esclavage l'excellent film racines kounta kintéet celui de Speilberg la couleur pourpre
[12 Years A Slave] raconte 12 années extraordinaires, dans le mauvais sens du terme, et terrifiantes de la vie de Solomon Northup, un homme noir, originaire de l'Etat de New York, qui fut un jour enlevé et vendu comme esclave. Filmant de manière très crue les scènes (ultras) violentes, le film n'hésite pas à montrer l'enfer qu'ont endurés les esclaves à cette époque. On peut souligner l'incroyable performance du très beau casting que s'est offert la production, où Chiwetel Ejiofor joue d'une incroyable justesse cet homme libre devenu esclave, ou encore les acteurs comme Benedict Cumberbatch, Micheal Fassbender, Brad Pitt, Paul Dano et la jeune et très talentueuse inconnue Lupita Nyong'o. Et pour parfaire cet excellent film, rien de mieux qu'une excellente B.O signée Hans Zimmer. Steve McQueen frappe fort, encore !
Un vrai moment de cinéma, qui fait passer via les éblouissantes performances des acteurs, une émotion rare. Cet histoire vraie interpelle sur la non- information au sujet de l'esclavage. Un pénible moment de l'histoire des États-Unis est mis en lumière par un réalisateur (seulement sont 3ème film) de talent. Il adopte le point de vue d'un esclave, qui témoigne de l'inhumanité, dont faisait preuve les négriers. En pleine période de tourments sur l'égalité des races et le racisme croissant, ce film fait du bien car il met en lumière ce qui à été sous médiatisé depuis trop longtemps! Il était temps! Merci monsieur McQueen
Ce film est un drame par dessus un drame par dessus un autre drame. Il n'y a pas une chose positive ni de bravoure. De la lâcheté qui ne fera rêver personne.